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Suite de « Et les quelques taches aveugles qui demeurent dans mon effort pour comprendre qui sont exactement les frères et soeurs de Valentine Bitôt-Lourreyt, la mère de Marie-Amélie Lourreyt-Droin, la commanditaire-propriétaire de la sublime Villa Téthys du Pyla, en 1928″ : 2) l’investigation…

29sept

Pour poursuivre ce que j’ai commencé hier d’entreprendre en mon article « « ,

je m’attelle présentement ici et maintenant à un premier résumé-explicitation de mes recherches d’hier afin de découvrir-identifier qui sont précisément tous les frères et sœurs de Valentine-Marie Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, 1931), l’épouse à Bordeaux le 26 octobre 1880 de Charles-Louis-Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914);

soit, si possible, l’ensemble des enfants de Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 12  mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888) et son épouse Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1898)…

Au départ _ et ici je me fie aux notes de mon agenda du 18 septembre dernier… _, j’ai pris appui sur la généalogie proposée sur son site par Raphaël Vialard ;

laquelle, de cette Valentine Bitôt épouse Lourreyt (Bordeaux, 4 juin 1852 – ?), comportait 2 sœurs, Marie-Thérèse (8 octobre 1849 – ?) et Thérèse-Marie (Bordeaux, 21 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915), et un seul frère, Emile (??) Bitôt.

Depuis, mes recherches depuis le dimanche 19 septembre dernier, et à force surtout d’éplucher minutieusement de nombreux avis et faire-part de décès, m’ont permis de découvrir, non seulement bien des précisions supplémentaires sur Marie-Thérèse, Valentine, Emile et Thérèse-Marie, membres de cette fratrie Bitôt, et leurs conjoints et leurs enfants,

mais aussi d’apprendre l’existence de 4 autres membres de cette fratrie Bitôt, constituée de 8 enfants au total, que la généalogie de Raphaël Vialard passait sous silence ;

et dont l’ordre de naissance, chaque fois répété _ parfois, le plus souvent, selon la pure et simple chronologie des naissances ; mais quelquefois aussi en faisant passer l’ensemble des 3 frères faisant-part (Paul, Marc et Emile Bitôt) avant l’ensemble des 5 sœurs (dont les prénoms de 2 d’entre elles n’apparaissent tout simplement pas ; elles figurent seulement là comme épouses de leurs maris, R. Lefour et E. Sarran, dont les noms seuls sont donnés : il s’agit, je l’ai découvert, après recherches méthodiques, le 2 octobre 2022, de Jeanne-Marie, née à Bordeaux le 18 février 1851 ; et de Marie-Amélie-Noémie, née à Bordeaux le 26 mars 1864…) ; mais on apprend bien vite à fait la part de ces choses protocolaires de ce temps-là… _, est le suivant

_ cf, par exemple l’Avis de décès, paru le 19 avril 1894, dans le journal La France de Bordeaux, de M. Henri Baron, beau-frère du Dr Emile Bitôt (numéro 6 de la fratrie des 8 enfants de Pierre-Anselme Bitôt et son épouse Catherine-Pauline Oré), en un ordre qui respecte la chronologie des naissances… _ :

_ 1) Marie-Thérèse Bîtot, l’aînée de cette fratrie de 8 enfants Bitôt, est née, probablement à Bordeaux, le 8 octobre 1849 ; et a été l’épouse _ j’ignore la date de ce mariage, ainsi que la date de naissance de leur fils unique Pierre Jolivet (ancien magistrat et propriétaire, selon l’Annuaire du tout Sud-Ouest illustré de 1904, page 572) _ de Louis Jolivet, avocat et bâtonnier, en 1895 et 1903 _ ariégeois, Louis Jolivet est arrivé à Bordeaux vers 1868, selon la même source, page 571.

_

_ 2) la seconde née, Jeanne-Marie Bitôt, née à Bordeaux le 18 février 1851 _ allais-je laborieusement découvrir dimanche 2 octobre 2022 en passant systématiquement en revue les registres d’archives d’état-civil des naissances à Bordeaux en 1850 et 1851… _, apparaît _ et selon l’ordre de naissance des divers frères et sœurs Bitôt _ non pas sous ses prénoms, mais seulement  comme l’épouse de son mari, Joseph-Raoul Lefour, qui lui est nommé, dans un certain nombre d’Avis de décès ou de Remerciements et Messes consécutifs à diverses obsèques de parents de cette famille Bitôt ; je veux dire comme l’épouse du très fameux Professeur Raoul Lefour (Chenérailles, 9 septembre 1854 – Bordeaux, 22 novembre 1916) _ cf le même Annuaire de 1904 à la page 614 et page 713, sur celui de 1913 ; ou aux pages 439-440 du « Des Hommes et des activités, autour d’un demi-siècle » des Editions BEB de 1957, indiquant qu’il s’était fixé à Bordeaux en 1875… _, qui fonda à Bordeaux la première Société française de Gynécologie…

_ 3) la troisième née de ce couple Bitôt-Oré, à nouveau une fille, est notre Valentine-Marie Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, en 1931), qui épousera à Bordeaux le 26 octobre 1880 son cousin Charles-Louis-Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux 5 janvier 1914), qui était alors clerc de notaire à Nevers. Valentine et Alfred seront les parents de 3 filles : Charlotte-Marie-Josèphe Lourreyt _ épouse à Dax, le 25 novembre 1901, du Dr Jean-Baptiste-Jacques-André Venot _ ; Catherine-Marie-Pauline Lourreyt _ épouse à Dax, le 27 février 1905, de Raoul-Simon-Albert Gallié _ et Marie-Amélie Lourreyt _ épouse à Dax, le 1er août 1910, de Georges-A.-Laurent Droin

_ 4) le quatrième né est _ enfin ! _ un garçon, Paul-Jean-Baptiste Bitôt, né à Bordeaux le 22 mars 1854 (et qui décèdera à Bordeaux le 1er mai 1911, veuf de son épouse Marie Rabion, décédée à Bordeaux le 1er novembre 1896) : le Dr Paul Bitôt _ cf la notice que consacre au Dr Paul Bitôt l’Annuaire du tout Sud-Ouest illustré de 1904, à la page 363

_ 5) le cinquième de la fratrie est à nouveau un garçon, Pierre-Marc-Georges Bitôt, né à Bordeaux le 29 juillet 1856, qui épousera à Bordeaux le 22 avril 1885 Marie-Louise-Elisabeth Lebelin de Dionne (née à Rochefort le 26 juillet 1853), avec laquelle il aura 3 enfants, Anne _ qui épousera Jean Cazenave ; ils auront des enfants… _, Claude _ qui décèdera le 29 août 1919 _ et Etienne-Jean-Marie, qui naîtra à Bordeaux le 20 juin 1894. Marc Bitôt, lui, sera ingénieur à la Compagnie des Chemins de fer du Midi, et chef de traction des chemins de fer _ cf la notice que lui consacre l’Annuaire du tout Sud-Ouest illustré de 1913, à la page 114

_ 6) le sixième est à nouveau un garçon, Pierre-Joseph-Emile Bitôt, né à Bordeaux le 5 mai 1861, et qui comme son père et son frère Paul _ ainsi que son beau-frère le Pr Raoul Lefour _, sera médecin : le Dr Emile Bitôt _ cf aussi la notice que lui consacre l’Annuaire du tout Sud-Ouest illustré de 1913, à la page 114 _, lequel décèdera à Bordeaux au mois de mai 1932 ; son épouse, Marie-Thérèse Baron, qui lui survivra, décèdera à Arcachon, en leur villa les Acanthes de l’Avenue Sainte-Marie, le 31 octobre 1942.

_ 7) la septième de la fratrie est une fille,

_ 8) enfin, la huitième et dernière de cette fratrie des huit enfants du Professeur d’Anatomie Pierre-Anselme Bitôt et son épouse née Catherine-Pauline Oré, est Thérèse-Marie Bitôt (Bordeaux, 21 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915), qui sera à Bordeaux, le 28 décembre 1889, l’épouse de Victor-Jean-Pierre-Charles Dorlet (Chantenay – Saint-Imbert, 23 décembre 1858 – ? 3 juin 1918), professeur de mathématiques au lycée de Bordeaux _ cf la notice que lui consacre l’Annuaire du tout Sud-Ouest illustré de 1913, à la page 374 _ ; le couple aura 6 enfants Dorlet, qui naîtront entre le 21 février 1892 et le 2 juillet 1902.

Soit,

et dans l’ordre des naissances à Bordeaux, 3 rue du Hâ, de ces 8 frères et sœurs _ 3 frères et 5 sœurs _ Bitôt :

1) 8 octobre 1849 : Marie-Thérèse, future épouse de Louis Jolivet

2) 18 février 1851 : Jeanne-Marie, future épouse de Raoul Lefour

3) 4 juin 1852 : Valentine, future épouse d’Alfred Lourreyt

4) 22 mars 1854 : Paul, futur époux de Marie Rabion

5) 29 juillet 1856 : Marc, futur époux de Marie-Louise-Elisabeth Lebelin de Dionne

6) 5 mai 1861 : Emile, futur époux de Marie-Thérèse Baron 

7) 26 mars 1864 : Marie-Amélie-Noémie, future épouse d’Emile Sarran

8)21 mai 1867 : Thérèse-Marie, future épouse de Victor Dorlet

C’était donc bien à tort que j’avais d’abord supposé que le Dr Emile Bitôt était l’unique fils du Professeur P.-A. Bitôt et son épouse née Catherine-Pauline Oré ;

et que Marie-Thérèse, Valentine et Thérèse-Marie Bitôt étaient leurs trois seules filles…

Il ne faut donc _ jamais _ se contenter de simplement compiler les travaux d’autres chercheurs,

mais toujours, non seulement vérifier leur validité, mais rechercher davantage de sources documentaires à réunir, à confronter et in fine coordonner avec rigueur et le plus possible de justesse…

À poursuivre, bien sûr, puisque quelques blancs demeurent encore ;

cette mise au point-ci ne pouvant être qu’une étape…

Ce jeudi 29 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et les quelques taches aveugles qui demeurent dans mon effort pour comprendre qui sont exactement les frères et soeurs de Valentine Bitôt-Lourreyt, la mère de Marie-Amélie Lourreyt-Droin, la commanditaire-propriétaire de la sublime Villa Téthys du Pyla, en 1928 : 1) la question…

28sept

Les éléments de généalogie que m’ont fournis,

d’une part, et sur son site accessible à tous, le pilatais _ d’ascendance paternelle (les Vialard) lozérienne : du village d’Ussels (commune de Brion), situé sur le très beau plateau d’Aubrac, à la jointure des départements actuels de la Lozère et du Cantal, et à proximité de l’Aveyron…Raphaël Vialard (né en 1942),

et, d’autre part, cette fois sur ma demande explicite et précise, au tout début du mois de mars 2017, le cantalien _ et plus précisément maursois d’ascendance paternelle (les Bersagol) : Maurs est cependant limitrophe du Lot, et proche de Figeac… _ qu’est Jean-Luc Bersagol (né en 1959),

ne me permettent pas encore d’établir un tableau tout à fait complet de la famille Bitot-Oré,

je veux plus précisément parler ici de la fratrie complète des enfants nés du mariage _ mariage dont, déjà, j’ignore le lieu, assez probablement Bordeaux, et la date, en 1848 au plus tard, au vu de la date de naissance de leur tout premier né : Marie-Thérèse Bitot, née le 8 octobre 1849… _ du podensacais Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 23 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888) et son épouse la bordelaise Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 15 octobre 1898) ;

ce mariage Bitot-Oré

dont proviennent notamment leur fille Valentine-Marie Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, 1931), épouse, à Bordeaux, le 26 octobre 1880, de Charles-Louis-Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914),

puis, notamment aussi, leur petite-fille Marie-Amélie Lourreyt (dont j’ignore encore non seulement le lieu et la date de naissance, mais aussi le lieu et la date de décès ; je connais seulement le lieu, Dax, et la date, le 1er août 1910, du mariage de celle-ci avec l’avocat parisien Georges Droin (Paris, 4 février 1885 – 22 avril 1943) _ comment se sont-ils donc connus, et dans quelles circonstances ? lui, le parisien, et elle, la dacquoise… _,

la commanditaire et propriétaire, avec son mari Georges-A.-Laurent Droin, de la sublime Villa Téthys, de l’Avenue de la Plage, au Pyla (en 1928)…

Je vais tâcher d’avancer un peu dans ces élucidations généalogiques et familiales qui m’intriguent,

et provoquent ma présente curiosité…

À suivre :

demain, les investigations…

Ce mercredi 28 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les Villas Kypris (1926), au Moulleau, et Téthys (1927), au Pyla, des cousines germaines Mme Jules Guérin, née Marie-Catherine Dorlet, et Mme Georges Droin, née Marie-Amélie Lourreyt

24sept

Les commanditaires des deux superbes villas art-déco Kypris, au Moulleau (en 1926), et Téthys, au Pyla (en 1927) _ cliquer ici sur Kypris et Téthys pour accéder à quelques photos de ces deux villas… _,

dessinées toutes deux par l’architecte Roger-Henri Expert (Arcachon, 18 avril 1882 – Cérons, 13 avril 1955),

et bâties par l’entrepreneur grenoblois Marius Dotto _ « Jules Guérin connaissait Roger-Henri Expert et Marius Dotto pour les avoir choisis précédemment comme architecte et entrepreneur pour la construction de l’agence de la Banque de France de Grenoble«  _,

sont les époux de deux cousines germaines issues des familles bordelaises de médecins, Oré et Bitôt,

soient Jules Guérin (Bordeaux, 24 mai 1876 – j’ignore le lieu et la date de son décès), alors directeur de la Banque de France à Grenoble,

et Georges Droin (Paris, 4 avril 1885 – Paris, 22 avril 1943), docteur en droit, administrateur de sociétés, et alors domicilié à Paris, au 10 Boulevard Malesherbes, 

époux respectifs, donc _ Jules Guérin et Marie-Catherine Dorlet se sont mariés à Bordeaux le 14 janvier 1914 ; et Georges Droin et Marie-Amélie Lourreyt se sont mariés à Dax le 1er août 1910 _, de ces deux cousines germaines que sont Marie-Catherine Dorlet (Bourges, 27 février 1892 – ? 11 avril 1994) et Marie-Amélie Lourreyt (j’ignore jusqu’ici les lieux et dates de naissance

_ éventuellement à Dax : mais j’ignore à quelle date précise Alfred Lourreyt est venu s’installer notaire à Dax (au plus tard en 1895) ; je sais que c’est à Dax que se sont mariées ses trois filles : Charlotte, en octobre 1901, avec le médecin et professeur de médecine bordelais le Dr André-Jean-Baptiste Venot, d’après une publication de mariage parue dans La République nouvelle, journal de Bordeaux, le 13 octobre 1901, indiquant que si le Dr André Venot est domicilié à Bordeaux, Cours Tourny, n° 8, sa fiancée, Charlotte Lourreyt, elle, est domiciliée à Dax  ; puis ce sera le tour de Pauline, épousant le parisien Raoul-Simon Gallié, le 27 février 1905, selon un long compte-rendu de la cérémonie de mariage à la cathédrale de Dax, paru le 13 mars 1905 dans Gil Blas ; et enfin de Marie-Amélie, donc, avec l’avocat parisien Georges Droin, le 1er août 1910… ; Alfred Lourreyt se trouve donc en poste notarial à Dax à l’étude des successeurs de Me Campet, même si j’ignore de quel précédent notaire il a pris là la succession ; et aussi et surtout qu’il a été élu, « notaire à Dax« , membre titulaire de la Société de Borda, à Dax, lors de la séance du jeudi 7 novembre 1895, présenté par MM. Dufourcet et Alphonse Campet ; et que l’Annuaire administratif, judiciaire et industriel du département des Landes du 1er janvier 1901 mentionne à la page 49 de l’édition de cette année-là, entête de la liste des notaires du département des Landes MM. « Lourreyt, Darracq et Borie«  à Dax, probablement associés et successeurs de Me Campet…  _

et de décès de Mme Georges Droin en tout cas après le 22 avril 1943 : car elle survit à son époux décédé à cette date _),

filles des deux sœurs Bitôt Thérèse-Marie (Bordeaux, 21 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915) et Valentine (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, 1931) ;

elles-mêmes filles du couple formé de Catherine-Pauline Oré (?, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1898) et _ mariés à Bordeaux, vers 1848 _ son époux Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 12 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888), médecin et professeur d’anatomie à la Faculté de Médecine de Bordeaux ;

Catherine-Pauline Oré, leur commune grand-mère,

étant elle-même fille du bordelais Jean Oré (Bordeaux, 29 décembre 1791 – Bordeaux, 5 novembre 1850), directeur d’une pension de jeunes à Bordeaux, et de son épouse _ à Figeac, le 16 août 1814Marie-Joséphine Loureyt (Figeac, 7 août 1796 – Bordeaux, octobre 1878) _ l’ascendance d’Alfred Lourreyt (La Guerche sur l’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914), notaire à Dax, et son frère Paul Lourreyt, notaire à Bordeaux, remontant à ces Loureyt originaires, via Figeac dans le Lot, à ces Lourreyt de Maurs, dans le Cantal…

Et afin de préciser le lien adventice, indirect, qui relie ces Guérin et ces Droin bâtisseurs des Villas Kypris, au Moulleau, et Téthys, au Pyla, à Raphaël Vialard, de l’Avenue de l’Eden au Pyla, via sa mère « Bébelle » Leuret (Bordeaux, 3 mars 1910 – Pessac, 13 décembre 2001), pharmacien laquelle « Bébelle » Leuret est fille de Marie-Marc « Eugène«  Leuret (Châteauneuf-sur-Loire, 22 mai 1878 – Bordeaux, 22 juillet 1965), professeur de médecine à la Faculté de Médecine de Bordeaux et médecin-directeur des thermes de Barbotan, et son épouse (à Bordeaux le 6 mars 1902) Marthe Daurel (Bordeaux, 16 janvier 1883 – Bordeaux, 4 décembre 1959) _,

il me faut ici rappeler que c’est par l’oncle François Leuret (Orléans, 12 juin 1890 – Lourdes, 8 mai 1954), médecin, président du bureau d’études scientifiques à Lourdes et directeur du bureau des constatations médicales à Lourdes, et par son épouse _ François Leuret et Geneviève Dorlet se sont mariés, peut-être à Bordeaux, le 12 janvier 1920 _ la tante Geneviève Dorlet (Bourges, 4 novembre 1894 – Bordeaux, 26 mars 1977), oncle et tante de « Bébelle » Leuret, et grand-oncle et grand-tante du fils de « Bébelle » Leuret, Raphaël Vialard (né en 1941) François Leuret étant, en effet, le plus jeune des frères de cet « Eugène » Leuret qui est le père de « Bébelle«  Leuret, ainsi que le grand-père maternel de Raphaël Vialard ; et son épouse Geneviève Dorlet étant une des filles de Victor-Jean-Pierre-Charles Dorlet (Chantenay-Saint-Imbert Nièvre, 23 décembre 1858 – ?, 3 juin 1918), et son épouseà Bordeaux le 28 décembre 1889, Thérèse-Marie Bitôt (Bordeaux, 21 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915) _, que Raphaël Vialard _ sans ascendance, lui, ni Dorlet, ni Bitôt, ni Oré, ni Loureyt _ se trouve de fait apparenté et aux Guérin de la Villa Kypris, au Moulleau, et aux Droin, de la Villa Téthys, au Pyla, qui sont issus eux de ces ascendances Dorlet, Bitôt, Oré et Loureyt.

Le vif goût d’Arcachon et du Bassin en ces familles aux puissantes attaches bordelaises et girondines, étant très probablement issu de la fréquentation _ pionnière _ très appréciée par le Dr Emile Bitôt (Bordeaux, 5 mai 1861 – Bordeaux, mai 1932), frère de Valentine Bitôt – Lourreyt et Thérèse-Marie Bitôt – Dorlet, de la Villa, sise sur le rivage, à Arcachon, ou Chalet Servantie _ du nom de son premier propriétaire… ; Edouard Manet (Paris, 23 janvier 1832 – Paris, 30 avril 1883) y avait séjourné et peint au mois de mars 1871… _, dans laquelle Emile Bitôt et sa famille avaient pris l’habitude et le plaisir de venir séjourner, en location balnéaire, à Arcachon… 

Voilà donc ces précisions

afin d’apporter quelques compléments et un aperçu un peu panoramique aux diverses relations de parenté abordées en mes articles «  » du dimanche 18 septembre dernier _ je voulais ici bien sûr évoquer et Raphaël Vialard et sa Villa de l’Avenue de l’Eden, et Nikita Droin et la Villa Téthys de l’Avenue de la Plage, au Pyla-sur-Mer… _concernant les heureux et heureuses proprétaires de ces si belles Villas art-déco (œuvres toutes deux, Kypris et Téthys, du très talentueux architecte _ à l’élégance et prestance proverbiales… _ Roger-Henri Expert, en 1926 et 1927) de la sortie du Bassin, sur les Passes vers l’Océan, au Moulleau, pour la Villa Kypris, et au Pyla, pour la Villa Téthys

Ce samedi 24 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour sur les liens de parenté entre deux propriétaires de superbes Villas au Pyla-sur-Mer, via deux frères Leuret, Eugène (1878 – 1965) et François (1890 – 1954), et en remontant à deux soeurs Bitôt, Valentine (1852 – ?), épouse d’Alfred Lourreyt (1855 – 1913), et Thérèse-Marie (1867 – 1915), épouse de Victor-Jean-Pierre-Charles Dorlet (1858 – 1918)…

18sept

Mon échange téléphonique avant-hier soir, vendredi 16 septembre, avec Raphaël Vialard, le très remarquable historien du Pyla _ auteur d’un indispensable « Pyla-sur-Mer » en  4 tomes _,

suivi de  mes deux rencontres hier samedi 17 septembre, à 9h 30, puis à 14h – 14h 45, pour la visite magnifiquement commentée de la Villa Téthys, avec _ d’entre sa centaine d’ayants droit descendant des commanditaires de la Villa de 1927, Georges Droin (Paris, 4 février 1885 – 22 avril 1943) et son épouse (mariés à Dax, le 1er août 1910) Marie-Amélie Lourreyt ; j’ignore pour le moment les lieux et dates de naissance et de décès de celle-ci : à Dax, où son père était notaire, pour sa naissance ? à Paris, à son domicile, pour son décès ? du moins après le décès de son mari Georges Droin, « emporté en quelques jours par une congestion cérébrale en avril 1943«  ; ajoutant en sa conclusion : « Nous prions sa veuve ainsi que ses six enfants (sic) de bien vouloir agréer l’expression du souvenir ému que nous adressons à sa mémoire« , indiquait le 10 mars 1944 à l’annonce de ce décès d’un éminent de ses membres le rapport du secrétaire de la Société des Amis des Livres lors de l’assemblée générale du vendredi 10 mars 1944 (aux pages 21 à 23 de son Annuaire) _, le très remarquable et brillant Nikita Droin,

m’a amené à reprendre leurs arbres généalogiques familiaux, afin de mieux établir les liens de parenté qui les rapprochent _ je savais l’existence de cette parenté indirecte, par les Leuret, mais ne disposais pas jusqu’ici de son détail précis ; ce qui me travaillait…

Ainsi ces liens de parenté, ou plutôt d’apparentement indirect _ entre Raphaël Vialard et Nikita Droin, donc _, remontent-ils, en fait,

d’une part, à la fraternité de deux des frères Leuret :

Eugène (Châteauneuf-sur-Loire, 22 mai 1878 – Bordeaux, 22 juillet 1965)

et François (Orléans, 12 juin 1890 – Lourdes, 8 mai 1954),

fils d’Eugène Leuret (Jargeau, 5 juillet 1836 – Bordeaux, 23 octobre 1902) et son épouse Marie (dite « Maman« ) Mie Maillart (Orléans, 21 juin 1843 – Bordeaux 3 novembre 1925) ;

et, d’autre part, à la sororité de deux des sœurs Bitôt :

..

Valentine Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – ?) _ épouse d’Alfred Lourreyt _,

et Thérèse-Marie Bitôt (Bordeaux, 21 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915) _ épouse de Victor Dorlet _,

filles de Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 22 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888) et son épouse Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1890),

elle-même fille de Jean Oré (Bordeaux, 29 décembre 1791 – Bordeaux, 5 novembre 1850) et son épouse, le 16 août 1814, puis veuve, Marie-Joséphine Loureyt _ sic _ (Figeac, 7 août 1796 – Bordeaux, octobre 1878) _ pas mal d’entre ces personnes directement parentes ou indirectement apparentées, mais pas toutes, ayant des origines (ainsi que des propriétés) bordelaises, et plus largement girondines.

Pour ce qui concerne la généalogie de l’heureux propriétaire de la belle Villa de la tranquille et très boisée Avenue de l’Eden, le très remarquable historien du Pyla qu’est Raphaêl Vialard,

le très sérieux travail généalogique _ ainsi que les 11 volumes extraordinairement détaillés de son « Itinéraire d’une famille ordinaire«  : une mine absolument passionnante de données biographiques et historiques… _ qu’il a produit sur ses ascendances familiales,

facilite bien sûr énormément la tâche _ même si elle comporte aussi encore quelques trous à combler…

Ainsi remonte-t-on immédiatement, par la mère de Raphaël Vialard, Marie-Josèphe-Isabelle (dite « Bébelle« ) Leuret (Bordeaux, 3 mars 1910 – Pessac, 13 novembre 2001),

à son grand-père maternel Marie-Marc (dit « Eugène« ) Leuret (Châteauneuf-sur-Loire, Loiret, 22 mai 1878 – Bordeaux, 22 juillet 1965) _ professeur de médecine à Bordeaux, et directeur des Thermes de Barbotan _,

fils d’Eugène Leuret (Jargeau, 5 juillet 1836 – Bordeaux, 23 octobre 1932) _ notaire à Châteauneuf-sur-Loire _ et son épouse _ ils se sont mariés à Orléans le 19 janvier 1863 _ Marie (dite « Maman« ) Mie Maillard (Orléans, 21 juin 1843 – Bordeaux, 3 novembre 1925),

parents de 12 enfants Leuret.

Eugène était le dixième d’entre les 12 enfants de ce couple Leuret ;

et le dernier des frères d’Eugène _ le douzième donc de cette fratrie _, était François Leuret (Orléans, 12 juin 1890 – Lourdes, 8 mai 1954), médecin et directeur des Constatations médicales à Lourdes _ il a aussi été Sénateur de la Gironde (MRP) de 1946 à 1948 _ ;

lequel François Leuret avait épousé le 12 juin 1920 Geneviève Dorlet (Bourges, 4 novembre 1894 – Bordeaux, 26 mars 1977),

fille de Victor-Jean-Pierre-Charles Dorlet (Chantenay – Saint-Imbert, Nièvre, 23 décembre 1858 – ?, 3 juin 1918) _ professeur de mathématiques au Lycée de Bordeaux _ et son épouse Thérèse-Marie Bitôt (Bordeaux, 21 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915) ;

elle-même fille de Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, Gironde, 22 mars 1822 – Bordeaux 2 février 1888) _ chirurgien, professeur d’anatomie à la Faculté de Médecine de Bordeaux _, et son épouse Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1898) _ qui était la sœur aînée d’un notable chirurgien et professeur de physiologie à la Faculté de médecine de Bordeaux, Pierre-Cyprien Oré (Bordeaux, 15 février, 1828 – Bordeaux, 4 septembre 1889) :

ils étaient les deux premiers enfants de Jean Oré (Bordeaux, 29 décembre 1791 – Bordeaux, 5 novembre 1850) et son épouse, à Figeac le 16 août 1814), la lotoise Marie-Joséphine Loureyt (Figeac, 7 août 1796 – Bordeaux, octobre 1878)

_ et sur l’Avis de Remerciements et Messes qui a suivi les obsèques de celle-ci, à l’église Sainte-Eulalie à Bordeaux, tel qu’il est paru le 26 octobre 1878, dans le journal La Gironde, je remarque que parmi les familles qui remercient figure la famille Lourreyt (de Nevers) : probablement la famille de son frère Jean-Baptiste-Charles Loureyt (Figeac, 26 octobre 1812 – ?) et son épouse (mariés à La Guerche-sur-L’Aubois le 12 janvier 1853), Charlotte-Valentine Ménétrier (Charenton-le-Pont, 21 mars 1831 – Bordeaux, novembre 1871), et leurs enfants Alfred (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914) et Paul Lourreyt (1860 – Bordeaux, 13 janvier 1924)… _,

à la riche et très intéressante descendance, comportant notamment des Bitôt, des Lourreyt, des Dorlet, ainsi que de ces Leuret et ces Droin, constructeurs de ces Villas Kypris  et Téthys, au Moulleau et au Pyla, qui nous intéressent ici… 

Voilà pour les liens de parenté directs et indirects _ via les frères François et Eugène Leuret : Eugène, à la différence de l’épouse (née Geneviève Dorlet, et fille de Thérèse-Marie Bitôt) de son frère François, n’ayant pas lui, ainsi que ses descendants Vialard, d’ascendance remontant à Pierre-Anselme Bitôt, à la différence des descendants de Georges-A.-Laurent Droin et son épouse longtemps dacquoise Marie-Amélie Lourreyt, fille de Valentine Bitôt et son époux le notaire Alfred Lourreyt (La Guerche – L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914)… _ en remontant dans l’ascendance maternelle Leuret de Raphaël Vialard.

Mais si l’on se penche maintenant sur la descendance de ce couple bordelais formé de Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 22 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888) et son épouse Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1890),

on s’aperçoit que la sœur qui précède immédiatement Thérèse-Marie (née à Bordeaux le 21 mai 1867) dans la fratrie d’au moins 4 enfants Bitôt _ mais si je consulte le faire-part de décès (dit « Convoi funèbre« ) du Docteur Pierre-Anselme Bitôt tel qu’il est publié dans La Petite Gironde du 3 février 1888, il se trouve que le nombre d’enfants du défunt et son épouse dépasse ce nombre de 4 donné dans l’arbre généalogique publié par Raphaël Vialard ; et il me demeure difficile de démarquer, en cette liste de faisants-part, les enfants du défunt de ceux qui seraient seulement des neveux et nièces, ou oncles, et cousins, du défunt Pierre-Anselme Bitôt : M. et Mme Lefour, M. et Mme Paul Bitot, M. et Mme Marc Bitot et leurs enfants, M. et Mme Sarran, M. et Mme C. Baron (soient M. Camille Baron et son épouse née Amélie Oré) et leurs enfants… _ de ce couple, enfants qui sont Marie-Thérèse (née à Bordeaux le 8 octobre 1849), Valentine (née à Bordeaux le 4 juin 1852), Thérèse-Marie (née à Bordeaux le 21 mai 1867), ainsi que leur frère _ Pierre-Joseph _ Émile (Bordeaux, 5 mai 1861 – mai 1932 _ cf les Remerciements parus dans La Petite Gironde du 25 mai 1932, à la suite des obsèques et l’inhumation du Docteur Emile Bitôt, médecin honoraire des hôpitaux, mentionnant seulement, de ses proches, sa veuve (née Marie Baron : elle décèdera à Bordeaux le 31 octobre 1942, en sa 75e année, ainsi qu’en témoigne son avis de décès paru dans La Petite Gironde du 14 novembre 1942, mentionnant seulement de sa descendance Mme Marc Bitôt, ses enfants et petits-enfants) et sa belle-fille, déja veuve donc, Mme Marc Bitôt)… _), médecin à Bordeaux, que donne Raphaël Vialard dans l’arbre généalogique de cette famille… _ c’est lui, Emile Bitôt, donc, qui le premier des Bitôt et apparentés, tels les Guérin :

Marie-Catherine Dorlet (Bourges, 27 février 1892 – 11 avril 1994), fille de Thérèse-Marie Bitôt (Bordeaux, 24 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915) et son époux Victor Dorlet (23 décembre 1858 – 3 juin 1918), et donc nièce du Dr Emile Bitôt, épousa le banquier Jules Guérin (Bordeaux, 24 mai 1876 – ?), le commanditaire de la Villa Kypris, au Moulleau, dessinée par l’architecte Roger-Henri Expert (Arcachon, 18 avril 1882 – Cérons, 13 avril 1955), et  qui a servi d’inspiration pour la Villa Téthys au Pyla ;

c’est lui, donc, le Dr Emile Bitôt qui a « découvert«  Arcachon, et s’y est installé pour des vacances, à la Villa (ou Chalet) Servantie, en bord de plage, à l’angle des actuels Boulevard de l’Océan et Avenue Sainte-Marie ; Manet y séjourna au mois de mars 1871 et y réalisa quelques belles toiles… _,

la troisième de cette fratrie Bitôt, Valentine Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, 1931),

épouse _ mais j’ignore jusqu’ici en quel lieu et à quelle date eut lieu ce mariage de Valentine Bitôt et Alfred Lourreyt : probablement à Bordeaux, où résidaient les parents Pierre-Anselme et Catherine-Pauline Bitôt de la mariée, Valentine Bitôt ; le domicile mortuaire d’Alfred Lourrey, où il décède le 5 janvier 1914, et qui se situe à Bordeaux 5 Cours Tourny, est celui de son gendre médecin André Venot (Bordeaux, 31 mai 1869 – Bordeaux, juin 1923), le mari, en octobre 1901, de la fille aînée d’Alfred Lourreyt, Charlotte Lourreyt ;

je relève aussi le fait qu’a lieu à Bordeaux, à l’église Sainte-Eulalie, le 20 novembre 1891, la cérémonie des obsèques de Madame Veuve Augustine Lourreyt (dont la maison mortuaire se situe 14 rue du Hâ, à Bordeaux ; à ce qui sera aussi le domicile mortuaire de son fils cadet, Paul-Louis-Joseph Lourreyt (clerc de notaire, puis suppléant de Me Régis) , qui décèdera là, à Bordeaux, le 13 janvier 1924, à l’âge de 63 ans, comme il est mentionné dans l’état-civil du journal La Peite Gironde de ce jour…) ; une cérémonie à laquelle assistent ses deux fils, sa belle-fille et ses trois petites filles : M. Alfred et Mme née Valentine Bitôt Lourreyt et leurs enfants Charlotte, Pauline et Marie-Amélie Lourreyt, ainsi que  M. Paul Lourreyt, demeuré célibataire ;

or la généalogie publiée par Raphaël Vialard assigne comme parents à Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1941) Jean-Baptiste-Charles Lourreyt (Figeac, 26 octobre 1812 – ?) et son épouse, à La Guerche-sur-L’Aubois, le 12 janvier 1853, Charlotte Ménétrier (Charenton-le Pont, 21 mars 1831 – ?) :

je suppose donc que cette Mme Veuve Augustine Lourreyt, mère des frères Alfred (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914) et Paul Lourreyt (né en 1860 et qui décèdera le 13 janvier 1924, à l’âge de 63 ans) ; dont les obsèques ont lieu le 20 novembre 1871 à l’église Sainte-Eulalie à Bordeaux,

et Charlotte Ménétrier, épouse de Jean-Baptiste-Charles Lourreyt, à La Guerche-sur-l’Aubois le 12 janvier 1853, sont une seule et même personne… Fin de l’incise. _

d’Alfred Lourreyt (La-Guerche-sur-L’Aubois, Cher, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914), qui sera _ au moins à partir de 1895 (le 7 novembre 1895, « notaire à Dax« , il est élu membre titulaire de la dacquoise Société de Borda), et  jusqu’à la fin de l’année 1913, tombant alors très gravement malade ; en 1914 lui succèdera comme notaire Jules Bouvet _ notaire à Dax,

sera la mère de 3 filles Lourreyt :

Charlotte-Marie-Josèphe Lourreyt (née en 1882 ?), qui épousera à Dax le 25 novembre 1901 Jean-Baptiste-Jacques-André Venot, Professeur de Médecine (né à Bordeaux le 31 mai 1869 et qui décédera à Bordeaux en Juin 1923),

Pauline Lourreyt, qui épousera à Dax le 27 février 1905 le parisien Raoul Gallié _ petit-fils de Madame Louis Gras _,

et Marie-Amélie Lourreyt, qui épousera à  Dax le 1er août 1910 George-A.-Laurent Droin (Paris, 4 avril 1885 – 22 avril 1943), d’abord avocat, puis administrateur de sociétés, le commanditaire de la très belle Villa Téthys du 14 de l’Avenue de la Plage, au Pyla-sur-Mer ;

dont Marie-Amélie aura 5 enfants Droin _ ou 6 (?), ainsi que le mentionne (à tort ?) la notice nécrologique du 10 mars 1944 de la Société des Amis des Livres.presque un an après le décès, le 22 avril de l’année précédente, de son membre actif Georges Droin… _ ; et pour davantage de précisions sur ces descendances Droin, voir déjà ce qu’en sa détaillée généalogie, nous en présente Raphaël Vialard _ :

Jacques Droin (né avant 1914), qui épousera à Paris le 18 juillet 1935 Nicole Thorel ;

Denise Droin (Bordeaux, 11 avril 1915 – Savennières, 27 décembre 2012), qui épousera Antoine Joly, dont elle aura 2 fils, Eric (né en 1944) et Nicolas Joly (né le 23 août 1945) ;

Philippe Droin (Bordeaux, 4 juin 1918 – Sèvres, 11 novembre 2010), qui épousera Odile Fliche ;

Gilbert Droin, (Paris, 1er mars 1921 ou bien Capbreton 30 août 1922 _ – Paris 8e, 7 mai 2014), qui épousera Nathalie Ciolkovitch, dont il aura 7 enfants, dont Nikita, le cinquième d’entre eux (né à Neuilly-sur-Seine le 9 février 1961) ;

et Roger Droin (? – 10 janvier 1992), époux, à Cestas, le 12 novembre 1939, de Jeanne Beaumartin (Bordeaux 1918 – Bordeaux, 4 juin 2010) _ sur eux aussi, et leur importante descendance, j’avais mené des recherches qu’il me faudra retrouver. Olivier-Georges Droin (Talence, 17 mai 1941 – Bordeaux, 11 août 2018  _ cf mon article du 16 aoît 2018 : « «  _ était leur fils aîné…

C’est donc via deux frères Leuret, Bugène et François,

et deux sœurs Bitôt, Valentine et Thérèse-Marie,

qu’existe ce lien indirect de parenté entre Raphaël Vialard, de la serpentine et ombragée Avenue de l’Eden,

et les Droin, dont Nikita Droin _ mais aussi ses cousins Eric et Nicolas Joly _ , de la sublime Villa Téthys de la rectiligne Avenue de la Plage, au Pyla-sur-Mer…

À compléter, bien entendu, encore _ la joie de rechercher ne connaît pas la satiété…

Et à ceux seuls qui cherchent advient, de temps en temps, la joie de découvrir un peu…

Ce dimanche 18 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

La lumineuse magie de la Villa Téthys au Pyla-sur-Mer en cette superbe journée du Patrimoine…

17sept

Un courriel de l’ADPPM (Association de Défense du Patrimoine et de Promotion de Pyla-sur-Mer) reçu le 13 septembre dernier informant que son Exposition « Patrimoine pylatais, hier, aujourd’hui, demain« , présentée durant cinq jours au mois d’août dernier, sera de nouveau présentée au public, pour les journées nationales du patrimoine, les 17 et 18 septembre 2022, Salle Pierre Dignac, de 9 heures à 18 heures au Pyla-sur-Mer,

m’a aussitôt donné envie de venir la découvrir ;

je connais bien le merveilleux travail qu’a réalisé Raphaël Vialard en ses très riches quatre livres successifs sur le patrimoine du Pyla ;

et je l’ai joint hier au téléphone ; et quand je lui ai demandé quelles Villas seraient ce samedi accessibles au public, il m’a dit que la Villa Téthys et la Villa Casa Sylva le seraient…

Aussitôt, j’ai pensé à me rendre à cette Exposition avec mes amis Marie-Claude et Philippe Trouvé.

Et tout de suite j’ai pensé aussi à essayer de visiter enfin la splendide Villa Téthys, 14 Avenue de la Plage, au Pyla,

à propos de laquelle j’avais écrit le 27 février 2017 un article intitulé «  » ;

et aussi, le 16 août 2018, cet autre article, « « ,

qui m’avait valu cette très belle réponse de Nikita Droin, postée sur mon blog « En cherchant bien » le 30 août suivant :

« Merci pour votre témoignage émouvant. Olivier nous laisse de merveilleux souvenirs et de très beaux devoirs. Bibliophile averti, il était comme son grand père _ Georges Droin _ membre des Amis du Livre Contemporain (Georges Droin 1885-1943 _ j’avais dit dans l’article que je n’avais réussi jusqu’ici à découvrir les lieux et dates de naissance et décès de celui-ci, le commanditaire de la merveilleuse Villa Théthys de 1927…_). Sa mémoire nous sera précieuse pour poursuivre la transmission » _ la transmission, voilà !

Je pense aussi au cher Nicolas Joly, autre petit-fils, par sa mère née Denise Droin (Bordeaux, 11 avril 1915 – Savennières, 26 décembre 2012), de Georges Droin,

avec lequel je me suis entretenu, le 17 juin 2016, de son somptueux vin de la Coulée de Serrant, à la Cité du Vin, à Bordeaux ;

cf mon article du 28 janvier 2017 :  «  » ;

et celui _ avec accès à la vidéo de l’entretien ! _ du 27 avril 2017 : « Deux merveilleux entretiens à l’Auditorium de la Cité du Vin, à Bordeaux, avec Nicolas Joly et Stéphane Guégan« …

Non seulement cette Exposition de l’ADPPM est absolument passionnante et mérite qu’on lui consacre tout le temps nécessaire à suivre et méditer très en détail ce qu’elle propose généreusement à ses visiteurs,

mais elle nous a donnés l’occasion d’échanger très amicalement avec Anne-Lise Volmer, présidente de l’ADPPM, et fille du philosophe Georges Gusdorf (Caudéran, 10 avril 1919 – La Teste-de-Buch, 17 octobre 2000)),

dont parlait si souvent mon amie Simone Gipouloux (Toulon, 25 mars 1914 – Talence, 2014), qui fut mon professeur de philosophie en Terminale _ cf mes articles du 7 décembre 2008 : «  » ; du 10 décembre 2008 : «  » ; et du 26 octobre 2016 : «  « 

Puis, en début d’après-midi  _ et le soleil resplendissait sur le Bassin, Le Pyla, et les Passes vers l’Océan… _,

la présentation-commentaire très détaillée et tout à fait passionnante (!), trois-quart d’heure durant, de Nikita Droin d’une Villa Téthys somptueuse, éclatante, sous le si beau soleil de ce superbe septembre tendre au bord du Bassin,

fut un moment de très précieuse joie intense.

De même, il me faut l’ajouter, que notre succulent déjeuner, auparavant, sur la terrasse ensoleillée, avec ses hauts pins élancés, de l’Hôtel Ha(a)ïtza _ sur un conseil, le matin, vers 9 h 30, de Nikita Droin _ contribua à faire de ce splendide lumineux samedi de septembre rayonnant au Pyla _ m’évoquant quelques chaleureuses vues d’Albert Marquet et de Pierre Bonnard _ un moment comme hors du temps, en un Pyla remarquablement vert, en dépit de la canicule _ et sécheresse _ de ce torride été brûlé…

Merci ! Merci !

Ce samedi 17 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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