Posts Tagged ‘profond

Julien Behr : « solaire et élégant, puissant et délicat, charmant et profond », ou la confirmation de son éclatant talent de ténor de demi-caractère dans l’épatantissime CD « Confidence » (Alpha 401, en 2018)…

29juin

En éclatante confirmation

de ce que m’avait révélé le merveilleux tout récent CD « L’Heure espagnole – Bolero«  _ de Maurice Ravel _ par le flamboyant François-Xavier Roth et Les Siècles _ soit le CD Harmonia Mundi HMM 905 361 _ ;

cf l’enthousiasme jubilatoire de mon article «  » du 20 juin dernier,

voici ce jeudi 29 juin,

que l’écoute plus que ravie de l’épatantissime CD « Confidence » (Alpha 401) de Julien Behr, avec Pierre Bleuse dirigeant l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, un CD paru le 28 septembre 2018 _ CD que je m’étais empressé de commander illico presto à mon disquaire préféré… _,

me fait complètement adhérer à ce qui en a été dit, lors de la parution de ce CD, à l’automne 2018, sur le site »OperaOnline.com« , sous le titre « Chronique d’album : Julien Behr, Confidence« , pour qualifier la prestation magnifique de ce formidable charismatique ténor de demi-caractère qu’est Julien Behr… :

« le timbre solaire et élégant de Julien Behr, à la fois puissant et délicat, charmant et profond. Ajoutons à cela une diction qui frôle l’exemplarité. (…) Il devient difficile de ne pas succomber à cet enregistrementt balayant près d’un siècle de musique » _ française romantique : le CD a aussi bénéficié des conseils très avisés du Palazzetto Bru-Zane, dont le directeur, l’excellent Alexandre Dratwicki, signe le très riche texte de présentation du livret de ce CD « Confidence« 

Quelle présence ! Quel charme !

Et je rappelle à nouveau ici, au passage, le témoignage absolument décisif de la prestation magnifique tout spécialement de Julien Behr, en bachelier-poète Gonzalve, que nous offre l’enthousiasmante vidéo de l’enregistrement de la scène finale de « L’Heure espagnole » de Maurice Ravel, avec ses quatre collègues chanteurs _ Isabelle Druet, Loïc Félix, Jean Teitgen, Thomas Dolié _, et Les Siècles, sous la direction justissime, clarissime _ en son ultra-fin irrésistible esprit français… _, et enivrante de vie, de François-Xavier Roth…

 

Ce jeudi 29 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le récital live « Poèmes d’un jour » (Fauré Brahms Schumann) d’un grand Stéphane Degout, au Théâtre de l’Athénée, avec une profondeur un brin austère

05avr

Chez B-Records,

le merveilleux Stéphane Degout

nous gratifie d’un splendide récital

enregistré en live au Théâtre de l’Athénée

avec le pianiste Simon Lepper :

le CD Poèmes d’un jour _ le CD B-Records LBM 017 _,

comportant

cinq mélodies de Gabriel Fauré

(dont trois sur le recueil du Poème d’un jour de Charles Grandmougin (Rencontre, Toujours et Adieu) ;

et les deux autres sur deux poèmes d’Armand Sylvestre, Aurore et Automne) ;

huit Lieder _ d’opus divers,

et sur des poèmes de sept auteurs différents :

Brentano, Hölty, Detlev von Liliencron, Hermann von Allmers, Candidus, Daumer et Lemcke _

de Johannes Brahms ;

et douze Lieder, les Zwölf Gedichte, opus 35,

sur des poèmes de Justinus Kerner,

de Robert Schumann.

Le récital de cet immense baryton,

au sommet de ses capacités artistiques et vocales,

est sobre, profond,

et un brin austère _ romantique.

Voici la chronique qu’en donne ce jour

Jean-Charles Hoffelé

en un article de son Discophilia,

sur le site d’Artamag,

qu’il intitule France -Allemagne :

FRANCE-ALLEMAGNE


Fauré, Brahms, Schumann : Stéphane Degout choisit chez le premier des pages simples _ oui _, Aurore, Automne, diptyque d’Armand Sylvestre, qui encadre les trois volets appassionato _ voilà _ du Poème d’un jour. Le français impérieux _ oui _, le timbre noir et glorieux _ oui _ nous font regretter _ certes !!! _ de ne pas avoir là, à la suite, tous les _ sublimissimesDuparc.

Mais non, ce seront d’abord sept Lieder de Brahms, prodigieux de sfumatos, de suspensions (Feldeinsamkeit !), pure poésie pas entendue depuis Hotter, c’est dire ! _ peut-être une des raisons pour lesquelles je n’avais personnellement guère éprouvé de coup de foudre jusqu’ici (faute de connaître cette interprétation de Hotter) pour les Lieder de Brahms… En écho, les Kerner si courus des chanteurs francophones (Souzay, Kruysen y excellèrent) montrent que Stéphane Degout a tout compris _ c’est un chanteur vraiment intelligent ! et qui sait parfaitement, lui, ce que sa voix énonce ! _ de la lyrique schumannienne, de ses apartés, de ses emballements, ils le sacrent absolument liedersänger : écoutez seulement le recueillement ardent de Stille Tränen.

En apostille, retour à Brahms avec les enchantements du Lerchengesang que dore le piano éolien de Simon Lepper, accompagnateur subtil de ce merveilleux disque _ voilà ! _ capté en concert à l’Athénée.


LE DISQUE DU JOUR














Poèmes d’un jour

Gabriel Fauré (1845-1924)


Aurore, Op. 39 No. 1
Poèmes d’un jour, Op. 21

Automne, Op. 8 N° 3


Johannes Brahms (1833-1897)


O Kühler Wald, Op. 72 No. 3
Die Mainacht, Op. 43 No. 2
Auf dem Kirchhofe, Op. 105 No. 4
Feldeinsamkeit, Op. 86 No. 2
Alte Liebe, Op. 72 No. 1
Nicht mehr zu dir zu gehen, Op. 32 No. 2
Willst du dass ich geh‘?, Op. 71 No. 4
Lerchengesang, Op. 70 No. 2


Robert Schumann (1810-1856)


12 Lieder, Op. 35 “Kerner-Lieder”

Stéphane Degout, baryton
Simon Lepper, piano


Un album du label B Records LBM017

Photo à la une : le baryton Stéphane Degout – Photo : © DR

Ce vendredi 5 avril 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur