Posts Tagged ‘Michel-Richard Delalande

Servir vraiment les Grands Motets de Delalande : la splendide douceur sublime réussie par Olivier Schneebeli…

05mar

En forme de suite à mon article du 16 février dernier « « , dans lequel j’exprimais ma déception à l’égard des derniers enregistrements discographiques de quelques uns des si beaux « Grands Motets » de Michel-Richard de Lalande _ en l’occurrence le tout récent CD de Sébastien Daucé et son ensemble Correspondances pour Harmonia Mundi, et celui, un peu plus tôt, de Vincent Dumestre et son Poème Harmonique pour Alpha, en 2018 _,

je veux dire que la direction d’Olivier Schneebeli en son CD « Grands Motets« , enregistré en la Chapelle Royale du Château de Versailles au mois de juillet 2017, et publié en 2018 par le label Glossa (GCD 924301), vient combler toutes mes espérances, comme l’on fait ses enregistrements des « Grands Motets » de Pierre Robert, successivement pour le label K617 en 2008 (K617215), et le label Château de Versailles – Spectacles en 2021 (CVS051).

Pour des raisons qui m’échappent encore (!), j’avais manqué ce CD Delalande/Schneebeli de Glossa lors de sa parution en 2018.

Mais ayant dare-dare commandé de CD, et venant de le recevoir

et de l’écouter,

je veux ici témoigner ici de mon entière satisfaction à l’écoute d’aussi parfaites interprétations d’aussi splendides œuvres de Delalande, que sont ici les Motets « Venite, exultemus Domino » (S. 58), « De profundis«  (S. 23) et « Dominus regnavit » (S. 65) ;

après ces autres Motets de Delalande que sont « Beati quorum remissæ sunt » (S. 5), « Quam dilecta » (S. 12) et « Audite cæli quæ loquor » (S. 7) enregistrés par ce même Olivier Schneebeli à Versailles en 2002.

Ces « Grands Motets » de Michel-Richard Delalande (1657 – 1726), tout comme les « Grands Motets » de Pierre Robert (1622 – 1699),

nous font toucher à la quintessence de la douceur splendidement renversante du sublime art français à son sommet…

Merci !!!

Ce samedi 5 mars 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le Baroque musical français religieux : le flamboyant cas Rameau (1683 – 1764)…

19fév

Dans mon article de mercredi dernier 16 février _ _,

« de Henry Du Mont (1610 – 1684) et Pierre Robert (1622 – 1699) jusqu’à André Campra (1660 – 1744), Michel-Richard Delalande (1657 – 1726) compris ; sans oublier, bien sûr, ni Jean-Baptiste Lully (1632 – 1697), ni Marc-Antoine Charpentier (1643 – 1704)« ,

je choisissais pour bornes de mon évocation de la présente production discographique les réalisations d’oeuvres allant de Henry Du Mont (1610 – 1684) jusqu’à André Campra (1660 – 1744), dans l’intention de m’en tenir aux compositeurs principaux disons du règne de Louis XIV (1643 – 1715).

En écartant le cas, plus tardif, de Jean-Philippe Rameau (1683 – 1764) ;

dont j’avais un peu oublié, pour des raisons que j’ignore et qui m’étonnent, sa production de Motets…

Or, voici que vient se rappeler à mon attention la parution d’un superbe CD intitulé « Grands Motets«  _ le CD CVS 052 du label Château de Versailles – Spectacles _, consacré aux 4 Motets dont nous disposons aujourd’hui de Jean-Philippe Rameau :

« Quam dilecta tabernacula« , « In convertendo Dominus« , « Laboravi clamans » et « Deus noster refugium« ,

interprétés par le Chœur et l’Orchestre Marguerite-Louise, sous la direction de Gaétan Jarry…

Ainsi voici l’article, intitulé « Motets d’opéras« , que Jean-Charles Hoffelé, sur son site Discophilia, a consacré, avant-hier 17 février, à ce superbe CD de ces 4 Motets de Rameau

_ au lendemain de l’article intitulé, lui, « Pour le Roi-Soleil« , consacré par Jean-Charles Hoffelé au CD « Grands Motets » de Michel-Richard Delalande (1657 – 1726), de l’Ensemble Correspondances, sous la direction de Sébastien Daucé, le CD Harmonia Mundi HMM 902625 : une réalisation discographique plus décevante, à mon goût du moins ; et pour une fois, pour ce qui concerne Sébastien Daucé… _ :

MOTETS D’OPÉRAS

Rameau n’a pas pu se réfréner : l’air de soprano qui ouvre le sublime Quam dilecta tabernacula pourrait être chanté par Clarine, les longues phrases ornementées de l’Et enim passer où le ténor volute avec la flûte sont absolument opératiques _ presque trop ! _ ; tout cela est déjà un théâtre des sentiments et des émotions avant même le coup de tonnerre _ en 1733 _ d’Hippolyte et Aricie proclamant soudain le génie dramatique qui conduira la tragédie lyrique à son second apogée.

L’ensemble des motets écrits entre 1712 et 1721 _ soit à la toute fin du règne de Louis XIX et sous la Régence de Phikippe d’Orléans _, est fascinant, Rameau y opère une synthèse entre le modèle lullyste, les tentations italianisantes qui pénètrent par instants ceux de Lalande (l’influence maudite _ cela dépend de quel point de vue… _ de Charpentier) et le génie, illustratif jusqu’à la sensualité _ oui ! _, de ceux de Pierre Robert, qui pourrait être le modèle par quoi Rameau s’émancipe, préférant faire raisonner les mots des Ecritures par leur sensible plutôt que par leur fulgurance dont le chœur s’emparera.

Le geste si puissant que Gérard Jarry déploie au long de ce disque éclairant me semble renouveler le sujet, par l’émotion qu’il imprime dans les couleurs mêmes des notes, par l’éloquence du chœur, par le ton singulier qu’il donne à chacun des quatre grands motets, et par la présence si prégnante de ses solistes. Mathias Vidal, somptueux, ne devra pas vous faire négliger les dessus et les tailles, magnifiques d’incarnation elles aussi.

Album rayonnant, indispensable _ sans nul doute ! _ à toute discothèque Rameau.

LE DISQUE DU JOUR

Jean-Philippe Rameau(1683-1764)


Quam dilecta tabernacula, RCT 15
In convertendo Dominus,
RCT 14

Laboravi clamans, RCT 16
Deus noster refugium, RCT 13

Maïlys de Villoutreys, soprano
Virginie Thomas, soprano
Mathias Vidal, ténor
David Witczak, baryton
François Joron, baryton

Chœur & Orchestre Marguerite Louise
Gaétan Jarry, direction

Un album du label Château de Versailles Spectacles CVS5052

Photo à la une : © DR

Ce samedi 19 février 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos de tout un pan regrettablement délaissé du Baroque musical français (religieux) dans la présente production discographique…

16fév

En procédant à un _ encore bien trop partiel _ essai de rangement des CDs de ma discothèque personnelle,

je me suis aperçu d’un certain contraste entre la production discographique des vingt dernières années du XXe siècle, et la production des vingt-et-unes premières années du XXIe siècle ;

au détriment, quantitatif surtout, mais aussi parfois aussi qualitatif, des productions les plus récentes…

Notamment pour ce qui concerne le splendide _ et si émouvant _ répertoire musical religieux français :

de Henry Du Mont (1610 – 1684) et Pierre Robert (1622 – 1699) jusqu’à André Campra (1660 – 1744), Michel-Richard Delalande (1657 – 1726) compris…

Sans oublier, bien sûr, ni Jean-Baptiste Lully (1632 – 1697), ni Marc-Antoine Charpentier (1643 – 1704),

aux répertoires _ religieux _ tout de même un peu mieux connus ;

et encore quelques autres…

Et c’est la très récente parution _ une interprétation décevante pour mon goût : trop terne, pas assez vivante et enthousiaste, en comparaison d’autres, comme, par exemple, celle du CD « Grands Motets«  du Parlement de Musique sous la direction de Martin Gester, en 2001, pour le label Opus 111 (OP 30217), pour les Motets « Deus noster refugium«  et « Exaltabo te, Domine«  , et avec les chateurs Stéphanie Révidat, Stehan Van Eyck, Thomas Van Essen et Alain Buet ; ou encore, celle particulièrement réussie, en 2002, pour le label Virgin Veritas (7243 5 45531 2 7), du CD « Grands Motets«  d’Olivier Schneebeli, avec les Motets « Beati quorum remissae sunt« , « Quam dilecta«  et « Audite cæli quæ loquor« , avec les chanteurs Salomé Haller, Damien Guillon, Howard Crook, Hervé Lamy et Alain Buet… _, pour le label Harmonia Mundi, du CD Delalande « Grands Motets » HMM 902625 (Veni creator, Miserere, Dies irae) de l’Ensemble Correspondances sous la direction de Sébastien Daucé,

qui m’a fait me pencher sur la récente discographie de Delalande, pour commencer par lui, en comparaison avec plusieurs antérieurs enregistrements de « Grands Motets » de cet important et brillantissime compositeur du grand siècle…

Et je ne partage pas tout à fait (!!!), pour une fois, l’avis très positif sur cette interprétation qu’a publié sur son site Discophilia Jean-Charles Hoffelé, en date du 18 février 2022, sous l’intitulé « Pour le Roi Soleil« …

Avis que voici :

POUR LE ROI SOLEIL

Le vaste geste roide _ vraiment ? La raideur du geste relevée ici est-elle vraiment celle du compositeur ? Je ne le pense pas du tout, pour ma part… Parler ici de « roideur«  est parfaitement inadéquat pour pareille sublime musique… _ dont Lalande para ses Motets enthousiasma Louis XIV, qui crut bien avoir trouvé _ dès 1683 _ un nouveau Lully pour sa chapelle. Les trois motets réunis ici par Sébastien Daucé illustrent ses premières années versaillaises.

Il faut entendre le Miserere, sa grande pompe _ mais toute en sublime douceur _ qui prolongeait les réflexions piétistes _ intenses et  profondes, en leur tendresse : à la française ! _ des Leçons de ténèbres par quoi se refermait le carême. Pénitence intense, harmonies glaciales _ non : sidérantes seulement … _, forme immense _ oui _ où le chœur semble ouvrir d’un même geste le tombeau et le ciel, tombeau dont essaye de nous consoler les harmonies résignées du Dies irae, qui conduiront au tombeau _ le 5 mai 1690 _ la Dauphine Marie-Anne de Bavière.

Les sombres harmonies de ce chef-d’œuvre _ oui ! _ accompagneront nombre de funérailles des membres de la famille royale, requiem versaillais que Sébastien Daucé et ses amis débarrassent de toute roideur _ où la trouve-t-on donc ?.. _, rendant au verbe ses propriétés rédemptrices, admirable lecture qui me semble renouveler le sujet.

Clore un disque de méditation sur la mort par l’éclaircie du tendre _ voilàVeni creator, où le génie de Delalande offre un visage plus apaisé, c’est ouvrir de nouvelles perspectives. Comme pour tous ses motets, Delalande le reprit moult fois, amplifiant l’espace harmonique de l’orchestre, magnifiant les couleurs. Sébastien Daucé a pris soin de comparer les différentes versions pour offrir ici ce qui gagnerait à être le premier volume d’une série explorant ce continent majeur du Grand Siècle dont la musique _ certes _ fut, avec l’architecture, l’art majeur.

LE DISQUE DU JOUR

Michel-Richard Delalande (1657-1726)


Dies iræ, S. 31
Miserere, S. 27
Veni creator, S. 14
Simphonies pour le Souper du Roy (extrait : Troisième Caprice, S. 162/5)

Ensemble Correspondances
Sébastien Daucé, direction

Un album du label harmonia mundi HMM902625

Photo à la une : © DR

De même que j’ai été très déçu du CD « Majesté _ Grands Motets pour le Roi-Soleil« , comportant les Grands Motets « Deitatis majestatem« , « Ecce nunc benedicite »  et « Te Deum« , de Michel-Richard Delalande par Le Poème Harmonique de Vincent Dumestre pour le label Alpha ; soit le CD Alpha 968, en 2018.

Je compte aussi revenir me pencher _ cf mon article du 10 novembre 2021 : «  » _ sur les interprétations des admirables « Grands Motets » de Pierre Robert, tout particulièrement sous la direction d’Olivier Schneebeli, à Versailles…  

À suivre…

Ce mercredi 16 février 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la très festive fanfare des Marches d’André Philidor dit l’aîné (1652 – 1730) par La Simphonie du Marais, en 1994

25juin

Pour un enregistrement,

à la Maison de la Radio, à Paris, le 4 juillet 1994, du CD André Philidor dit l’aîné Marches, Fêtes & Chasses royales

_ le CD FNAC Music 592 332 de La Simphonie du Marais, sous la direction d’Hugo Reyne _,

dans lequel, à la plage 13 (et 2’26), on m’entend crier « La retraite ! La retraite !« 

pour la reconstitution d’une bataille avec fanfares (!) entre les troupes de Louis XIV et celles de Guillaume d’Orange,

je propose ici comme _ mémorable pour moi : j’en possède même une photo ! _ « Musique de joie« 

le joyeux et très original CD de La Simphonie du Marais André Philidor dit l’aîné Marches, Fêtes & Chasses royales

André Danican Philidor, dit Philidor l’aîné (Versailles, ca 1652 – Dreux, 11 août 1730),

à qui l’on doit la richesse _ considérable _ des fonds musicaux de la Bibliothèque nationale de France

ainsi que de celle de Versailles :

ballets, opéras, musique instrumentale ou religieuse y sont réunis en de très précieux volumes

qui présentent, notamment, la plupart des grands ballets et comédies-ballets de Lully

ainsi que les productions vocales de Lalande.

De ce festif et très original CD de Marches, Fêtes & Chasses royales, de La Simphonie du Marais en 1994,

voici un bref podcast

d’une réjouissante « Marche de triomphe avec des trompettes et des timbales faite par Philidor l’aîné, 1685« .

Un répertoire idoine que celui-ci

pour la très festive bande de hautbois qu’était principalement alors La Simphonie du Marais…

Cf aussi le splendide coffret _ Harmonia Mundi 901337.90 _ de 4 CDS

des Symphonies pour les soupers du Roy de Michel-Richard Delalande (Paris, 15 décembre 1657 – Versailles, 18 juin 1726),

qui avait inauguré en splendide fanfare la discographie _ riche _ de La Simphonie du Marais et Hugo Reyne.

Ce jeudi 25 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et encore l’opéra lullyste : l' »Issé » d’André Cardinal Destouches par Les Surprises et Louis-Noël Bestion de Camboulas _ la délicate tendresse de l’opéra baroque français

22nov

Et voici que,

dans la continuité, encore, des CDs de Lully et des lullystes,

paraît l’Issé d’André Cardinal Destouches (1672 – 1749),

pastorale héroïque créée en décembre 1697.

Voici la présentation qu’en donne ce jour,

sur son blog Discophilia,

Jean-Charles Hoffelé,

en un article intitulé Apollon démasqué :


APOLLON DÉMASQUÉ



Louis-Noël Bestion de Camboulas
 _ le frère de Simon-Pierre Bestion, qui dirige l’Ensemble La Tempête _ et Les Surprises ont de la suite dans les idées, ils poursuivent leur explorations du catalogue de Destouches _ 1672 – 1749 _ pour nous offrir _ après, en avril 2016 (et déjà chez Ambronay) l’opéra-ballet Les Éléments (de 1721), composé avec Michel-Richard Delalande (1657 – 1726) _ le premier enregistrement de cette Issé, œuvre d’un jeune homme de vingt-cinq ans tout juste sorti de l’atelier de Campra _ à peine plus âgé que lui : 1660 – 1744. La première d’Issé eut lieu au château de Fontainebleau le 7 octobre 1697


Elle lui assura mieux qu’un succès, que les circonstances périlleuses de sa création rendaient incertaines – l’œuvre fut commandée et donnée en décembre 1697 à l’occasion des noces du Duc de Bourgogne _ le fils aîné du Grand Dauphin _ et de la Princesse de Savoie _ les parents du futur Louis XV _ à Trianon, sous les jugements d’une cour sévère dont elle triompha de toutes les prévenances (ou plutôt préventions) –, une renommée.


Le genre de la “pastorale héroïque” allait connaître _ bientôt _ les faveurs de la cour _ de plus en plus hédoniste _, suscitant des chefs-d’œuvre jusque chez Rameau _ Zaïs, Naïs, Acanthe et Céphise, Daphnis et Églé en 1748, 1749, 1751 et 1753 _ : son monde de bergers et de bergères se liant d’amour avec les Dieux charmait des spectateurs qui savaient y lire bien des allusions _ cf déjà l’affection de La Fontaine pour cet univers de bergers, en l’Epître à M. de Nyert, en 1677 ; et par opposition au genre un peu trop « idéologique« , voire militaire, que Lully développait au service de Louis XIV…


Le livret d’Houdar de La Motte est habile, autant que celui de la future Europe galante _ en 1697 aussi _ de Campra, il le remania avec encore plus d’à propos pour la reprise de l’œuvre à l’Opéra _ le 7 décembre 1719 au Palais Royal _, lui donnant la stature classique de la tragédie lyrique : un prologue et cinq actes, avouant la source de son inspiration, rien moins que l’Acis et Galatée de Lully _ créé à Anet le 6 décembre 1686, pour le Grand Dauphin.


Le public parisien ne s’y trompa guère, il plébiscita l’œuvre. Issé allait rester un des piliers du répertoire lyrique jusqu’à la chute de l’Ancien Régime _ et même au-delà : le 17 décembre 1797, au Petit-Trianon. L’œuvre est merveilleuse _ le merveilleux étant le ressort principal de l’opéra français à l’ère dite Baroque _, autant par la grâce _ voilà ! _ de ses parties vocales que par l’imagination d’un orchestre où Destouches fait entendre les symphonies de la nature avec un art confondant _ anticipant en quelque sorte le génie propre de Rameau.


Louis-Noël Bestion de Camboulas se saisit littéralement de l’œuvre, soulignant tout ce que Rameau reprendra _ voilà ! _ à son compte. Ce n’est pas le moindre des trésors de cette partition solaire, révélée par une équipe de chant relevée où brille particulièrement l’Apollon de Mathias Vidal, mais tous sont parfaits, de l’Issé élégante de Judith van Wanroij à l’Hylas sonore de Thomas Dolié.


Et si demain Les Surprises nous révélaient Omphale _ créé à l’Opéra de Paris le 10 novembre 1701 _ ?


LE DISQUE DU JOUR


André Cardinal Destouches(1672-1749)
Issé

Judith van Wanroij, soprano (Issé)
Chantal Santon-Jeffery, soprano (Doris)
Mathias Vidal, ténor
(Apollon, sous les traits du berger Philémon)
Thomas Dolié, baryton (Hylas)
Eugénie Lefebvre, soprano
(La première Hespéride, Une nymphe, Une Dryade)
Etienne Bazola, baryton (Hercule, Le Grand Prêtre)
Matthieu Lécroart, baryton (Jupiter, Pan)
Stéphen Collardelle, ténor (Un berger, Le Sommeil, L’Oracle)

Les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles
Ensemble Les Surprises
Louis-Noël Bestion de Camboulas, direction

Un album de 2 CD du label Ambronay MAY053

Photo à la une : © DR


De bien belles découvertes d’œuvres idiosyncrasiques du _ tendre et délicat _ génie musical français…

Ce vendredi 22 novembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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