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De nouvelles découvertes (et redécouvertes) discographiques d’interprétations de l’oeuvre musical d’Adriaen Willaert ; et de l’importance de l’interprétation, ainsi que du niveau de qualité de la performance dans l’interprétation elle-même de la musique (et du génie du compositeur !) : un CD de l’Ensemble Cinquecento (en 2010) et un autre de la Cappella Marciana et La Pifarescha (en 2019)…

07août

À nouveau et toujours dans la continuité de mes précédents articles « « ,

« « ,

«  » ,

et « « ,

voici, ce lundi 7 août 2023,

d’une part une redécouverte presque inattendue en ma discothèque personnelle _ tout en bas d’une haute pile de CDs Hyperion… _,

celle du CD « Willaert Missa Mente Tota & Motets« , soit le CD Hyperion CDA67749, enregistré à St Wolfgang bei Weitra, en Autriche, du 19 au 21 juin 2009, par l’Ensemble Cinquecento comportant 6 chanteurs, parmi lesquels, déjà, Terry Wey, Tim Scott Whiteley et Tore Tom Denys _ ;

et d’autre part, déniché parmi les rayons de CDs de mon disquaire préféré, le CD « Willaert e la Scuola Fiamminga a San Marco« ,

la rencontre du CD Concerto 2117, enregistré à Padoue, en Vénétie, du 9 au 12 mai 2019, par les Ensembles Cappella Marciana et La Pifarescha, placés sous la direction de Marco Gemmani.

Soient deux nouvelles occasions de me confronter à des enregistrements discographiques et des interprétations de l’oeuvre musical d’Adriaen Willaert,

dont j’avais pourtant commencé par me plaindre _ un peu à tort, donc… _ de l’étonnante rareté… 

Mais c’est aussi l’occasion de mesurer l’importance cruciale, et de la qualité diverse de ces enregistrements, et, plus encore, de celle, assez variable, de leurs interprétations :

le génie même du compositeur n’a pas toujours été assez bien attrapé et rendu par ses interprètes...

C’est samedi dernier 5 août que, parmi les rayons de mon disquaire préféré, j’ai déniché ce CD, esseulé je dois dire _ deux exemplaires de l’admirable « Adriano 4«  sont, eux, bien visibles sur la table des nouveautés... _,  « Willaert e la Scuola Fiamminga a San Marco« ,

mais que je n’ai pas écouté tout de suite à mon domicile, pris et passionné que j’étais par des recherches sur le web afin d’enrichir et connecter entre elles les informations éparses _ chaque fois trop partielles hélas pour satisfaire et combler ma curiosité ! _ que je pouvais glaner sur le web concernant à la fois les précédents enregistrements sur vinyle _ et non CD, avant l’ « Adriano 4«  (EPRC 0054) que je ne cesse de passer en boucle sur ma platine ; et qui a été enregistré (magnifiquement !) à Gand du 5 au 8 septembre 2020… _ de l’excellentissime Dionysos Now ! de Tore Tom Denys : « Adriano 1 » (EPRC 0041), « Adriano 2 » (EPRC 0043) et « Adriano 3 » (EPRC 0047), ainsi que les diverses vidéos de concerts de l’église Saint-Jacques, à Gand _ mais aussi en d’autres lieux encore, toujours à Gand (au passage, pourquoi à Gand, plutôt, par exemple, qu’à Bruges ???)… _, et de la Scuola grande di San Rocco, à Venise, en remarquant au passage que les divers disques, vinyle comme CD, comportaient tous _ et donc chacun des quatre « Adriano«  de Dionysos Now ! parus à ce jour : les trois vinyle comme le CD ! _, moins de pièces que ce qui était pourtant accessible sur le web _ et pourquoi donc cela ?..

De même que je m’efforçais de rechercher quels étaient, lors de chacune de ces performances d’enregistrements, quels étaient chacun des chanteurs composant chaque fois l’Ensemble Dionysos Now ! _ les invariables étant le ténor autrichien Bernd Oliver Frölich, le baryton-basse anglais Tim Scott Whitheley, et le belge natif de Roeselare (en 1973) Tore Tom Denys, ténor et le chef de l’ensemble Dionysos Now ! Et les autres chanteurs variant, en fonction je suppose, de leurs disponibilités… Ce qui me prenait aussi du temps. Et je ferai le point sur cela en un prochain article, à venir très bientôt… Roeselare étant aussi la cité natale d’Adriaen Willaert !

D’autre part,

c’est ce matin même que je me suis décidé à bien mieux passer en revue de mes divers rangements de CDs, et que j’ai eu la surprise de retrouver, tout au bas d’une haute pile de CDS Hyperion, le superbe (!!!) CD « Willaert Missa Mente Tota & Motets« , soit le CD Hyperion CDA67749, par l’Ensemble Cinquecento, enregistré à St Wolfgang-bei-superbe Weitra, en Autriche, du 19 au 21 juin 2009,

en découvrant aussi que parmi ses 6 interprètes figuraient déjà, en 2009 donc, le contreténor suisse _ né à Berne le 15 septembre 1985 _ Terry Wey _ présent au superbe concert filmé à l’église Saint-Jacques, à Gand, le 27 décembre 2020 _, le baryton-basse anglais _ né à York en 1980 _Tim Scott Whiteley, ainsi que le belgo-flamand _ né à Roeselare-Roulers (à peu près à mi-chemin entre Lille, Bruges et Gand) en 1973, et créateur et chef, depuis 2020, du merveilleux Dionysos Now ! _ Tore Tom Denys :

il va donc me falloir très vite faire le point sur l’historique de ces divers ensembles de musique de la Renaissance que sont d’une part Cinquecento Renaissance vokal, formé à Vienne depuis 2004, et d’autre part, depuis 2020, Dionysos Now ! 

À suivre…

Ce lundi 7 août 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un bref rappel rétrospectif : les tous premiers encouragements de Joël Petitjean à mon travail de recherche, absolument original, à propos de la descendance des trois neveux (Amédée, Gaston et Raymond) de Louis Ducos du Hauron, en date des 24 et 25 septembre 2021…

22juil

En matière de bref recul rétrospectif sur mon patient et suivi travail de recherche _ débuté très précisément le dimanche 6 décembre 2020, avec mon article « «  ; cf mon tout premier article consacré à ma découverte de Louis Ducos du Hauron (dont j’ignorais jusque là jusquà l’existence !!!), en date du jeudi 2 décembre 2020 : « «  _ sur la descendance des trois neveux, Amédée et Gaston Ducos du Hauron et Raymond de Bercegol, de Louis Ducos du Hauron,

voici,

en forme de témoignage de l’amorce de notre amicale et féconde correspondance,

ces deux courriels reçus de Joël Petitjean en date des 24 et 25 septembre 2021 :

_ d’abord, celui-ci, en date du 24 septembre 2021, à 19h 58 :

« Cher Monsieur,

 
Il y a quelques mois _ décembre 2020… _, Claude Lamarque, avec qui je suis en relation très amicale, m’avait demandé s’il pouvait vous donner mon adresse courriel afin que nous puissions échanger sur notre passion commune, ce que j’ai accepté bien volontiers !
 
J’ai donc attendu votre message, et je le reçois aujourd’hui avec joie.
 
Passionné et travaillant sur Ducos du Hauron depuis de longues années, j’ai fait l’effort de suivre au jour le jour, lire (et imprimer) votre formidable travail _ et je retiens, bien sûr, cette extraordinaire expression ! _ (qui mériterait grandement d’être organisé pour une publication) _ Wow !!! et c’est bien sûr moi qui mets cela en rouge _ ; je suis donc un de vos lecteurs assidus _ re-wow !
 
Vous m’avez beaucoup appris _ voilà qui grandement m’honore !
 
Pour ma part, j’ai réuni une importante documentation et j’aurais quelques précisions à vous apporter.
 
Je suis donc à votre disposition pour convenir, si vous le souhaitiez, d’un rendez vous téléphonique ces prochaines semaines. (Nous nous rencontrerons peut-être en marge du colloque du 27 novembre, mais il n’est pas sûr que nous puissions échanger longuement.)
 
Je vous adresse en pièce jointe, pour information, un de mes articles ainsi que mon CV (c’est le plus simple…) où sont décrits tous mes travaux et réalisations sur Ducos du Hauron.
 
Au plaisir de vous lire, bien cordialement.
 
Joël Petitjean« …

Avec ma réponse du lendemain, le 25 septembre, à 11h  02 :

« Cher Monsieur,

 
Quelle magnifique et heureuse surprise que votre courriel !
 
Vous sachant très occupé, et m’étant petit à petit écarté du propos initial de ma recherche concernant les 3 neveux de Louis Ducos du Hauron, 
pour porter mon attention sur leurs descendances, et bientôt les affiliations de ces descendants ;
et plus encore, très vite, sur les parcours en Algérie _ Alger, Orléansville, etc. _ d’Amédée Ducos du Hauron et des personnes qui lui étaient de près, puis de plus loin, apparentées,
je n’ai pas voulu vous ennuyer avec ces recherches qui s’éloignaient des activités de recherche et inventions de Louis Ducos du Hauron 
(ainsi que de ses 3 neveux, qui ont plus ou moins, et à divers moments, collaboré _ Amédée lui aussi ! pas seulement Gaston et Raymond ; et il faudra assurément revenir le creuser !.. _ à ses travaux)…
 
J’étais donc un peu loin de penser que le chercheur très sérieux que vous êtes, pouvait s’intéresser aux interrogations et étapes de ma curiosité à propos de la famille de Louis Ducos du Hauron…
 
C’est que j’ignorais que vous êtes aussi, et peut-être d’abord, un passionné de la curiosité…
 
Les articles de mon blog constituent, en effet, une sorte de journal, quasi au quotidien, de ma recherche tâtonnante, et avançant par « sauts »,
au gré des indices que je parvenais, peu à peu, à glaner, et à connecter un peu entre eux, afin de répondre aux diverses strates de mes interrogations…
 
Même si, de temps, j’éprouvais le besoin d’en tirer quelques maladroites synthèses _ me corrigeant au fur et à mesure.
 
J’ai pu entrer en contact avec divers membres de familles directement issues des 3 neveux de Louis Ducos du Hauron, ou apparentées, via des mariages _ tout particulièrement en Algérie, et notamment à Orléansville et sa région…
Je me suis pas mal appuyé sur des faire-part de mariage et de décès, voire des annonces de naissance _ glanées via le web… _, qu’il m’a fallu éclaircir, au fur et à mesure.
 
Mais j’en ai pris l’habitude, ayant travaillé d’abord sur le parcours _ en zone dite libre, sous l’Occupation _ de mon père (1914 – 2006) durant la guerre (entre mai 1942 et septembre 1944),
pour découvrir, à partir de menus indices, ce qu’il avait vécu : au camp de Gurs, où il a fait partie de Groupes de Travailleurs Étrangers (G. T. E.) ; puis à Toulouse et à Oloron, où il a eu quelques activités de Résistance…
 
J’ai travaillé aussi sur la généalogie (béarnaise) de la famille Bioy, d’Oloron
dont le plus célèbre membre est l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares (1914 – 1999) _ ma mère (1918 – 2008) est née Marie-France Bioy : elle était LA mémoire de la famille… 

Puis, sur la généalogie basquaise de la mère _ Marie Delouart (1840 – 1917) _ de Maurice Ravel (1875 – 1937) : 
j’ai ainsi appris à une luzienne _ Maylen Lenoir, née Gaudin _ le cousinage effectif _ ignoré et même nié jusque là !!! _ de sa grand-mère, née Magdeleine Hiriart (1875 – 1968), avec Maurice Ravel ;
Maurice Ravel dont la grand-tante, Gachucha Billac (1824 – 1902), sœur de sa grand-mère maternelle Sabine Delouart (1809 – 1874),
était la gouvernante des enfants Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, dont l’aîné, Charles Gaudin (1875 – 1910), était le mari de Magdeleine Hiriart…
Dans 2 lettres de 1910  et 1914, à l’occasion des décès de Charles Gaudin, puis de ses frères Pierre (1878 – 1914) et Pascal (1883 – 1914) Gaudin,
Maurice Ravel et Magdeleine Hiriart s’appellent « Mon cher cousin », « Ma chère cousine » : j’ai simplement cherché à comprendre pourquoi…
 
Je suis bien sûr en lien constant avec le Président des Amis de Maurice Ravel, Manuel Cornejo, l’éditeur de la Correspondance de Maurice Ravel,
de laquelle je suis parti pour mes recherches…
J’ai ainsi pu corriger de grossières erreurs de certains biographes prétendument sérieux, qui se contentent de reprendre tels quels, sans critique _ni recherche originale de leur part ! _, les travaux de chercheurs antérieurs…
Manuel Cornejo en tiendra compte lors de la réédition à venir de cette très précieuse Correspondance
Lui aussi est un chercheur passionné (et sérieux !).
 
Dernièrement, je me suis intéressé aussi à la famille d’un ancien collègue de travail, au tournant des années 80,
dont deux neveux, fils de sa sœur Bertille de Swarte, sont d’intéressants musiciens baroques : Sylvain Sartre et Théotime Langlois de Swarte…
Je me souvenais, en effet, que mon collègue, originaire de Dordogne, avait des liens de parenté avec la famille Sartre ;
et il se trouve que le père de Jean-Paul Sartre était originaire de Thiviers, en Dordogne.
Il suffisait d’opérer les connexions nécessaires…
 
Le monde n’est pas si grand que des chemins ne finissent pas par se croiser…
 
Et ma belle-mère est d’une vieille famille d’Agen, les Boué…
 
Voici mon numéro de téléphone : …
Et mon adresse : Francis Lippa …
 
Je suis aussi Vice-Président de la Société de Philosophie de Bordeaux…
 
Encore merci de ce merveilleux contact !
 
Francis« …

Suivi de la réponse immédiate de Joël Petitjean, en date de ce même 25 septembre 2021, à 12h 48,

qui a constitué pour moi un encouragement magnifique, ainsi que le début d’une amitié de chercheurs curieux, honnêtes et généreux dans le partage de leurs découvertes… :

« Cher Monsieur,

Je suis si heureux de recevoir votre réponse !
 
Votre message est passionnant et votre parcours tout à fait remarquable.
 
Il me semble que personne, avant vous-même, n’avait tenté une étude et une synthèse aussi complètes sur la généalogie de Louis Ducos du Hauron _ Wow !!!
 
J’ai lu et entendu bien des choses sur sa vie et son œuvre, mais je suis en effet très curieux d’en savoir davantage sur sa personnalité, ses relations avec ses proches, la manière dont il fut aimé et admiré par les siens, les souvenirs qu’il a laissés à sa famille… Tout cela est de nature à mieux faire comprendre son magnifique et étonnant parcours _ telle était en effet l’intuition originaire qui m’a animé dès le départ….
 
C’est pourquoi mes longues conversations téléphoniques avec Claude Lamarque, dans un climat d’extrême gentillesse et de passion partagée, m’ont comblé de bonheur… (Je n’ai pas de nouvelle récente de Claude ; en avez-vous ?) _ Claude Lamarque va bien, m’a répondu à Lectoure samedi dernier 15 juillet son neveu Louis Allard, auprès duquel je m’enquérais de nouvelles de son oncle Claude…
 
Je me réjouis de notre future conversation. Je vous proposerai une date dans quelque temps (je prépare en ce moment ma communication pour le colloque).
 
Avec mes sincères remerciements, bien à vous.
 
Joël
 
N.B. 1. Après m’être senti bien seul durant de longues années (depuis 1998, sinon depuis 1984…), presque personne n’étant venu au musée voir les archives que j’ai retrouvées, je suis ravi de voir, depuis 2015, toute une synergie se mettre en place _ voilà ce qui est nécessaire à de telles entreprises ! _ à Chalon-sur-Saône, Paris, Agen, Lectoure, Langon, afin d’étudier et faire connaître Ducos du Hauron. Le colloque d’Agen _ du 27 novembre 2021 _ en sera un vibrant témoignage.
 
N.B. 2. Grâce à Charles _ Sarion _ et aux Amis de Ducos du Hauron, j’ai rendu un long article à la Société académique d’Agen. Celui-ci sera bientôt publié, avec d’autres contributions, dans un numéro de la Revue de l’Agenais consacré à l’inventeur« …

Voilà.

Le fait d’une pareille reconnaissance, précoce, de mon travail de recherche absolument original, et publié sur mon blog « En cherchant bien » dès le 6 décembre 2020, à propos des trois neveux de Louis Ducos du Hauron, Amédée et Gaston Ducos du Hauron et leur cousin Raymond de Bercegol, ainsi que de la descendance de chacun d’eux trois, est on ne peut plus précieux pour moi, tout particulièrement de la part d’un chercheur aussi compétent et admirable que Joël Petitjean…

D’autant que Joël Petitjean m’a confirmé, samedi dernier, à Lectoure, qu’il continuait de suivre régulièrement la publication de mes articles sur mon blog…

À suivre…

Ce samedi 22 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Relancer la recherche de ce qui est advenu, après 1939, de la descendance de Henri-Bavolet Ducros et son épouse Eveline Ducos du Hauron…

21juil

Dans la continuité de mes précédents articles

« « ,

« « 

et « « ,

dans lesquels,

en repartant de mon article de relecture-révision, déjà, du 2 décembre 2021 « « , j’étais revenu me pencher, surtout, sur le parcours professionnel _ la carrière dans l’administration des communes mixtes d’Algérie _ et sur la descendance d’Amédée Ducos du Hauron,

ce vendredi 21 juillet,

je vais tâcher de m’intéresser à relancer mes recherches sur le parcours professionnel _ sa carrière, à lui aussi, dans l’administration des communes mixtes d’Algérie _ , ainsi que la descendance, du gendre d’Amédée Ducos du Hauron, l’époux de sa fille Éveline Ducos du Hauron : Henri Bavolet Ducros ;

et en repartant, tout particulièrement, de mon article de relecture-révision, lui aussi, à cela consacré, « « , en date, lui aussi, du 2 décembre 2021….

Car,

de même que pour la descendance d’Amédée Ducos du Hauron, et faute, là encore, de contacts directs avec des descendants susceptibles d’apporter leurs précieux et irremplaçables témoignages,

demeuraient encore pas mal de « taches aveugles » dans la connaissance de la descendance d’Éveline Ducos du Hauron _ décédée à Alger dans les tous derniers jours du mois de décembre 1938 _ et de son époux Henri-Bavolet Ducros…

En particulier concernant Yves-Henri-Marie Ducros,

né à Port-Gueydon le 31 mai 1930, et décédé à Avignon le 1er décembre 2020…

Le fait que ce soit à Avignon que, de même que son oncle maternel Gérard Ducos du Hauron (né à Berrouaghia, 30 août 1909 et décédé à Avignon, 27 janvier 2000), soit décédé Yves-Henri-Marie Ducros,

m’a fait me demander si cet Yves-Henri Ducros (1930 – 2020), venu vivre _ de même que son oncle maternel Gérard Ducos du Hauron (Berrouaghia, 30 août 1909 – Avignon, 27 janvier 2000)… _ dans le Vaucluse après son départ d’Algérie, ne pouvait avoir un quelconque rapport, voire un lien avec la famille de ces Ducros qui ont créé la fameuse entreprise de commercialisation d’épices, installée à Monteux (Vaucluse), ainsi qu’à Avignon… 

Je me suis donc un peu penché sur l’historique de cette firme mondialement connue qu’est « Ducros« , ses fondateurs, ainsi que les gensérations d’entrepreneurs de cette famille Ducros…

Pour découvrir, que cette famille Ducros-là est originaire, elle, de la Drôme :

Gilbert-Édouard Ducros (Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze, 12 février 1928 – Suisse (Cologny ?), 22 décembre 2007), et son frère Marc-Xavier Ducros (Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze, 21 juillet 1931 – Saint-Didier, Vaucluse, 21 décembre 2020), fils d’Édouard Ducros et son épouse Laure Vilhet,

n’ont pas de lien de famille avec Henri-Bavolet Ducros _ dont le père, Henri-Joseph Ducros est originaire, lui, du département du Gard… _, l’époux d’Éveline Ducos du Hauron, et père d’Yves-Henri-Marie Ducros (Port-Gueydon, 31 mai 1930 – Avignon, 1er décembre 2020) ; ainsi que de Paul-Henri Ducros (né à Aumale, le 22 septembre 1921), fils d’un premier mariage de son père avec une dame Gibal…

À suivre…

Ce vendredi 21 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

De premiers résultats de la relance de mes recherches à propos des neveux (et leur descendance) de Louis Ducos du Hauron (suite) : Amédée Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la communr mixte de Teniet-El-Haâd

20juil

En continuation de mon article d’hier «  » à propos de la relance de ma recherche à propos des neveux (et leur descendance) de Louis Ducos du Hauron,

et après l’exposé de ma découverte de l’existence d’un enfant d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey, Yvonne-Marie Aimée Ducos du Hauron (Orléansville, août 1901 – Paris 17e, 19 juin 1902),

voici, ce jour, l’exposé de ma découverte d’un nouveau poste d’administrateur-adjoint de communes mixtes d’Algérie occupé par Amédée Ducos du Hauron, qui était resté inaperçu de ma part jusqu’ici au cours de mes précédents vagabondages de recherche sur le web _ cf le point que faisais là-dessus en mon article en date du 2 décembre 2021 : « «  _ :

celui d’administrateur-adjoint de la commune mixte de Teniet-El-Haâd,

 

probablement occupé par Amédée Ducos du Hauron juste après celui d’administrateur-adjoint de la commune du Cheliff,

au cours duquel lui _ ou plutôt leur _ était née, à Lamartine, la petite Edmée Ducos du Hauron, le 8 juillet 1904 ;

et probablement juste avant le poste d’administrateur-adjoint de la commune mixte de Berrouaghia,

au cours duquel lui _ ou plutôt leur _ naîtra, à Berrouaghia, le petit Gérard Ducos du Hauron, le 30 août 1909.

Pour rappel,

voici que mon article du 2 décembre 2021 « « , détaillait de ces postes d’administrateur-adjoint de communes mixtes d’Algérie successivement occupés par Amédée Ducos du Hauron en sa carrière _ avec quelque ajouts de commentaire, en rouge, de ce jeud 20 juillet 2023… _ :

Voici donc quelques uns _ certains devant assez probablement me manquer… _des divers lieux d’Algérie que ses postes d’ »administrateur-adjoint« , dans sa série de postes dans une kyrielle de « communes mixtes« , ont donné l’occasion à Amédée Ducos du Hauron, avec son épouse et ses enfants, de séjourner, en sa carrière professionnelle en Algérie,

d’Orléansville _ où plus que probablement Amédée rencontra Marie-Louise Rey, qui y vivait ; et puis l’a épousée ; et cela, à des dates que je recherche encore ; mais il me faut bien sûr relever en priorité que le livret militaire d’Amédée indique, parmi de successives domiciliations y figurant de celui-ci, que c’est à Orléansville qu’Amédée résidait déjà à la date du 18 avril 1895 !.. C’est donc au moins à partir de cette année 1895-là qu’Amédée a pu faire la connaissance, à Orléansville où il avait été affecté, de Marie-Louise Rey (née, à Orléansville, en 1879), de l’épouser, et d’y avoir peut-être aussi ses premiers enfants… De ces événements familiaux-là, les traces administratives manquent du fait des destructions des archives lors des terribles tremblements de terre d’Orléansville du 9 septembre 1954 et du 10 octobre 1980… _ et sa sous-préfecture, jusqu’à Alger et sa préfecture :

_ Orléansville : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville _ son poste précédent celui de l’Ouarsenis, par conséquent !  _  est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901)

_ L’Ouarsenis : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville voilà ! _ est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901) ;

_ Le Chéliff : « M. Ducos du Hauron, adjoint à l’Ouarsenis, a été appelé _ la transition est, à nouveau, on ne peut plus claire ! _ au Chéliff, par permutation avec M. Vignon »  (La Politique coloniale, le 1er mars 1901) ;

_ Lamartine : « Madame et M. Amédée Ducos du Hauron, Administrateur-Adjoint à Lamartine, viennent d’être les heureux parents d’une mignonne fillette qui a reçu le prénom de Edmée. Nous leur adressons nos sincères félicitations, et souhaitons longue vie et prospérité à Mademoiselle Edmée  » (Le Progrès d’Orléansville, le 8 septembre 1904) _ Lamartine étant la localité principale de la commune mixte du Chéliff… _ ;

_ Berrouaghia : « Mme et M. Amédée Ducos du Hauron, administrateur-adjoint à Berrouaghia, nous font part de la naissance de leur fils Gérard » (L’Afrique du Nord illustrée, le 18 septembre 1909) _ la transition avec le poste précédent, qui pouvait être celui du Cheliff. jusqu’ici manquait hélas de précision… _ ;

_ Sidi-Aïssa : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa après quel autre poste ? Je l’ignore encore _ est appelé _ mais cette fois-ci la transtion est parfaitement explicite ! _ dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » et « M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) _ une importante occasion de rencontre entre un futur beau-père, Amédée Ducos du Hauron, et un futur gendre, Henri Bavolet Ducros, partageant les mêmes fonctions d’administrateur-adjoint de communes mixtes dans l’Algérie coloniale ; même si j’ignore encore la date précise et le lieu du mariage de M. Henri Ducros et Melle Éveline Ducos du Hauron ; au passage, je remarque que les livrets militaires ignorent les mariages et les naissances d’enfants des appelés… _;

_ La Mizrana : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) ;

_ Tablat : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Mizrana, est appelé dans celle de Tablat _ ici encore, la transition entre les deux postes est parfaitement explicite _ pour être détaché à L’Arba, en remplacement de M. Saar, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 13 avril 1914) ;

_ L’Arba : « Par arrêté en date du 9 mai 1914, M. Delpoux, administrateur de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de Mizrana en remplacement de M. Ducos du Hauron, précédemment détaché _ de son nouveau poste à Tablat _ à L’Arba  » (L’Écho d’Alger, le 12 mai 1914) ;

_ Cassaigne : « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité _ depuis quand ? et en étant titulaire de quel poste Je l’ignore encore… _ est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

_ Alger :  « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation _ et là, et c’est très clair, est le plus important : en février 1919, Amédée Ducos du Hauron vient occuper un poste de « rédacteur prinicipal de première classe«  à la Préfecture d’Alger… _ avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

_ Alger : «  » (L’Écho d’Alger, le 22 septembre 1919) : Amédée Ducos du Hauron a désormais le titre de « rédacteur principal de 1ère classe« …

Fin ici de la citation de mon article du 2 décembre 2021 avec commentaires de ma part ajoutés en rouge…

Et c’est une relecture bien plus attentive du livret militaire d’Amédée Ducos du Hauron qui vient de me faire découvrir deux faits parfaitement datés et très clairement mentionnés, mais qui avaient échappé jusqu’ici à mon attention :

_  d’une part, lisible dans la case des « localités successives habitées« ,

la présence avérée d’Amédée à Teniet-el-Haâd, en tant qu' »adjoint-administrateur » à la date du 18 novembre 1904 _ juste après, donc, la naissance de la petite Edmée Ducos du Hauron à Lamartine, au mois de septembre 1904 ; Lamartine, où  Amédée occupait le poste d’Administrateur adjoint de la commune mixte du Cheliff, depuis le mois de février 1901…  _ ; ,

_ et d’autre part, lisible cette fois dans la case du détail des services et mutations diverses dans la disponibilité ou la réserve de l’armée active, de ce livret militaire d’Amédée Ducos du Hauron,

la mention « Classé non disponible comme Administrateur-Adjoint de la Commune mixte de Téniet-El-Haâd » à la date du 8 mai 1907.

Je demeure cependant ignorant de la date _ située entre le 8 mai 1907 et le 30 août 1909… _ du changement de poste d’administrateur-adjoint d’Amédée, entre son poste en la commune mixte de Teniet-El-Haâd, et celui en la commune mixte de Berrouaghia ;

Berrouaghia où naîtra le 30 août 1909 le petit Gérard Ducos du Hauron…

Voilà pour le moment…

C’est step by step que le recherche progresse, avec aussi de la patience et de la ténacité dans le suivi.



Ce jeudi 20 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un fécond samedi à Lectoure, pour honorer la mémoire de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), le très génial inventeur en 1868, Cours du Midi à Lectoure, de la « photographie des couleurs » ; et saluer l’ami Joël Petitjean, LE biographe de Louis Ducos du Hauron…

15juil

C’est avec un très vif plaisir que, à l’invitation de l’ami Joël Petitjean

en un courriel intitulé « Louis Ducos du Hauron (1837-1920), inventeur de la photographie des couleurs, reconnu et honoré cet été à Lectoure« ; en date du 1er juin dernier,

je me suis rendu ce samedi 15 juillet, en la très belle cité de Lectoure, à la très belle commémoration, à 14 h 30, honorant la toute première « photographie des couleurs » (sic) réalisée, là, à Lectoure, 2 Boulevard du Midi, en 1868, par le génial inventeur qu’a été, toute sa longue vie durant (Langon, 1837 – Agen, 1920), Louis Ducos du Hauron…

Et je me permets de renvoyer ici, au passage, à mon article du 1er décembre 2021, intitulé « « ,

que j’avais adressé par courriel, le 4 décembre 2021 _ sous l’intitulé « Mes recherches sur l’environnement familial (neveux + descendances) de Louis Ducos du Hauron«  _, à Alain Aspect et à Patrick Flandrin, dont j’avais beaucoup apprécié les enthousiastes présentations du colloque « Louis Ducos du Hauron« , à Agen, le 27 novembre 2021… ;

ce qui pourrait aussi remettre un peu à l’heure quelques pendules apparemment détraquées de quelque(s) chercheur(s) s’étant bien inspiré(s) de mes recherches _ et en en rectifiant, comme très scientifiquement cela évidemment se doit, certaines erreurs d’identification de personnes (portant le même prénom), sans toutefois se donner la toute petite peine de gentiment m’en avertir… ; comme cela est pourtant la très saine règle entre honnêtes chercheurs… _, en oubliant _ aussi ! _ assez malencontreusement _ minuscule  négligence… _ de signaler leur (ou sa) dette à ce que j’avais publié, au fil des jours, dès novembre 2020, sur mon blog « En cherchant bien » ; et qui avait fourni, sinon l’impulsion originalre, du moins pas mal d’éléments de départ à son propre travail de recherche documentaire généalogique j’avais bien débroussaillé le terrain…

Même si n’est pas du tout là _ et même de très loin ! _ le principal de cette belle journée lectouroise de fécondes rencontres amicales…

En effet, grâce à Christian Moulié,

j’ai pu grâcieusement entrer en possession _ un très grand merci à lui ! _ de l’édition rénovée et augmentée, datée de 2022, des Actes du colloque « Louis Ducos du Hauron (1837 – 1920« , qui s’était tenu à Agen le 27 novembre 2021 _ cf le détail de mon article «  » du 3 décembre 2021 : on peut même m’y apercevoir siégeant au dernier rang des fauteuils d’orchestre… _ dans laquelle il est enfin commencé _ cf l’Index qui cite mon nom, page 157 ; mais qui hélas demeure muet sur les pages (125, 140, 141, 142 ; puis 152 et 153) où mon nom apparaît : à nouveau un bien étrange oubli… _ à faire officiellement un peu droit à mon patient et très suivi travail de recherche, dont, en en rectifiant au passage quelques erreurs M. Serventi s’était jusque là attribué l’exclusivité du mérite _ à la page 152 de cette nouvelle édition, très généreusement ce dernier consent à très brièvement mentionner ceci : « Francis Lippa en contact avec des membres de la famille (il s’agit principalement de mon très précieux échange détaillé avec Claude Lamarque, le 19 décembre 2020) a essayé (sic) dans son blog de constituer la descendance actuelle des différentes branches« … En réalité, la dette de M. Serventi à l’égard de mes recherches concerne aussi la généalogie familiale des Ducos du Hauron en amont de la génération de Louis Ducos du Hauron (1837 – 1920) : naissances, mariages, décès et résidences de la famille Ducos du Hauron, en Gironde, Lot-et-Garonne et Gers surtout (et même Puy-de-Dôme)… Le mérite de M. Serventi est principalement d’être allé se renseigner aux sources documentaires même, et de les rapporter ; ainsi que d’avoir fourni de très utiles photos des divers lieux de résidence des membres de la famille Ducos du Hauron (certains domestiques compris…), surtout en Lot-et-Garonne (dont Agen) et Gers…

Enfin, je dois dire que j’ai été absolument émerveillé par la reproduction de la photo en couleurs _ somptueuses ! _ retrouvée au Musée de Lille, qui avait d’abord été intitulée _ probablement eu égard à ses couleurs, qui avoisinent tellement celles, si merveilleuses, de Matisse et Derain lors de leurs séjours à Collioure _, « Vue de Collioure« ,

et dont Joël Petitjean a pu montrer qu’il s’agissait bien en fait _ cf les photos comparées aux pages 40 et 41 de ce nouvel album _ d’une « Vue de Lectoure« , prise de la terrasse en hauteur de la maison sise 2 Boulevard du Midi : là même, au rez-de-chaussée de laquelle, a été apposée ce samedi 15 juillet à 14 h 30, et en présence d’une très nombreuse assistance, très émue, la plaque commémorative, à l’inauguration de laquelle nous avions été aimablement conviés d’assister et prendre part…

À suivre…

Ce samedi 15 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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