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Suite des précisions à éclaircir à propos des croisements de quelques familles orléansvillaises et puis alliées, à la fin du XIXe siècle et au début du suivant, jusqu’en les années 40, en commençant par les Gentet ; ou un pan de micro-histoire de l’Algérie méconnue…

09fév

Dans la continuité de mon article d’avant-hier 7 février « « ,

je me penche ce jour sur les venues à Orléansville, fondée en 1843 par le général Bugeaud, des familles qui s’y sont ensuite alliées entre elles,

en commençant par la famille des Gentet _ originaires de Satolas, tout au nord de la Drome, et dont la présence à Orléansville même est attestée dès 1848 ; cf le détail des précisions en mon article «  » en date du 1er janvier 2021… _ avec des Rey, puis avec un Ducos du Hauron (Amédée) et des Gadel (Victor-Nicolas-Benjamin, mais avant lui déjà son père Victor-Alexandre-Philémon Gadel) _ ces Rey dont sont en effet issus les Gentet-Rey-Ducos du Hauron, via le mariage (probablement en janvier 1897 à Orléansville) entre Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933) et Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, 14 juillet 1935), ainsi que les Gentet-Rey-Gadel, via le mariage, le 11 mars 1905 à Orléansville, entre Aimée-Laurence Rey (probablement née à Orléansville, et probablement décédée à Alger…) et Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (Le Grand-Serre, 8 juillet 1872 – Alger, 30 mars 1930), lui-même fils de Marie-Eugénie-Hortense Rey (Le Grand-Serre, 21 mars 1848 – Le Grand-Serre, 9 septembre 1880) et Victor-Alexandre-Philémon Gadel (Tarascon, 12 octobre 1836 – Marseille, 27 septembre 1927) ; cf mes articles « «  en date du 1er décembre 2021, et « « , en date du 6 mars 2021, dans lequel est présenté la sororité de Marie-Eugénie-Hortense Rey, née au Grand-Serre le 21 mars 1848, avec son frère aîné Jean-Anatole-Firmin Rey, né au Grand-Serre le 11 janvier 1845 : le marié Victor Gadel est ainsi, par sa mère née Rey, le cousin germain de la mariée Aimée-Laurence Rey (cf mon article « «  en date du 1er décembre 2021)… _,

 

mais aussi les Gentet et les Wachter, ainsi que les Morand de La Genevray et les Bonopéra,

et pas mal d’autres encore, tels les Ferrand, les Bure, les Ducros,

aux alliances desquels, avec notamment, et surtout, des Wachter _ issus du mariage, à Mustapha, le 26 mai 1857, entre Élisabeth-Joséphine-Baptistine Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925) et Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – probablement Orléansville, à une date encore inconnue de moi) ; ce couple Wachter dont une des filles deviendra, le 2 août 1906, à Orléansville, la veuve de Louis Gentet ; et dont une des sœurs Confex (d’Élisabeth) deviendra, le 18 janvier 1916, la veuve de Paul Bonopéra-père (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916), cette veuve Paul Bonopéra là (née Confex), survivant à sa sœur Élisabeth Confex, veuve Wachter, décédée à Alger le 30 mars 1925, ainsi que le remarque bien la nécrologie de cette dernière, parue dans Le Progrès d’Orléansville du 2 avril 1925 _, ainsi qu’entre ceux-ci, à Orléansville ou dans ses alentours, je me suis forcément intéressé…

Et cela afin de mettre bien en lumière le lien d’apparentement _ par la dame Wachter (et nièce d’Élisabeth Confex), veuve de Louis Gentet, le tuteur de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron et mère de ses enfants, ainsi que d’Aimée-Laurence Rey, l’épouse de Victor Gadel et mère de ses enfants ; dame Wachter veuve Gentet qui se trouve être aussi la nièce de la veuve de Paul Bonpéra-père : ce qui justifie la présence de ce nom de Bonopéra dans les avis des décès ayant affecté la famille Ducos du Hauron et la famille Gadel… _ entre la famille orléansvillaise des Bonopéra avec la branche algérienne-algéroise de la famille Ducos du Hauron _ mon focus originaire de recherche _,

comme il vient de m’avoir été très aimablement demandé de préciser par Matthias Bonopéra…

 

Bien sûr, et forcément, à suivre : c’est passionnant,

en particulier par ce que cela apprend _ en forme de micro-histoire… _, de la vie d’intimité chaleureuse et partagée de ces communautés villageoises de la période coloniale de l’Algérie, entre 1830 et 1940…

Ce vendredi 9 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et relecture-révision de l’important article du 29 décembre 2020 « Comment j’ai fini par repérer la place (et bientôt la connexion) des trois discrètes dames Rey au sein de la branche « algérienne » des Ducos du Hauron… »…

01déc

Et voici ce matin, 1er décembre 2021, ma relecture-révision, avec corrections et ajouts d’après ce que j’ai pu apprendre depuis,

de mon important article du 29 décembre 2020  :

C’est presque avec surprise que j’ai fini par prendre conscience de la place (et de la connexion entre au moins deux d’entre elles _ mais bien, au final, les trois ! _  des trois très discrètes dames Rey (Marie-Eugénie-Hortense, puis Aimée-Laurence et Marie-Louise) dans la constellation familiale de ce que j’ai nommé la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, d’abord à partir du fait, premier, de la difficulté à réussir à donner une identité précise, à chacune de celles qui se présentaient, dans les différents faire-part d’État-civil accessibles le plus aisément sur le web, chaque fois, seulement comme la mère de tels et tels enfants _ pour le cas de la première épouse de Victor-Alexandre-Philémon Gadel (1835 – 1927) : Marie-Eugénie-Hortense (Le Grand-Serrre, 21 mars 1848 – Le Grand-Serre, 9 septembre 1880) _, ou la veuve d’un autre _ pour le cas de l’épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (1872 – 1930) : Aimée-Laurence Rey (probablement Orléansville, entre fin 1879 et le 9 novembre 1883 – probablement Alger entre 1939 et 1942…). Et je passe ici sur la rareté des références (accessibles sur le web) à l’identité de celle _ Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933) _ qui a été l’épouse de Marie-Louis-Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, 14 juillet 1935) _ et non pas son frère Henri-Amédée-Lionel Ducos, décédé à l’âge de deux mois et cinq jours : Agen, 9 février 1866 – Agen, 11 juillet 1866 _, et la mère de leurs _ au moins _ cinq enfants…

Presque trois fantômes d’épouses, ces trois-là, pour le moment de cette recherche _ mais bien d’inconnues demeurent toujours, après un an de recherches… _ tant font défaut, jusqu’ici, les environnements familiaux de naissance de chacune d’entre elles : de quels parents sont-elles, chacune d’elles, les filles ?.. Cela me demeure _ assez étrangement : pour quelles secrètes raisons ?_, pour le moment, inconnu _ mais, cela, j’ai fini par l’apprendre : Marie-Eugénie-Hortense Rey est fille de Jean-François-Régis (dit Benjamin) Rey (Le Grand-Serre, 8 décembre 1816 – Le Grand-Serre, 11 juillet 1880 ; lui-même fils de Jean Rey et son épouse Marianne Manin) et son épouse, le 5 août 1844, au Grand-Serre, Eugénie-Catherine-Louise Sibert (Le Grand-Serre, 1824 ; fille de Nicolas Sibert et son épouse Marguerite Sancy) ;

quant aux sœurs Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, elles sont les filles de Jean-Anatole-Firmin Rey (Le Grand-Serre, 10 juin 1845 – Oran, 28 janvier 1890 ; lui-même fils de Jean Rey et son épouse Marianne Manin) et son épouse Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886 ; elle-même fille de Laurent Gentet (Satolas, 7 avril 1821 – Orléansville, ?) et son épouse, à Orléansville le 21 janvier 1852, Anne-Marie Schwartz (Saint-Jean-Rohrbach, 1822 – Orléansville, 27 décembre 1904).

Car c’est à peine si, quand je suis parvenu à accéder à la réalité de leur nom de jeunes filles, le même, « Rey« , pour toutes les trois, j’ai pensé à effectuer une connexion tant soit peu concrète entre elles trois ; probablement faute de pouvoir disposer, pour chacune de ces trois-là, du moindre contexte familial de naissance et d’enfance : ni père, ni mère, ni frères et sœurs, ni parenté plus ou moins proche, n’apparaissant, en effet, assez étrangement _ il me faudrait tacher d’un peu comprendre aussi cela… _, pour aucune d’entre elles, dans les faire-part d’État-civil (décès, mariages, naissances) les plus aisément accessibles _ sans se déplacer _ pour elles trois _ probablement du fait des tremblements de terre d’Orléansville du 9 septembre 1954 et 10 octobre 1980 : les archives d’état-civil d’Orléansville et sa région ont alors été détruites…

Et c’est seulement face au faire-part de décès paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1930 de « M. Victor Gadel, Payeur adjoint au Trésor« , dans lequel l’identité de sa veuve demeurait en quelque sorte _ comme fantômatiquement… _ en blanc (« Mme Vve Victor Gadel« , sans nul prénom sien _ sinon celui de ce mari, Victor, la laissant veuve… _, pas davantage que de nom de jeune fille), que j’ai fini par me demander les raisons, forcément familiales (!), de la présence au sein de la liste des proches parents du défunt, de « Mme _ toujours sans prénom, ni nom de jeune fille _ et M. _ mais là, c’est une très malencontreuse déchirure de la feuille du journal ainsi reproduite, qui me privait (vilainement) du prénom de son mari ainsi caviardé ! Et il ne manquait plus que cette malencontreuse déchirure !!! _ Ducos du Hauron, et de leurs enfants«  _ pas de prénoms pour eux non plus : desquels des Ducos du Hauron « algériens » pouvait-il bien s’agir là ???  _, renforcé de la présence, aussitôt, de la mention de « Mme _ toujours, bien sûr, sans prénom, ni nom de jeune fille _ et M. Henri _ Ouf ! enfin un prénom pour mieux se rapprocher, enfin !, de ce couple… _ Ducros«  _ sans enfants, eux, ces Ducros-là, à cette date du 30 mars 1930… : c’était, en effet, à relever…

Car, dans ce second faire-part de décès, tout à fait important, et même crucial _ oui ! _, pour les petits progrès de ma recherche d’identification de ces personnes citées de trop nombreuses fois sans leurs prénoms, ni leurs noms de jeune fille,

après la référence au mari veuf de la défunte, « M. Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix« , et « ses enfants«  _ cités ici sans leurs prénoms _ ;

après la référence à « MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger«  _ ici les prénoms des deux frères de la défunte sont parfaitement clairement donnés _ ;

et après une « Mme Jacquet«  _ que je réussirai à identifier : la compagne de Gérard _,

venait enfin, et juste avant la liste de sept noms (« Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure« ) de parents et alliés,

 

venait, ou plutôt revenait, ce 2 janvier 1939, pour le décès d’Eveline Ducos du Hauron, cette mention encore sibylline _ et quasi fantômatique _ de « Mme Vve Gadel et ses enfants«  _ à nouveau (décidément !) sans indication de prénoms et de noms, pour ces enfants Gadel.

Une première hypothèse qui m’est venue à l’esprit était que cette « Mme Vve Gadel » pouvait avoir eu pour nom de jeune fille le nom de « Ducos du Hauron« …

Mais c’est alors que m’est venue à l’esprit l’étincelle éclairante que le lien de parenté de cette « Mme Vve Victor Gadel » avec les « Ducos du Hauron » d’Algérie, ne provenait pas du côté du défunt lui-même, de ce Victor Gadel _ le mari de ce couple _, ni d’autres Gadel de sa parenté,

mais bien du côté de cette « Mme Vve Gadel » elle-même _ cette épouse-veuve mentionnée ici sans son nom de jeune fille _ ;

surtout si cette « Mme Vve Gadel« , née « Aimée Laurence Rey« , et étant bien ainsi une « Rey« , avait, elle, un tout à fait effectif _ mais resté jusqu’ici fort discret : comme volontairement gommé, effacé.. ; mais ici j’ironise... _, lien de parenté avec les Ducos du Hauron :

un très précis lien de parenté avec, en cette occurence, Marie-Louise Rey, l’épouse de Henri-Amédée-Lionel Ducos du Hauron, le père de Gérard et Roger, ainsi que d’Eveline, la défunte « Mme Henri Ducros » du faire-part de décès du 2 janvier 1939…

Et même si ce lien de parenté n’avait jusqu’ici pas encore été élucidé…

Dernier point _ et énigme peut-être _ à affronter : la similitude _ en effet ! _ des deux mariages « algériens » des deux Victor Gadel, le père et le fils :

_ d’une part, le remariage, à Birkaden, le 9 décembre 1886, de Victor-le-père, veuf _ et à une date que j’ignore encore : ce fut le 9 septembre 1880 que Marie Eugénie-Hortense Rey décèdera, au Grand-Serre _ de sa première épouse Marie-Eugénie-Hortense Rey, avec sa seconde épouse (et belle-mère des deux enfants de son premier mariage), Marie Morlier _ qui décèdera, elle, à Marseille, le 8 janvier 1921 _que venait donc faire en Algérie Victor-Alexandre-Philémon Gadel ? Y venait-il tout exprès pour s’y marier ?..

_ et, d’autre part, presque vingt ans plus tard, le mariage, à Orléansville, le 11 mars 1905, de Victor-le-fils, avec son unique épouse _ et future veuve, le 30 mars 1930 _, Aimée-Laurence Rey.


Existe donc, et _ pleinement _ révélé par la confrontation de ces deux faire-part de 1930 et 1939,

un lien fort, une puissante connexion familiale

entre certains des Ducos du Hauron _ dont Eveline, mais aussi Gérard et Roger _ et cette « Mme Vve Gadel » _ voilà !

Même si la précision de cette parenté effective entre Marie-Louise, l’épouse d’Amédée, et Aimée-Laurence, l’épouse de Victor, ne m’est pas encore _ tout à fait _ apparue jusqu’ici en pleine lumière _ faute de disposer, sur ces divers faire-part de décès, des prénoms et noms de jeune fille des veuves…

Et cela, alors même que j’épluchais patiemment les diverses relations familiales de la nombreuse famille des Rey autour d’Orléansville, Malakoff, Hanoteau, etc. ;

autour d’un Denis Rey, par exemple _ qui décède à Malakoff, au mois de novembre 1935.

Mais je viens de découvrir _ surtout ! _ qu’un Jean-Anatole Rey avait été, en 1880-1882, maire d’Orléansville :

voilà qui ouvre tout d’un coup une bien prometteuse piste de travail…

Puis, je revenais à ce précédent faire-part de décès, décisif celui-ci _ oui, vraiment, pour le progrès de ma recherche (et prise de connaissance) du devenir en Algérie d’Amédée Ducos du Hauron et sa famille ! _, que je pouvais désormais relire en meilleure connaissance de cause, je veux dire celui, publié par L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, annonçant le décès de « Mme Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron«  _ et cette fois sont bien présents le prénom et le nom de jeune fille de la défunte _, annoncé par « M. Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix, et ses enfants«  _ à nouveau, hélas sans les prénoms de ces derniers ! : les enfants Ducros…

Faire-part que revenait hanter l’ombre fantômatique _ et décisive ! _ de « Mme Vve Gadel » :

telle la confirmation bienvenue de la bien effective parenté de ces deux dames toutes deux d’ascendance Rey…

À suivre…

Ce mardi 29 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Oui, un article décidément important dans la progression de ma recherche du devenir en Algérie d’Amédée Ducos du Hauron,

et les divers membres de sa famille :

les Ducos du Hauron, les Rey, les Gentet, les Gadel, les Ducros…

Ce mercredi 1er décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Comment établir le lien de filiation entre le fils Albert-Philippe-Joseph Ferrand (et son épouse Marie-Emelie Wachter) et son père Philippe Ferrand (et son épouse Aimée-Justine-Marie Confex) : par leur commune résidence (en 1874 ; puis 1899 et 1902) à Alger, Avenue Gandillot, n° 6

04fév

À force de rechercher en vain des renseignements d’Etat-civil (naissances, mariages, décès) concernant certains concitoyens d’Orléansville dont le parcours existentiel en Algérie m’intéresse, : les Gentet, les Schwartz, et les Rey, tout d’abord, qui y sont nés, mais aussi Amédée Ducos du Hauron, Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, puis son fils Robert-Victor-Eugène Gadel, qui s’y sont mariés ou installés au moins un temps ; sans compter, bien sûr, les Wachter, les Bure, etc.,

j’ai fini par comprendre que cette étrange absence _ hélas rédhibitoire _ provenait plus que vraisemblablement des deux (les 9 et 16 septembre 1954 _ et je me souviens bien de ces terribles nouvelles d’alors… _),  ou même trois terribles tremblements de terre (avec celui de 1980) qu’Orléansville et sa région ont alors subis, avec leurs milliers de victimes et destructions…

La _ pauvre et très partielle _ ressource de remplacement, ou secours pour la recherche, étant la _ forcément patiente et minutieuse _ recollection, puis synthèse, des bribes d’informations locales, forcément plus partielles et moins précises sur les éléments d’identité des personnes, que la presse d’alors _ Le Progrès d’Orléansville, ou L’Écho d’Alger _ a publiées…

Mais à force, encore, de reprendre une nouvelle fois ce que j’ai pu relever et noter, jour par jour, des données biographiques des personnes qui m’intéressent,

je viens de finir de dénicher, très indirectement : par la seule identité de leur adresse à Alger :

_ en 1875, pour la naissance (et le décès, le même jour  : le 10 février 1875) au domicile de ses parents, Philippe Ferrand (Fleurey-lès-Lavoncourt, 7 août 1828 – Alger, 2 décembre 1889) et son épouse Aimée-Justine-Marie Confex (Alger, 7 février 1839 – ?), du petit Lucien Paul Ferrand _ ses parents, qui se sont mariés à Alger le 18 juin 1868 _ ;

_ en 1899 et en 1902, pour les naissances le 30 août 1899, du petit Henry-Philippe-Auguste, et le 20 mars 1902, de la petite Yvonne-Aimée-Marie Ferrand, tous les deux à Alger, au domicile de leurs parents Albert-Philippe-Joseph Ferrand (né _ j’ignore où _ en 1869 _ sans plus de précision _,  et décédé à Alger, le 18 décembre 1927 ; cf son _ très précieux pour notre recherche _ avis de décès dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927…) et son épouse Marie-Emélie Wachter (née très probablement à Orléansville en 1874 ou 1875 ; et décédée j’ignore où et quand) ; et il est aussi assez probable que c’est à Orléansville qu’Albert-Philippe-Joseph Ferrand et Marie-Emelie Wachter se sont mariés :

ces trois fois-là, en effet,

l’adresse de naissance des enfants de deux générations de Ferrand (celle du père, Philippe, né en 1828, et celle de son fils, Albert-Philippe-Joseph, né en 1869), au domicile de leurs parents, est la même _ voilà le lien qui me permet de présumer la filmiation entre Philippe Ferrand et son fils Albert-Philippe-Joseph Ferrand ! _ : au 21 de l’Avenue Gandillot, à Alger.

 

Car le 9 décembre 1889, c’est effectivement en ce même domicile de l’avenue Gandillot, à Alger, que Philippe Ferrand, « ex-employé de commerce« , estt décédé, comme est venu le déclarer à la mairie d’Alger son beau-frère Jules Confex, 42 ans _ Jules Confex est né à Alger le 19 février 1841 : deux ans après sa sœur Aimée, née à Alger le 7 février 1839 ; et trois ans après leur sœur aînée, Elisabeth, née à Marseille le 28 décembre 1836 ; cette Elisabeth Confex qui épousera à Mustapha, le 26 mai 1857, Jean-Baptiste-Antoine Wachter ; Elisabeth et Jean-Baptiste-Antoine, qui seront les parents de plus des 5 enfants Wachter que je suis parvenu jusqu’ici à repérer :  Elisabeth-Marie-Louise (née à Medea le 9 mars 1858) ; Aimée-Marie (née à Mustapha le 2 septembre 1859) ; Louis-Jules (né à Orléansville le 29 juillet 1866) ; Emile (né à Mustapha le 15 mai 1869) ; puis Marie-Emelie (probablement née à Orléansville et qui sera la veuve d’Albert-Philippe-Joseph Ferrand) ; mais manque encore à l’appel celle qui deviendra la veuve de Louis Gentet, à Orléansville, le 9 août 1906, et dont, faute d’Etat-civil conservé, j’ignore encore jusqu’au prénom !.. _, architecte, domicilié, lui, 42 rue Constantine à Alger.

Et il se trouve aussi que la source d’Etat-civil (de la France d’Outre-mer, et pour l’Algérie) à laquelle j’ai pu avoir accès s’interrompt malheureusement en 1904 ; je ne dispose donc pas des données de la naissance du troisième enfant du couple formé par Albert-Philippe-Joseph Ferrand et son épouse Marie-Emélie Wachter : la petite Simone Ferrand, née postérieurement à 1904 _ et probablement elle aussi au domicile de ses parents, à Alger, Avenue Gandillot, au n°6. 

Cependant, l’avis de décès d’Albert Ferrand paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927, nous donne, cette fois, pour le domicile du défunt « Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots« , une autre adresse que celle de l’Avenue Gandillot :

9 rue Rovigo, cette fois, à Alger :

« Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter et ses enfants : Yvonne et Simone ; M. Henri Ferrand et Mme ; Mme Vve Bonopéra ; Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ; Mme et M. Emile Wachter et leurs enfants ; Mme Vve Louis Wachter et sa fille ; Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants ; M. A. Gastaud ; les familles Ferrand d’Avancourt, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ; M. Albert Billiet ; MM. Tiné, le personnel de la Maison Tiné et Cie,

ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots, leur époux regretté, père chéri, neveu, beau-frère, cousin et allié, décédé à Alger le 18 décembre 1927, dans sa 59e année. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à quatre heures. Réunion au domivile mortuaire, 9 rue Rovigo. Regret éternel« .

Ainsi vient presque se boucler une nouvelle boucle de notre recherche : celle qui réunit,

via deux générations de Ferrand, originaires de Fleurey-lès-Lavoncourt (Haute-Saône), entre Vesoul et Langres,

les Confex, originaires de Marseille,

et les Wachter, originaires de Rougemont-le-Château (autrefois Haut-Rhin, et maintenant Territoire de Belfort).

Il m’a fallu un certain temps _ et un peu de patience _ pour être enfin à même de relier à ces Ferrand, Confex et Wachter  _ dont les noms apparaissaient peu (pour les Ferrand ou les Wachter), et même pas du tout (pour les Confex) dans les faire-part publiés dans la presse à l’occasion d’événements importants pour les familles qui leur sont apparentées _, ces Orléansvillois de la constellation familiale des Ducos du Hauron qu’ont été :

les Gentet, originaires de Satolas (Isère),

les Schwartz, originaires de Saint-Jean-Rohrbach (Moselle),

les Rey, originaires du Grand-Serre (Drôme),

les Ducos du Hauron, originaires de Nogaro (Gers) et Agen (Lot-et-Garonne),

les Gadel, originaires de Tarascon (Bouches-du-Rhône),

les Ducros

et les Charavel, originaires de La-Capelle-Masmolène (Gard),

ainsi que les Bure, peut-être originaires de Roanne (Loire).

Mais c’est aussi tout un pan riche de la vie de l’Algérie coloniale qui se montre à nous ici,

en dépit de l’Histoire tragique de ce pays, et des séismes qui l’ont affecté,

tels les terriblement meurtriers tremblements de terre d’Orléansville, en 1954 et 1980.

Ce jeudi 4 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Suite (5) de l’exposé de mes avancées de la recherche des liens puissants des Ducos du Hauron avec les Gentet et les Gadel, via les Rey : suite de la lecture du faire-part de décès de Victor Gadel, paru le 31 mars 1930…

23jan

En une cinquième suite,

je poursuis ici ce samedi 23 janvier ma lecture attentive et la plus exhaustive possible du _ décidément très riche _ faire-part de décès de « M. Victor Gadel, Payeur adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur (…) survenu à Alger le 30 mars 1930, à l’âge de 57 ans«  _ le défunt était né au Grand Serre (département de la Drôme) le 10 juillet 1872 _, publié par L’Écho d’Alger du 31 mars 1930.

Un très riche faire-part pour mieux pénétrer les filiations internes à la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, ainsi que leurs apparentements aux familles Gentet, Gadel, Ducros, et d’autres…

J’avais d’abord commencé par m’attacher le mardi 19 janvier _   _ aux identités et situations de « Mme Vve Victor Gadel  » et de « M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie, Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude » :

c’est-à-dire la veuve, née Aimée-Laurence Rey _ leur mariage avait eu lieu le 11 mars 1905 à Orléansville _, du défunt Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (Le Grand Serre, 8 juillet 1872 – Alger, 30 mars 1930) ;

puis le fils aîné (Robert-Victor-Eugène Gadel), ainsi que son épouse (née Irène Bure) et les petit-fils, Jean-Claude _ seul né à la date du décès de son grand-père Victor, ce 30 mars 1930 _, Jacques, Jean et Robert Gadel, les quatre enfants de Robert Gadel et son épouse née Irène Bure.

Et puis avant-hier mercredi 20 janvier _  _, j’ai poursuivi ma lecture-analyse de ce faire-part de décès de Victor Gadel, en m’attachant aux premiers suivants de la liste des faisant-part :

« M. Georges Gadel ; Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris« .

Et hier jeudi 21 janvier _  _, j’ai continué cette lecture-analyse de ce faire-part de décès de Victor Gadel, en m’attachant aux suivants de la liste des faisant-part : « Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants« .

Je vais donc continuer ce jour cette lecture-analyse de ce faire-part, et toujours dans l’ordre suivi par ce faire-part :

« Mme et M. Henri Ducros ; Mme et M. Eugène Gentet ; Mme Vve Gentet« ,

avant de m’attacher ensuite, et plus rapidement, aux familles « Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ; Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra » qui sont indiquées au final de ce faire-part en date du 31 mars 1930…

Et voici, en un commode récapitulatif reprenant tout depuis le début de ces lectures-analyses, ce que cela donne :

Le 15 décembre dernier, je relevais aussi, en mon dossier de recherche,

le _ très décisif, on va le voir, pour ma recherche des filiations au sein de la famille Ducos du Hauron et leurs apparentements à d’autres familles en Algérie _ faire-part du décès de « M. Victor Gadel, Payeur adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur« , « survenu à Alger le 30 mars 1930, à l’âge de 57 ans« …

Le voici donc in extenso, ce faire-part _ y compris, en rouge, les éléments disparus suite à une bien malencontreuse déchirure, et au pire endroit, qui a affecté ce faire-part de décès, publié par L’Écho d’Alger du 31 mars 1930 : je rétablis en rouge les éléments devenus illisibles... _ ; et on sait bien que c’est dans les moindres détails que se cache le diable ! :

« Mme Vve Victor Gadel ; M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie, Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude ; M. Georges Gadel ; Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ; Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ; Mme et M. Henri Ducros ; Mme et M. Eugène Gentet ; Mme Vve Gentet ; les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ; Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL
Payeur-adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32, rue Eugène Robbe.

P. F. GUYE, 38, rue Rovigo, Alger. T. 51-71« 

« Mme Vve Victor Gadel » est bien sûr la veuve de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel,

qui était né au Grand Serre (département de la Drôme) le 8 juillet 1872, fils du provençal Victor-Alexandre-Philémon Gadel (Tarascon, 12 octobre 1835 – Marseille, 26 octobre 1927) et de la dauphinoise Marie-Eugénie-Hortense Rey (Le Grand Serre, 21 mars 1848 – j’ignore la date (après 1877 et avant 1892) et le lieu de son décès) ;

le mariage de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et Aimée-Laurence Rey a eu lieu à Orléansville le 11 mars 1905 (cf Le Progrès d’Orléansville du 9 mars 1905) ;

et dans le Journal officiel du 9 octobre 1931 on peut lire la déclaration de pension civile d’Aimée-Laurence Rey, veuve Gadel ; « le mari payeur-adjoint de trésorerie : Services militaires : 19 ans, 4 mois, 5 jours ; services civils : 19 ans, 7 mois, 25 jours. Campagnes : 12 ans. Pension avec jouissance du 31 mars 1930 : 8 534 francs. Avec une pension temporaire« .

Ce n’est pas immédiatement que j’ai pris conscience de la parenté qui existait entre Aimée-Laurence Rey et son époux, Victor Gadel ; puisque Victor-Nicolas-Benjamin Gadel est le fils de Victor-Alexandre-Philémon Gadel (1835 – 1927) et de Marie-Eugénie-Hortense Rey (1848 – ?), et Aimée-Laurence Rey est la fille de Jean-Anatole-Firmin Rey (1845 – 1890), le frère aîné de Marie-Eugénie-Hortense Rey, et d’Adélaïde Gentet (1855 – 1886) : ils sont cousins germains.

Et il y a aussi le moment où j’ai pris conscience _ et ce fut loin d’être immédiatement _ que « Mme Vve Gadel » et « Mme Amédée Ducos du Hauron« , c’est-à-dire Aimée-Laurence Rey et Marie-Louise Rey, toutes deux filles d’Anatole Rey et Adélaïde Gentet, sont sœurs !

Et c’est bien sûr de cette sonorité _ jamais directement apparente _ que procède la présence conjointe sur les divers faire-part d’événements familiaux des Ducos du Hauron et des Gadel (ainsi, aussi, que de quelques apparentés, tels les Ducros, ou les Bure), des mentions presque toujours conjointes des Ducos du Hauron d’Algérie avec les Gadel et les Gentet (et leurs apparentés) ; et cela sans jamais la présence de la mention de membres de la famille Rey…

« M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie« , lui, est le fils aîné du défunt Victor Gadel ; né en 1906,  Robert-Victor-Eugène Gadel obtiendra son diplôme de pharmacien à la Faculté d’Alger au mois de juillet 1930 (cf L’Écho d’Alger du 11 juillet 1930) ;

« Mme, née Irène Bure« , son épouse, est la troisième enfant _ après Léontine, née en 1891, et Marcel, né en 1897 ; et avant Gilberte, née en 1902, et Albert, né en 1903 _ de Mme Agathe Bure, née Seprey, et M. Jean-Baptiste Bure, propriétaire à Vauban ; et c’est depuis le 22 décembre 1927, à Alger, que Irène Bure est l’épouse de Robert Gadel (cf Le Progrès d’Orléansville du 29 décembre 1927) ;

quant à « leur fils Jean-Claude« , celui-ci est, au mois d’avril 1929 (cf L’Écho d’Alger du 29 avril 1929)  le premier né de ce couple _ il décèdera en bas âge, le 9 janvier 1932 (cf L’Écho d’Alger du 10 janvier 1932 et Le Progrès d’Orléansville du 14 janvier suivant).

Mais d’autres enfants leur naîtront : Jacques Gadel, au mois d’août 1931 (cf Le Progrès d’Orléansville du 13 août 1931) ; Jean Gadel, déjà né au mois de décembre 1932 (cf le faire-départ du décès d’Albert Bure, dans le numéro de L’Écho d’Alger du 11 décembre 1932) ; Robert Gadel, en décembre 1938 (cf L’Écho d’Alger du 25 décembre 1938)…

On peut suivre aussi la carrière professionnelle de Robert Gadel, une fois réussis « ses examens définitifs de pharmacie » « devant la Faculté d’Alger » (cf Le Progrès d’Orléansville du 7 octobre 1930) :

en 1931 _ au moment de la naissance, au mois d’août, de son fils Jacques _ et 1932 _ au moment du décès, le 9 janvier, de son fils Jean-Claude _, Robert Gadel est pharmacien à Alger ;

mais, suite au décès le 10 décembre 1932 de son beau-frère _ également pharmacien _ Albert Bure (cf L’Écho d’Alger du 11 décembre 1932), et alors qu’Albert Bure s’était rendu acquéreur en novembre 1930 de la pharmacie Rigal, à Orléanville ( cf Le Progrès d’Orléansville du 20 novembre 1930), début janvier 1933, Robert Gadel devient pharmacien à Orléansville (cf Le Progrès d’Orléansville du 5 janvier 1933).

Puis, Robert Gadel, désormais pharmacien à Orléansville, prendra aussi la suite, à Vauban, de son beau-père Jean-Baptiste Bure, décédé à Alger le 31 octobre 1934 (cf le faire-part de décès de celui-ci dans le numéro de L’Écho d’Alger du 1er novembre 1934) :

aux élections municipales du 16 mai 1935, Robert Gadel devient en effet l’adjoint spécial de Vauban, en la municipalité d’Oued Fodda ;

et L’Écho d’Alger du 25 mai 1935 nous apprend aussi que ce même 16 mai 1935, « vers 15 heures, M. Gadel le nouvel adjoint spécial de Vauban, qui avait convié la nouvelle municipalité et de nombreux invités à Orléansville, pour vider une coupe de champagne, recevait en son domicile de nombreux invités « …

Et en 1937, L’Écho d’Alger du 25 janvier 1937 nous apprend que « Monsieur Robert Gadel, le sympathique pharmacien de notre ville _ Orléansville _ vient d’être nommé pharmacien-chef de l’hôpital mixte, à la suite d’un concours sur titre« .

Soit une assez belle réussite professionnelle pour ce cousin germain d’Eveline Ducos du Hauron et ses frères Gérard et Roger…

« M. Georges Gadel«  est, lui le second fils du défunt Victor Gadel et son épouse née Aimée-Laurence Rey.

En 1924-25, Georges Gadel est élève au lycée d’Alger ; et en 1933 et 1935, étudiant en droit à la Faculté d’Alger, il fait partie du Bureau directeur de l’Association des Étudiants d’Alger : il en est trésorier adjoint en décembre 1933, puis trésorier général en décembre 1935.

Le 26 novembre 1936, Georges Gadel fait partie des vingt jeunes avocats qui prêtent leur serment professionnel, à la Faculté  d’Alger.

Et le 8 juillet 1938, les noms de Georges Gadel, avocat à la cour, et Andrée Gaillard, sont présents sur la liste  des publications des prochains mariages, du journal L’Écho d’Alger…

Enfin, L’Écho d’Alger du 12 juillet 1942, publie le faire-part de décès suivant :

« Alger – Bordj-Bou – Arreridj.

M. Georges Gadel, avocat, Mme née Gaillard, leur fille Colette et leur famille, vous font part du décès de leur cher petit Jean-Louis GADEL survenu à Alger le 10 juillet 1942, à l’âge de 10 mois. Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité » :

et je remarque ici le caractère plutôt succinct caractérisant ce « leur famille« , avec, en particulier, l’absence des noms de la grand-mère « Mme Vve Gadel » _ vivait-elle encore à cette date ? _ et de l’oncle « Robert Gadel« ….

« Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris«  :

Eugène-Jean-Pierre-Emmanuel Gadel, fils de Victor-Alexandre-Philémon Gadel (Tarascon, 12 octobre 1835 – Marseille, 26 septembre 1927) et Marie-Eugènie-Hortense Rey (Le Grand Serre, 21 mars 1848 – ?), est né au Grand-Serre (Drôme) le 24 décembre 1874. Il est le le frère cadet du défunt.

Il s’est marié à Montpellier le 4 octobre 1910, avec Melle Jeanne-Thérèse-Marie-Antoinette-Joséphine Escudié (cf La Vie montpelliéraine du 9 octobre 1910).

Et le couple a eu un ou deux enfants, dont Raymond-Pierre-Victor Gadel, né à Montpellier au mois de mai 1918 (cf La Vie montpélliéraine du 28 mai 1918) _ le faire-part de décès de Melle Jeanne Gadel (la sœur de Victor et Eugène, née au Grand Serre le 27 mai 1877), publié par le Petit Marseillais du 13 octobre 1923, mentionne parmi les personnes affectées par ce deuil de leur parente, « Mme et M. Eugène Gadel, chevalier de la Légion d’honneur, et leur fils (de Paris)«  : le terme de fils se trouve ici au singulier ; alors que le faire-part de décès de Victor-Alexandre-Philémon Gadel (le grand-père d’Eugène et de Victor), publié quatre ans plus tard par Le Petit Marseillais du 27 septembre 1927, mentionne « M. et Mme Eugène Gadel et leurs enfants« , au pluriel… Un second fils leur était donc né entre 1923 et 1927, après leur premier né de 1918…

Le Journal officiel du 10 juillet 1912 déclare que « M. Gadel Eugène-Jean-Pierre-Emmanuel, adjudant au 122e régiment d’infanterie, a été nommé expéditionnaire de  8e classe à la mairie du 15e arrondissement (de Paris). Par arrêté du Préfet de la Seine en date du 8 juillet 1912 » : c’est à partir de là que Eugène Gadel et les siens seront désormais les « Gadel de Paris« … Puis, en date du 1er janvier 1922, la Préfecture de la Seine annonce que « M. Gadel (Eugène-Jean-Pierre-Emmanuel), commis, maintenu provisoirement à la mairie du 15e arrondissement, est affecté à la Direction du Contrôle Central et des Contributions, en remplacement de M. Pellentz, retraité« .

Enfin, j’ai noté aussi que le 28 juillet 2012, à Montpellier, est décédée une « Mme Vve Raymond Gadel, née Paulette Mauron, 91 ans » : peut-être la veuve de Raymond-Pierre-Victor Gadel, qui est né en 1918 ; alors que celle qui pourrait être sa veuve, est née en 1921…

Voilà donc maintenant pour les divers Gadel de ce faire-part.

J’en viens maintenant aux mentions suivantes de ce faire-part de décès de « Monsieur Victor GADEL« , en date du 31 mars 1930,

concernant « Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants« .

« Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants » sont la belle-sœur et le beau-frère, ainsi que certains _ avec le cas à part de l’aînée d’entre eux, Eveline, épouse de Henri Ducros _ des neveux et nièces du défunt, M. Victor Gadel :

« Mme Ducos du Hauron« , née Marie-Louise Rey _ probablement à Orléansville, et en 1879 (je déduis cette année de naissance de l’âge de 57 ans que Marie-Louise aura atteint à l’heure de son décès, à Agen le 20 septembre 1933 _, étant la sœur de la veuve, née Aimée-Laurence Rey _ née peut-être à Oran, et peut-être au mois de juillet 1886 : sa mère, née Adélaïde Gentet, native d’Orléansville en 1855, est décédée à Oran le 5 juillet 1886 ; mais Aimée-Laurence peut très bien être née bien plus tôt, et peut-être, elle aussi, à Orléansville, où résidèrent aussi ses parents Anatole et Adélaïde… _, se trouve être la belle-sœur du défunt Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ;

ce qui permet de comprendre la place (la 5e) que « Mme Ducos du Hauron » vient occuper en ce faire-part de décès, après la veuve (en tête de la liste), les deux enfants, Robert (à la 2e place) et Georges Gadel (à la 3e place), et le frère Eugène Gadel (à la 4e place), du défunt.

« M. Ducos du Hauron » est Henri-Amédée-Lionel Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935), l’époux de Marie-Louise, née Rey : en tant qu’époux de la sœur de la veuve, il est donc le beau-frère de la veuve, née Aimée-Laurence Rey, ainsi que de son mari, le défunt Victor Gadel (Le Grand Serre, 8 juillet 1872 – Alger, 30 mars 1930).

Il est bien dommage que ne soient pas précisés sur ce faire-part publié le 31 mars 1930 les prénoms, ni même le nombre, de ces « enfants de Mme et M. Ducos du Hauron » associés à ce deuil de leur oncle _ ce qui nous aurait renseignés sur les enfants Ducos du Hauron encore vivants, et ceux déjà décécédés à cette date : qu’en est-il, par exemple d’Edmée, née à Lamartine le 8 juillet 1904 ?.. _ :

dans l’article (parisien) rapporté par L’Écho d’Alger du 4 mars 1927  _ cf mon article du 15 décembre dernier : _, rédigé à l’occasion d’une exposition au Casino d’Alger des Anaglyphes de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920) : « Le seul homme _ Amédée ! _ qui porte le nom glorieux de Ducos du Hauron vit péniblement à Rébeval (Algérie) avec une retraite de 400 francs par mois, son principal revenu pour entretenir une famille de cinq enfants.

Nous nous ferons un devoir et un honneur de revenir sur l’ingratitude manifestée à l’égard de la famille Ducos par ceux-là même qui ont trouvé dans ses inventions une source considérable de millions et de gloire.
Mais, d’ores et déjà, nous estimons qu’une ère de réparation devrait s’ouvrir en faveur de M. Amédée Ducos du Hauron, neveu direct de l’inventeur des anaglyphes et de la photographie des couleurs, seul porteur actuel du nom de Ducos du Hauron, qui fut, jusqu’à vingt-sept ans, en compagnie de son père, Alcide Ducos du Hauron (successivement conseiller à la Cour d’appel d’Agen et d’Alger), le collaborateur du glorieux inventeur Louis Ducos du Hauron, son oncle« ) ;
dans cet article, donc, le retraité de la fonction publique qu’était Amédée Ducos du Hauron était dit _ un peu élliptiquement _ avoir la charge d' »une famille de cinq enfants« …
Mais ni le faire-part de décès de « Madame Amédée Ducos du Hauron, née Marie-Louise Rey« , paru dans L’Écho d’Alger du 13 octobre 1933 _ seules y sont nommément mentionnées « les familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel et Gentet » ; nul nom d’aucun des enfants n’y paraît… _,
ni le faire-part de décès de « M. Amédée Ducos du Hauron, rédacteur principal de préfecture, en retraite« , paru dans L’Écho d’Alger du 13 octobre 1933 _ seules y sont nommément mentionnées « les familles Ducos du Hauron, Ducros et Gadel » ; nul nom d’aucun des enfants n’y paraît, non plus… _
n’indiquent, non plus, ni le nombre, ni les prénoms, des enfants Ducos du Hauron encore vivants à ces deux dates…
De ces enfants nés à M. Amédée Ducos du Hauron, durablement administrateur-adjoint de diverses communes mixtes d’Algérie, et son épouse,
j’ai, jusqu’ici, pu découvrir les avis de naissance
de la petite Edmée, née à Lamartine le 8 juillet 1904 (en une information donnée par Le Progrès d’Orléansville du 8 septembre 1904) ;
et du petit Gérard, né à Berrouaghia le 30 août 1909 (en une information donnée par L’Afrique du Nord illustrée du 18 septembre 1909).
Et  c’est seulement du faire-part de décès d’Eveline Ducos du Hauron, publié dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, que j’ai pu induire la sororité d’Eveline Ducos du Hauron avec ses frères Gérard et Roger Ducos du Hauron _ qui vont, tous les deux, très durablement lui survivre… _ ; Eveline Ducos du Hauron figurant là comme l’épouse de « M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix » ; lequel y déclarait, avec « ses enfants » _ au pluriel, eux aussi _, ce décès de son épouse _ ces enfants Ducros étant assez probablement le petit Yves-Henri Ducros, fils aussi d’Eveline, né à Port-Gueydon quand M. Henri Ducros s’y trouvait administrateur-adjoint ; ainsi que, mais né d’un précédent mariage de M. Henri Ducros _ avec une dame Gibal _, le jeune Paul-Henri Ducros, né à Aumale le 21 septembre 1921, où Henri Ducros se trouvait également administrateur-adjoint (cf L’Écho d’Alger du 22 septembre 1921). Cf mes précédents articles du 12 janvier dernier : … ; et d’abord, bien sûr, mon article du 16 janvier : .

À propos de la petite Edmée Ducos du Hauron,

qui porte le prénom de sa tante Edmée récemment (en 1904) décédée à Saint-Mandé le 22 février 1902, et née _ à Poitiers le 8 janvier 1876 _ Edmée de Lamarque, l’épouse de son oncle Gaston Ducos du Hauron, le frère cadet de son père Amédée,

je renvoie à un détail intéressant donné en mon article du 11 janvier dernier  : une brève mention, dans L’Écho d’Alger du 19 novembre 1919, de l’attribution d’une bourse (de 200 francs) à Edmée Ducos du Hauron, à l’École Primaire Supérieures de filles d’Alger ; la petite Edmée était alors âgée de 15 ans.

Pour ce qui concerne Gérard Ducos du Hauron, ce que j’ai pu découvrir, outre sa naissance à Berrouaghia le 30 août 1909, a trait à son mariage, à Alger, le 25 novembre 1939, avec « Mme Jacquet », née Célestine-Léontine Noiraux ; puis son décès à Avignon le 27 janvier 2000 _ cf le passage de mon article du 11 janvier dernier  qui le concerne lui : « Gérard Ducos du Hauron, né à Berrouaghia le 30 août 1909 (où son père, Amédée, était administrateur-adjoint), et décédé à Avignon le 27 janvier 2000. Gérard Ducos du Hauron a épousé à Alger, le 25 novembre 1939, Mme Jacquet, née Célestine-Léontine Noiraux (Haraucourt, 12 novembre 1893 – Cavaillon, 29 juillet 1972) ; et il ne semble pas avoir eu de descendance« ...

Quant à son frère Roger Ducos du Hauron, je ne peux, pour le moment et pour l’essentiel, que reprendre ce que je disais à son propos dans ce même article du 11 janvier dernier  :

« Roger Ducos du Hauron _ dont j’ignore toujours le lieu et la date de naissance, ainsi que le lieu (en France : il est venu vivre à Savigny-sur-Orge au moment de son rapatriement en France, vers 1962 (mais pas dans la maison du 14 de la rue des Rossays, où avaient vécu ses grands-parents, Alcide et Césarine-Marie, ainsi que son grand-oncle Louis, et son oncle Gaston : cette maison sur laquelle a été apposée, en 1951, une plaque commémorant le séjour, là, de l’inventeur Louis Ducos du Hauron…) et la date de son décès _ et son épouse Sylvia _ j’ignore son nom de jeune fille… _ ont eu 4 enfants : Marie-José Sylvia Ducos du Hauron (Alger, 4 avril 1944 – Langrolay-sur-Rance, 28 décembre 2009) ; Jean-Louis Ducos du Hauron (né en 1953 _ peut-être lui aussi à Alger… _ et qui vit aujourd’hui en Espagne… ; il a deux fils, Cédric et Aurélien) ; Danièle Ducos du Hauron ; Denise Ducos du Hauron« …

C’est donc ici, au niveau de « Mme et M. Henri Ducros« , que ce vendredi 22 janvier 2021 je continue ma lecture-analyse du faire-part de décès de M. Victor-Nicolas-Benjamen Gadel (Le Grand Serre, 8 juillet 1872 – Alger, 30 mars 1930), paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1930.

« Mme Henri Ducros » est Eveline Ducos du Hauron, la fille aînée des enfants _ au nombre au moins de cinq _ issus du mariage _ j’en ignore encore et le lieu (à Orléansville ?) et la date (plus ou moins autour des années 1896)… _ d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey ;

et l’épouse _ j’ignore aussi et le lieu et la date de leur mariage : entre 1927 et 1929 _ de M. Henri Ducros, administrateur-adjoint _ de même que son beau-père Amédée Ducos du Hauron, de diverses communes mixtes de l’Algérie coloniale d’alors ; _ de la commune d’Azzefoun, au moment de leur mariage, ainsi, aussi, que de la naissance de leurs enfants : Yves-Henri, Raymond, Raymonde _ certains d’entre eux nés à Port-Gueydon même, le centre principal de cette commune mixte _ ; le séjour à Port-Gueydon de l’administrateur-adjoint qu’était Henri Ducros s’étant déroulé _ alors que son affectation était qualifiée de « provisoire«  ! (cf L’Écho d’Alger du 7 février 1923) _ de février 1923 (son poste précédent était celui de la commune mixte de Djebel Nador _dont le centre principal est Trézel _ à  janvier 1937 (le poste suivant celui de la commune mixte d’Azzefoun _ en résidence à Port-Gueydon _, étant celui de la commune-mixte de Cherchell, en résidence à Dupleix) _ avec, toutefois, et il me faut le noter ici au passage, une petite anomalie pour la prétention à la justesse de ma chronologie de ces postes successifs : dans le faire-part du décès de la belle-sœur de Henri Ducros, Mme Alphonse Ducros, née Gilberte Bure, publié par Le Progrès d’Orléansville le 19 septembre 1929, « Mme et M. Henri Ducros« , sont bien présents (et sans enfants pour le moment : le petit Yves-Henri naîtra à Port-Gueydon le 31 mai 1930 suivant, mais le poste d’administrateur-adjoint de Henri Ducros est indiqué situé alors à « Azazga«  (où Henri Ducros avait occupé le poste d’administrateur-adjoint du 13 décembre 1915  au 12 novembre 1919, et où résidait aussi une partie de sa famille : son frère Edmond Ducros, et sa mère Mme Vve Ducros, née Philomène Roussel)… Sur la carrière d’administrateur-adjoint de M. Henri Ducros, lire la recension de mon article du 14 janvier dernier :

Ce que ce faire-part du décès de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, en date du 31 mars 1930, permet d’affirmer à propos du couple formé par « Mme et M. Henri Ducros« ,

c’est, d’une part, que, à cette date, ils étaient déja mariés,

et que, d’autre part, le couple n’avait pas encore d’enfant : leur premier né, deux mois plus tard, sera le petit Yves-Henri Ducros, dont la naissance sera indiquée dans la rubrique « Port-Gueydon » de L’Écho d’Alger du 8 juin 1930 :

« Nous apprenons avec plaisir la naissance de Yves-Henri Ducros, fils de Mme et M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Port-Gueydon. Nous présentons au bébé et aux parents nos meilleurs souhaits de bonheur« .

Un peu plus d’un an plus tard, en la rubrique des « Naissances des 25 et 26 mai 1931 » de l' »État-civil« , L’Écho d’Alger du 28 mai 1931 annoncera la naissance de « Ducros Raymond« .

Et le 24 juillet suivant, toujours en 1931, paraîtra, toujours dans L’Écho d’Alger, le faire-part du décès, survenu le 19 juillet 1931, à Azazga, de la mère de Henri Ducros :

« Avis de décès. Azazga – Port-Gueydon. Mme et M. Henri Ducros et leurs enfants Yves et Raymond ; MM. Ducros Edmond, Ducros Alphonse et son fils Jean-Pierre, Ducros Paul-Henri _ le fils d’un précédent mariage (avec une dame Gibal) de Henri Ducros, né à Aumale au mois de septembre 1921 (Cf L’Écho d’Alger du 22 septembre 1921) _, et leurs familles, ont la douleur de vous faire part du décès de leur mère, grand-mère et parente  Madame Veuve Henri DUCROS, née ROUSSEL Philomène, décédée à Azazga, à l’âge de 71 ans. »

L’année suivante, dans L’Écho d’Alger du 13 octobre 1932, paraît cette annonce-ci :

« Port-Gueydon – Alger. Décès de Raymond-Amédée Ducros, survenu à Port-Gueydon le 12 octobre 1932. Obsèques jeudi 13 octobre à 16 heures« .

Et, encore un an plus tard, le 23 octobre 1933, dans l’Écho d’Alger paraissent, d’une part, une annonce :

« Port-Gueydon. Nécrologie. Nous apprenons avec peine le décès à Alger de la petite Raymonde, fille de Mme et M. Ducros du Hauron (sic), administrateur-adjoint de la communauté mixte _ d’Azzefroun. Aux sympathiques parents et à leurs familles, nous offrons nos bien sincères condoléances. » ;

et, d’autre part, un faire-part de décès :

« M. Ducros Henri, administrateur-adjoint à Port-Gueydon, et Mme, née Ducos du Hauron, et leur fils Yves ; les familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel, Gentet et leurs parents, font part du décès de leur chère petite Raymonde DUCROS. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à 14 heures. Réunion 54 chemin Yusuf. P. Funèbres de la ville d’Alger. Un seul bureau, mairie. Tél. 86-07 » _ cette adresse, à Alger, est désormais celle d’Amédée Ducos du Hauron, récemment veuf alors de son épouse Marie-Louise, décédée à Agen un mois plus tôt que la petite Raymonde, le 20 septembre 1933.

J’ignore pour quelles raisons Marie-Louise avait fait ce voyage à Agen ; et qui elle était allée y rencontrer : les cousins Lamarque y étaient-ils encore présents ? Souvenons-nous que l’épouse d’Alfred Lamarque (Angers, 30 juin 1898 – Paris 7e, 1er décembre 1976) était Etiennette Ducos du Hauron (Saint-Mandé, 26 décembre 1898 – Paris 6e, 20 décembre 1996), fille de Gaston (le frère d’Amédée et beau-frère de Marie-Louise) et de son épouse, née Edmée de Lamarque. Les liens de parenté des Ducos du Hauron demeuraient puissants… A moins que ne vivaient encore là, à Agen, en 1933, les deux sœurs d’Alcide et Louis Ducos du Hauron, et tantes d’Amédée : Marguerite (Agen, 26 mai 1879 – Neuilly-sur-Seine, 17 novembre 1971) et Louise (Agen, 19 décembre 1880 – Neuilly-sur-Seine, 22 avril 1871) Ducos du Hauron… Cf mon article du mardi 15 décembre 2020 : . La comparaison avec lui prmet de mesurer certains progrès accomplispar ma recherche de et entourage familial de Louis Ducos du Hauron…

Et en cet exposé de ma lecture-analyse de ce faire-part du décès de M. Victor Gadel, publié par L’Écho d’Alger du 31 mars 1930, j’en viens donc aujourd’hui samedi 23 janvier, à « Mme et M. Eugène Gentet et Mme Vve Gentet« ,

membres de cette famille Gentet qui constitue, par Laurent Gentet (Satolas, 2 avril 1821 – ?) et son épouse Anne-Marie Schwartz (Saint-Jean-Rohrbach, 1822 – Orléansville, 27 décembre 1904), la racine première, et cela dès la décennie 1930 _ c’est en 1837, en effet, que Laurent Gentet (né à Satolas, dans le département de l’Isère, le 2 avril 1821) est arrivé en Algérie, comme en témoigne Alexis de Tocqueville, d’après une conversation que lui et Laurent Gentet ont eue à Bougie le 18 décembre 1843 _, des attaches familiales de la branche « algéroise – algérienne » des Ducos du Hauron :

via le mariage de la petite-fille de Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz, et fille d’Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) et Anatole Rey (Le Grand Serre, 11 janvier 1845 – Oran, 28 janvier 1890), Marie-Louise Rey (Orléansville ?, 1879 – Agen, 20 septembre 1933), avec Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935) _ mariage dont j’ignore encore à ce jour et le lieu (probablement à Orléansville) et la date (probablement peu avant ou peu après 1896 : l’année des 30 ans d’Amédée et des 17 ans de Marie-Louise)…

Si l’on reconstitue l’arbre de descendance de Laurent Gentet _ fils de Jean-Claude Gentet (28 décembre 1785 – 29 janvier 1861) et Marie Rogemont (10 janvier 1793 – 27 décembre 1866), de Satolas, en Isère, où ils se sont mariés le 26 avril 1812 _ et Anne-Marie Schwartz _ fille de Pierre Schwartz (Saint-Jean-Rohrbach – Alger, 13 décembre 1843) et Anne-Marie Jungmann (Saint-Jean-Rohrbach, 1783 – Alger, 2 février 1853), de Saint-Jean-Rohrbach, en Moselle _ce couple fondateur, avant de se marier à Orléansville le 21 janvier 1852, a eu un premier enfant, Frédéric-Jules-François-Xavier Gentet, né à Blida le 28 avril 1846 _ celui-ci a épousé à Oran, le 16 février 1881, l’oranaise Félicie Sumaire (née à Oran le 12 août 1846). J’ignore les lieux (Alger ?) et dates de leurs décès à tous deux ; ainsi que si ils ont eu, ou pas, une descendance… En tout cas, Frédéric Gentet et son frère Louis se sont déplacés à la mairie d’Oran afin de déclarer personnellement le décès de leur beau-frère, déjà veuf de leur soeur Adélaïde, Anatole Rey (adjoint au maire d’Oran), décédé à Oran le 28 janvier 1890. Laurent Gentet et son épouse Anne-Marie Schwartz ont eu ensuite trois autres enfants, tous nés à Orléansville : Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906) ; Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) ; et Laurent Jacques Gentet (Orléansville, 8 octobre 1857 – avant 1902).

Louis Gentet fut, lui aussi, adjoint au maire : à Orléansville, où, une année après le mariage de sa nièce Aimée-Laurence Rey avec le cousin germain de celle-ci, Victor-Nicolas-Benjamin Gadel _ fils de Marie-Eugénie-Hortense Rey, la soeur d’Anatole _, le 11 mars 1905, Louis est décédé, le 9 août 1906.

Et c’est probablement Louis Gentet, leur oncle maternel, qui a veillé, à Orléansville, sur les deux filles d’Adélaïde Gentet et Anatole Rey : Marie-Louise Rey, épouse _ à une date que j’ignore _, d’Amédée, et Aimée-Laurence Gentet, épouse de Victor Gadel.

J’ignore comment se nomme l’épouse de Louis Gentet, ainsi que si ce couple a eu, ou pas, des descendants.

Quant à Laurent-Jacques Gentet, il fut cultivateur à Orléansville et épousa à Alger le 30 juillet 1881 l’algéroise Marie-Emilie Brenner (née à Alger le 16 juin 1861), fille de Florent Brenner _ né à Stotzheim le 14 février 1816 et décédé à Alger le 15 mai 1864 _ et de Marie-Anne Roth _ née à Saint-Jean-Rohrbach, le 21 janvier 1833 _, lesquels s’étaient mariés à Alger le 25 mars 1852 _ les Roth, les Schwartz, les Jungmann sont tous originaires du même village de Moselle : Saint-Jean-Rorbach. 

Ce sont eux, Laurent-Jacques Gentet et son épouse Marie-Emilie Brenner, qui sont les parents, pour la génération suivante, d’Eugène Laurent Gentet (né à Alger le 20 septembre 1882) et d’un petit Edmond-Louis Gentet (Alger, 6 février 1885 – Orléansville, 13 octobre 1885).

Eugène-Laurent Gentet épousa à Orléansville le 10 mai 1905 Henriette Rita Jeanne Lopès.

Eugène-Laurent Gentet fit carrière au greffe d’Orléansville, où il était propriétaire,

ainsi, aussi, qu’à Malakoff, où il hérita de la ferme et des terrains qui avaient appartenus à ses grands-parents Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz, puis à ses parents Laurent-Jacques Gentet et Marie-Emilie Brenner ; une ferme (dite « Ferme Saint-Laurent« ) et des propriétés qu’il vendit le 18 février 1906 à M. Léon Dillenseger, qui avait été de 1878 à 1885 le gérant de cette ferme située à Malakoff, associé à la propriétaire, « Madame Veuve Gentet » (cf Le progrès d’Orléansville du 28 juin 1906) : des données qui nous indiquent qu’en 1878 Anne-Marie Schwartz était déjà veuve de Laurent Gentet.

Ensuite, L’Écho d’Alger du 12 mai 1939 signalera le « départ d’Orléansville de M. Gentet, secrétaire au parquet d’Orléansville, conseiller municipal, nommé secrétaire général au parquet général d’Alger« .

Ont aussi vécu à Orléansville un des frères de ce Laurent Gentet, Christophe (dit Christophe Gentet-Baron), né à Satolas le 3 mai 1826, et son épouse Marguerite Guichard, qui décèdera à Orléansville le 23 août 1909 ; cf l’avis d’obsèques de celle-ci, dans Le Progrès d’Orléansville du 26 août 1909 :

« Décès. Mardi soir ont eu lieu les obsèques de Madame Veuve Christophe Gentet, décédée la veille, à l’âge de 87 ans. Ce décès met en deuil les familles Donsimoni, Mann, Fissené, Pègues, Gentet, de notre ville, auquelles nous adressons nos sincères condoléances« .

On peut comparer cet avis de décès et d’obsèques, du 26 août 1909, avec celui de sa belle-sœur, « Madame Veuve Laurent Gentet« , paru dans le Progrès d’Orléansville du 8 décembre 1904 :

« Chronique locale. Nécrologies.

Dimanche dernier ont eu lieu, au milieu d’une assistance nombreuse, les obsèques de Madame Veuve Laurent Gentet.

La défunte était une des dernières survivantes des premiers Français venus en Algérie immédiatement après la conquête. Venus à Orléansville en 1848, les époux Gentet, par leur vaillance, leur labeur acharné, leurs habitudes d’ordre, étaient arrivés à se créer ici une situation enviable et honorablement acquise.

La foule nombreuse et attristé qui se pressait derrière son funèbre convoi, témoigne éloquemment des justes sympathies dont jouissait dans notre ville cette femme de bien.

A sa famille nous présentons l’expression de nos condoléances » ;

en même temps, aussi, que les Remerciements des familles Gentet, Rey, Ducos du Hauron et Yungmann _ cf mon article du 1er janvier dernier : _ :

« Remerciements.

Les familles GENTET, REY, DUCOS DU HAURON, YUNGMANN, adressent leurs plus sincères remerciements aux personnes qui ont bien voulu leur donner des témoignages de sympathie à l’occasion du deuil cruel qui vient de les frapper en la personne de Madame Veuve Laurent GENTET Née Marie Anne SCHWARTZ« .

Cependant j’ignore si les « Mme et M. Eugène Gentet » du faire-part de décés de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1930, sont bien l’Eugène Gentet né le 6 février 1885 et son épouse Henriette Rita Lopès _ ce qui demeure tout à fait de l’ordre du possible : en 1930, Eugène-Laurent Gentet n’est âgé que de 48 ans ; de même qu’en mai 1939, à son départ pour Alger, il n’a que 57 ans _ ; ou un fils qui leur serait né et porterait lui aussi le même nom d’Eugéne Gentet..

Ce qui me fait ainsi m’interroger, c’est l’identité de celle qui dans ce faire-part de décès du 31 mars 1930 apparaît comme « Mme Vve Gentet« …

Car il ne me semble pas pouvoir s’agir là de la mère d’Eugène-Laurent Gentet, née Marie-Emilie Brenner, déjà décédée, ainsi que son mari Laurent-Jacques, de même, aussi, que ses beaux-parents Laurent Gentet et Marie-Anne-Schwartz, au mois de juin 1906, comme cela est manifeste dans l’annonce de la vente, par Eugène-Laurent Gentet, de divers immeubles et terrains, situés à Malakoff et au douar Taffout, ayant précédemment appartenu d’abord à ses « aïeux » Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz, puis à ses parents, Laurent-Jacques (dit Jacques) Gentet et Marie-Emilie Brenner, « propriétaires à Orléansville quand vivaient« …

À propos du couple formé par Laurent Gentet et Marie-Anne Schwartz, et leur situation à Orléansville, je peux citer ce bien intéressant avis du Progrès d’Orléansville en date du 7 janvier 1860 :

« Laurent Gentet, débitant et épicier : « Café de la Porte de Ténès ». Jeu de boules. Chez Gentet. Fabricant de limonades, marchand de combustibles. Vins et liqueurs« …

Les professions mentionnées de Louis et Frédéric Gentet lors de la déclaration à la mairie d’Oran du décès de leur beau-frère pharmacien et adjoint au maire d’Oran, Anatole Rey, étaient « négociants liquoristes« …

Qui donc est cette « Mme Vve Gentet » de l’acte de décès, en date du 31 mars 1930, de Victor Gadel ?

Peut-être la veuve de Louis Gentet _ dont j’ignore le nom _ ; mais celui-ci était seulement marié ? _ je l’ignore aussi ! _ ;

ou bien la veuve de Frédéric Gentet, née Félicie Sumaire, à Oran, le 12 août 1846 :

ce qui la ferait âgée de 84 ans _ chose qui demeure dans les bornes du possible…

Cette famille Gentet,

présente en Algérie dès 1937 _ comme l’atteste le très précieux témoignage de Tocqueville, racontant sa rencontre avec le colon Laurent Gentet à Bône, le 18 décembre 1843 _,

est donc cruciale pour l’éclairage des filiations, via Marie-Louise Rey, internes à la branche « algéroise – algérienne » des Ducos du Hauron ;

ainsi que pour leurs apparentements, via Aimée-Laurence Rey _ bientôt « Madame Veuve Gadel« , en mars 1930 _ à d’autres familles installées en Algérie…

La suite, est à venir demain.

Ce samedi 23 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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