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Pour le troisième volet discographique du passionnant Bach « a violoncello piccolo » de Mario Brunello pour Arcana : le CD de la transcription des « Sei Suonate à cembalo certato è violoncelle piccolo solo », le CD Arcana A 490 : sereinement chantant, à la vénitienne…

26mar

Ce dimanche soir,

après mes articles «  » du jeudi 16 mars dernier, consacré au CD Arcana A 535 « Bach transcriptions » pour violoncelle piccolo (de concertos initialement pour clavecin, violon ou hautbois, et orchestre), qui vient de paraître en 2023,

et «  » d’hier samedi 15 mars 1023, consacré au merveilleux CD Arcana A 469 « Sonatas & Partitas for solo violoncello piccolo« , paru en 2019,

j’aborde donc le troisième _ à mon écoute ; mais chronologiquement le second en fait d’enregistrement : l’enregistrement date cette fois du 5 au 9 août 2020 : après celui d’octobre 2018 pour le premier volet de ce tryptique discographique pour Arcana ; et avant celui de juillet 2021, pour le troisième… _ volet de la trilogie de Mario Brunello sur violoncello piccolo de Mario Brunello pour le décidément excellent  label Arcana,

celui consacré au CD Arcana « Sei Suonate à cembalo certato è violoncelle piccolo solo« , où le violoncelle piccolo remplace le violon _ Mario Brunello (né à Castelfranco Veneto le 21 octobre 1960) étant en ces transcriptions-ci accompagné de Roberto Loreggian (né à Monselice le 28 avril 1967), au clavecin et à l’orgue positif, et de Francesco Galligioni (diplômé au Conservatoire Pollini de Padoue en 1986, et résidant à Padoue) au violoncelle et à la viole de gambe… _ paru en 2021.

Les second et troisièmes volets de ce tryptique discographique concernant tous deux des transcriptions _ de Sonates de violon avec clavecin (BWV 1014 à 1019), puis de Concertos (BWV 971, 972, 974, 1054, 1055 et 1056)… _ pour cet extraordinaire violoncello piccolo réalisé en 2017 par Filippo Fasser, si magnifiquement parlant et chantant dans les « Sonatas & Partitas » pour violoncelle seul BWV 1001 à 1006 du CD Arcana A 469 : une réussite absolue !

Une bien belle réalisation cette fois encore : à la _ splendide chantante sérénité _ vénitienne…

Cette Venise _ tranquille, réservée et secrète _ que j’ai arpentée avec tant de plaisir _ et ces Vénitiens que j’ai ainsi appris un peu à connaître au quotidien… _ lors de mon séjour pour le Colloque « Un musicien moderne né romantique : Lucien Durosoir (1878 – 1955) » qui s’est tenu au Palazzetto Bru-Zane en février 2011…

Ce dimanche 26 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Gustav Leonhardt transcripteur, pour le clavecin, des Sonates et Partitas pour violon et des Suites pour violoncelle de Johann Sebastian Bach

11fév

Le claveciniste italien Roberto Loriggian nous propose

en un album Brilliant 95757

de 3 CDs

les transcriptions pour clavecin

des 3 Sonates et 3 Partitas pour violon seul (BWV 1001, 1002, 1004, 1005, 1006 et 1010)

ainsi que de 2 des Suites pour violoncelle  seul (BWV 1011 et 1012)

réalisées par Gustav Leonhardt (30 mai 1928 – 16 janvier 2012).

Voici un article de présentation de ce triple album

sous la plume de Bertrand Abraham :

Qu’est Gustave Leonhardt comme transcripteur ? : d’abord un continuateur prolongeant le geste de Bach, qui lui-même re-destinait une pièce à un ou d’autres instruments, ou en faisait la matière d’une autre œuvre. L’illustre Néerlandais s’inscrit donc à plein dans la tradition baroque ; son « approche » de ce qui était « scriptible » au XVIIIe saisit, au-delà, les particularités intimes de la « langue-Bach ». Tâche ardue et humble — Leonhardt copiait à la main ses transcriptions. C’est aussi un « révélateur » (au sens photographique) : il développe ce qui était en sorte déjà-là car l’écriture « solo » implique et présuppose une écriture à plusieurs voix : tel Socrate, il accouche celle-ci de ce dont elle a toujours été grosse, la dévoile à elle-même, et ce faisant, tisse par ses transcriptions une gigantesque toile où s’instaurent de nouvelles relations à l’intérieur de l’Œuvre, qui court-circuitent les catégories établies. Ceci sans faire du clavecin le convertisseur universel et idéal des œuvres transcrites, qu’il prend simplement dans un « autre prisme ». Il ne s’agit pas de chercher un refoulé ou une vérité enfouie, mais de donner au texte un autre écrin. En « exposant » autrement l’œuvre. C’est aussi un pédagogue : il donne à re-découvrir après-coup, l’original dans sa nudité. Interprétation magistrale de ces pages par Roberto Loreggian, dans l’esprit même où elles ont été conçues. Cependant, une prise de son avec une forte réverbération pourrait empêcher certains auditeurs de profiter au mieux de l’interprétation. (Bertrand Abraham)


Une réalisation intéressante.

Pour les curieux.

Ce lundi 11 février 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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