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De petites corrections sur le parcours de ma recherche sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel

16mai

Ce jeudi 16 mai 2019,

je me suis employé à reprendre-corriger

sur quelques données factuelles mieux comprises

le parcours de ma recherche,

en sept étapes jusqu’ici,

du dimanche 17 mars, pour mon article de départ,

jusqu’au lundi 13 mai, mes dernières découvertes pour le moment,

à propos des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel ;

même si j’ai bien conscience

que cette recherche peut apparaître comme très éloignée

du principal :

le parcours de création musicale du compositeur.

Mais il m’a simplement semblé

que mon attention-curiosité

était à même de faire un peu progresser cette connaissance-là

_ non centrale, certes.

J’ai donc repris

en les relisant très soigneusement _ j’ai failli écrire impitoyablement _,

et en corrigeant systématiquement

ce qui m’apparaît désormais comme des erreurs

dues à mes ignorances de départ,

au vu de ce que j’ai pu découvrir et apprendre, pas à pas,

au fil de mes recherches.

Chacun des 7 articles

a donc été repris, et rectifié,

sur les éléments qui clochaient

_ souvent en anticipant même un peu (mais pas trop !) sur mes découvertes futures ;

que j’annonçais, ou préparais, un peu ainsi.

Ainsi ai-je pu découvrir, surtout,

qu’avaient existé trois sœurs nommées Marie Delouart ;

et que la seconde d’entre elle avait eu deux filles,

nommées toutes deux Marie Etcheverry

_ éléments biographiques laissés jusqu’ici dans le noir, me semble-t-il…

J’ai compris aussi

que Maurice Ravel avait pu personnellement souffrir

_ sans rien en dire, ni surtout jamais se plaindre si peu que ce soit _,

et cela toute sa vie durant

_ pas seulement en ses débuts de musicien _,

et malgré son incomparable réussite _ absolument extraordinaire _ de créateur _ génial ! _,

de la faiblesse du statut social _ et économique _

hérité de plusieurs générations d’ancêtres cibouriens _ et surtout cibouriennes _ ;

et c’était, bien sûr, avant les retombées des royalties de son Boléro

_ dont a pu profiter, bien plus tard, son frère Edouard ;

ainsi que les invraisemblables héritiers de celui-ci…

Pas de maison-villa à soi _ et ayant pignon sur rue _ à Saint-Jean-de-Luz.

D’où un constant souci de prévoir un peu où il pourrait aller résider un moment

en ses vacances basquaises….


Voici donc cette série de sept articles,

revus et corrigés

en fonction des avancées et découvertes progressives

de ma recherche,

et dans le flux de leur histoire :

Bien sûr,

les lire in extenso, et dans la foulée,

demande du temps

et de la patience…

Mais c’est là le rythme de la recherche ;

ainsi que le mouvement de sa dynamique,

et de la sérendipité…

Et j’essaie d’être toujours le plus précis possible…

J’ai encore pas mal de progrès _ et nouvelles découvertes _

à réaliser…

C’est bien sûr excitant !



Ce jeudi 16 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les trois Marie Delouart : nouvelles précisions sur les parentés cibouriennes de Maurice Ravel au XIXème siècle

12avr

Voici une nouvelle suite au feuilleton de mes recherches sur les parentés cibouriennes de Maurice Ravel :
En fonction de la poursuite de mes recherches, et surtout de ce que je ne cesse d’y découvrir (!!),
 
j’ai remanié mon quatrième article
sur la parenté cibourienne de Marie Delouart (1840-1917), la mère de Maurice Ravel ;
et ses cousinages cibouriens (les Delouart, Billac, Goyenague, Larrea, Cerciat, Etchepare, etc.) _ sur lesquels ma recherche est en cours…
Cette fois, je me suis penché plus précisément sur la grand-mère de Marie Delouart-Ravel, Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855),
d’abord mère célibataire de Sabine Delouart, née le 11 mars 1809 à Ciboure ; puis épouse de Jacques Billac, marin (le mariage a lieu à Ciboure le 14 septembre 1814) ;
ainsi que sur sa _ seconde _ sœur cadette _ et grand-tante de Marie Ravel-Delouart _, Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, après 1756 _ et peut-être en 1872 : à vérifier _), épouse de Michel Goyenague, marin (leur mariage a eu lieu à Ciboure, le 28 février 1821) _ soit la troisième de la fratrie des quatre enfants de Gratien Delouart et Sabine Laxague ; peut-être faut-il en adjoindre un cinquième, si l’on suit Jean-Noël Darrobers : Baptiste-Jean Delouart…    

...
Mais voici maintenant que je viens de découvrir qu’existe aussi _ ou plutôt encore _ une troisième sœur Delouart nommée elle aussi Marie-Baptiste Delouart,
fille des mêmes parents Gratien Delouart et Sabine Laxague, à Ciboure _ et la seconde dans l’ordre de naissance de ces trois sœurs _ ;
et que cette Marie-Baptiste Delouart-ci (la  seconde des trois, en fait) fut une épouse Etcheverry !!! :
le mariage avec Jean Etcheverry, marin _ fils naturel, le 6 août 1786, de la cibourienne Gana Curutchet _, lui aussi, et cibourien, eut lieu à Saint-Jean-de-Luz, et non pas à Ciboure _ alors que tous deux étaient cibouriens ! _ le 17 août 1814 _ pour quelles raisons Jean Etcheverry et son épouse Marie-Baptiste Delouart furent-ils dès lors domiciliés à Saint-Jean-de-Luz, et non plus Ciboure, je l’ignore. Mais ce fait constitue peut-être la raison pour laquelle cette Marie-Baptiste Delouart-là (la seconde des trois) est restée à l’écart de l’attention des chercheurs qui se sont penchés sur les ancêtres Delouart de Maurice Ravel ; ainsi, aussi, que des flottements et confusions concernant les dates de naissance des diverses filles de Gratien Delouart et Sabine Laxague, comme je l’ai constaté, sans en comprendre immédiatement les raisons, au début de mes propres recherches… 
Et quant au frère _ du moins le premier de deux _ de ces sœurs nommées toutes les trois Marie _ ou Marie-Baptiste _ Delouart, Jean Delouart (né à Ciboure le 27 août 1788, et décédé à Ciboure en 1872 _ sans plus de précision jusqu’ici : à rechercher ! _), marin, fils et petit-fils de marins,
il a épousé, lui, Marguerite Larrea
_ née à Ciboure le 18 décembre 1798, fille de Jean Larrea, marin, né à Ciboure le 6 octobre 1772 (lui-même fils de Jean Larrea, marin, et Marguerite Lafitte), et de Marie Mignagoren, née à Ciboure le 30 octobre 1767 (elle-même fille de Jean Mignagoren, marin, et de Marie Daguerre) ;
j’ignore à ce jour quel est le lien de parenté de ce Jean Mignagoren (et de sa fille Marie Mignagoren), avec Bernard Mignagoren, décédé en 1796, l’époux de Marie-Baptiste Delouart (née à Ciboure en 1746 et décédée à Ciboure en 1825), la sœur aînée de Gratien Delouart _ mais oui ! _, et qui fut mère de quatre enfants Mignagoren, dont parle Jean-Noël Darrobers en son article de 1987… ; les quatre enfants Mignagoren (Jean-Noël Darrobers n’indiquait hélas pas leurs prénoms dans l’article !) issus de cette Marie-Baptiste Delouart (1746-1825) et Bernard Mignagoren, étaient cousins germains des (quatre _ au moins _) enfants issus de Gratien Delouart (1748-1798) et Sabine Laxague… : la généalogie des Mignagoren au XVIIIème siècle demande elle aussi à être mieux établie ! _,
à Ciboure, le 30 avril 1823.
Mais, alors que pour Saint-Jean-de-Luz, sont accessibles à distance par le web, les actes civils de naissance, de mariage et de décès,
pour Ciboure, sont pour le moment accessibles seulement les actes civils de mariage _ l’accès aux actes de naissance et décès à Ciboure est exclusivement par la consultation des archives d’état-civil conservées à la mairie de Ciboure.
Dans les actes civils de mariage de deux des sœurs nommées Marie Delouart _ la seconde et la troisième _,
celui du 17 août 1814 (à la mairie de Saint-Jean-de-Luz), avec Jean Etcheverry, marin,
comme celui du 28 février 1821 (à la mairie de Ciboure), avec Michel Goyenague, marin,
la mariée, nommée les deux fois Marie Delouart,
est aussi indiquée les deux fois comme étant la fille de Gratien _ ou Gracien _ Delouart et Sabine Laxague…
Mais c’est aussi le cas pour le mariage le 14 septembre 1814 (à la mairie de Ciboure) de la première Marie-Baptiste Delouart avec Jacques Billac.
Telle est ma source décisive pour démontrer l’effective complète sororité de ces deux Marie Delouart-là _ ainsi qu’avec leur sœur aînée, l’ancêtre de Maurice Ravel.
La Marie-Baptiste Delouart, épouse _ le 17 août 1814 à Saint-Jean-de-Luz _ puis  veuve _ le 15 novembre 1841 à Saint-Jean-de-Luz _ de Jean Etcheverry ;
qui résidait à Saint-Jean-de-Luz _ rue Serpente au N° 10, lors des naissances de ses deux premiers enfants, Jean-Baptiste (le 15 juin 1815) et Marie (le 21 juin 1817) ; rue Serpente, mais au N° 7, lors des naissances de ses deux enfants suivants, Charles (le 12 août 1819) et Jean (le 22 février 1822) ; et enfin rue Neuve au N° 19, lors de la naissance de la seconde Marie (le 20 novembre 1824 _,
et qui y décède _ au 30 rue Neuve _ le 3 janvier 1742 à l’âge de 57 ans
_ sa naissance remontait à lannée 1784, le 17 juin native de Ciboure, elle est, elle aussi, fille de Gratien Delouart et Sabine Laxague ;
et devient mère, le 20 novembre 1824 à Saint-Jean-de-Luz, de Marie Etcheverry (laquelle épousera à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851 le luzien Bernard Dargaignaratz, maître au cabotage, né à Saint-Jean-de-Luz le 17 juin 1815, et fils de Martin Dargaignaratz, officier de marine) ; mais auparavant, le 21 juin 1817, lui était née, à Saint-Jean-de-Luz aussi, une première Marie Etcheverry (qui épousera à Saint-Jean-de-Luz le 10 novembre 1846, Jean-Baptiste Hiriart, né à Saint-Jean-de-Luz le 10 avril 1816, qui sera tonnelier ; et, via leur fils, Dominique Hiriart, né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, il se trouve que Jean-Baptiste Hiriart et Marie Etcheverry sont les grands-parents paternels de Magdeleine Hiriart (née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875), la future épouse de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, au Congo français, 12 septembre 1910), l’aîné des sept enfants Gaudin-Bibal de la maison située au n° 41 de la Grand’Rue – rue Gambetta, à Saint-Jean-de Luz : cette Magdeleine Hiriart-Gaudin que Maurice Ravel nomme « ma chère cousine«  en sa lettre de condoléances du 8 octobre 1910 pour le décès de son mari… _,
n’est ni la Marie-Baptiste Delouart _ mère de Sabine Delouart, la grand-mère maternelle de Maurice Ravel _ qui épouse à Ciboure le 14 septembre 1814 Jacques Billac, marin ;
ni, non plus, la Marie Delouart qui épouse à Ciboure le 28 février 1821 Michel Goyenague, marin.
Je note que les deux mariages,
Delouart-Billac (à Ciboure, le 14 septembre 1814)
et Delouart-Etcheverry (à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814)
eurent lieu à même pas un mois d’intervalle…
Non seulement la vraisemblance implique qu’il s’agissait là bien évidemment de deux sœurs, et pas de la même personne ! 
Mais nécessite aussi de l’admettre, l’indication que ces deux Marie-Baptiste Delouart sont, toutes deux _ nées à Ciboure, la première le 29 juin 1782, et la seconde le 17 juin 1784 _, semblablement filles de Gratien Delouart et Sabine Laxague
_ de même que la troisième sœur nommée elle aussi Marie Delouart, la mariée lors du mariage Delouart-Goyenague du 28 février 1821 à Ciboure ; née, elle, à Ciboure le 17 août 1786 ;
et qu’est fils de Gratien Delouart et Sabine Laxague, leur frère Jean Delouart, le marié lors du mariage Delouart-Larrea à Ciboure, le 30 août 1823 ; né, lui, à Ciboure le 27 août 1788.
Et donc que celle qui épouse _ à Saint-Jean-de-Luz le cibourien _ Jean Etcheverry
ne peut pas être la mère de Sabine Delouart et de Gracieuse Billac.
Marie Etcheverry,
née à Saint-Jean-de-Luz le 20 novembre 1824 _ du mariage des cibouriens (mais désormais domiciliés à Saint-Jean-de-Luz, rue Serpente) Jean Etcheverry et Marie-Baptiste Delouart, la seconde des filles ainsi prénommées au sein de la fratrie des quatre enfants (du moins ceux clairement répertoriés que j’ai pu repérer ; il faut aussi tenir compte de Baptiste-Jean Delouart, le benjamin de la fratrie) de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague _,
et épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851, de Bernard Dargaignaratz, maître au cabotage,
ne peut donc pas être la sœur ou la demi-sœur de Sabine Delouart _ née à Ciboure le 11 mars 1809 _ et de Gracieuse Billac _ sa date de naissance à Ciboure est encore incertaine : en 1819 ? _ ;
non plus que la sœur ou la demi-sœur des enfants Simon, Jacques et Marie Goyenague _ nés à Ciboure successivement les 21 novembre 1821, 16 octobre 1823 et 26 juillet 1827.
Elle est seulement leur cousine germaine.
De même qu’est aussi, forcément leur cousine germaine, la propre sœur de cette Marie Etcheverry-Dargaignaratz, nommée elle aussi Marie Etcheverry, qui épouse à Saint-Jean-de Luz, le 10 novembre 1846, Jean-Baptiste Hiriart (10 avril 1816 – 24 septembre 1859), tonnelier _ fils d’Etienne Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 13 mai 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 10 août 1823), cordonnier, et de Françoise Berduqueu (Bidart, 5 juillet 1789 – Saint-Jean-de-Luz, 12 mai 1864) ; et petit-fils de Michel Hiriart (1744 – 23 février 1814), également cordonnier, et de Marie Duhamel.
Si les actes civils disponibles à distance par le web sont précis pour la naissance de la troisième des sœurs Delouart prénommée Marie, et épouse Goyenague : elle est née à Ciboure le 17 août 1786,
ils le sont moins pour sa sœur aînée Marie(-Baptiste),
d’abord mère célibataire de Sabine Delouart, à Ciboure le 11 mars 1809 ; puis épouse, à Ciboure, de Jacques Billac, marin, le 14 septembre 1814 ;
et en cet acte de mariage, la mariée est dite âgée alors de 32 ans ; ce qui ferait remonter sa naissance à 1782 _ et de fait elle est née le 29 juin 1782
Or dans mes notes, j’ai retrouvé que j’avais bien indiqué pour sa date de naissance cette date du 29 juin 1782.
Ce qui donne pour les naissances, à Ciboure, des quatre enfants _ ceux clairement répertoriés, du moins _ de Gratien Delouart et Sabine Laxague,
comme indiqué dans divers actes civils, dans chacun de leurs quatre cas ; et ce qui permet de les distinguer opportunément d’autres (cousins) Delouart de Ciboure, issus, eux, de la branche aînée de la famille, comme l’indique Jean-Noël Darrobers en ses articles de 1987 et 1997 :
_ le 29 juin 1782, pour Marie-Baptiste Delouart _ la sœur Marie Delouart n° 1  : la grand-mère, via sa fille Sabine Delouart, de la mère de Maurice Ravel ; et qui est aussi, après son mariage avec Jacques Billac, la mère de Gracieuse Billac, la future marraine de Maurice Ravel (et sa « chère tante Gachoucha ») : et nous trouvons ici le lien basique du compositeur avec les Bibal-Gaudin de Saint-Jean-de-Luz, chez lesquels Gracieuse Billac est gouvernante (ou « domestique« )… _ ;
_ le 17 juin 1784, pour Marie Delouart, épouse Etcheverry _ la sœur Marie Delouart n°2 : la mère des deux luziennes Marie Etcheverry, la future épouse Hiriart et la future épouse Dargaignaratz ; les références à la seconde branche (Dargaignaratz, puis Zozaya) de ces descendantes des Delouart semblent absentes de la Correspondance de Ravel ; ce qui n’est bien sûr pas le cas pour la première (Hiriart), même si Maurice Ravel ne précise pas la nature et l’histoire de ce cousinage avec Magdeleine Hiriart-Gaudin… _ ;
_ le 17 août 1786 pour Marie Delouart, épouse Goyenague _ la sœur Marie Delouart n°3 : la mère de Simon Goyenague, le futur « parrain », lui, de Maurice Ravel _ ;
_ et le 27 août 1788, pour leur frère Jean Delouart _ guère de référence non plus de ce côté-là dans la Correspondance du compositeur, via ses enfants Sabine Delouart (née à Ciboure le 24 juin 1825, et épouse, à Ciboure, de Bernard Cerciat, le 12 août 1852) ; Marie Delouart (née à Ciboure le 30 juin 1827, et épouse de Guilhen Etchepare, à Ciboure, le 21 décembre 1853) ; et Jean Delouart (âgé de 28 ans le jour de son mariage, à Ciboure, le 13 novembre 1861, avec Dominique Etchepare, sœur de Guilhen). 
Connaître leurs descendances respectives serait assurément fort intéressant !
Et un arbre généalogique précis de la descendance _ issue de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague _ des Delouart de Ciboure du XIXème siècle
serait précieux pour éclairer ces parentés cibouriennes _ peu visibles et méconnues _ de Maurice Ravel…
...
Marie-Baptiste Delouart, veuve Billac, est décédée le 28 août 1855, à Ciboure ;
Marie-Baptiste Delouart, veuve Etcheverry, est décédée le 3 janvier 1742, à Saint-Jean-de-Luz ;
Marie Delouart, veuve Goyenague, est décédée à Ciboure après le 23 avril 1856 (où elle assiste, à Ciboure, au mariage de son fils Jacques Goyenague, marin, avec Catherine Larrea _ fille du marin cibourien Martin Larrea, mort noyé en rade de Socoa, le 4 avril 1841, et de son épouse Silvestre Chourito _) ; et ;
Jean Delouart, époux de Marguerite Larrea _ née à Ciboure le 18 décembre 1798 et décédée à Ciboure le 30 septembre 1844 ; elle était la fille de Jean Larrea, marin (né à Ciboure le 6 octobre 1772, et décédé le 2 septembre 1807) et de Marie Mignagoren (née à Ciboure le 30 octobre 1767)… _, est décédé, lui, à Ciboure en 1872 _ sans plus de précision non plus jusqu’ici : à établir précisément ! _, au domicile d’une des ses filles (laquelle ? Sabine, épouse Cerciat ? ou bien Marie, épouse Etchepare ? ou une autre ?), veuve et mère de quatre enfants
_ Bernard Cerciat, l’époux (à Ciboure, le 12 août 1852) de Sabine Delouart (elle est née à Ciboure le 24 juin 1825 ; mais j’ignore la date et le lieu de son décès), est décédé le 9 mars 1868 : son épouse Sabine Delouart est donc alors veuve ;
mais de leurs quatre éventuels enfants Cerciat, je n’en ai jusqu’ici identifiés que deux :
Jean-Baptiste Cerciat, né à Ciboure le 20 septembre 1854 (et décédé à Ciboure le 26 novembre 1914 ; avec plusieurs descendants, dont Marianne, Jean-Vincent et Marie-Louise Cerciat) ;
et Jean Cerciat (né à Ciboure le 19 avril 1859 ; avec lui aussi plusieurs descendants, dont Elina, Raymond et Andrée Cerciat, nés à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie…) ; j’ignore pour le moment qui sont les deux autres enfants de Sabine Delouart et Bernard Cerciat… _ ;
quant à Guilhen Etchepare, marin, l’époux (à Ciboure, le 21 décembre 1853) de Marie Delouart (elle est née à Ciboure le 30 juin 1827), il a péri en mer, et sa veuve a touché une pension de reversion : mais tout cela demeure à préciser… _ ;
et dans la misère, selon ce qu’en a écrit Jean-Noël Darrobers.
Les Delouart, les Billac, les Goyenague, les Etcheverry, les Larrea, les Cerciat, les Etchepare, les Anchochury : soit le tout premier cercle des familles cibouriennes alliées aux Delouart et Mignagoren _ de la branche cadette des Delouart à Ciboure :
Marie-Baptiste Delouart (1746-1825), la sœur aînée de Jean Delouart (1748 – 1798), avait  épousé un Bernard Mignagoren (décédé en 1796), dont elle eut 4 enfants, nous a aussi appris Jean-Noël Darrobers, en son bel article Marins et corsaires, les ancêtres de Maurice Ravel, dans le numéro 22 de la revue Ekaina, en 1987…
Mais quid
de Sabadin Quinior
ou d’Eslonta Maicourné
que Maurice Ravel évoque _ ces noms proviennent de ce que lui dit alors sa mère : phonétiquement…parmi ses cousinages cibouriens
avec les Anchochury et les Goyenague,
en sa lettre _ importante pour nous par là ! _ à Marie Gaudin du 22 juin 1911,
à la page 266 de la Correspondance réunie par Manuel Cornejo ?
Je poursuis ma recherche.
Ce vendredi 12 avril 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Autres petites questions factuelles sur l’ascendance cibourienne au XIXéme siècle de Maurice Ravel

07avr

En poursuivant mes recherches

_ cf mes articles :  ;  ; et  _

sur les parentés cibouriennes de Maurice Ravel

_ et alors même que je m’interrogeais sur les divers cousinages, existant là, du compositeur, sur lesquels je poursuis mes recherches… _,
je me suis trouvé aussi face à des questions sur l’ascendance maternelle directe du compositeur,
en les personnes
de la grand-mère maternelle de sa mère, Marie Ravel-Delouart,
je veux dire Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855),
et de sa sœur cadette _ du moins la seconde des deux autres portant ce même prénom de Marie : j’allais le découvrir bientôt ! _, née Marie Delouart (Ciboure, 7 août 1786 – après le 23 avril 1853 _ où elle assiste au mariage de son fils Jacques Goyenague avec Catherine Larrea _, et peut-être 1872 _ date donnée par Jean-Noël Darrobers _).
Car la Marie Delouart, veuve Etcheverry qui décède le 3 janvier 1842, à Saint-Jean-de-Luz ainsi que l’indique explicitement l’acte d’état civil dressé lors du mariage, à Saint-Jean-de-Luz, le 27 août 1851 de sa fille Marie Etcheverry, avec Bernard Dargaignaratz, maître au cabotage), si elle bien, elle aussi, et c’est à relever ! (et important pour notre recherche…) _ fille de Gratien Delouart, marin, et Sabine Laxague,
est, quant à elle, née à Ciboure le 17 juin 1784 ;
alors que la Marie Delouart, épouse puis veuve de Michel Goyenague, fille des mêmes parents Gratien Delouart et Sabine Laxague, est née, elle, à Ciboure le 17 août 1786.
Existent donc bien _ au moins : je deviens plus prudent... _ trois sœurs Marie _ voire Marie-Baptiste _ Delouart, filles des mêmes parents, Gratien Delouart et Sabine Laxague :
l’une (née en 1882, le 29 juin), épouse de Jacques Billac, marin _ à Ciboure, le 14 septembre 1814 _,
la seconde (née en 1884, le 17 juin), épouse de Jean Etcheverry, marin _ à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814 _,
et la troisième (née en 1886, le 17 août), épouse de Michel Goyenague, marin _ à Ciboure, le 28 février 1821.
Jusqu’ici, je n’avais nulle part accédé à cette connaissance de l’existence de ces trois sœurs portant le même nom de Marie _ ou Marie-Baptiste _ Delouart.
Et leur frère, Jean Delouart, lui, est né à Ciboure le 27 août 1788, marin : il épousera Marguerite Larrea _ à Ciboure, le 30 avril 1823.
Mère célibataire de sa fille aînée Sabine Delouart (née à Ciboure, le 11 mars 1809, de père inconnu),
Marie-Baptiste Delouart épousa cinq ans et six mois plus tard, le 14 septembre 1814, toujours à Ciboure, Jacques Billac (né à Ciboure le 5 septembre 1772 _ le jour de son mariage, le 14 septembre 1814, à Ciboure, le marié, alors âgé de 42 ans, affirmait être âgé de 40 ans _ ; et il est décédé le 11 mars 1839) ; son épouse, puis veuve, décèdera à Ciboure le 28 août 1855 ;
de Jacques Billac, Marie-Baptiste Delouart eut au moins quatre enfants :
Engrace Billac (née le 2 juin 1919, et décédée le lendemain),
Pierre Billac (peut-être né en 1821 ; à moins que ce ne soit le 29 mai 1818… _ mais peut-être s’agit-il là de deux frères portant le même prénom… _),
Gracieuse Billac (la chère tante Gachuch de Maurice Ravel), née à Ciboure le 15 mai 1824,
et aussi une sœur, Marie-Baptiste Billac, décédée, célibataire, à Ciboure le 17 août 1855, onze jours avant sa mère _ toutes ces données demandant à être étayées sur des sources objectives vérifiées…
Quant à Marie Delouart, la seconde des deux sœurs cadettes de Marie-Baptiste et future épouse Goyenague,
certains documents d’état-civil la disent _ en fait il s’agit là d’une confusion avec la précédente de ses sœurs ! _ avoir épousé à Ciboure le 17 août 1814 Jean Etcheverry (né à Ciboure le 6 août 1786 ; et marin _ Jean, fils de Jeanne Curutchet, et dit Jean Etcheverry, pour des raisons que j’ignore _),
dont elle aurait eu, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 novembre 1824, une fille _ mais pas seulement : nous l’apprendrons bientôt… _ : Marie Etcheverry ;
laquelle épousera à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851 Bernard Dargaignaratz, maître au cabotage ;
né, celui-ci, à Saint-Jean-de-Luz le 17 juin 1815 _ un document explicitant cela, semble être demeuré inaperçu de la plupart des chercheurs qui se sont penchés sur la généalogie et les parentés cibouriennes de Maurice Ravel…
Et les choses se compliquent, puisque, nous le verrons bientôt, de Jean, dit Jean Etcheverry, et de cette seconde Marie-Baptiste Delouart, est déjà née _ voilà _, à Saint-Jean-de-Luz, une première Marie Etcheverry, le 21 juin 1817 ; ainsi, auparavant, qu’un premier fils, Jean-Baptiste Etcheverry, né le 15 juin 1815, mais décédé à l’âge de 5 ans, le 26 septembre 1819… La mortalité infantile faisait alors des ravages… Ce couple de Jean Etcheverry et Marie-Baptiste Delouart, auront à Saint-Jean-de-Luz cinq enfants :
Jean-Baptiste (1815 – 1819) ; Marie (née le 21 juin 1817 ; future épouse de Jean-Baptiste Hiriart le 10 novembre 1846 ; et qui décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 27 décembre 1850) ; Charles (né le 12 août 1819) ; Jean (né le 22 février 1822) ; et Marie (née le 20 novembre 1824 ; future épouse de Bernard Dargaignaratz le 27 août 1851 ; et qui décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 30 novembre 1900). Fin de l’incise.
Mais une meilleure lecture des documents d’état civil indique que cette Marie Delouart-là _ en fait la troisième des trois sœurs portant même nom et prénom _ épousa, à Ciboure le 28 février 1821, Michel Goyenague (fils de Simon Goyenague, marin, décédé à Ciboure le 12 novembre 1800, et de son épouse Catherine Dargaignaratz, décédée à Ciboure le 27 février 1814), marin, lui aussi, dont elle eut _ au moins _ trois enfants :
Simon Goyenague (Ciboure, 21 novembre 1821 – Ciboure 18 avril 1890) _ le futur presque parrain de Maurice Ravel, le 13 mars 1875 ; et c’est bien sûr à remarquer ! _,
Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre 1886),
et Marie Goyenague (Ciboure, 26 juillet 1827 – Buenos Aires, après 1898 ; et future épouse de Martin Passicot).
À Ciboure,
Simon Goyenague épousa, le 15 novembre 1853, Josèphe Joachine Albistur _ originaire de Fontarrabie _ ;
son frère Jacques épousa, le 23 avril 1856, Catherine Larrea _ d’une vieille famille cibourienne _ ;
et leur sœur Marie épousa, le 17 juillet 1850, Martin Passicot _ né à Urrugne, mais habitant Ciboure.
Michel Goyenague, leur père, né à Ciboure le 11 janvier 1790, était décédé à Ciboure le 20 novembre 1849.
Et parmi les témoins à ce mariage Delouart-Goyenague, à Ciboure le 28 février 1821,
de Michel Goyenague et Marie Delouart,
je note que figure un Jean Etcheverry, âgé de 24 ans selon ses dires, et forgeron _ et non pas marin, lui…
Qu’en déduire ? Que le nom d’Etcheverry, assez répandu en pays basque, ne préjuge pas nécessairement de parentés…
Il nous revient donc de préciser de quels parents sont issus ces deux Jean Etcheverry, le marin (né à Ciboure le 6 août 1786) et le forgeron (né à Ciboure le 8 janvier 1797) :
Jean Etcheverry le forgeron est fils de Betry Etcheverry et son épouse Jeanne Etcheverry, ainsi qu’en témoigne l’acte de son mariage avec Jeanne Etchelouz, à la mairie de Ciboure le 25 novembre 1829 ;
et Jean Etcheverry le marin est fils, sans père connu, de Gana Curutchet, ainsi qu’en témoigne l’acte de son mariage avec notre Marie-Baptiste Delouart (née le 17 juin 1784), à la mairie de Ciboure le 17 août 1814… C’est dans un document (daté du 18 novembre 1842) d’attribution à sa veuve d’une pension (pour ses services de quartier maître de manoœvre, à 36 francs, que j’ai découvert la date de naissance (le 6 août 1786) de ce Jean (fils de Gana Curutchet), dit Jean Etcheverry… En remarquant, au passage, que cette Marie Delouart (n°2), veuve, venait elle aussi de décéder : le 3 janvier 1842 ! à Saint-Jean-de-Luz…
Et le pére de la seconde Marie Etcheverry  en fait de ces deux sœurs toutes deux nommées Marie Etcheverry ! _
dont une des trois Marie Delouart _ la seconde des trois sœurs filles de Gratien Delouart et Sabine Laxague _ est la mère, le 20 novembre 1824, à Saint-Jean-de-Luz,
Jean Etcheverry, marin, lui _ et non pas forgeron _,
est décédé, noyé, au large d’Hendaye, dans la nuit du 14 au 15 novembre 1841…
Un sort assez fréquent parmi les ascendants masculins cibouriens de Maurice Ravel…
Voilà donc quelques questions _ de la généalogie maternelle cibourienne de Maurice Ravel _ qui demeurent encore pendantes, de même que celles qui concernent la grand-tante du compositeur, Gracieuse Billac.
Bien sûr,
on comprend que ces données factuelles de l’histoire familiale de Maurice Ravel soient demeurées _ y compris pour le compositeur lui-même _ dans l’ombre _ même pour Jean-Noël Darrobers _ ;
et d’abord parce que tout cela concerne _ pour les mélomanes et les musicologues _ d’assez loin _ mais qui sait? tellement sont complexes et riches les arcanes de l’imageance créative… _ l’idiosyncrasie de sa musique…
Pour le reste, je poursuis mes recherches sur les cousinages cibouriens du compositeur…
Ce dimanche 7 avril 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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