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Ré-écouter et re-comparer diverses interprétations du chef d’oeuvre « Dans les brumes » de Leos Janacek, au regard, aujourd’hui, de la poésie si intense et juste du piano ultra-sensible et fort de Benedek Horvath…

20oct

Dans la poursuite des réflexions de mon article d’hier «  » à propos de mon émerveillement pour le piano justissime de Benedek Horvath _ né à Budapest en 1989, Benedek Horvath avait donc 27 ans lors de l’enregistrement, à Paris, au mois de novembre 2018, de son merveilleux CD « Bartok, Janacek & Kurtag » Artalinna ATL 025 _,

je me décide ce matin à comparer, à l’écoute des divers CDS, son sublime « Dans les brumes« , ce chef d’œuvre transcendant de Leos Janacek, avec les interprétations précieusement thésaurisées de ma part en ma discothèque personnelle de

_ Rudolf Firkusny (à Munich en 1971, pour Deutsche Grammophon, et à New-York en 1989, pour RCA),

_ Radosval Kvapil (à Paris en 1989 pour Adda),

_ Alain Planès (à Aulnay-sous-Bois en 1994 pour Harmonia Mundi),

_ Leif Ove Andsnes (à Snape – Suffolk en 1995 pour Virgin Classics),

_ Cathy Krier (à Luxembourg en 2013 pour CAvi-Music)

_ ou encore Lars Vogt (à Cologne en 2020 pour Ondine)…

Ce qui incidemment me renvoie aussi à un article mien du 13 mars 2022 : «  » :

Ecouter et comparer diverses interprétations de « Dans les Brumes » de Leos Janacek…

— Ecrit le dimanche 13 mars 2022 dans la rubriqueMusiques

Je me suis demandé à laquelle des interprétations de « Dans les brumes » de Leos Janacek (Hukvaldy, Moravie, 3 juillet 1854 – Ostrava, Moravie, 2 août 1928) que ma discothèque comporte, allait ma préférence :

Rudolf Firkusny (en 1971 et 1989) ? Radoslav Kvapil (en 1989) ? Leif Ove Andsnes (en 1990) ? Alain Planès (en 1994) ? Cathy Krier (en 2013) ?

Ou bien à la plus récente d’entre elles (en 2021) : celle de Lars Vogt ?..

Le génie si idiosyncrasique de Leos Janacek est terriblement malaisé à « attraper » par les interprètes qui osent se frotter à sa musique…

Pour ma part, déjà, je préfère le quelque chose de plus légèrement râpeux de Radoslav Kavpil (Brno, Moravie, 15 mars 1934) à l’élégance irrépressible et magnifique de Rudolf Firkusny (Napadjedl, Moravie, 11 février 1912 – Staatsbourg, New-York, 19 juillet 1996) ;

et tous deux sont eux aussi moraves…

Dans mon article du 10 janvier 2018 (« « ), j’avais exprimé une certaine admiration pour le talent très probe et vif de Cathy Krier (Luxembourg, 17 janvier 1985), dans son double album Janacek…

….

Et j’aime aussi beaucoup l’art toujours très juste d’Alain Planès (Lyon, 20 janvier 1948) : en son CD Janacek, également… 

Et Leif Ove Andsnes (Karmøy, 7 avril 1970) est vraiment très bien lui aussi, assez proche de l’élégance rêveuse, morave, de Rudol Firkusny…

Mais Lars Vogt (Düren, 8 septembre 1970) est absolument fidèle à l’idiosyncrasie incisive, à l’occasion râpeuse, et tendre sans le moindre pathos, de Leos Janacek…

Ce dimanche 13 mars 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un article d’il y a 18 mois qu’il me faut, à la réécoute aujourd’hui de ces diverses interprétations, et comparativement au jeu absolument justissime de Benedek Horvath,

nécessairement revoir et ajuster…

Et je dois dire que l’interprétation live, de novembre 2018, de Benedek Horvath touche le cœur le plus intime de la poésie à la fois incisive et tendre, tragique aussi, de Leos Janacek : un vrai miracle d’intelligence et sensibilité du pianiste ;

nous frémissons à ressentir sur la peau les gouttelettes des brumes nimbant le paysage ouateux et mouvant des vallons et tourbières de Moravie…

Ce vendredi 20 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter et comparer diverses interprétations de « Dans les Brumes » de Leos Janacek…

13mar

Je me suis demandé à laquelle des interprétations de « Dans les brumes » de Leos Janacek (Hukvaldy, Moravie, 3 juillet 1854 – Ostrava, Moravie, 2 août 1928) que ma discothèque comporte, allait ma préférence :

Rudolf Firkusny (en 1971 et 1989) ? Radoslav Kvapil (en 1989) ? Leif Ove Andsnes (en 1990) ? Alain Planès (en 1994) ? Cathy Krier (en 2013) ?

Ou bien à la plus récente d’entre elles (en 2021) : celle de Lars Vogt ?..

Le génie si idiosyncrasique de Leos Janacek est terriblement malaisé à « attraper » par les interprètes qui osent se frotter à sa musique…

Pour ma part, déjà, je préfère le quelque chose de plus légèrement râpeux de Radoslav Kavpil (Brno, Moravie, 15 mars 1934) à l’élégance irrépressible et magnifique de Rudolf Firkusny (Napadjedl, Moravie, 11 février 1912 – Staatsbourg, New-York, 19 juillet 1996) ;

et tous deux sont eux aussi moraves…

Dans mon article du 10 janvier 2018 (« « ), j’avais exprimé une certaine admiration pour le talent très probe et vif de Cathy Krier (Luxembourg, 17 janvier 1985), dans son double album Janacek…

….

Et j’aime aussi beaucoup l’art toujours très juste d’Alain Planès (Lyon, 20 janvier 1948) : en son CD Janacek, également… 

Et Leif Ove Andsnes (Karmøy, 7 avril 1970) est vraiment très bien lui aussi, assez proche de l’élégance rêveuse, morave, de Rudol Firkusny…

Mais Lars Vogt (Düren, 8 septembre 1970) est absolument fidèle à l’idiosyncrasie incisive, à l’occasion râpeuse, et tendre sans le moindre pathos, de Leos Janacek…

Ce dimanche 13 mars 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’élégance merveilleuse de Rudolf Firkusny : dans Beethoven et Schubert, comme dans de somptueux Martinu…

21fév

Le 29 septembre dernier,

en mon article ,

Rudolf Firkušný 1960.jpg
Rudolf Firkušný

je m’étais déclaré un peu déçu par ses diverses interprétations d’œuvres de Leoš Janáček (Hukvaldy, 3 juillet 1854 – Ostrava, 12 août 1928) 

_ dont Rudolf Firkušný (Napajedla, 11 février 1912 – Staatsbourg, 19 juillet 1994) fut, très jeune, l’élève ! _,

celles de ce compositeur accessibles dans le très beau coffret Sony The Complete RCA and Columbia Album Collection (19075922812) de 18 CDs… :

car « je m’attendais à un jeu un peu plus râpeux, brut, presque sauvage« 

dans l’incomparable _ et unique _ Janáček…

Janáček et Firkušný étant tous deux natifs _ Hukvaldy et Napaledja : qu’on consulte une carte ! _ de Moravie

_ Hukvaldy (aujourd’hui 820 habitants, se trouve à 23 kms au sud d’Ostrava ; et Napajedla, aujourd’hui 7234 habitants, au bord de la rivière Morava, se trouve à 66 kms à l’est de Brno…

Suite à l’audition d’une superbe interprétation du Concerto n° 1 pour violoncelle H. 191, de Bohuslav Martinů (Polička, 8 décembre 1890 – Liestal, 18 août 1959)

par l’immense violoncelliste János Starker (Budapest, 5 juillet 1924 – Bloomington, 28 avril 2013) et le Czech Radio Symphony, dirigé par John Nelson _ in le proprement merveilleux CD In Memoriam Janos Starker de Praga Digitals PRD 250 304 : une prise live à la Radio Tchèque le 19 mars 1990 ;

avec, aussi, le Concerto en mi mineur, op. 58, de Serguei Prokoviev (1891 – 1953), et le Konzertstück pour Violoncelle et Orchestre en ré Majeur, op. 12, de Ernö Dohnányi (1877 – 1960) _,

j’ai éprouvé le vif désir de venir jeter une oreille un peu attentive

aux interprétations de Bohuslav Martinů par Rudolf Firkušný,

en ce coffret Sony.

Le CD 18 et dernier _ somptueux ! _, intitulé Rudolf Firkušný Tribute de ce coffret

est tout bonnement admirable :

 

enregistré dans la _ superbe _ salle du Rudolfinum, à Prague, du 14 au 20 juin 1993,

ce CD comporte les Concertos pour Piano et Orchestre n° 2 H. 237, n° 3 H. 316 et n° 4 H. 358 de Martinů,

Firkušný étant accompagné par le Czech Philharmonic, dirigé par le chef Libor Pešek.

J’ai aussi écouté le CD 16 de ce coffret Rudolf Firkušný The Complete RCA and Columbia Album Collection :

les Sonates pour Violoncelle et Piano n°1 H. 277, n° 2 H. 286 et n° 3 H. 340 de Bohuslav Martinů, interprétées par Rudolf Firkušný et János Starker,

enregistrées à New-York les 8, 9 et 11  octobre 1990 _ j’aime décidément beaucoup ce compositeur.

Et en fouillant plus avant parmi les piles de ma discothèque,

j’ai mis la main

d’abord sur un admirable CD Beethoven d’une Édition Firkušný, par EMI _ 7243 5 66064 2 5 _, en 1996,

comportant les Sonates

n° 8, op. 13, « Pathétique » ,

n° 14, op 27, « Clair de lune »,

n° 21, op. 53, « Waldstein » _ une interprétation parfaite de vie et de naturel ! _

et n° 30, op. 109


J’ai découvert aussi un extraordinaire _ vraiment ! _ inédit en CD de Firkušný,

dans la série des indispensables de Diapason,

le n° 97 :

un enregistrement _ merveilleux ! magistral en sa lumineuse évidence  _ datant de 1948

des sublimes Impromptus D 899, op. 90, et Impromptus D 935, op. posthume 142, de Schubert ;

à distinguer du CD n°5 du coffret Rudolf Firkušný The Complete RCA and Columbia Album Collection

comportant ces mêmes Impromptus,

enregistrés, eux, chez Columbia en octobre 1951 et février 1952 :

incontestablement moins bien réussis…

Rudolf Firkušný _ quel chic ! quel naturel ! _ est un des très grands interprètes

du XXème siècle.


Ce vendredi 21 février 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’élégance Firkusny et l’oeuvre pour piano de Leos Janacek…

29sept

Le coffret de 18 CDs Rudol Firkusny The Complete RCA and Columbia Album Collection

_ un coffret Sony 19075922812 _

offre deux CDs d’interprétations de la musique pour piano de Leos Janacek (1854 – 1928) :

un premier CD d’enregistrements dans les studios Columbia, à New-York, dans les années 1952, 53 et 54

_ publiés en 1953 et 1955 _ ;

un second, d’enregistrements dans les studios RCA, à New-York, en 1989

_ publiés en 1990.


Rudolf Firkusny,

né à Napajedla (Moravie) le 11 février 1912,

et décédé à Staatsbourg (Etat de New-Kork) le 19 juillet 1994,

est un musicien d’une suprême élégance.


Dans l’interprétation de son _ sublime _ compatriote morave Janacek,

je m’attendais à un jeu un peu plus râpeux, brut, presque sauvage…

Mais il est difficile à Firkusny de complètement _ peut-être en particulier à New-York _ effacer sa propre suprême élégance.

Il me reste 16 CDs de ce coffret Sony notamment 3 CDs Bohuslav Martinu (1890 – 1959) _ à écouter-déguster…



Ce dimanche 29 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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