Posts Tagged ‘Nicolas Patin

Le menu complément de 2 Entretiens podcastés avec les historiens Bénédicte Vergez-Chaignon et Olivier Wieviorka, plus à un article que j’ai consacré au très important « Terres de sang _ L’Europe entre Hitler et Staline » de Timothy Snyder, au très remarquable Dossier bibliographique que Nicolas Patin consacre à « La Destruction des Juifs d’Europe : histoire et mémoire »

11avr

À l’excellente bibliographie que le toujours parfait et très brillant Nicolas Patin consacre, en un dossier Mollat tout à fait remarquable daté du 6 avril dernier, à « La Destruction des Juifs d’Europe: histoire et mémoire« ,

je me permets de proposer ici,

en menu complément-ajout,

un lien au podcast (de 59′) de mon Entretien du 13 octobre 2015, au « 91 de la rue Porte-Dijeaux », avec l’historienne Bénédicte Vergez-Chaignon, à propos de son très intéressant ouvrage, publié aux Éditions Perrin, « Les Secrets de Vichy« .

On peut aussi se reporter à l’article de ce blog « En cherchant bien » en date du 30 septembre 2015, que j’avais consacré à ce même travail :

« « …

Avec cet autre complément-ajout, qu’est le lien au podcast (de 54′) à cet autre Entretien, en date du 8 mars 2017, cette fois à la Station Ausone, avec l’historien Olivier Wieviorka,

à propos de son éclairant travail « Histoire de la Résistance en Europe occidentale 1940 –  1945« , publié lui aussi aux Éditions Perrin…

Et aussi, et peut-être surtout,

le conseil de se reporter à mon article détaillé du 30 juin 2012, « « ,

à propos du très important _ et plus que jamais hélas ! indispensable… _ « Terres de sang _ l’Europe entre Hitler et Staline » de Timothy Snyder…

Ce lundi 11 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Au sujet de la si belle Dordogne : Marcel Conche, Altillac et Beaulieu (et Montaigne)

25mai

Jeudi soir dernier,

conversant tranquillement une heure durant avant notre entretien de 18 heures à la Station Ausone

à propos de 1938, nuits,

Hélène Cixous et moi-même,

évoquons Montaigne,

Castillon-la bataille et ses tendres verts bords de Dordogne,

ainsi que la superbe courbe épanouie et combien sérénissime du fleuve

à Cabara _ qu’aime tant Hélène.

Elle prononce à son propos le mot de « sublime« . Et c’est mille fois mérité !

Quel lieu !

Je demande alors à Hélène si elle connaît aussi les bords de la Dordogne à Beaulieu, en Corrèze ;

mais ne me vient pas alors à la bouche _ honte à moi ! _ le nom de Marcel Conche,

un de ses plus célèbres habitants,

et magnifique philosophe,

auteur, entre autres, d’un Lucrèce et d’un Montaigne,

qui m’ont marqué !

Et voilà que le lendemain, faisant un tour dans la librairie,

avant d’aller assister à l’entretien, au Studio Ausone,

entre l’ami Michaël Fœssel

et l’ami Nicolas Patin,

je tombe sur une table du rayon Philo

sur le tout dernier ouvrage _ il est paru au mois de février dernier _ de Marcel Conche,

intitulé Regard(s) sur le passé, aux Éditions HD Essais.

Marcel Conche est né le 27 mars 1922, à Altillac en Corrèze

_ c’est juste sur l’autre rive de la Dordogne, face à Beaulieu _ ;

et il vit désormais à Treffort _ non loin de Bourg-en-Bresse, dans l’Ain.

Quelle jubilation de le lire !!! 



Ce samedi 25 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Aller écouter Michaël Foessel présenter son passionnant « Récidive 1938″ à la Station Ausone vendredi 24 mai prochain

21mai

En remerciement-hommage à Michaël Foessel,

philosophe

d’une singulière lucidité,

pour son passionnant Récidive 1938qui vient de paraître aux PUF
Récidive 1938 :
Tombé presque par hasard sur l’année 1938, un philosophe inquiet _ oui _ du présent est allé de surprise en surprise. Au-delà de ce qui est bien connu (les accords de Munich et la supposée « faiblesse des démocraties »), il a découvert des faits, mais aussi une langue, une logique et des obsessions étrangement parallèles _ voilà ! _ à ce que nous vivons aujourd’hui. L’abandon _ trahison _ de la politique du Front populaire, une demande insatiable d’autorité, les appels de plus en plus incantatoires _ c’est-à-dire de plus en plus éloignés des procédures d’une démocratie effective ! _ à la démocratie contre la montée des nationalismes, une immense fatigue _ hélas ! _ à l’égard du droit et de la justice : l’auteur a trouvé dans ce passé une image _ assurément  troublante _ de notre présent. Récidive ne raconte pas l’histoire de l’avant-guerre. Il n’entonne pas non plus le couplet attendu du « retour des années 30 ». Les événements ne se répètent pas _ non _, mais il arrive que la manière de les interpréter _ au présent de leur actualité _ traverse _ expression d’une assez parente contamination _ la différence des temps. En ce sens, les défaites anciennes de la démocratie _ soit l’abandon de ce qui allait bientôt mener à la supression, carrément, de la république à Bordeaux à la mi- juin 40, puis Vichy, au mois de juillet _ peuvent _ et devraient _ nous renseigner _ voilà ! _ sur les nôtres. Récidive est _ ainsi _ le récit d’un trouble _ quant au vécu (et au pensable : urgent !) de notre présent politique _ : pourquoi 1938 nous éclaire-t-elle tant sur le présent ?
et qu’il viendra présenter à la Station Ausone vendredi 24 mai prochain,
en un entretien _ qui promet assurément beaucoup ! _ avec l’excellent Nicolas Patin, historien,
voici, simplement, le courriel _ sans rien de personnel _ que je viens d’adresser au philosophe
dont j’apprécie depuis longtemps le travail.
Cf mes articles des 23 janvier 2011, 18 janvier 2011, 8 août 2011 et 22 avril 2010 ;
a aussi existé un podcast (de 65′) de sa présentation chez Mollat le 18 janvier 2011

Voici donc ce simple courriel à Michaël Foessel :

Achevant à l’instant ma lecture de Récidive 1938,

je tiens à vous dire, cher Michaël, ma vive admiration
pour la pertinence féconde de ce très riche travail
historico-philosophique.
Sa méthode : l’imprégnation méthodique de courants dominants de l’esprit d’une époque (1938) via la lecture la plus large de la presse, c’est-à-dire ses divers journaux
_ avec aussi la notation hyper-lucide de la cécité de cette presse à certains événements : trop latéraux à leurs (étroites et répétitives) focalisations intéressées ! _ ;
plus le rappel _ issu de votre culture philosophique _, de quelques vues singulières de penseurs particulièrement lucides : Bernanos, Mounier, Pierre Klossowski ;
et Hannah Arendt, Walter Lippmann _ le créateur du concept de néo-libéralisme _, Marc Bloch ;
Maurice Merleau-Ponty aussi.
Sans compter votre analyse de L’Enfance d’un chef, de Sartre.
Mais aussi l’éclairage que vous y cherchez _ et trouvez ! (cf votre très fécond Epilogue) _ pour l’intelligence (urgentissime !) de notre préoccupant présent,
face au massif rouleau compresseur de la propagande des pouvoirs _ politiques, médiatiques, etc. _ assénant, avec le plus éhonté cynisme (très a-démocratique, lui aussi), 
la pseudo-évidence _ confortée par l’élimination de vrais débats de fond _ de leur idéologie…
Et les chiens de garde veillent au grain…
Ce présent-ci, et comparé à celui de 1938, est assez effrayant !
même si l’à-venir demeure, bien sûr, ouvert…
Francis Lippa

 
Je viendrai vous écouter vendredi chez Mollat…
Nicolas Patin est lui aussi très bon !
P. s. :
avez-vous rencontré dans vos lectures sur l’année 1938 le nom du sénateur de la Gironde Georges Portmann,
bras droit de Pierre-Etienne Flandin,
et qui sera auprès de lui, à Vichy, en janvier-février 1941, son Secrétaire d’Etat à l’Information ?
Mon père, le Dr Benedykt Lippa (Stanislawow, 1914 – Bordeaux, 2006),
fut l’assistant en ORL de Georges Portmann à la Fac de Médecine de Bordeaux en 1940-41-42 ;
et c’est Portmann _ bien informé _ qui a permis à mon père d’échapper à la Gestapo au début du mois de juin 1942
Cf l’article de mon blog le 12 novembre 2014 :
J’ai en effet travaillé
et sur les mouvements de Résistance, 
et sur les Collaborations…

Les apports de la table ronde de Bègles sur ce qu’a été, à Bordeaux et à Paris, Mai 68

01mai

En mon très bref article d’hier après-midi

je m’étais contenté d’annoncer la table ronde d’hier soir, à la salle Jean-Lurçat, à Bègles.

Voici ce jour, un rapide aperçu sur ce que j’en ai pour ma part retiré,

à travers un courriel _ qui n’a rien de personnel _ adressé à l’excellent Nicolas Patin :

Cher Nicolas,

c’est avec le retard d’une nuit de sommeil
que je m’avise de bien repenser (et y méditer un peu…) à vos échanges d’hier soir à Bègles.

Ce fut très riche, et donc intéressant.

Le seul (petit) « cheveu sur la soupe » de cette rencontre (et échanges impromptus) étant
l’incongruité, là, du modérateur (Xavier Mauduit, né le 21 octobre 1974),
totalement hors de l’affaire, lui,
venu qu’il était de (et est resté sur) une toute autre planète _ la planète médiatique ! _ que celle de vous quatre, les intervenants (témoins et historiens) consultés ;
et n’’aidant en rien à y comprendre quoi que ce soit,
lui-même n’y entendant rien ; et ne faisant guère d’efforts, non plus pour y comprendre vraiment quelque chose…
Seuls la lumière du projecteur et la portée du micro semblaient l’intéresser…

C’est vous qui auriez donc dû faire ce travail de modérateur,
et à partir de votre propre (riche, lui, et expert) questionnement !

Mais Xavier Mauduit n’est _ ainsi que sa situation présente _
que trop représentatif de l’état des acteurs de la scène médiatique télévisuelle !!!
Et de sa fonction de leurre « poudre aux yeux »…

Même si votre position, Nicolas,
_ celle d’historien
(et forcément, par essence, a posteriori
de ce qui mérite parfaitement ici le nom d’ « événements », survenus assez improbablement malgré tout,
au moins dans le tissu qui s’est formé peu à peu de leur suite, de leur « aboutement » :
d’où le terme de « hasard » prononcé à plusieurs reprises, et à très juste titre, par Laurent Joffrin !) _

même si votre position d’historien, Nicolas (vous qui êtes né le 26 février 1981),
différait, forcément aussi, de la position de témoins _ voire d’acteurs _ des faits
des trois autres intervenants :
Joëlle Dusseau, née le 5 juillet 1947 ; Noël Mamère, né le 25 décembre 1948 ; Laurent Joffrin, né le 30 juin 1952.

Ce sont les témoignages de leur vécu singulier des événements _ Fabrice à Waterloo ?.. Ou un peu plus ?.. _
qui auraient sans nul doute mérité d’être développés et creusés…
Ce fut l’apport propre et probablement le plus fort de la soirée _ à mes yeux du moins.

Acteur (-actrice) des faits, c’est en effet le cas de Joëlle Dusseau à Bordeaux ; qui est historienne aussi (y compris de ces faits, en son Mai 68 à Bordeaux) :
j’ai lu et son Marquet, et son Henriot… Vous savez que j’ai fait des recherches fouillées sur Georges Portmann…

Et sans doute « acteur des faits » est-ce aussi, au moins un peu, le cas de Laurent Mouchard-Joffrin, alors élève au lycée Lavoisier, dans le quartier latin,
en tant qu’il fut membre du Comité d’Action Lycéen ces journées de mai-juin 1968.

Son père, Jean-Pierre Mouchard, est demeuré un proche de Jean-Marie Le Pen…

Mais Laurent Joffrin n’a pas parlé de ce contexte familial _ sinon que ce milieu « était de droite »
Ni non plus des 2 livres qu’il a écrits autour de Mai 68 :
Mai 68 _ une histoire du mouvement (Points, 2008)
C’était nous (Robert Laffont, 2004) : un roman…
Il y a donc là quelque chose qui continue probablement de le travailler…
De fait, il a lui aussi été très bien hier soir ; car très présent en permanence…

Noël Mamère était, lui _ à Sarlat ce mois de mai-là _ plus extérieur _ aux événements bordelais…

A part ça,
vous-même avez été, cher Nicolas, et comme d’habitude, parfait :
de compétence, de sérieux, de clarté (dans la synthèse comme dans l’analyse),
ainsi que d’humour _ mêlé à votre omniprésente et judicieuse rigueur.

Pour ne rien dire de vos trésors d’invention pédagogique !

Votre seul (petit) défaut (et dont vous êtes parfaitement innocent !) : ne pas avoir été un témoin ou un acteur des faits mêmes (les événements) de ce mai 68,
sur le vif (de la bataille),
mais seulement un essayant d’être
autant que faire se peut _ puisque que vous êtes spécialiste surtout de l’Histoire allemande ; cf votre récent Krüger, un bourreau ordinaire _, et pour quelques soirs de ce printemps 2018,
un peu leur historien aussi ; et forcément _ du fait de la discordance des dates et des impossibilités en résultant… _ historien a posteriori…
Ce qui n’est certes en rien _ par cette possibilité même de simultanéité _ un défaut pour un historien, justement !!!

Vos lumières _ de contextualisation et dé-contextualisation : permettant l’intelligence de l’enchaînement même, extrêmement complexe, et comportant aussi du hasard, des faits advenus _ sont toujours très précieuses !
Et en cela, vous êtes un acteur nécessaire et éclairant _ par votre léger déport lumineux dans le dialogue avec les témoins et acteurs de l’Histoire _ d’un tel échange…

Bien à vous, Nicolas,

Francis


Pour qualifier de deux mots

cet échange de deux heures de la table ronde du Centre Jean-Lurçat de Bègles, hier soir :

passionnant et instructif, donc.

Et les plus jeunes parmi le public

de ce 30 avril 2018

n’étaient pas les moins attentifs et curieux d’apprendre

et comprendre

ce qui advint _ « une libération« , proposa Laurent Joffrin _

il y a tout juste cinquante ans…

Ce mardi 1er mai 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce soir, à 18h 30, Table ronde salle Jean Lurçat, à Bègles : « Mai 68″

30avr

Dans deux heures, à 18 h 30, salle Jean Lurçat à Bègles,

une prometteuse Table ronde, à propos de Mai 68 :

Image

Ce lundi 30 avril 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur