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L’art conceptuel s’implante à la Cité du Vin, ou les paradoxes des commissaires d’exposition de Porto

05oct

Hier soir, jeudi 4 octobre 2018,

vernissage à la Cité du Vin

de l’exposition Douro : l’air de la terre au bord des eaux.

Les cinq expositions précédentes de la Cité du Vin

_ les bouleversantes photos des 30 mois de chantier de la Cité du Vin par Isabelle Rozenbaum,

soit Carte blanche à Isabelle Rozenbaum : le Regard d’une photographe sur le chantier de la Cité du Vin,

Bistro ! de Baudelaire à Picasso,

la Géorgie, berceau de la Viticulture,

La musique et le Vin : accords et désaccords _

étaient toutes éblouissantes de sensibilité,

associant le charme profond des énigmes de beauté, souvent renversantes, exposées à nos sens,

avec un doux accompagnement quasi pédagogique sans le moindre didactisme

nous faisant avancer un peu dans la résolution de ces mystères _ liés au Vin _ proposés à notre sagacité de visiteurs ;

cette fois, les commissaires _ portugais _ de l’exposition

ont audacieusement choisi la carte de l’art conceptuel _ chic _,

assez éloigné des éléments basiques _ l’air, la terre, l’eau, mais aussi le feu _ que suggère le titre de l’affiche de l’exposition,

ainsi que de l’expérience sensuelle, d’excellent aloi, que nous tous avons du territoire même

et de la civilisation

du Portugal,

ainsi que de ses artistes.

On comprend qu’un certain buzz se soit,

semble-t-il,

aussitôt répandu dans la ville _ dixit Sylvie Cazes elle-même en son noble discours de présentation _ ;

de même que la perplexité _ avouée _ de certains de ses visiteurs les plus illustres, ce soir-là,

et leur décision _ raisonnable, très sage _ de revenir, un peu plus au calme,

afin de mieux percevoir aussi, avec davantage d’acuité de leurs sens (et de leur esprit d’analyse)

ne serait-ce que les musiques d’accompagnement,

pas assez audibles hier soir

parmi le bruit de fond du piétinement des pas des visiteurs

tournant et retournant en rond dans une salle unique.


Et je ferai probablement de même : je reviendrai

cette fois lors d’une visite commentée,

chaque jour à 16 heures _ mais c’est bien là le lot de tout art conceptuel…



Ce vendredi 5 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le bien que la musique de Bach fait-faisait à Claude Sautet : infinie gratitude !

02sept

A l’instant,

peu avant 8 heures, sur France-Musique,

et en 8 minutes _ musique comprise

et sous les doigts de Leon Fleisher en 2004 _,

ce magnifique _ si juste, profond, avéré de la plupart d’entre nous _ propos de Claude Sautet _ 1924 – 2000 _

en 1982,

à l’émission _ merveilleuse et irremplacée ! _ de Claude Maupomé

talençaise, décédée le 31 mars 2006 ; elle officia splendidement (et en parfaite modestie) de 1975 à 1990 sur France-Musique ;

la notice nécrologique Claude Maupomé, productrice à France Musique de Gérard Condé dans Le Monde du 15 avril 2006

est excellente ! _

Comment l’entendez-vous ?,

à la fois sur Jean-Sébastien Bach

et sur le bien que l’écouter lui faisait-fait _ nous fait _ :

le propos sur Bach de Claude Sautet 

Écoutez-le !

Infinie gratitude !!!

Ce dimanche 2 septembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

P. s. :

généraliser aveuglément

_ tels les algorithmes paresseux qui trop souvent nous mutilent et nous font fulminer ! _

est certes stupide ;

mais nous pouvons étendre ce propos à presque toute la musique

_ presque toutes les musiques,

quand elles atteignent, du moins, la perfection : certaines chansons de trois minutes (par exemple le Respect d’Aretha Franklin) ;

et, aussi, que nous sommes en disposition (ce n’est hélas pas toujours le cas) de les recevoir le mieux possible,

condition sine qua non, et toujours perfectible… _ ;

et à tous les chefs d’œuvre de l’art

_ y compris les très grands (et très longs) livres : par exemple, Proust, Faulkner, etc. ! ;

pas seulement un bref poème (par exemple verlainien) qui nous touche et bouleverse pour jamais ;

il faut que tout un monde plein s’ouvre

et s’emplisse de lumières par là :

c’est la une voie d’accès privilégiée, et parfaitement temporelle (immédiate et dynamisante !), à l’éternité, rien que cela !!!

et en toute simplicité et évidence

pour peu qu’on sache l’accueillir, saisir, prendre, suivre, nous laisser conduire par elle

et ses multiples affluents et confluents _,

même s’il ne s’agit en rien _ à commencer pour leurs auteurs _ de médicaments

_ à consommer mécaniquement à la Pavlov (tous sens fermés, éteints, anesthésiés, quasi morts)…

Mais entrer

_ si peu que soit, pour commencer, et par quelque sens que ce soit ; même furtivement, mais à plein !… _

dans quelque moment de joie

élève

tel est l’effet (euphorisant) de cette irrésistible dynamique ! à poursuivre… _

l’entrant

qui est amené à rencontrer et partager ainsi l’aisthesis

infiniment riche en quelques traits simplement réunis

de l’œuvre !

Et à l’approfondir et cultiver, ensuite

et surtout !

Une culture se construisant, pas à pas, œuvre à œuvre,

inter-connectées

par notre sensibilité s’aiguisant et se formant

_ et c’est là l’œuvre (de larges confluences) de toute une vie

peu à peu de mieux en mieux nôtre !

En la singularité de ses riches partages multiples formateurs (et non formatés)…

Jusqu’à peut-être former-inaugurer son propre style, à soi…

C’est tout un monde plein et lumineux qui vient ainsi s’ouvrir-offrir à nous,

si nous savons l’accueillir

et y répondre…

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