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L’ultime CD de la dernière année (du 21 février 2021 au 2 février 2022) d’enregistrements discographiques de Lars Vogt (Düren, 8 septembre 1970 – Erlangen, 5 septembre 2022), pianiste et chef d’orchestre : le sublime CD « Mozart – Piano Concertos n° 9 & 24″, avec l’Orchestre de chambre de Paris…

21sept

Quel bouleversant adieu à la musique (et à la vie) constitue pour nous qui l’écoutons aujourd’hui cet ultime _ qui restait encore à paraître : il vient de paraître le 8 septembre dernier… _ des 5 CDs (dont un double) enregistrés par le formidable Lars Vogt (Düren, 8 septembre 1970 – Erlangen, 5 septembre 2022), pianiste et chef d’orchestre), en onze mois et 10 jours _ du 21 au 25 février 2021, à Brème, pour 3 des 4 œuvres du double album « Schubert – Piano Trios – Notturno – Rondo – Arpeggione Sonata« , Ondine ODE 1394-2D, avec Christian et Tanja Tetzlaff, aux 1 et 2 février 2022, à Paris, pour le Quintette avec clarinette K. 581 du CD « Mozart – Clarinet Works« , Mirare MIR 626, avec le Quatuor Modigliani, pour être un peu précis… _,

que ce sublimissime de tendresse CD « Mozart – Piano Concertos n° 9 & 24″, Ondine ODE 1414-2, avec l’Orchestre de chambre de Paris _ dirigé du piano par Lars Vogt _, enregistré à la Salle des Concerts de la Cité de la Musique à Paris, du 25 au 28 avril 2021…

Et voici de quoi en écouter ici les 6 plages :

Du Concerto « Jeunehomme » n°9 en mi bémol Majeur K. 271 (de 1777) :

 _l’Allegro (d’une durée de 10′ 38) ;

_ l’Andantino (de 11′ 18) ;

_ et le Rondo Presto (de 10′ 10).

Et du Concerto n° 24 en ut mineur K. 491 (de 1786) :

_ L’Allegro, avec une cadence de Lars Vogt (de 13′ 44) ;

_ le Larghetto (de 6′ 39) ;

_ et l’Allegretto (de 8′ 55).

Emblématique à mon goût de ce merveilleux rapport à la musique qu’entretint toute sa vie durant le merveilleux Lars Vogt, est le sublime Larghetto du Concerto n° 24 K. 491 que Lars Vogt et l’Orchestre de chambre de Paris nous donnent si généreusement ici…

Parmi les nombreux articles que j’ai consacrés sur ce blog « En cherchant bien » au merveilleux Lars Vogt, je me permets de renvoyer peut-être en priorité à celui du 6 septembre 2022, le jour où j’ai appris son décès : « « , qui a le mérite de récapituler de précédents articles de ma part ;

dont celui-ci, en date du 14 novembre 2009, « « , dans lequel je m’émerveillais du travail du formidable Lars Vogt pour le magnifique et incomparable Festival Spannungen _ de musique de chambre, avec ses amis _ , qu’il avait fondé à Heimbach ;

mon tout premier article à lui consacré « « , datant, lui, du 17 octobre précédent, en 2009. _ c’est par ce magique CD des Octuors de Mendelssohn et d’Enescu (enregistrés à Heimbach les 11 et 12 juin 2008), le CD CAvi-Music 8553163, paru en 2009, que j’avais découvert l’existence de Lars Vogt…

Pour ce qui concerne les 5 albums de Lars Vogt, pianiste et chef d’orchestre, dernièrement parus, et ayant donné lieu à 21 séances d’enregistrement en moins d’une année, du 21 février 2021 au 2 février 2022

_ 1) du 21 au 25 février 2021, à Brème, avec Christian et Tanja Tetzlaff, pour Schubert (CD Ondine ODE 1394-2D) ;

2) du 25 au 28 avril 2021, à Paris, avec l’Orchestre de chambre de Paris, pour Mozart (CD Ondine ODE 1414-2) ;

3) du 10 et 11 juin 2021, à Brème, avec Christian et Tanja Tetzlaff, pour Schubert (CD Ondine ODE 1394-2D) ;

4) du 6 au 8 octobre 2021, à Paris, avec Raphaël Sévère et l’Orchestre de chambre de Paris, pour Mozart (CD Mirare MIR 626) ;

5) du 2 au 5 novembre 2021, à Paris, avec l’Orchestre de chambre de Paris, pour Mendelssohn (CD Ondine ODE 1400-2) ;

6) le 24 novembre 2021, à Londres, avec Ian Bostridge, pour Schubert (CD Pentatone PTC 5186 786) ;

7) les 1er et 2 février 2022, à Paris, avec le Quatuor Modigliani, pour Mozart (CD Mirare MIR 626) _,

en voici les coordonnées discographiques :

_ Franz Schubert : double CD Ondine ODE 1394-2D « Piano Trios – Notturno – Rondo – Arpeggione Sonata« , Lars Vogt, piano, Christian Tetzlaff, violon, Tanja Tetzlaff, violoncelle ;

_ Felix Mendelssohn : CD Ondine ODE 1400-2 « Piano Concertos – Capriccio brillant« , Lars Vogt, Orchestre de chambre de Paris ;

_ Wolfgang Amadeus Mozart : CD Mirare MIR626 « Clarinet Works« , Lars Vogt, Raphaël Sévère, Orchestre de chambre de Paris ;

_ Franz Schubert : CD Pentatone PTC 5186 786 « Schwanengesang« , Lars Vogt, Ian Bostridge ;

_ Wolfgang Amadeus Mozart : CD Ondine ODE 1414-2 « Piano Concertos n° 9 & 24« , Lars Vogt, Orchestre de Chambre de Paris.

Pour les 4 CDs précédant la parution de ce CD Mozart des Concertos n° 9 & 24, que je découvre ce jour,

voici certains des articles que je leur ai consacrés à leur parution :

_ mon article du 11 mars 2022, sur le CD Mendelssohn / les 2 Concertos pour piano, avec l’Orchestre de chambre de Paris :

«  » ;

_ mon article du 30 septembre 2022, sur le CD Mozart / Concerto et Quintette pour clarinette, avec Raphaël Sévère, l’Orchestre de chambre de Paris et le Quatuor Modigliani :

«  » ;

_  mon article du 26 juin 2023, sur le CD Schubert / Schwanengesang, avec Ian Bostridge :

«  » ;

_ et mon article du 29 avril 2023, sur le CD Schubert / les deux Trios et la Sonate Arpeggione, avec Christian et Tanja Tetzlaff :

« « .

Lars Vogt est un musicien d’exception, à nul autre pareil…

Et les CDs qu’à sa disparition le généreux Lars Vogt nous laisse, sont d’irremplaçables présents permanents de joie…

Lars Vogt est vivant.

Ce jeudi 21 septembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Francesco Piemontesi une fois encore au sommet : en un magistral double album Pentatone « Liszt Transcendantal Etudes & Piano Sonata » _ ou la perfection de l’interprétation la plus subtilement incarnée d’un immense compositeur…

19sept

Le merveilleux pianiste Francesco Piemontesi _ né à Locarno le 7 juillet 1983  _ nous conduit à nouveau au sommet en un magique magistral double album Pentatone PTC 5187 052 « Liszt Transcendantal Etudes & Piano Sonata« , enregistré à Lugano en avril-mai 2021,

et tout juste paru le 1er septembre dernier…

Les titres de mes 6 précédents articles sur le génie _ mais oui ! _ d’interprétation de Francesco Piemontesi témoignent de ma constante superlative admiration pour son piano, dans Mozart, Schubert, comme Liszt _ et aussi Debussy _ :

_ le 26 décembre 2018 : «  » ;

_ Le 6 juin 2019 : «  » ;

_ le 27 juin 2019 : «  » ;

_ le 25 septembre 2019 : «  » ;

_ le 29 octobre 2019 : «  » ;

_ et le 24 octobre 2020 : «  » ;

C’est l’article de Jean Lacroix, très justement intitulé « Franz Liszt et Francesco Piemontesi : des affinités qui coulent de source« , paru avant-hier 17 septembre, sur le site de Crescendo, qui m’a appris l’existence _ ignorée jusqu’alors ! _ de ce double CD publié par l’excellent label Pentatone ; et m’a fait me précipiter chez mon disquaire préféré  pour me le procurer _ ce double CD « Liszt – Transcendantal Etudes & Piano Sonata – Francesco Piemontesi«  du label Pentatone, d’ailleurs, ne se trouvait pas sur la table des nouveautés, mais était tout simplement rangé, et en tête, sur une étagère au rayon « Liszt«  ; je n’ai donc pas eu de peine à le dénicher…

Voici donc cet article efficace et très juste, « Franz Liszt et Francesco Piemontesi : des affinités qui coulent de source« , de Jean Lacroix :

Franz Liszt et Francesco Piemontesi : des affinités qui coulent de source

LE 17 SEPTEMBRE 2023 par Jean Lacroix

Franz Liszt (1811-1886) :

Études d’exécution transcendante S. 139 ; Sonate pour piano en si mineur S. 178.

Francesco Piemontesi, piano. 2021.

Notice en anglais et en allemand.

96.00.

Un album de deux CD Pentatone PTC 5187 052.

Depuis sa troisième place au Concours Reine Elisabeth 2007, remporté cette année-là par Anna Vinnitskaya, le pianiste suisse Francesco Piemontesi (°1983) a fait son chemin, ô combien ! Né à Locarno, il a étudié à Hanovre avec Arie Vardi, mais a aussi pu travailler avec Alfred Brendel, Murray Perahia ou Alexis Weissenberg. Crescendo a suivi son parcours de façon régulière (lire l’entretien avec Pierre-Jean Tribot du 21 octobre 2020 _ publié sous le titre « Francesco Piemontesi, pianiste réflexif et discophile« … _). Piemontesi a enregistré pour plusieurs labels (Avanti, Naïve, Claves), notamment des pages de Mozart, Debussy, Dvořak ou Schumann. Pour Pentatone, il a gravé des œuvres de Schubert, un « Bach Nostalghia », ou un programme qui regroupait Schoenberg, Messiaen et Ravel. Avec ce dernier label, il prolonge son exploration du répertoire de Liszt, entamée avec brio pour Orfeo en 2017 _ cf mes propres articles des 26 décembre 2018 et 6 et 27 juin 2019 auxquels je viens de donner ci-dessus les liens… _ par les deux premières Années de pèlerinage et Deux Légendes, deux albums élégants agrémentés par des DVD, dont un documentaire aux superbes images, signé par Bruno Monsaingeon. Le nouveau programme Pentatone est non seulement alléchant, il est aussi audacieux.

La genèse des Études d’exécution transcendante s’étend sur près de vingt-cinq ans, cinq lustres au cours desquels, au fil du temps, Liszt a creusé la technique, fait des choix et insisté sur le développement. La vision aboutit en 1851 à un résultat fascinant : ces douze pages sont devenues un redoutable exercice de virtuosité, nourri du bagage littéraire et poétique que le génie hongrois du piano a accumulé. Tout ici est de haut vol _ et pas seulementent l’exécution qu’a en donner l’interprète… _, des frénétiques et mystérieux Feux follets (n° 5), à une valeureuse Chasse sauvage (n° 8) aux rythmes syncopés, ou encore, aux Harmonies du soir (n° 11). C’est l’étude la plus célèbre du recueil, une véritable incarnation poétique remplie de paix, de bonheur spirituel, de cohérence contemplative qui fait penser à la plénitude lamartinienne ; une musique d’une grande pureté _ voilà. On n’oubliera pas non plus la quatrième étude, Mazeppa, dédicacée à Victor Hugo, magistrale _ oui _ évocation d’un poème des Orientales ; très dramatique, c’est la substance du futur poème symphonique du même titre, et d’une version pour deux pianos et à quatre mains. Avant la découverte de l’ensemble sous les doigts de Piemontesi, il faut aller en plage 11 du premier disque et s’enivrer de ces Harmonies du soir pour se persuader que le pianiste suisse, technicien impeccable, possède le sens de la couleur, la fluidité des accents habités, l’élégance généreuse et la capacité expressive, le tout mêlé à une concentration de jeu phénoménale _ tout cela est de la plus haute justesse.

En 1964, lorsqu’il écrivait sa biographie sur Liszt pour les éditions Seghers (n° 5 de la collection « Musiciens de tous les temps »), Alfred Leroy avait souligné à quel point les Études d’exécution transcendante sont redoutables pour ceux qui s’affrontent à ce monument d’une durée dépassant l’heure : Elles doivent être exécutées avec un art fait de sensibilité, de nuances, de demi-teintes habilement ménagées, de grandioses orchestrations et de colorations délicates. Point d’acrobaties spectaculaires et vaines, point d’inutiles et fausses apparences, mais une pénétration de tout ce que ces Études enclosent de raffinement et de subtilité _ oui. À cette ligne directrice, qui convient tout à fait _ parfaitement _ à la vision de Piemontesi, le musicologue aurait pu ajouter, s’il avait connu le Suisse, des qualités qui sont les siennes : l’art des contrastes qui apparaît dès le Prélude et le Molto vivace qui suit, le dépouillement tendre ou rêveur _ c’est là un trait de jeu très présent chez ce subtil et magistral interprète _ qui parcourt le Paysage (n° 3) ou la Vision (n° 6), l’atmosphère entre ombre et lumières, proche de l’improvisation _ oui _, qui saupoudre la Ricordanza (n° 9). Piemontesi invite l’auditeur à un parcours exaltant, avec un piano très présent, capté à Lugano au printemps 2021 dans l’Auditorium Stelio Molo de la Radio Suisse Italienne (RSI). Lorsque le voyage s’achève sur le Chasse-neige, ce tableau d’un lyrisme si parfait qui marque la fin d’une aventure vécue intensément avec un artiste à la sensibilité épanouie _ oui ! _, on éprouve une vraie tristesse à le quitter… On n’oublie pas les versions déjà historiques de Claudio Arrau, Lazar Berman, Alfred Brendel ou György Cziffra, pour ne citer qu’elles, ni des signatures plus récentes, celles de Bertrand Chamayou, Marie-Claire Le Guay, Vesselin Stanev ou Gabriel Stern. Mais la vision de Francesco Piemontesi ne peut que susciter d’absolus éloges _ parfaitement ! Notre plaisir d’écoute est de cette hauteur d’intimité et grandeur à la fois…

Autre monument, autre réussite, la Sonate en si mineur, achevée à Weimar le 2 février 1853, qui occupe seule le deuxième disque _ écouter et regarder aussi cette superbe prise vidéo (d’une durée de 29′ 35) de Francesco Piemontesi interprétant cette célèbre Sonate en si mineur en concert à Prague le 1er novembre 2020, au magnifique Rudolfinum ; le double CD Pentatone, lui, a été enregistré, 6 mois plus tard, à l’Auditorio Stelio Molo de la Radiotelevisione Svizzera (RSI) à Lugano en avril et mai 2021… La dimension introvertie _ assez stupéfiante ! _ avec laquelle Piemontesi entame _ et l’oreille et le goût doivent aussitôt s’y adapter !.. _ ce long propos met en place une architecture qui va peu à peu _ oui _ installer un climat où la virtuosité, la véhémence, la dynamique et la netteté _ elle est très importante, et m’enchante dans le jeu d’interprète ultra-exigeant envers le respect le plus grand de la partition qui est celui de Francesco Piemontesi… _ vont s’imposer. Cette musique à couper le souffle _ en effet _ prend sous les doigts du pianiste suisse un caractère qui allie la sidérante beauté plastique _ voilà _ imaginée par le génie lisztien à une tension qui ne se relâche pas _ voilà. Ce piano peut se nimber d’une grande pudeur _ oui, et tendresse _, comme se réclamer d’un appel à une dimension grandiose _ vers le sublime _ au sein de laquelle la démesure _ aussi _ se laisse libre cours. Mais Piemontesi n’oublie jamais, et c’est en cela qu’il nous séduit, de veiller à conserver une sonorité qui sait combiner le murmure (Andante sostenuto) à une intense réflexion _ oui. Il manie les plans sonores avec une habile science des contrastes _ jamais artificielle ni poussée _ et une noble sensibilité _ c’est essentiel ! _, qui va conclure la sonate comme si elle s’effaçait, à la manière d’un baisser de rideau.

Ici aussi, la discographie est riche. On chérit les grandes réussites d’Argerich, Arrau, Brendel, Cziffra, Horowitz et ses sorcelleries, Pogorelich, Pollini, Richter, Rubinstein trop oublié, Zimerman… Mais on s’attarde aussi à de plus proches de nous : Colom _ cet immense pianiste catalan que j’apprécie énormément (c’est lui qui, en 1995, m’a fait découvrir et adorer la merveilleuse musique à nulle autre pareille de Manuel Blasco de Nebra ; et écouter un Mompou aussi beau qu’interprété par Federico Mompou lui-même : cf notamment mon article « «  du 23 avril 2022…) _, Dalberto, Grosvenor, Hamelin, Hough ou Yundi Li. Francesco Piemontesi rejoint cette pléiade qualitative en servant _ voilà ! _ Liszt avec toute la passion et la grandeur qu’il mérite. Pour la petite histoire, on signalera que la notice de ce superbe _ oui, oui, oui _ double album est signée par Nike Wagner, arrière-arrière-petite-fille de Liszt et fille de Wieland Wagner _ en effet.

Son : 9  Notice : 7  Répertoire : 10  Interprétation : 10

Jean Lacroix

À nouveau,

une merveilleuse et indispensable réalisation discographique du décidément parfait, chaque fois, Francesco Piemontesi.

Ce mardi 19 septembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Dans l’élan de l’exploration du legs discographique du merveilleux Lars Vogt (1970 – 2022), ce jour le CD « Mozart – Sonatas for Piano and Violin », paru en 2012…

26juil

Dans la poursuite de mon élan d’exploration du legs discographique du merveilleux Lars Vogt (1970 – 2022),

un élan entamé le 28 juin 2023, par mon article «  » à propos du CD « Beethoven Sonatas Op. 30 » de Lars Vogt au piano et Christian Tetzlaff au violon _ le CD Ondine ODE 1392-2 _,

et dans la continuité de mon article suivant, du 6 juillet 2023, « « , à propos du CD « Schumann Violin Sonatas » de Christian Tetzlaff au violon et Lars Vogt au piano _ le CD Ondine ODE 1205-2, paru en 2013 _,

il me faut ce jour venir me pencher sur le CD « Mozart – Sonatas for Piano and Violin« , de Lars Vogt au Piano et Christian Tetzlaff au violon, soit le CD Ondine ODE  124-2, paru en 2012 :

un CD tout aussi magnifique !!! _ car Mozart est bien tout entier là ! _ ;

et pour des œuvres _les Sonates pour Piano et Violon K. 454, K. 379 (373a) et K. 526 de Mozart…  _ un peu moins courues au disque _ et bien peu chroniquées alors, à leur parution en 2012, et même ensuite, par les médias…

Mozart :

la vie, le chant, l’élan, la fluidité, la lumière, la délicatesse, l’élégance dépourvue de la moindre mièvrerie, la grâce rayonnante même…

En la conversation enchantée de ces deux instruments sous les doigs vifs et clairs de ces deux interprètes-là :

Lars Vogt et Christian Tetzlaff…

Ce mercredi 26 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’inestimable trésor musical des ultimes CDs du merveilleux Lars Vogt, dans Mozart, Schubert et Mendelssohn : le très intense « Schwanengesang » de Schubert de Lars Vogt avec le magnifique Ian Bostridge…

26juin

C’est un peu par hasard que je viens de mettre la main sur un des tous derniers CDs de Lars Vogt _ décédé le 5 septembre 2021 _, enregistrés, tous ceux que je vais citer ici, en 2021, et qui, en l’occurrence, et je me demande bien comment, m’était passé inaperçu à sa  parution le 23 septembre 2022,

l’intense CD Pentatone PTC 5186 786 : le « Schwanengesang » de Schubert, avec le ténor _ que j’apprécie lui aussi tout particulièrement ! _ Ian Bostridge…

Sur cette disparition du cher Lars Vogt _ à l’âge de 51 ans _, magnifique pianiste et magnifique chef d’orchestre,

ainsi que sur les parutions discographiques qui restaient alors à venir _ après son trancendant CD Mendelssohn « Piano Concertos – Capriccio Brillant« , avec l’Orchestre de Chambre de Paris, enregistré à Paris du 2 au 5 novembre 2021, et paru pour le label Ondine au mois de mars 2022, le CD Ondine ODE 1400-2 ; cf mon article du 11 mars 2022 : « « …_ de ses ultimes bouleversants enregistrements,

se reporter surtout à mon article «  » du 6 septembre 2022, au lendemain même du décès de Lars Vogt…

J’y écrivais alors ceci :

« Un nouveau CD, intitulé « Mozart Clarinet Works« , sous la direction de Lars Vogt, avec les merveilleux Concerto K. 622 et le Quintette K. 582 _ mais hélas pas le bouleversant Trio (avec piano) des Quilles, K. 498 : Lars Vogt aurait pu en être le magnifique pianiste… _doit paraître _ et ce CD paraîtra, en effet, très peu de temps après, à la date annoncée _ pour le label Mirare _ le CD MIR 626 _, le 22 septembre prochain, avec Raphaël Sévère, le Quatuor Modigliani, et l’Orchestre de Chambre de Paris _ le CD avait été enregistré à Paris du 6 au 8 octobre 2021…

Mais aussi un autre, un peu plus tard, avec les Concertos pour piano n°9 et 14 de Mozart, toujours à la tête de l’Orchestre de Chambre de Paris _ celui-ci, et probablement lui aussi pour le label Mirare, n’est toujours pas paru, à cette date du 26 juin 2023…

Et encore un troisième, en une nouvelle interprétation, avec le cher Ian Bostridge, du « Voyage d’hiver » de Schubert _ il s’agit bien de ce CD « Schwanengesang« , avec Ian Bostridge, le CD Pentatone PTC 5186 786, paru, lui aussi, au mois de septembre 2022, le 23, pour être plus précis, sur lequel je viens juste maintenant de mettre la main…« …

En revanche, il me faut indiquer aujourd’hui que, à cette date du 6 septembre 2022, n’était pas alors annoncé le sublimissime double album Ondine ODE 1394 – 2D « Schubert Piano Trios – Notturno – Rondo – Arpeggione Sonata« , avec les amis et compères de toujours de Lars Vogt, les magnifiques Christian (au violon) et Tanja (à l’alto) Tetzlaff _ cf mon article du 29 avril dernier «  » _ les enregistrements avaient eu lieu à Brème, du 21 au 25 février 2021, et les 10 et 11 juin 2021 ; et ce double fabuleux CD est paru le 3 février 2023…

Pour ce soir,

j’ai simplement plaisir à partager ici les podcasts des Lieder suivants de ce récent très intense « Schwanengesang » de Lars Vogt avec Ian Bostridge, pour Pentatone,

enregistré au Wigmore Hall à Londres, au mois de novembre 2021 _ peut-être là l’ultime CD enregistré par Lars Vogt, son très effectif « chant du cygne« _ :

_ « Ständchen » (3′ 34)…

_ « Abschied » (4′ 22)…

_ « Der Atlas » (2′ 10)…

_ « Der Döppelgänger » (4′ 25) …

_ « Die Taubenpost » (3′ 55)…

Avec noble fidélité…

Ce lundi 26 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

La discographie désordonnée et incomplète de l’oeuvre musical de Nicola Porpora (1686 – 1768) : à enrichir et compléter urgemment…

03juin

Suite aux frustrations évoquées en mon article d’hier 2 juin «  » de ne pas découvrir assez au disque de l’art de Nicola Porpora en faveur du chantant violoncelle, dont il a pourtant été un des découvreurs,

et en cherchant à faire un bilan rétrospectif un peu exhaustif de la discographie réalisée _ sinon disponible… _ jusqu’ici de Nicola Porpora (Naples, 10 août 1686 – Naples, 3 mars 1768),

je suis bien forcé de constater un assez grand désordre, et pas mal d’absences criantes en cette discographie de ce très marquant compositeur du XVIIIe siècle ;

absences bien dommageables pour la curiosité en éveil du mélomane….

De fait, j’ai tout de même découvert l’existence d’un double CD Brillant intitulé « Porpora Cello Concertos & Sonatas » par les soins du violoncelliste Rinato Crisculo et de l’Ensemble Musica Perduta,

dont une vidéo accessible sur youtube permet de prendre connaissance par l’oreille d’une interprétation intégrale de ce Concerto en sol majeur de Nicola Porpora : 

de la minute 61′ 25 jusqu’à la minute 78′ 55 de cette vidéo, soit la fin de ce concerto-ci.

Et le Largo donné par le Concert de La Loge de Julien Chauvin et Christian-Pierre La Marca à la plage 4 du CD « Legacy« , et d’une durée de 3′ 23 sur ce CD Naïve, en une superlative interprétation, et dont voici la très précieuse vidéo,

est accessible aussi, de la minute 70′ 32 à la minute 74′ 15, de cette vidéo-ci du double CD Brilliant de l’Ensemble Musica Perduta.

Mais hélas l’interprétation, cette fois, n’est guère engageante…

Pas grand chose à voir, en tout cas, avec les talents lumineux et enthousiasmants de Christian-Pierre La Marca et Julien Chauvin à la tête de son concert de La Loge, en le merveilleux Largo de leur CD « Legacy« .

Ce CD dont je me plais à donner à nouveau ici l‘excellente présentation vidéo _ réalisée le 8 février 2023 _ par Christian-Pierre La Marca et Julien Chauvin...

De ce CD « Legacy« , et toujours de la main de Nicola Porpora, mais cette fois en sa cantate « Gli orti esperidi« , créée le 28 août 1721, à, Naples, au Palais royal, sur un livret de Métastase,

voici encore cet air magnifique, avec Philippe Jaroussky, avec un superbe accompagnement de violoncelle de Christian-Pierre La Marca, « Giusti amor, tu che m’accendi« ,

à déguster en cette vidéo de 6′ 52…

Où l’on mesure comme jamais l’idéale harmonie entre la voix qui chante et le violoncelle, comme l’a si bien saisi, le tout premier _ déjà, du moins, dès 1721… _, le subtil et sensible Nicola Porpora…

Bref, l’ensemble de ce qu’a légué spécialement pour le violoncelle _ qu’il pratiquait _ Nicola Porpora (1686 – 1768)

demeure encore à proposer aux mélomanes au disque en une version qui soulève vraiment l’enthousiasme,

comme ont su le réaliser _ mais trop parcimonieusement pour ce qui concerne Porpora lui-même… _ Christian-Pierre La Marca et Julien Chauvin en leur enthousiasmant CD « Legacy » _ privilégiant là, et d’un certain point de vue cela peut se comprendre, ces deux formidables chefs d’œuvre que sont les deux sublimes Concertos pour violoncelle, n°1 et n°2, de l’héritier direct de Porpora au violoncelle, Joseph Haydn (1732 – 1809), qui fut, et grâce à leur ami commun Métastase, son élève à Vienne au cours de la décennie 1750… ; cf aussi le cadeau inestimable de ce radieux fragment de la rare Sinfonia concertante pour violon, alto et violoncelle Kv. 320e Anh 104, de Mozart, donné à la plage 5 du CD : une autre merveille encore (de 9′ 34)… _,

très appétant pour mieux découvrir tout ce qu’a fait _ et légué _ ce délicieux mélodiste qu’a été Nicola Porpora non seulement pour le chant _ cela étant bien connu, et assez bien servi au disque… _, mais aussi pour le violoncelle…

Vers un CD « Legacy II » ?

Nous voudrions l’espérer…

Ce samedi 3 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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