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Un autre descendant de Mahonnais (de Minorque) entré dans la famille Bonopéra d’Orléansville : Michel-Albert Pons, l’époux, en 1925, d’Hélène-Isabelle Bonopéra

03mai

La présence du nom de Pons

parmi les noms des familles mahonnaises présentes très tôt dans l’Algérie colonisée par les Français à partir de 1830,

m’amène à rechercher l’origine de Michel-Albert Pons (né à Perrégaux le 1er novembre 1897), l’époux, à Orléansville le 17 mai 1925, de Hélène-Isabelle Bonopéra (née à La Ferme, le 20 mai 1905), fille d’Auguste Bonopéra (né à Orléansville le 3 avril 1883) et son épouse Isabelle Vives _ cf par exemple mon article du 15 avril dernier : _ ;

Michel-Albert Pons et Hélène-Isabelle Bonopéra qui sont les parents de Michelle Pons (Orléansville, 1er février 1929 – La Colle-sur-Loup, 2 septembre 2013), et de son frère Auguste Pons (Orléansville, 3 novembre 1932 – Nice, 4 février 2011), l’époux de mon aimable correspondante niçoise née Françoise Morand de le Genevraye _ elle-même arrière-petite-fille de Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1849), la sœur aînée de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916), et de l’époux de Marguerite : Auguste Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904), maire d’Orléansville au moment de son décès… La mère de Marguerite et de Paul, et épouse de leur père Juan-Dionis-Francisco Bonopéra, Margalida Miguela Saura, était née à Santa-Maria-de Mahon (Minorque) le 31 mars 1820 ; et ses parents, Miguel Saura (Mahon, Minorque, 1793 – Alger, 25 juin 1866) et Maria Orfila (Mahon, Minorque, 1796 – Alger, 25 février 1863), étaient eux aussi mahonnais… On peut aussi noter que la grand-mère maternelle de Juan-Dionis-Francisco Bonopera, soit la mère de sa mère née Jacinta Minguela, se nommait Antonia Pons… Cf mon article du 12 avril dernier : … 

De fait, Michel-Albert Pons, fils de Michel Pons, né en 1870 à Alger, est bien le petit-fils des minorquins Joseph-Bartolomé-Magin Pons, tapissier, né à Alayor (Minorque) le 7 novembre 1827), et son épouse Juana Taltavull, née à Mahon (Minorque) le 23 novembre 1838 ; lesquels se sont mariés à Alger le 14 octobre 1865…

Les Mahonnais sont donc bien présents dans la généalogie de cette famille Bonopéra d’Orléansville, qui m’intéresse ; apparentée aux Gentet, Rey et Wachter, d’Orléansville ;

et par là apparentés à cet Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935 ), le neveu « algéroisalgérien » de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920), l’inventeur génial, à Lectoure, en 1868, de la « photographie de couleurs« …

Chercher est rarement infécond…

Ce lundi 3 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Qui sont les fils de ce Paul Bonopéra, né à Miliana le 10 janvier 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916 ?

12fév

Je viens de passer ma journée à reprendre et compléter _ et tenter de rabouter ensemble _ la suite ouverte de mes notes prises jusqu’ici sur les familles Bonopéra, parmi lesquelles se place celle la « Veuve Paul Bonopéra » de plusieurs faire-part de familles apparentées de plus ou moins près à la famille d’Amédée Ducos du Hauron, ainsi qu’à celle de son beau-frère Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, les époux des sœurs Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, qui sont le centre de la constellation familiale de la branche « algérienne-algéroise » des Ducos du Hauron.

Comment être certain que ces divers Bonopéra qui me tombent sous le regard proviennent de la même famille originaire,

celle de Juan-Dionis-Francisco Bonopera, né à Tarragone le 9 mars 1814 _ et lui-même fils du tarragonais Luis Bonopera (décédé le 19 août 1835 à Alger) et de son épouse Jacinta Minguella _ et son épouse Margalida Miguela Saura, née à Santa-Maria-de-Mahon à Minorque le 21 mars 1820 _ fille de Miguel Saura et son épouse Maria Orfila _, très tôt présents à Alger ?

Car existent alors en Algérie, même si ce nom de Bonopera est plutôt peu répandu, quelques autres Bonopera, et certains d’origine _ semble-t-il, mais il faudrait, bien sûr, le vérifier _ sicilienne…

En tout cas, sachant que c’est à Miliana qu’est né _ le 10 janvier 1856 _ le « Paul Bonopera«  qui m’intéresse,

comme sont nés à Miliana, un peu auparavant, les quatre derniers (Hyacinthe, Marguerite, Jean-Baptiste-Nicolas et Marie, en 1847, 1849, 1851 et 1853) des 7 enfants de Jean Bonopera et Marguerite Saura _ les trois premiers, Antoinette-Eléonore, Marie et Michel, sont nés, les deux aînées, Antoinette-Eléonore et Marie, à Alger, en 1841 et 1843, et le troisième, Michel, à Blida, en 1845 _et même si je ne possède pas la preuve effective décisive de cette filiation et fratrie, je me sens en capacité de les affirmer ici.

Or cet après-midi, je suis parvenu à consulter les livrets militaires de divers Bonopéra, au nombre de 6,

tous mentionnés comme étant les fils de Paul Bonopéra et de Joséphine Giraud _ parfois orthographiée Girot _ :

_ Jean Bonopéra, né le 18 juin 1877, à Pontéba _ cultivateur de profession, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1898 _ ;

_ Paul Bonopéra, né 19 septembre 1878, à Pontéba _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1899 _ ;

_ Alphonse Bonopéra, né le 1er janvier 1881, à Charon _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1902 ; puis garde-champêtre _ ;

_ Auguste Bonopéra, né le 3 avril 1883, à Orléansville _ boulanger, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1904 _ ;

_ Julien Bonopéra, né le 9 janvier 1887, à Charon _ commis des Postes et Télégraphes, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1908 _ ;

_ Georges Bonopéra, né le 21 février 1892, à Ténès _ employé, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1913.

Et au moment des Conseils de révision des classes 1897, 1898, 1901 et 1903,

qui se sont tenus en 1898, 1899, 1902 et 1904, pour les quatre premiers fils de Paul Bonopéra : Jean, Paul, Alphonse et Auguste, 

leurs parents Bonopéra _ à l’exception de la mère, Joséphine Giraud (ou Girot), étant mentionnée, dès 1898, et encore en 1899, comme décédée : « feue Joséphine Giraud » et « feue Joséphine Girot«  _ étaient dits être domiciliés à Rabelais ;

puis, en 1908 et 1913, à Orléansville _ et il faut bien remarquer aussi le fait que, le père, Paul Bonopéra, étant, entretemps, devenu « propriétaire » à Orléansville, a été élu conseiller municipal d’Orléansville aux élections municipales complémentaires du 19 septembre 1907, par 239 voix / 274 votants… Paul Bonopéra étant réélu conseiller municipal d’Orléansville, sur la liste républicaine de M. Paul Robert, en mai 1908 ; puis, à nouveau le 5 mai 1912, sur la liste de M. Joseph Robert, banquier.

Et j’insiste à nouveau sur le fait que Joséphine Giraud, l’épouse de Paul Bonopéra et mère de ces 6 garçons Bonopéra nés entre 1877 et 1892, est indiquée comme étant « décédée » sur les documents de 1898 et 1899 _ mention étrangement absente en 1902, 1904, 1908 et 1913.

J’ai déjà mentionné que c’est en février 1889 _ mais j’en ignore les raisons… _ que Paul Bonopéra, né _ de parents tous deux de nationalité espagnole : Juan-Dionis-Francisco Bonopéra (né à Tarragone, le 19 mars 1814) ; et Margalida Miguela Saura (née à Santa-Maria-de-Mahon, dans l’île de Minorque, le 21 mars 1820) _, de nationalité espagnole, a sollicité et obtenu sa naturalisation française.

Mais encore que Paul Bonopéra est _ aussi _ le père d’un enfant Bonopéra prénommé Marie-André, décédé à l’âge de de 20 jours, le 25 juin 1897, à Rabelais, au domicile d’Armand-César Claudet _ le beau-frère de Paul _, comme l’a déclaré à la mairie de Rabelais ce M. Armand-César Claudet :

un enfant né de Paul Bonopéra et de son _ éphémère seconde _ épouse, née Marie-Jeanne-Virginie Claudet. 

Une épouse dont Paul Bonopéra obtiendra le divorce, à peine un mois plus tard _ et c’est bien sûr à relever ! _, à la date du 28 juillet 1897, par un jugement du tribunal de 1ère instance d’Orléansville, « aux torts et griefs de Marie Claudet » ; un jugement qui a pris effet le 30 décembre 1897.

Notre Paul Bonopéra, né à Miliana le 10 janvier 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916, a-t-il donc eu plusieurs épouses ?

Et qui est cette future « Madame Veuve Paul Bonopéra« , et même « Madame Veuve Paul Bonopéra mère« , qui ne peut être ni la défunte Joséphine Girot (ou Giraud), ni cette Marie-Jeanne-Virginie Claudet dont Paul Bonopéra a divorcé en 1897 ;

mais qui, par contre, est une sœur de « Madame Veuve Wachter, née Confex« , selon l’avis de décès de cette dernière, paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1925 :

« Madame Veuve Paul Bonopéra » est ainsi, elle aussi, « née Confex » ; et non pas Girot (ou Giraud), ni Claudet.

Je me demande donc qui est cette « Madame Veuve Paul Bonopéra« ,

mentionnée ainsi dans divers faire-part de personnes apparentées à elle ;

et déjà à propos du décès de « son fils« , Georges Bonopéra, né à Rabelais (canton de Ténès), le 21 février 1892, et « mort pour la France« , à Arbouans, « entre Montbéliart et Beaucourt » le 7 mars 1918…

Voilà donc une veuve qui survivra assez longtemps à son mari, décédé le 18 janvier 1916 :

ainsi sur l’avis de décès _ survenu le 7 octobre 1935, à Orléansville : soit 19 ans plus tard… _, de son neveu Georges Morand de la Genevray _ le plus jeune des quatre enfants de sa belle-sœur née Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1849) _, paru dans L’Echo d’Alger du 8 octobre 1935,

celle-ci figure-t-elle sous l’appellation, cette fois, de « Mme Vve Paul Bonopéra mère » :

afin de ne pas la confondre avec sa belle-fille _ une nouvelle « Mme Vve Paul Bonopéra«  _, la veuve de son fils Paul Bonopéra (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930), le patron-boulanger bien connu de la rue d’Isly à Orléansville …

Ce vendredi 12 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Que sais-je à ce jour de  »Monsieur Paul Bonopéra », le futur défunt mari, le 18 janvier 1916, à Orléansville, de « Madame Veuve Paul Bonopéra » ?

12fév

La destruction, lors des deux tremblements de terre d’Orléansville, en 1954, des archives d’Etat-civil, _ à laquelle s’ajoute l’interruption à l’année 1904 des données accessibles de l’Etat-civil de la France d’Outremer ; sur lesquelles ne figurent pas non plus, bien sûr, les archives d’Orléansville _accentue les difficultés d’accès à la connaissance du devenir des citoyens d’Orléansville, et en particulier, en plus des familles Gentet et Rey, ainsi que Wachter, la famille Bonopéra.

Je dois donc m’efforcer de rassembler ici le maximum d’informations concernant le futur défunt mari, M. Paul Bonopéra, de la future _ à partir du 18 janvier 1916 _ « Madame Veuve Paul Bonopéra« ,

voire « Madame Veuve Paul Bonopéra mère« , à la suite du décès, le 3 novembre 1930, de leur fils, boulanger à Orléansville, portant ce même nom de « Paul Bonopéra » que son père décédé, lui, en 1916… _ d’autres « Paul Bonopéra » porteront à leur tour ce même nom, tel Paul-Jean-Antoine Bonopéra, le fils aîné de Marcel Bonopéra (né à Renault, le 6 octobre 1907, et qui décèdera à Nice le 1er décembre 1992), né, lui, au mois de mai 1933 ; ou Paul-Pierre-Auguste Bonopéra, le fils aîné, né le 31 juillet 1926 (et qui décèdera à Toulon le 8 juillet 2000), de Georges-Paul Bonopéra (Rabelais, 25 juin 1902 – Toulon, 9 janvier 1977) …

Ce Paul Bonopéra qui m’intéresse ici en priorité,

du fait, surtout, de l’importance de sa veuve (née Confex), au sein de la constellation familiale orléansvilloise autour de la famille formée par le mariage _ j’en ignore encore à ce jour la date, ainsi que le lieu : très probablement Orléansville où Amédée fut en poste _ de l’agenais Amédée Ducos du Hauron et de l’orléansvilloise Marie-Louise Rey ;

ainsi, aussi, que du couple formée par la sœur de Marie-Louise, cette autre orléansvilloise qu’est Aimée-Laurence Rey, et son époux _ leur mariage a eu lieu à Orléansville le 9 mars 1905 _ Victor-Nicolas-Benjamin Gadel :

je veux parler des familles Gentet (l’orléansvilloise Adélaïde Gentet est la mère  de Marie-Louise et Aimée-Laurence ; dont le père est Anatole Rey) ;

et Wachter, à partir de l’union le 26 mai 1857 de l’alsacien Jean-Baptiste-Antoine Wachter et de la marseillaise Elisabeth Confex,

établis, au moins à partir le la naissance de leur fils Louis-Jules (né le 29 juillet 1866 à Orléansville), dans cette ville d’Orléansville, dans laquelle allaient vivre leurs enfants suivants : Emile Wachter ; Marie-Emélie Wachter, épouse d’Albert-Philippe-Joseph Ferrand ; ainsi que l’épouse née Wachter qui sera, le 9 août 1906, à Orléansville, la veuve de Louis Gentet, le tuteur de ses nièces Rey, filles de sa sœur Adélaïde née Gentet et de son beau-frère Anatole Rey : Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey…

Paul Bonopéra _ qui décèdera à Orléansville le 18 janvier 1816 _ est né le 10 janvier 1856 à Miliana.

Ses parents, espagnols, mariés à Alger le 28 mars 1840 _ cf ici un lien capital à l’acte d’état-civil de leur mariage, à Alger, ce 28 mars 1840, dans lequel sont clairement spécifiés les état-civils des quatre parents des mariés, et tout spécialement celui du père du marié, Lluis (ou Luigi-Nicola) Bonopera, décédé à Alger le 19 août 1835, à l’Hôpital militaire du Dey (ajout du 14 février 2024)… _,

sont Juan-Dionis-Francisco Bonopera, né à Tarragone le 9 mars 1814 _ déclaré maître-tailleur à la date de son mariag en 1840 ; soit la même profession que celle de son père ; plus tard, son prénom francisé en Jean, Juan-Dionisio-Francisco Bonopera sera mentionné  comme étant de profession « restaurateur » ou « aubergiste« , notamment à Miliana _, et fils de Luis-Nicola Bonopera, maître-tailleur _ en espagnol « sastre«  _, décédé à Alger le 19 août 1835, et Jacinta Minguella, son épouse _ décédée à Alger le 21 février 1841, et mentionnée de profession « restaurateur » (sic) sur son acte de décès… _ ;

et Margalida Miguela Saura, née le 21 mars 1820 à Santa-Maria de Mahon (Île de Minorque) _ couturière _, et fille de Miguel Saura _ cultivateur _ et Maria Orfila, son épouse.

Paul Bonopéra a eu 7 frères et sœurs plus âgés que lui :

Antoinette-Eléonore, née à Alger le 16 juin 1841 (et décédée à Alger le 7 août 1845) ;

Marie, née à Alger le 28 mars 1843 (et décédée à Alger en 1850) ;

Michel, né à Blida le 19 décembre 1845 (et décédé à Miliana le 2 février 1846) ;

Hyacinthe, née à Miliana le 2 février 1847 (et décédée à Miliana le 18 août 1848) ;

Marguerite, née à Miliana le 22 janvier 1849 ;

Jean-Baptiste-Nicolas, né à Miliana le 19 février 1851 ;

et Marie, née à Miliana en 1853 (et décédée à Miliana le 6 juillet 1855).

Paul, né à Miliana le 10 janvier 1856, toute sa vie demeurera proche de sa sœur Marguerite et de son frère Jean-Baptiste-Nicolas _ dont j’ignore les lieux (à Orléansville, probablement, pour Marguerite) et dates de décès (entre 1892 et 1901 pour Marguerite)… ;

et il me faut ajouter ici que le 6 juillet 1894, à Mustapha, Jean-Nicolas Bonopera, âgé de 43 ans, né à Miliana, et de profession « cuisinier« , est venu déclarer la naissance de son fils Auguste Bonopéra, né la veille, et dont la mère est son épouse Antoinette Mélisse, veuve Poulin, âgée de 35 ans ; sur cet avis de naissance de 1894, ont été ajoutées les mentions, d’une part, du mariage de cet Auguste Bonopéra, à Alger, le 5 mai 1921, avec Marie Renée Devoize, et, d’autre part, du décès de cet Auguste Bonopéra à Alger le 13 février 1946… (ajout du 16 février 2024)…

……

Et il faut aussi remarquer que, sur sa demande, Paul Bonopéra obtiendra, par décret présidentiel en date du du 23 avril 1889, sa naturalisation française (à consulter à la page 585 du Bulletin officiel du Gouvernement général de l’Algérie Tome XXIX) :

« Par décret présidentiel du 23 avril 1889, contresigné par M. le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, et rendu en conformité clu sénatus-consulte du 14 juillet 1865, ont été admis à jouir des droits de citoyen français les étrangers dont les noms suivent :

DÉPARTEMENT D’ALGER

Bonopera (Paul), cultivateur, né de parents espagnols, le 10 janvier 1856 à Miliana (Alger), demeurant à Orléansville« …

La vie affective et les paternités successives _ successivement le 18 juin 1877 à Pontéba (Jean), le 19 septembre 1878 à Pontéba (Paul), le 1er janvier 1881 à Charon (Alphonse), le 3 avril 1883 à Orléansville (Auguste), le 9 janvier 188 à Charon (Julien) et le 21 février 1892 à Rabelais (Georges), soient les 6 fils de sa première épouse Joséphine Girot (Ténès, ca. 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892) ; mais aussi le petit Marie-André, né le 5 juin 1897 à Rabelais (et décédé à Rabelais 20 jours plus tard), le fils de sa seconde (brève) épouse, Marie-Jeanne-Virginie Claudet, dont Paul obtiendra le divorce le 26 juillet 1897  par un jugement du tribunal d’instance d’Orléansville « aux torts et griefs de Marie Claudet«  ; de sa troisième épouse, née Confex, et qui sera sa veuve, à Orléansville le 18 janvier 1916, Paul Bonopéra n’aura cette fois pas d’enfant… (ajout du 16 février 2024) _ de Paul Bonopéra offrent une certaine complexité qu’il est intéressant de d’ores et déjà relever…

À suivre donc…

Ce jeudi 11 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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