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Quelques nouvelles avancées dans les recherches des familles apparentées aux Bibal et Gaudin de Saint-Jean-de-Luz, autour des Dougier : les deux Marie Aguerregaray…

13août

Quelques progrés dans mes recherches de liens de parenté de diverses familles avec les Bibal et Gaudin _ et Hiriart : un point demeuré assez largement aveugle jusqu’ici dans la mémoire familiale généalogique des Gaudin, semble-t-il… _ de Saint-Jean-de-Luz,

sinon les Hiriart, Imatz et Harispe _ dans mon intuition de direction de recherche à mener _ ;

et autour des Dougier _ sur les noms desquels Madame Gaudin-Lenoir aspirait, m’a-t-elle confié, à quelques éclaircissements…

C’est via le mariage, à Bayonne le 14 mars 1863,

de Marie Bordes (Bayonne, 24 juin 1841 – j’ignore la date et le lieu de son décès : fille des bayonnais Jean Bordes _ Bayonne, 10 mars 1817 – Bayonne, 17 septembre 1862 _ et Marie Aguerregaray _ Bayonne, 27 juin 1819 – Bayonne, 22 février 1882 _) _

et de Jean-Baptiste Dougier (Magnac-Laval, Haute-Vienne, 29 octobre 1825 – Soustons, Landes, 14 septembre 1866)

que certains des membres de la famille _ limousine (autour de Saint-Junien) _ Dougier vont résider désormais dans le Sud-Ouest.

Bordes et Aguerregaray sont les noms qui vont ici aimanter ma recherche ; auxquels vont se greffer les noms de Dupouy et de Manes _ et bien sûr de Dougier ! _,  tous présents _ je l’ai constaté : ce sont là des pistes de recherche… _ sur les quatre faire-part de décès des familles Bibal, Gaudin et Hiriart, au détail _ très précieux : ce sont des fils à dévider… _ desquels j’ai eu jusqu’ici accès :

celui de Charles Gaudin, décédé le 13 septembre 1910; celui d’Edmond Gaudin, décédé le 20 décembre 1920 ; celui de Marianne Imatz, la veuve de Dominique Hiriart, décédée le 9 juillet 1932 ; et celui d’Annette Bibal, la veuve d’Edmond Gaudin, décédée le 21 novembre 1936. 

À San Sebastián,

où les Dougier créent _ au tournant du XIXe et du XXe siècle ; cf le travail de Amaia Apraiz Sahagun et Ainara Martinez Matia : La Otra cara de la bella Easo : las industrias donostiarras, aux pages 442 à 445 _  une usine de miroirs (la Fábrica de espejos y Biselados Dougier & Cía, 38 Calle San Martin),

se marient le 8 avril 1901 _ c’est à noter _ Jean-Baptiste François Marie « Henri » Dougier (Bayonne, 23 juillet 1864 – j’ignore la date et le lieu de son décès _ fils unique de Jean-Baptiste Dougier (décédé, lui, précocement le 14 septembre 1866 : son fils avait à peine deux ans) et Marie Bordes _ et Caroline Ballé-Gourdon (originaire, semble-t-il, de Monein, en Béarn).

Henri Dougier et son épouse Caroline auront trois fils :

Jean _ qui épousera Suzanne Texereau : ils auront à leur tour trois fils, Jacques, Patrick et Philippe Dougier _,

Henri _ dit « Riquito » chez les Gaudin à Saint-Jean-de-Luz ; lui-même appelait « Madelon » Magdelaine Hiriart-Gaudin, la grand-mère de Maylen Gaudin-Lenoir, m’a confié celle-ci, qui l’a connu et se souvient de lui _, qui épousera _ la limousine, de Saint-Junien _ Marie-Anne Dussoulier _ ils auront quatre enfants : Germaine (décédée à l’âge de 10 ans, en 1943), Henry, Catherine et François Dougier ; Henry Dougier (né le 27 septembre 1936) est le créateur de la Revue et des Éditions Autrement ; cf son passionnant cycle d’entretiens « Henry Dougier, l’indocile activiste«  dans l’émission À voix nue sur France-Culture… _,

et Edouard Dougier _ qui épousera Thérèse Lefèbvre ; ils auront un fils : Pierre Dougier.

Mais c’est via le mariage

_ deux générations en amont de celles d’Henri Dougier et Caroline Ballé-Gourdon, et de Jean-Baptiste Dougier et Marie Bordes _,

à Bayonne le 27 novembre 1840 des parents _ bayonnais _ de Marie Bordes,

soient Jean Bordes (Bayonne, 10 mars 1817 – Bayonne 17 septembre 1862) et Marie Aguerregaray (Bayonne, 27 juin 1819 – Bayonne, 22 février 1882),

que se noue la parenté qui nous intéresse entre la famille Hiriart-Gaudin-Lenoir et les familles _ dont les noms sont présents sur divers faire-part de décès des Hiriart, Bibal et Gaudin : notamment celui de Charles Gaudin, décédé le 13 septembre 1910, celui d’Edmond Gaudin, décédé le 20 décembre 1920, celui de son épouse Annette Bibal-Gaudin, décédée le 21 novembre 1936 ; cf respectivement mes précédents articles du mardi 16 juillet, du mercredi 10 juillet, du samedi 8 juin :  ;  ; … Sur le faire-part du décès de Marianne Imatz, veuve de Dominique Hiriart, décédée le 9 juillet 1932, ne sont pas détaillés (hélas pour nous aujourd’hui) les noms des familles parentes et allées :  _ Laborde, Dupouy, Aguerregaray, Dougier et Manes ; ainsi que Ribis et Campet.

Voici, pour un rappel un peu commode, l’intégralité de ces quatre faire-part,

en 1910, 1920, 1932 et 1936 :

_ celui pour le décès de Charles Gaudin,
décédé le 13 septembre 1910, à Bimbo (Congo français) :

Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur Edmond GAUDIN ;

Monsieur et Madame Edmond GAUDIN, Monsieur et Madame Dominique HIRIART 

Monsieur Pierre GAUDIN ; Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Henri COURTEAULT, archiviste aux Archives Nationales, et Madame Henri COURTEAULT ; Monsieur Pascal GAUDIN ; Mademoiselle Marie HIRIART ;

Monsieur Pierre COURTEAULT ;

Monsieur Pierre GARMENDIA ; Madame Charles GAUDIN ; Madame Pascal BIBAL ; Mademoiselle B. BIBAL ;

Monsieur et Madame Paul GAUDIN ; Mademoiselle Marie GAUDIN ; Monsieur Eugène GAUDIN ; Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN ; Mademoiselle Thérèse GAUDIN ; Messieurs Marcel et Henri GAUDIN ; Monsieur Paquito BIBAL ; Mesdemoiselles Marie et Élise BIBAL ; Monsieur et Madame Grégoire BIBAL ; Monsieur Pepe BIBAL ; 

Monsieur et Madame Martin ZOZAYA ;

Les familles GAUDIN, ANDURANDÉGUY, ELISSALT, MESNARD,

LABORDE, DUPOUY, BORDES, AGUEREGARAY,

LARROULET, SAINT-GLAN, MATHIEU et CAPDEPON ;

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Monsieur Martin-Marie-Charles GAUDIN

Capitaine au long cours

leur époux, père, fils, gendre, frère, beau-frère, oncle, neveu, cousin-germain, cousin et petit-cousindécédé accidentellement le 13 septembre 1910, à Bimbo, territoire de Bangui (Congo français), à l’âge de trente-quatre ans.

Priez Dieu pour Lui !

_ celui pour le décès d’Edmond Gaudin,
décédé le 20 novembre 1920, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz :

Madame Edmond GAUDIN ;

Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Henri COURTEAULT, Conservateur adjoint aux Archives Nationales, et Madame Henri COURTEAULT, Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur Edmond GAUDIN, Monsieur Pierre COURTEAULT, Mademoiselle Anne-Marie COURTEAULT ;

Madame Charles GAUDIN, Mademoiselle B. BIBAL, Madame Pascal BIBAL ;

Monsieur et Madame Paul GAUDIN, Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Eugène GAUDIN, Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN, Monsieur et Madame Marcel GAUDIN et leurs enfants, Mademoiselle Thérèse GAUDIN, Monsieur Henri GAUDIN, Monsieur et Madame François BIBAL, Mesdemoiselles Marie et Elise BIBAL, Monsieur et Madame Grégoire BIBAL, Monsieur Joseph BIBAL ;

Les familles LABORDE, DUPOUY, BORDES, AGUEREGARAY, DOUGIER et MANES ;

Ont l’honneur de vous faire-part de la perte douloureuse qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Monsieur Edmond GAUDIN,

leur époux, père, beau-père, grand-père, beau-frère, oncle, grand-oncle, cousin et petit-cousin décédé le 20 décembre 1920, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta N° 41, dans sa 77e année, muni des Sacrements de l’Eglise.

PRIEZ POUR LUI !

Saint-Jean-de-Luz, 41 rue Gambetta, Paris, 7 rue Denis-Poisson

_ celui pour le décès de Marianne Imatz, veuve de Dominique Hiriart,
décédée le 9 juillet 1932, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz :
Madame Veuve GAUDIN, née Hiriart ;
Mademoiselle Marie HIRIART ;
Monsieur Edmond GAUDIN ;
Madame Veuve ZOZAYA, née Dargaignaratz ;
Les parents et alliés
Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de
Mme Dominique HIRIART
née Marianne IMATZ
Leur mère, grand-mère et cousine, décédée, munie des sacrements de l’Eglise, le 9 juillet 1932, dans sa 88éme année, en son domicile, 30 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz.
En vous priant de bien vouloir leur faire l’honneur d’assister aux Obsèques qui auront lieu le Lundi 11 courant, à 10 heures très précises, à l’église de Saint-Jean-de-Luz.
On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures trois-quart.


_ celui pour le décès d’Annette Bibal, veuve d’Edmond Gaudin,
décédée le 21 novembre 1936, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz :

Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Henri COURTEAULT, Directeur des Archives, Officier de la Légion d’Honneur, et Madame Henri COURTEAULT, Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur Edmond GAUDIN, Ingénieur Agricole, Géomètre Expert, et Madame Edmond GAUDIN, Monsieur Pierre COURTEAULT, Avocat à la Cour de Paris, et Madame Pierre COURTEAULT, Mademoiselle Anne-Marie COURTEAULT ;

Mademoiselle Bernardine BIBAL, Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur et Madame François BIBAL, Mesdemoiselles Marie et Elise BIBAL, Monsieur et Madame Grégoire BIBAL, Monsieur Joseph BIBAL, Monsieur et Madame Paul GAUDIN, Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur et Madame Marcel GAUDIN et leurs enfants, Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN, Mademoiselle Thérèse GAUDIN, en religion Sœur Thérèse du Christ, Monsieur et Madame Henri GAUDIN et leur fille ;

Mademoiselle Jenny BORDES ;

Madame Marie DUPOUY, Dame du Sacré Cœur ;

les familles CAMPET, DOUGIER, MANES et RIBIS,

Ont l’honneur de vous faire part de la perte douloureuse qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Madame Edmond GAUDIN,

née Annette BIBAL,

leur mère, belle-mère, grand-mère, sœur, belle-sœur, tante, grand-tante et cousine, pieusement décédée en son domicile, le 21 novembre 1936, dans sa 92e année, munie des Sacrements de l’Eglise.

Priez Dieu pour elle !

Saint-Jean-de-Luz, Villa Mirentchu,

Paris, 60, rue des Francs-Bourgeois, Paris (3e),

Paris, 11, rue du Cherche-Midi (6e).

Si à ce jour je n’ai pas encore découvert un lien clairement affirmé entre les Dougier et les Gaudin, néanmoins existe une très forte présomption de lien de parenté entre les Hiriart et les Aguerregaray _ du moins ceux de Saint-Jean-de-Luz, sinon ceux de Bayonne : les liens entre ces divers Aguerregaray mériteraient assurément d’être éclairés… _ :

du fait de la très probable fraternité entre Alexandre Hiriart (j’ignore ses dates de naissance et de décès ; époux d’Isabelle Berastéguy, dont j’ignore aussi les dates de naissance et décès _ tous deux, probablement luziens, sont probablement décédés avant 1800 _) et Michel Hiriart (1744 – 23 février 1814 ; époux de Marie Duhamel) ainsi que Jeanne Hiriart (1754 – 1er mars 1814 ; épouse de M. Saint-Martin) ;

il se trouve que leurs enfants respectifs,

Bernard Hiriart (27 septembre 1778 – 16 mars 1852 ; époux _ à Saint-Jean-de-Luz le 17 septembre 1816 _ de Marie Aguerregaray, née à Saint-Jean-de-Luz le 30 mars 1781 et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 7 avril 1861 tel est probablement là le lien familial originaire entre les Aguerregaray (du moins ceux de Saint-Jean-de-Luz, sinon ceux de Bayonne) et les Hiriart-Gaudin ! Reste à savoir quel est le lien de parenté entre la Marie Aguerregaray luzienne (1781 – 1861), épouse, le 17 septembre 1816, à Saint-Jean-de-Luz, du luzien Bernard Hiriart ; et la Marie Aguerregaray bayonnaise (1819 – 1882), épouse, le 14 mars 1863, à Bayonne, du bayonnais Jean Bordes… ; la Marie Aguerregaray luzienne était fille de Jean Aguerregaray et de Marie Foursans ; mais j’ignore pour le moment les noms des deuxs parents de la Marie Aguerregaray bayonnaise… _),

fils d’Alexandre Hiriart et son épouse Isabelle Berastéguy, d’un premier côté de ces Hiriart luziens ;

et Etienne Hiriart (13 mai 1784 – 10 août 1823 ; époux _ à Saint-Jean-de-Luz le 7 juin 1815 _ de Françoise Berduqueu), Pierre Hiriart (3 janvier 1783 – 16 septembre 1837 ; époux _ à Saint-Jean-de-Luz le 12 juin 1832 _ de Marie Camicas) et leur sœur Jeanne Hiriart (7 septembre 1791 – 21 octobre 1871 ; épouse _ à Saint-Jean-de-Luz le 21 octobre 1871 _ de Jean Cassan, lui-même fils de Jeanne Hiriart, née en 1754 et décédée le 1er mars 1814),

tous trois enfants de Michel Hiriart et son épouse Marie Duhamel, de l’autre côté de ces Hiriart luziens,

sont très probablement cousins germains.


Ce que vient confirmer le fait éminemment notable que lors du mariage, à Saint-Jean-de-Luz, le 10 janvier 1843, de Gérôme Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 17 août 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 21 février 1866 ; fils de Bernard Hiriart et Marie Aguerregaray ; et conducteur de diligences) avec Dominica Plantié,

fait partie des quatre témoins de ce mariage

Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859, époux _ quatre ans plus tard : le 10 novembre 1846, à Saint-Jean-de-Luz _ de Marie Etcheverry, fille de la seconde Marie Delouart ! _ cf mon article du vendredi 12 avril : … _, son très probable cousin germain…

Ce Jean-Baptiste Hiriart, tonnelier, qui est le père de Dominique Hiriart (néà Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849), et le grand-père de Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968 : la cousine de Maurice Ravel !), elle-même la grand-mère paternelle de Maylen Gaudin-Lenoir.

Sont également témoins de ce mariage de Gérôme Hiriart et Dominica Plantié,

Dominique Hiriart, 25 ans, tonnelier, et Pierre Hiriart, 24 ans, boucher, frères de Jean-Baptiste Hiriart _ tous cousins germains du marié, donc.

Les liens familiaux sont donc étroits entre les branches luziennes de la famille Hiriart.

Reste à préciser le lien de parenté

entre les Aguerregaray de Saint-Jean-de-Luz,

apparentés aux Hiriart,

et les Aguerregaray de Bayonne,

dont sont issus, via des Bordes,

des Dupouy, des Manes, et des Dougier !

Et voilà comment,

à partir des Hiriart et de leurs liens _ à mieux étayer _ avec les Aguerregaray, les Bordes, les Dupouy et les Manes,

les présents Dougier sont apparentés aux présents Gaudin et Lenoir de Saint-Jean-de-Luz…


Ce mardi 13 août 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Guipuzcoa, un pays d’excellente cuisine

18nov

Ce jour, un article d’El Pais, 

Karlos Arguiñano: “Me quitaron la estrella Michelin por pura envidia” ,

vient me rappeler

combien le Guipuzcoa

constitue, tout près d’ici,

un vrai bonheur de cuisine.

Entrevista

Karlos Arguiñano: “Me quitaron la estrella Michelin por pura envidia

Es el cocinero más popular de España

Acaba de publicar un nuevo libro con mil recetas, con el que espera vender más de 100.000 ejemplares

Paz Álvarez
PAZ ÁLVAREZ

arguiñano
Zarautz 18 NOV 2018 – 11:25 CET

Confía en vender más de 100.000 ejemplares del libro 1.000 recetas de oro, que acaba de sacar a la venta con Planeta, editorial con la que ha lanzado ya cinco libros acumulando unas ventas de 500.000 ejemplares en el último lustro. Karlos Arguiñano (Beasain, Gipuzkoa) acaba de cumplir 70 años y, a pesar de haber dejado hace una década la gestión del restaurante, que montó en Zarautz en 1985 y con el que consiguió tener una estrella Michelin, en manos de cuatro de sus siete hijos, sigue siendo el cocinero más popular de España. Actualmente conduce en Antena 3 el programa diario Karlos Arguiñano en tu cocina.


P. Sus cifras de ventas son palabras mayores.

R. A tenor de cómo han ido los libros anteriores con Planeta esperamos superarlo porque la distribución es muy buena. Además, lo saco en televisión donde me ven un millón de personas, y por 24,95 euros que cuesta es un regalo útil que todo el mundo puede tener.

P. ¿Convierte en oro todo lo que toca?

R. He intentado hacer muchas cosas y algunas no me han salido bien, pero tengo la suerte de tener un equipazo de 18 personas, que lleva conmigo toda la vida. Entre todos hemos intentado hacer historia con la gastronomía.

P. ¿Cual ha sido su principal contribución?

R. Lo que hago es útil. Hay televisión que es puro entretenimiento, y yo contribuyo a que la gente se alimente mejor. Sustituí a Elena Santonja, que presentaba Con las manos en la masa, y llevaba a famosos a cocinar, pero fui pionero en cuanto a la manera de hacer recetas, y además contaba chistes.

P. Todo esto le penalizó, porque Michelin acabó quitándole la estrella que tenía.

R. Eso es lo que han pretendido algunos. Me quitaron la estrella cuando empecé en la tele, pero eso es pura envidia. No es normal que te la den y luego te la retiren porque en mi casa no se comía peor porque yo saliera en televisión. Al principio da rabia, pero ahora no me gustaría que me dieran una estrella. Ya es tarde y no la necesito. Me ha compensado más la gente que Michelin, además de la presión que tienes por tener una estrella. Te puede hacer daño.

P. Se apartó de la cocina hace años, ¿le costó ceder el testigo a sus hijos?

R. Lo dejé hace diez años, pero fue porque en algún momento había que parar, se necesita fuerza física para estar aquí al pie del cañón. Es más duro de lo que la gente piensa. Tienes que gestionar bien el frigorífico, que yo llamo el almacén de cadáveres, porque todo lo que hay allí está muerto y hay que administrarlo, saber seccionar, hacer raciones ordenadas, darle el punto al cadáver, aliñarlo con salsitas ricas. La gente no se da cuenta de lo costoso que resulta tener un restaurante.
Mucha gente quiere tener uno. En año y medio se abrieron en España 1.300 locales.
Todos los famosos que han abierto un restaurante han fracasado. Cuesta un dineral, nadie se para a pensar lo que hay alrededor del besugo, y luego te dicen que eres carero. Y tener abierto un restaurante todos los días es costoso, la limpieza, los sueldos…

P. Ahora hay un boom de programas de cocina.

R. Más que programas de cocina son realities, pero no son de hacer recetas. Yo he enseñado a cocinar a España y a Latinoamérica. Puedo decir que soy el español más popular y querido.

P. Los cocineros son auténticas estrellas.

R. Pero esto fue algo que comenzamos los cocineros de la nueva cocina vasca, cuando empezamos a salir a tomar la comanda y luego a escuchar al cliente. Hemos sido pioneros Subijana, Roteta, Arzak, Castillo y yo, al dar visibilidad a la cocina. Hemos dado la cara, antes los cocineros no eran conocidos y ahora salen a dar charlas. Eso no es malo, siempre que el cocinero actúe como un director de orquesta con su equipo y sepa qué instrumento debe tocar cada uno.

P. ¿Qué futuro tiene la gastronomía española?

R. Está a la cabeza, en el podio. Tenemos gran calidad, producto, huertas, vinos, mares, un recetario amplio… un mosaico de cocinas como las que ofrecen nuestras autonomías no lo tiene cualquiera. El futuro de la cocina está garantizado, aunque se debería controlar a algunos tramposos, que engañan con el aceite o con los quesos. Hemos ganado mucho en higiene porque no éramos tan limpios. El plástico nos ha invadido, aunque hay una mayor concienciación. Yo no veo que los barcos bajen bolsas de basura, lo tiran al mar, y el mar lo que no es suyo lo devuelve.

P. ¿Qué le pide usted a un restaurante?

R. Producto de temporada y que este se haga al mejor punto. A los restaurantes con estrellas voy de vez en cuando, pero en comida normal, pero muy rica, voy a Zuberoa (Oiartzun), a Elcano (Guetaria), que en pescados es el mejor del mundo, a Alameda (Fuenmayor), a Ibai (San Sebastián).

P. Hay una concentración de restaurantes en manos de grandes grupos de restauración.

R. A simple vista no me divierte, no digo que lo que sirvan no esté bueno, pero yo tengo otro concepto de cocina, y no siempre hay que pensar en el negocio. La alta cocina no es rentable. Los únicos que pueden vivir de esto son Arzak y los hermanos Roca, pero el resto tenemos que hacer otras cosas para sobrevivir. A mí me ha salvado la tele, me ha ayudado a tener abierto el restaurante.

Passionnant ! Et bien proche de nous…


Ce dimanche 18 novembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

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