Posts Tagged ‘Michal Kanka

Découvrir un chef d’oeuvre (de 1925) d’Erwin Schulhoff (1894 – 1942), dans l’interprétation électrisante (en 2021) de Josef Spacek, violon, et Tomas Jamnik, violoncelle…

09nov

C’est à la fois mon goût pour les compositeurs _ Leoš Janáček, Bohuslav Martinú, etc. ; Antonín Dvořák, Josef Suk aussi… _ ainsi que les interprètes _ ici le violoniste Josef Špaček et le violoncelliste Tomáš Jamnik ; et d’autres fois, le pianiste Ivo Kahánek, la hautboïste Anna Paulová, le chef d’orchestre Jakub Hrůša, etc. (cf par exemple mes articles du 5 mars 2020 « «  et du 12 août 2023 « « ) : toute une nouvelle génération d’interprètes hyper-talentueux, voire géniaux… _ tchèques,

qui,

suite à mon audition du CD « Martinu – Concerto for Violin – Piano and Orchestra – Violin Sonata N°3 – Five Short Pieces« , soit le CD Supraphon SU 4330-2, par le violon de Josef Špaček, le piano de Miroslav Sekera et le Prague Radio Symphony Orchestra dirigé par Petr Popelka,

m’a fait aussitôt commander à mon disquaire préféré le CD, paru en mai 2022, « Paths – Janáček – Schulhoff – Klein – Martinú« , soit le CD Supraphon SU 4304-2

_ regarder et écouter ici cette éloquente vidéo de présentation (de 3′ 20) de ce très marquant CD « Paths«  par Josef Špaček et Tomáš Jamnik ; une vidéo dont j’avais donné un accès en mon article « «  du 17 octobre dernier ; et qui m’avait amené à commander immédiatement de CD « Paths » qui, de fait, m’enchante formidablement aujourd’hui, à sa réception

Un CD tout bonnement magnifique,

tant par les musiques _ un arrangement pour violon et violoncelle, par Jiri Kabat, du « Quatuor n°1, d’après la « Sonate à Kreuzer » de Tolstoï » (de 1923) de Leoš Janáček (1854 – 1928) ; le « Duo pour violon et violoncelle«  (de 1925) d’Erwin Schulhoff (1894 – 1942) ; le « Duo pour violon et violoncelle«  (de 1941) de Gideon Klein (1919 – 1945) ; et les « Duos pour violon et violoncelle n°1« , H 157 (de 1927) et « n°2« , H 371 (de 1958) de Bohuslav Martinú (1890 – 1959)  _

que par leur interprétation, merveilleusement électrisante (!), du violon de Josef Špaček (né à Třebíč le 17 octobre 1986) et du violoncelle de Tomáš Jamnik (né à Prague le 3 mars 1985) :

quels musiciens stupéfiants tous les deux !!!

Jusqu’ici, mon attention ne s’était jamais vraiment portée sur ce compositeur, Erwin Schulhoff (Prague, 8 juin 1894 – Wülzburg, 18 août 1942) ;

et cela alors même que, de ce « Duo pour violon et violoncelle » de 1925, ma discothèque personnelle comporte au moins deux interprétations :

_ l’une, elle-même magnifique, en 1986 au Festival de Lockenhaus, dans un superbe coffret de 5 CDs ECM New Series 2190-94  476 4509 « Gidon Kremer Edition Lockenhaus« , par le violon de Philip Hirschhorn et le violoncelle de David Geringas _ et en voici justement le podcast (de 17′ 16)… _ ;

_ l’autre, je dirais honorable, en 2003, dans le CD « Schulhoff – Chamber Music for Strings – Concertino » Praga Digitals PRD-DGD 250 203, par le violon de Pavel Hůla et le violoncelle de Michel Kaňka…

Mais le jeu de Josef Špaček et Tomáš Jamnik, et pas seulement pour ce « Duo » d’Erwin Schulhoff, mais pour les 4 autres œuvres _ de Leoš Janáček, Gideon Klein et Bohuslav Martinú _ ici si magistralement interprétées, est absolument transcendant : follement enthousiasmant !

Au point que je désire ardemment, à partir de ce chef d’œuvre de 1925 de Schulhoff aussi magistralement interprété ici par Josef Špaček et Tomáš Jamnik, découvrir au plus vite, et si possible par d’aussi transcendants interprètes que ces deux-ci, tout l’œuvre de ce génial et très singulier compositeur qu’est Erwin Schulhoff

À suivre…

Ce jeudi 9 novembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la sérénité vibrante de vie du dernier Quatuor à cordes op. 135 de Beethoven

23juin

Pour le 101 ème article de mes « Musiques de joie« 

honneur au sublime Beethoven _ apollinien _ de l’ultime Quatuor à cordes, en Fa Majeur, opus 135,

composé de juin à septembre 1826, et créé, posthume, en septembre 1827.

Ludwig van Beethoven,

né à Bonn le 16 décembre 1770, est en effet décédé à Vienne le 26 mars 1827,

sans avoir assisté à l’interprétation de son dernier Quatuor au concert.

De cet ultime Quatuor de Beethoven,

j’aime tout particulièrement la sérénité

conquise de toute une vie de créations très souvent titanesques

en même temps que vibrante d’un incroyable _ et constant, et renouvelé _ frémissement de vie.

Je dois dire aussi que j’ai eu le privilège d’assister, à Marseille,

à la Friche La Belle de Mai,

aux électriques répétitions d’une pièce de François Cervantes et Francine Ruel

intitulée Le Dernier Quatuor d’un homme sourd,

qui met en scène les difficultés d’entente musicale _ et autres _ des partenaires d’un Quatuor,

durant les séances de travail musical de ce dernier Quatuor de Beethoven.


J’ai choisi, ici, l’interprétation très vivante en même temps qu’équilibrée, enregistrée en concert

_ au Concertgebouw d’Amsterdam, le 14 mars 2008 _,

du Quatuor Prazák _ Václav Remeš et Vlatismil Holek, violons ; Josef Kluson ; et Michal Kanka, violoncelle _,

en un superbe CD Praga Digitals PRD/DSD 350 045, paru en 2008.


Et le génie de Beethoven nous y est rendu très sensible…

En voici le podcast d’une interprétation, en 1981, par le Quatuor Alban Berg.


Ce mardi 23 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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