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Un automne plossuien : Un 30ème article autour, plus ou moins, du sublime « Tirages Fresson » de Bernard Plossu (du jeudi 22 octobre à ce dimanche 29 novembre 2020)

29nov

Ce dimanche 29 novembre 2020

_ et pour de simples raisons de commodité de récapitulation _,

voici mon 30 ème article consacré plus ou moins

_ et plutôt plus que moins : presque exclusivement _

au sublime « Tirages Fresson« 

que l’ami Bernard Plossu vient de faire paraître aux Éditions Textuel :

Bernard Plossu : tirages Fresson

D’abord, ces trois articles-ci, au mois d’octobre :

et surtout 


Puis,

et par séries consécutives de cinq,

ces 4 x 5 (= 20) articles suivants,

autour de la question de mes préférences _ un peu personnelles : de regardeur un peu attentif et passionné de ces images plossuiennes… _

entre les 80 images proposées par ce nouvel album de « Tirages Fresson« .

1) 

2) 

3) 

4) 

5) 

6) 

7) 

8) 

9) 

10) 

11) 

12) 

13) 

14) 

15) 

16) 

17) 

18) 

19) 

et 20) 

Ensuite,

cette question de mes préférences d’images enfin à peu près réglée _ au moins pour ce moment présent… _,

une série de six réflexions un peu plus distanciées :

21) 

22) 

23) 

24) 

25) 

et 26) 

Pour en venir à ce _ j’espère un peu commode _ récapitulatif (d’automne plossuien)

de ce dimanche ensoleillé du 29 novembre…

3 + 26 + 1 = 30.

Ce dimanche 29 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un récapitulatif d’un cheminement de regard sur les 80 images du sublime « Tirages Fresson » de Bernard Plossu

23nov

Certains des articles que voici,
_ qui vont du 3 au 22 novembre _,
comportent des images de quelques unes de mes photographies préférées de ce sublime « Tirages Fresson » (aux Éditions Textuel) de mon ami Bernard Plossu ;
Bernard Plossu : tirages Fresson
mais d’autres images restent privées d’illustrations d’images de Plossu,
faute, pour celles-là, de disposer, pour le moment du moins, de reproductions accessibles sur le web ; 
et c’est d’ailleurs l’étrange cas de mes 4 images préférées, au final, d’entre les 80 de cet album :
les merveilleuses « Palerme, Italie, 2008 », « Port-Cros, France, 2011 », « Purroy, Espagne, 2018 » et « Giverny, France, 2010 ».
Mais chaque fois que j’ai pu accéder à une de mes images préférées (de deux séries de 13, puis de 22) sur le web,
j’en donne une reproduction…
Il y a donc là de quoi se réjouir.
Après mes 2 premières séries de 5 articles sur les sublimes « Tirages Fresson » de mon ami Bernard Plossu :

puis une nouvelle suite de 5 :
voici encore une nouvelle série de 5 :
À suivre,
au moins ceux qui ne s’impatientent pas trop
de la longueur de ces cheminements de regards…
Mais tout regard a son histoire,
son parcours,
son aventure ouverte…
Ce lundi 23 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Question : lesquels des « Tirages Fresson » de Bernard Plossu, sont ceux que je préfère ?.. Et en venir à proposer son choix, principalement méditerranéen, ici …

22nov

Hier,

j’ai commencé à répondre bien plus précisément, enfin !, à ma question initiale, du 3 novembre dernier _ … _,

en me résolvant, en trois _ bien difficiles ! _ étapes successives, à des choix plus drastiques,

d’abord de 12 images _ à comparer aux 13 de ma première liste d’images préférées du 5 novembre (in l’article …) _,

puis de 4 _ « Palerme, Italie, 2008« , « Port-Cros, France, 2011« , « Purroy, Espagne, 2018 » et « Giverny, France, 2010« , aux pages 18, 53, 68 et 80, de l’album… _,

et enfin l’image ultime de « Purroy, Espagne, 2018« , à la page 68 _ une page de gauche, pourtant, de l’album _ de ce sublime recueil de 80 « Tirages Fresson« .

Avec ce bref commentaire d’image-ci, de ma part :  » « Purroy, 2018 » :  une image merveilleusement  pure _ ce bleu (d’une première porte, de face, et du ciel), ce rose (d’un toit de tuiles), ce blanc lumineux (des murs des diverses maisons), ce beige (d’une haute paroi, jusqu’au ciel : un clocher ? une tour ?..) _en même qu’assez structurée, mais de guingois _ avec la pente, au centre, de quelques marches, à peine perceptibles, qui descendent et aspirent la dynamique du regard ainsi que du mouvement (nous aussi allons descendre ces quelques marches), vers une porte sur laquelle flotte au vent un rideau de protection ; avec le contre-champ, au premier plan et sur la gauche, du noir de l’ombre qui vient illuminer ce qui est ensoleillé, et qu’accompagnent, aussi, les amorces, courbes, d’un sentier montant vers la gauche ; et, de l’autre côté, l’oblique de ce très haut et massif mur beige (d’une tour ?), sur la droite et jusqu’en haut… Une image sublime !« …

De même que je me suis demandé

si ce sublime « Tirages Fresson » de 2020, ne consistait pas,

après les merveilleux « Plossu couleurs Fresson » de 2007, et « Couleurs Plossu _ séquences photographiques 1956 – 2013« , de 2013,

en un  simplement nouveau choix récapitulatif, en 2020, par Bernard Plossu, de ses extraordinaires _ vraiment ! _ « tirages couleurs » par trois générations de Fresson, Pierre, Michel, Jean-François, à Savigny-sur-Orge.

Comme si ce nouveau superbissime album venait tout simplement « remplacer » en tenant compte, bien sûr aussi, de quelques nouvelles superbes images réalisées entretemps, tel par exemple ce « Purroy, Espagne, 2018 » d’il y a deux ans ; 14 nouvelles images, d’entre 2014 et 2019, sont en effet ici présentes, parmi la sélection des 80…) _les deux précédents albums récapitulatifs, désormais épuisés en librairie, et donc indisponibles… 

Et je profite de cette remarque pour rappeler, au passage, le lumineux article, sur son blog, de Fabien Ribéry, en date du 24 octobre dernier : « Michel Fresson, le traducteur, par Bernard Plossu, photographe« …

L’opération de choisir est, et bien sûr en la moindre de ses occurrences _ et cela dès le règne animal ; j’ignore si les végétaux ont eux aussi, ou pas, à opérer des choix : la question est à creuser par les étiologues… _, cruciale, voire vitale :

vivre, c’est forcément choisir ;

avoir à opérer, et en permanence, des choix _ à commencer par vers où se déplacer, où mettre son prochain pas, pour tout individu animal qui se déplace…

Et c’est donc opérer des préférences…

Celles-ci étant particulièrement difficiles à réaliser en situations _ comme ici _ de très grand embarras du choix…

D’autant que les images ici en concurrence _ de prédilection _ présentent déjà une merveilleuse réjouissante variété ;

que je me suis efforcé de classer un peu en la répartissant, cette « variété plossuienne« , en divers « genres » d’images :

les images « d’extérieurs » (« de nature«  _ plus ou moins vierge et sauvage, ou cultivée _ ; « de villages«  _ Bernard aime y percevoir (et comme ressusciter, re-soudre) des traces lumineuses de vie ! pas encore complètement définitivement tarie… _ ; « de villes et métropoles«  _ entre agitation débridée et oasis de silence… _ ; ainsi que de « avec vue sur la mer« …) ;

les images « d’intérieurs«  _ marquées par une très profonde poésie d’étrangèreté du plus banal et quotidien, qui touche au cœur le simple banal spectateur que nous sommes… _,

ainsi, aussi, que des images « tendant vers l’abstraction«  _ qu’apprécie tout spécialement Bernard Plossu lui-même, tel un étai quasi invisible (cf son « L’Abstraction invisible« , aux Éditions Textuel) de la fabrique complètement intériorisée de la moindre de ses images…

Après,

il revient bien sûr à chacun

d’opérer son propre choix de préférences _ un choix plus ou moins idiosyncrasique, bien sûr, aussi ; et idéalement à rebours de « clichés«  _

parmi le richissime compendium proposé ici par les 80 images, si variées _ donc _, de ce somptueux « Tirages Fresson« …

Et en y réfléchissant,

j’ai fini par écarter en mes propres choix _ terminaux ? pas vraiment : tout regard peut s’enrichir et s’affiner, devenir plus perspicace… _ les « images d’intérieur » qui me touchent tant, elles aussi, pourtant,

au profit de 4 « images d’extérieur » _ « Palerme, Italie, 2008« , « Port-Cros, France, 2011« , « Purroy, Espagne, 2018 » et « Giverny, France, 2010«  _

probablement parce que le regard de Plossu constitue d’abord pour moi, regardeur,

une fastueuse ouverture sensible _ et sensorielle ; que servent, bien évidemment, aussi, les si extraordinaires opérations de tirage, en leur atelier artisanal, de rien moins que trois générations de Fresson…sur les beautés _ d’abord visuelles, et comme en avant-goût de sensations de plaisir des autres sens… _ que viennent possiblement nous offrir nos sorties physiques _ hors de nous et nos étroits égocentrismes narcissiques _ « dans le monde » ;

et tout particulièrement, pour moi, le monde éminemment chaleureux de la civilisation de la Méditerranée,

avec les exemples, ici, de Palerme, Port-Cros, Purroy.

Un monde, même comme ici, quasi vierge de personnes ;

et pourtant la vie y est omni-présente, portée et sublimée en ces silences lumineux et colorés comme à son comble…

J’attends, aussi, toujours _ et avec la jubilation qu’on peut deviner ! _, l’album fabuleux que sera « Les Îles de la Méditerranée (Grèce, Italie, Espagne, France)« 

dont m’a parlé maintes fois l’ami Bernard Plossu

_ ici, en ce « Tirages Fresson« , nous disposons de 3 images d’îles méditerranéennes : « Palerme, 2008« , « Port-Cros, 2011 » et « Ventotene, 2010« , aux pages 18, 53 et 68 : soient 2 îles italiennes et une île française…

J’espère ardemment, bien sûr, que ce projet idéal de publication est bien toujours présent, sinon déjà dans les pré-tuyaux _ mentaux… _ de quelque éditeur, au moins en quelque recoin, bien ferme et assuré, de la tête de Bernard Plossu !..

Surtout après l’éclatant succès parisien, chez Artazart _ 83 Quai de Valmy, Paris 10e _, ce récent 12 novembre,

de la signature par Bernard d’un somptueux Collector _ à tirage limité _ du magazine De l’Air :

cf ici la vidéo (de 7′ 46) de cet événement réjouissant…

Un tel album des « Îles de la Méditerranée » par le regard unique (!) de Bernard Plossu

ferait un événénement à la fois iconique et éditorial somptueux et considérablement marquant !!!

Et je veux croire qu’un des divers _ et assez nombreux _ éditeurs-amis de l’œuvre photographique de Bernard Plossu,

se laissera convaincre d’entreprendre la réalisation

de pareil chef d’œuvre !

Ce dimanche 22 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Question : lesquels des « Tirages Fresson » de Bernard Plossu, sont ceux que je préfère ?.. L’embarras du choix du regardeur, comparé à l’embarras du choix de l’artiste lui-même

21nov

Bien sûr,

face à un choix de préférence d’image(s),

l’embarras d’un regardeur placé en face de 80 images entre lesquelles il se somme d’en choisir une _ qu’il aurait préférée, ou préfèrerait, aux autres _,

afin que cette image soit _ hypothétiquement, à son choix personnel subjectif _ placée en couverture de l’album réalisé _ ou à venir _,

est infiniment ridicule

en comparaison de l’embarras _ on ne peut plus réel et effectif, lui _ de l’artiste lui-même

placé devant la situation d’avoir, là et maintenant, à choisir une image de couverture de même, d’ailleurs, qu’avoir à choisir 80 images _, pour son album en préparation,

face à l’innombrable _ = inépuisable _ collection d’images conservées _ et sinon là, devant lui sous ses yeux, du moins chez lui, quasi instantanément disponibles (il suffit d’aller les rechercher dans la pièce où elles sont entreposées…) : soit un immense trésor dormant ne demandant qu’à être, et maintenant, réveillé ! _ en ses innombrables, déjà, planches-contact !…

Il n’empêche,

le regardeur lui aussi choisit et manifeste ses _ plus ou moins _ propres préférences, ses hiérarchies de goût _ entre les 80 images, défilant là sous ses yeux admiratifs, en parcourant, page après page,  et re-parcourant ad libitum, l’album : que ce soit pour se demander laquelle de ces 80 images il aurait, lui, élue, pour figurer en couverture ; ou, plus généralement, auxquelles de ces images si variées, vont ses préférences… _, bien sûr, plus ou moins légitimes…

Dans mon article d’hier, vendredi 20 _  _,

et tout à la fin, ainsi qu’en plusieurs temps _ au nombre de trois _,

je me suis résolu à des choix d’images, pour ce qui concerne la couverture même de l’album,

voire mes préférences iconiques, tout simplement _ indépendamment de tout hypothétique choix éditorial : lequel est bien évidemment hors de mes compétences !!! _ : 

d’abord, un premier choix _ déjà bien difficile ; et à comparer à celui de mon article du 5 novembre dernier :  _ de 12 images :

soient 2 images « de nature » : celle, à la page 53, légendée « Port-Cros, France, 2011« , et celle, à la page 80, légendée « Giverny, France, 2010 » ;

puis 2 images « de villages » : celle, à la page 68, légendée « Purroy, Espagne, 2018« , et celle, à la page 81, légendée « Bourgogne, France, 2010 » ;

puis 2 images « de villes » : celle, à la page 18, légendée « Palerme, Italie, 2008 « , et celle, à la page 26, légendée « Milan, Italie, 2009 » ;

puis 1 image « avec vue sur la mer » : celle, à la page 98, légendée « Île de Ventotene, Italie, 2010 » ;

et enfin 5 images « d’intérieurs » : celle, à la page 19, légendée « Livourne, Italie, 2014 » ; celle, à la page 27, légendée également « Livourne, Italie, 2014 » ; celle, à la page  43, légendée « Chez les Mirabel, Ardèche, 2012 » ; celle, à la page 57, légendée « Milan, Italie, 2008 » ; et enfin, aux pages 64-65, celle légendée « Jumièges, France, 2017« ) ;

puis un second choix _ forcément terriblement difficile ! _, de 4 :

celles des pages 18 (« Palerme, 2008« ),

53 (« Port-Cros, 2011« ),

68 (« Purroy, 2018« )

et enfin 80 (« Giverny, 2010« ) ;

et enfin le choix _ carrément terrifiant, lui ! Dieu, comme c’est difficile !.. _, d’une seule et ultime :

« Purroy, 2018« .

« Purroy, Espagne, 2018 » :

une image merveilleusement  pure _ ce bleu (d’une première porte, de face, et du ciel), ce rose (d’un toit de tuiles), ce blanc lumineux (des murs des diverses maisons), ce beige (d’une haute paroi, jusqu’au ciel : un clocher ? une tour ?..) _,

en même qu’assez structurée, mais de guingois _ avec la pente, au centre, de quelques marches, à peine perceptibles, qui descendent et aspirent la dynamique du regard ainsi que du mouvement (nous aussi allons descendre ces quelques marches), vers une porte sur laquelle flotte au vent un rideau de protection ; avec le contre-champ, au premier plan et sur la gauche, du noir de l’ombre qui vient illuminer ce qui est ensoleillé, et qu’accompagnent, aussi, les amorces, courbes, d’un sentier montant vers la gauche ; et, de l’autre côté, l’oblique de ce très haut et massif mur beige (d’une tour ?), sur la droite et jusqu’en haut…

Une image sublime !

Et je ne reviendrai pas ici sur ce que j’ai commencé à dire des 3 autres merveilleuses images

_ « Palerme, 2008« , « Port-Cros, 2011 » et « Giverny, 2010«  _

qui ont, jusqu’au bout, disputé la palme à ce sublime « Purroy, 2018 » :

comme tout chef d’œuvre d’art,

ces images, en leur muette humilité _ de « voix du silence«  si bienheureusement vierges de toute rhétorique… _,

défient tout simplement nos discours…

Chapeau bas,

Monsieur le Photographe !

Par ton geste, l’humilité du réel nous fait somptueusement signe…

Ce samedi 21 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Question : lesquels des « Tirages Fresson » de Bernard Plossu, sont ceux que je préfère ?.. L’aventure, aussi, d’un oeil de regardeur…

18nov

Le 8 mai 2019, à l’occasion d’une cérémonie d’hommage, à Belus (chez lui, dans les Landes), au compositeur merveilleux qu’est Lucien Durosoir (1878 -1955) _ avec l’inauguration d’une statue d’Aitor de Mendizabal honorant l’œuvre de cet extraordinaire compositeur (cf l’article, avec image,  du 9 mai, le lendemain : …) _,

je publiai sur mon blog En cherchant bien un article intitulé , dans lequel je redonnais le texte de mon parcours d’admiration pour l’œuvre de ce compositeur si singulier _ et si discret, si peu mondain _, que je découvrais musicalement peu à peu, au fur et à mesure de la parution des CDs qui ont été consacrés à sa musique _ en commençant par les CDs Alpha 105, 125, 164 et 175 ; aujourd’hui, son œuvre entier est accessible en CDs…

Ce texte, intitulé « L’aventure d’une oreille : la découverte du « continent Durosoir »« , et daté du 6 janvier 2019, se trouve en effet aux pages 64 à 69 du bel album « La Chaîne de création Lucien Durosoir – Aitor de Mendizabal 1919 – 2019« , publié par les Éditions FRAction…

C’est donc aujourd’hui de « l’aventure d’un œil« , un œil de regardeur enthousiaste et passionné _ et pas un œil de photographe _, que je dois maintenant parler pour caractériser mon _ modeste _ parcours de simple regardeur enthousiaste passionné _ et non professionnel _ de l’œuvre photographique de mon ami Bernard Plossu,

comme j’avais parlé de « l’aventure d’une oreille« , l’oreille d’un écouteur enthousiaste et passionné _ et pas une oreille de musicien _, pour caractériser mon _ modeste _ parcours de simple écouteur enthousiaste passionné _ et non professionnel _ de l’œuvre musical de Lucien Durosoir…

En les récits de ces « aventures » de « regardeur » et « écouteur » enthousiaste et passionné -là, j’accomplissais de fait, tout simplement, le programme que je m’étais fixé, en un courriel _ programmatique, donc _ daté du 20 mai 2008, à mon amie Corinne Crabos _ qui m’avait proposé d’ouvrir un tel blog sur le site de la librairie Mollat… _, un mois et demi avant l’ouverture effective de ce blog En cherchant bien, qui eut lieu le 3 juillet 2008, et dont témoigne l’article inaugural de ce blog, intitulé « « …

Un article qui comportait _ déjà ! _ une photo signée Bernard Plossu !

 

Et je dois noter, encore, que mon article du lendemain 4 juillet 2008, intitulé, lui, «  « , était cette fois consacré au sublime CD Alpha 125 des 3 bouleversants _ quel mémorable choc ! à dimension d’éternité !! _ Quatuors à cordes de Lucien Durosoir, par le Quatuor Diotima _ un article qui (ainsi que ses suites) allait me conduire, alors que je ne suis ni musicien, ni musicologue, à donner, trois années plus tard, le 21 février 2011, au Palazetto Bru-Zane, à Venise, 2 contributions au Colloque international « Un Compositeur moderne né romantique : Lucien Durosoir (1878 – 1955) » « Une poétique musicale au tamis de la guerre : le sas de 1919 – la singularité Durosoir » et  » «  ; « Wow !« , dirait l’ami Plossu…

De même que l’article suivant de ce blog _ daté lui aussi du 4 juillet 2008 _, intitulé « « , était consacré à l’exposition milanaise de ce titre, « Attraverso Milano« , de Bernard Plossu !

Bernard Plossu dont j’avais fait, par hasard, la connaissance le 22 décembre 2006 à la librairie Mollat, à l’occasion de sa signature du merveilleux (!!!) gros album « Bernard Plossu Rétrospective 1963 – 2005« . Je venais d’acheter, peu de temps auparavant, son admirable « L’Europe du Sud contemporaine« , paru en 2000, et dont _ par très grande chance pour moi ! _ un exemplaire demeurait encore sur une étagère du riche rayon Beaux-Arts de la librairie Mollat.

Bernard Plossu, je l’admirais donc déjà…

Or, il se trouve que du mardi 4 avril au lundi 10 avril de cette même année 2006, les membres de notre atelier « Habiter en poète » _ du lycée Nord-Bassin d’Andernos, où j’enseignais aussi la philosophie _, avions séjourné à Rome, arpentée en tous sens, appareil photo à la main, afin d’essayer, mais oui !, chacun _ avec le concours, d’expert, du photographe bordelais le cher Alain Béguerie _ de saisir et rendre par ses propres photos le regard idiosyncrasique sur sa Rome d’Elisabetta Rasy _ j’adore les vraies villes, telle Rome : l’Urbs… _ en son roman autobiographique « Entre nous« , paru en traduction française aux Éditions du Seuil en août 2004 ; et sur lequel nous avions travaillé à nous sensibiliser, le plus près possible, depuis plus d’un an…

Une expérience forcément inoubliable, que ce séjour romain consécutif à un tel an et demi _ à raison d’une séance de trois heures par semaine _ de lecture méthodique hyper-attentive de ce très beau roman romain, associée à une initiation très suivie à la pratique de la photographie, pour chacun de ces jeunes apprentis photographes, par Alain Béguerie, présent lui aussi à Rome…

Et le vendredi 7 avril de ce merveilleux séjour romain, après avoir eu un rendez-vous avec l’auteur de ce passionnant roman autobiographique, devant sa maison d’adolescence, Via delle Alpi, nous avions conversé, sur son roman, avec Elisabetta Rasy durant une bonne heure et demie dans le parc, immédiatement voisin, de la Villa Paganini cf l’analyse que je propose de ce superbe roman romain, en annexe de mon article du 22 février 2010, , dans lequel j’ai inséré mon texte intitulé « Sur les chemins de la présence : Tombeau de Bérénice avec jardin« , consacré au magnifique portrait qu’Elisabetta Rasy dresse de sa mère (et de Rome !) dans ce si beau « Tra noi due« … 

Dans l’échange _ immédiatement _ amical que j’eus, chez Mollat, le 22 décembre 2006, avec Bernard Plossu _ au bout de 5 minutes, Bernard s’est mis à me tutoyer _, je lui ai bien sûr parlé, et de mon atelier photographique « Habiter en poète« , et de Rome, et d’Elisabetta Rasy _ ainsi que de Rosetta Loy, autre romaine, que je lisais aussi (et avais rencontré à plusieurs reprises) avec un très grand plaisir… _, et nous avons engagé tout de suite une correspondance frénétique par courriels _ qui a même failli être publiée ! Il faut dire ici que Bernard Plossu, d’une insatiable curiosité, est un fou de littérature italienne contemporaine ! Mon enthousiasme pour ces écrivains italiens m’ouvrait ainsi grandes les portes de sa propre curiosité…

Ainsi est née notre amitié,

dont un des sommets fut notre magnifique entretien (d’une heure) dans les salons Albert-Mollat, le 31 janvier 2014, à propos de « L’Abstraction invisible » de Bernard Plossu ; et  dont est disponible le passionnant _ ultra-vivant ! _ podcast, dont voici un lien

Ce bien trop long préambule est simplement là pour essayer de justifier l’injustifiable audace _ qui est la mienne _ d’oser opérer des choix de « préférences » entre les 80 merveilleuses images que nous offre ce sublime présent « Tirages Fresson » aux Éditions Textuel !  Et cela tout particulièrement en s’adressant directement à l’auteur même de ces images !!! Quelle impudence !

Cependant l’expérience même _ d’analyses et réflexions renouvelées, jour après jour de cet examen… _ de ces déjà 15 articles  

_ en voici  les liens :

que je viens de consacrer aux images, déjà si merveilleusement variées, de ce splendide « Tirages Fresson » de l’ami Bernard Plossu, se révèle déjà riche, en son cheminement, de pas mal d’enseignements, au moins pour moi _ qui suis probablement un des rares, sinon le seul ! à ne pas perdre patience à l’excessive longueur de ces phrases, et plus encore de ces articles si peu synthétiques ! Mais sur ce point, je demeure hélas un incorrigible montanien : « Indiligent lecteur, quitte ce livre«  : ainsi prévient, à très juste titre, et avec humour, l’avertissement inaugural des (labyrinthiques) « Essais«  _ ;

car, si, en ces articles miens, se dégagent, et même se renforcent et s’approfondissent _ heureusement pour l’état présent de ma lucidité de septuagénaire ! _ certaines constantes d’approbation de mes « préférences » d’images initiales,

 

y apparaissent aussi quelques révisions d’appréciations, mais presque toujours positives :

j’apprécie davantage et mieux, en effet, certaines des images, que pour une raison ou une autre _ parfois : trop de beauté ! par exemple pour l’image presque trop belle (!) de la page 80, légendée « Giverny, France, 2010«  _, j’avais placées non pas sur ma liste des 13 premières préférées, mais seulement _ et bien à tort ! pour cette image de la page 80… _ sur ma liste complémentaire de 22 (cf mon article du jeudi 5 novembre : ) ;

alors que cette image-là de Giverny, de Plossu, est bien, in fine pour moi, en son équilibre ouvert, un absolu miracle de sublime splendeur… 

Par contre, je n’ai toujours pas « retenues« ,

ni l’image page 51 légendée « Giverny, France, 2011 » ; ni l’image page 52 légendée « Île d’Houat, France, 2003 » ;  soient deux images avec fleurs rouges _ qui, pardon !, manquent d’un peu, à mes yeux, de singularité _ ;

pas davantage, même si cela fut avec un peu plus d’hésitation, l’image page 50, avec parterres et arbre verts, en partie derrière des persiennes, légendée « Giverny, France, 2010«  _ cette image possède un charme certain, mais probablement pas tout à fait assez singulier, lui non plus, ni assez puissant, pour me retenir, du moins personnellement, vraiment… _,


L’image, page 62, légendée « San Francisco, Californie, États-Unis, 1968« , fait, pour moi, partie d’une autre catégorie, encore :

celle des images singulières possédant une incontestable puissance, avec le très fort _ mais presque aveuglant ici ! et à mes yeux excessif… _ contraste de ses couleurs (blanc / noir / rouge), qui lui confère un je ne sais quoi de répulsif, trop violent…

Et je dois dire que je ne ressens, en général _ existent aussi des exceptions ! _, aucun tropisme positif envers la plupart des images américainessouvent trop brutales, ou trash, pour mon goût d’européen ; ou encore un peu trop datées à mes yeux _ et sans assez de cette toute simple dimension d’éternité qui me bouleverse…

Je leur préfère, et de beaucoup, la douceur et délicatesse, sereines, des plus récentes images européennes, qui possèdent, elle, ce doux et très léger coefficient d’éternité que j’admire ; surtout celles de la plus pure quotidienneté du réel, qu’elles ont su _ comme magiquement, avec une folle aisance… _ si admirablement saisir…

Est-ce là une affaire d’ancrage civilisationnel personnel _ subjectif _ de ma part ? _ c’est possible…

Ou cela tient-il aussi à une certaine évolution, dans le temps, du preneur-auteur même de ces images ? _ lui-même, Plossu, désormais plus apaisé, plus serein, et qui en aurait transfusé quelque chose à son regard ; à ses cadrages ; et ainsi à ses images… Peut-être…

À suivre…

Ce mercredi 18 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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