Posts Tagged ‘Pierre Sartre

A la recherche de données chronologiques un peu précises concernant la très active présence de Bertille de Swarte (et de ses enfants) en Roussillon (Suite)…

06juin

Dans la continuation du questionnement qui ouvrait mon article du 29 mai dernier  _ « je me suis demandé ce qui a pu occasionner la résidence de la sœur d’Alain de Swarte, Bertille de Swarte, dans les Pyrénées-Orientales : à Perpignan, à Céret, ou à Canet-en-Roussillon«   _,

ainsi que de la poursuite de mon effort de préciser la chronologie de la présence de Bertille, ainsi que des membres les plus proches de sa famille en Roussillon _ déjà, les deux derniers de ses enfants, Pauline et Théotime, sont nés dans le département des Pyrénées-Orientales _,

il m’est nécessaire de faire ici un point chronologique le plus précis possible sur cette résidence roussillonnaise de Bertille de Swarte, et de ses cinq enfants…

Pas mal de données chrono-biographiques concernant Bertille de Swarte me manquent pour le moment ;

notamment, et d’abord, sa date de naissance _ entre 1956,  l’année qui suit celle de la naissance de Thibault, son frère aîné (né à Neuilly-sur-Seine le 3 mars 1955), et 1961, l’année qui précède celle de la naissance de sa soeur Béatrice (née le 29 mars 1962) _ ;

de même que la date de son mariage avec Pierre Sartre, le père de ses trois premiers enfants, Sylvain _ né, mais j’ignore où, le 28 août 1979 _, Alexis et Camille Sartre _ j’ignore les lieux et dates de leur naissance.

Ce dimanche, j’ai réussi à découvrir un embryon d’arbre généalogique de la famille _ en partie bordelaise, d’ailleurs _ des Fizet – Arsene-Henry, qui vient m’apporter les prénoms des trois enfants que la fille de Pierre Sartre et Bertille de Swarte, Camille Sartre _ dont j’ignore toujours les lieu et date de naissance _ a eu de ses deux maris _ j’ignore aussi les dates de ces deux unions _ : Guillaume Touzet, puis Gaël de Swarte :

_ Romane Touzet ;

_ Louise et Martin de Swarte _ cependant, cette généalogie-ci ne m’apprend pas les lieux et dates de naissance de ces 3 enfants de Camille Sartre : pas plus pour ce qui concerne Romane, que pour ce qui concerne Louise et Martin…

Enfin, il va me falloir essayer d’estimer, faute de donnée plus précise, le moment important de la venue et installation de Bertille de Swarte en Roussillon ;

où elle donnera naissance à ses deux derniers enfants, issus de son union avec Hervé Langlois, professeur de chant, comme elle, qui sont Pauline Langlois de Swarte et Timothée Langlois de Swarte (ce dernier, à Céret, en 1995)…

C’est _ et c’est important à relever _ en 1988, qu’est créé à Perpignan l’IRVEM, l’Institut de de Recherche Vocale et d’Enseignement Musical Méditerranéen, dont Bertille de Swarte est une cheville-ouvrière.

De même qu’il faut relever aussi le décès à Prades, le 3 août 1990, de Pierre de Swarte, le grand-père-paternel de Bertille.

À suivre…

Ce dimanche 6 juin 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Nature et culture, ou une tension de tropismes : le côté de La Meynie, en Périgord, et le côté de L’Esparrou, en Roussillon _ le choix d’un lieu où venir exister…

02juin

En recherchant à remplir les quelques blancs qui demeuraient en ma recollection des données généalogiques des branches de Swarte _ cf la généalogie réalisée par Thibault de Swarte_ et Sauvy _ cf la généalogie réalisée par Philippe de Brancion…  _ de la famille de Swarte,

je viens de tomber sur une troisième généalogie, celle des Rendu _ réalisée par Thibault Bourillon _, qui vient confirmer une de mes intuitions,

née du point de vue apparu à travers le témoignage d’Eymeric de Swarte, dans le très intéressant article de Sud-Ouest du 18 septembre 2013, intitulé « La Mémoire d’Alain de Swarte«  ;

témoignage complété et notablement enrichi par le passionnant et très éclairant article de Pierre Villot, du 26 décembre 2009, intitulé « Alain de Swarte, 40 ans de combats pour la nature« …

Je veux dire l’existence d’une tension entre deux puissants tropismes :

le tropisme périgourdin du Domaine de La Meynie, à Trélissac,

et le tropisme roussillonnais du château de L’Esparrou, à Canet-en-Roussillon.

Non seulement, cette troisième généalogie (des Rendu) réalisée par Thibault Bourillon m’a effectivement permis de combler pas mal de blancs laissés par les deux précédentes généalogies (celle de Thibault de Swarte, et celle de Philippe de Brancion),

et m’a révélé une nouvelle alliance, à une génération de différence, entre des de Swarte et des Sartre ;

mais elle est aussi, et surtout, venue confirmer mon intuition _ née de l’article La Mémoire d’Alain de Swarte _ d’une tension de tropismes entre d’une part le Domaine de La Meynie en Périgord _ à Trélissac (Dordogne) _, et d’autre part le château de L’Esparrou, en Roussillon _ à Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) _, quant au choix d’un lieu où préférer venir et demeurer vivre… ;

qui est aussi une tension entre un tropisme vers la nature (l’environnement, les paysage, la flore et la faune sauvages : à sauvegarder)

et un tropisme vers la culture (la musique, les concerts : où s’accomplir et s’exalter)…

Choisir où venir exister…

Une tension riche de contrastes et de diversité d’intensités…


Ce mercredi 2 juin 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un premier point sur les cousinages Sartre de Dordogne, à Thiviers ou Périgueux, au fil des générations, de 1700 à aujourd’hui…

27mai

Afin de commencer à éclaircir un peu comment les De Swarte _ venus tardivement du Nord, et par alliance… _ et les Sartre ont pu, par un apparentement, devenir _ il fallait aussi établir à quel moment… _ des « cousins » de Jean-Paul Sartre,

dont la famille paternelle, des Sartre, était installée, au moins depuis la fin du XVIIe siècle, à Corgnacq-sur-l’Isle et Thiviers (et ensuite, pour quelques uns, à Périgueux),

il fallait procéder à l’établissement de leurs généalogies respectives.


Et tout d’abord celle des Sartre de Dordogne.

Ainsi suis-je parvenu à reconstituer un tronc commun de membres de la famille Sartre résidant à Corgnacq-sur l’Isle

un village situé à 6 kms au sud-est de Thiviers, au nord du département de la Dordogne.

Avec, d’abord, ce tronc commun de 4 générations masculines successives de Sartre, résidant à Corgnacq-sur-l’Isle, à partir de 1700 :

_ Pierre Sartre (ca. 1664 – avant le 26 septembre 1730)

_ Jean Sartre (10 novembre 1702 – 6 janvier 1742)

_ Pierre Sartre (25 janvier 1733 – 28 janvier 1807)

_ Pierre Eymard Sartre (27 novembre 1765 – 7 février 1849).

De là,

je démarque deux lignées parallèles de générations de Sartre

issues de 2 des fils de ce Pierre Eymard Sartre (Corgnacq-sur-l’Isle, 1765 – Corgnacq-sur-l’Isle, 1849),

dont voici la succession des générations :

_ les frères Pierre Eymard Sartre (Corgnacq, 9 novembre 1805 – Corgnacq, 27 avril 1878) et Pierre Sartre (Corgnacq, 20 mars 1815 – Corgnacq, 5 février 1882)

_ les cousins germains Eymard Sartre (Corgnacq, 17 mars 1836 – Thiviers, 22 octobre 1913) et Germain Sartre (Corgnacq, 5 octobre 1861 – Périgueux, 25 septembre 1935)

_ les cousins issus de germains Jean-Baptiste Sartre (Thiviers, 5 août 1874 – Thiviers, 17 septembre 1906) et Gérard Sartre (Périgueux, 7 janvier 1888 – Périgueux, 24 décembre 1966).

À la génération suivante :

_ Jean-Paul Sartre (Paris 16e, 21 juin 1905 – Paris 14e, 15 avril 1980)

est le fils unique de l’enseigne de vaisseau de Thiviers, Jean-Baptiste Sartre, prématurément décédé de maladie, à l’âge de 32 ans ;

_ tandis que son cousin André Sartre, inspecteur des impôts _ j’ignore à ce moment la date de naissance et la date de décès _,

est, lui, le fils de l’instituteur _ puis directeur de l’école communale de Saint-Pierre de Chignac _ Gérard Sartre et son épouse Irma Olivier _ en 1991, un des anciens élèves de l’école communale de Saint-Pierre de Chignac, Pierre Colombé, en un article intitulé « Gérard Sartre, un poète périgourdin peu connu (1888 – 1968)« , paru en 1994 dans le tome CXXII du Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord à la page 164), portera un témoignage émouvant des qualités à la fois poétiques et humaines de ce Gérard Sartre qui avait été son maître, et avait pris sa retraite en 1947. Et de lui, Gérard Sartre, il rapportera ces paroles : « Moi qui ne suis pas Jean-Paul (Sartre), mais simplement apparenté (grands-pères respectifs cousins germains)« 

Avant André Sartre  _ dont j’ignore, je le répète, les lieux et dates de naissance et de décès ; je sais seulement que le 18 juin 1935, à l’École municipale de Saint-Pierre-de-Chignac (dont son père Gérard était le directeur), André Sartre sera le premier des garçons au Certificat d’Etudes Primaires… _,

le couple de Gérard Sartre et Irma Olivier, mariés à Périgueux le 2 octobre 1911, avait donné naissance à 2 filles, Pierrette et Odile Sartre ;

Odile Sartre, qui épousera Roger Verdier, et survivra à sa sœur Pierrette et à son frère André _ tous deux déjà décédés en 1994 _, décèdera fin février 2014 à Périgueux…

Et André Sartre et son épouse née Lacroix, auront 2 enfants : Pierre Sartre et Françoise Sartre _ dont j’ignore les lieux et dates de naissance…

Et c’est par ce Pierre Sartre que s’est _ vraisemblablement _ fait l’apparentement, en un lieu et à une date que j’ignore, avec une De Swarte, de Dordogne _ mais pas seulement, nous n’allons pas tarder à le découvrir…

À suivre,

Ce jeudi 27 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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