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La découverte de filiations Schwartz (Gentet) – Charavel pour éclairer un peu le faire-part de décès (du 2 janvier 1939) de Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron

08jan

Comme je l’avais envisagé dans mon article d’hier ,

je suis passé de la piste de recherche des divers postes d' »administrateur-adjoint des communes mixtes » d’Algérie à l’époque de la colonisation, occupés ou bien par Amédée Ducos du Hauron _ issu d’une famille gasconne (originaire de Nogaro, dans le Gers)  _ou bien par son gendre Henri Ducros _ issu d’une famille gardoise : une information parue dans L’Écho d’Ager du 16 mars 1934, nous apprend qu’au Banquet annuel de l’Association « Les Enfants du Gard«  qui venait de se tenir dans les salons du Pavillon bleu à Alger, les familles Charavel et Ducros, qui n’avaient pas pu y participer, avaient adressé une lettre d’excuse… _

à la piste des apparentements familiaux de ces deux familles, Ducos du Hauron, d’une part, et Ducros, d’autre part,

ainsi que de leurs filiations respectives en conséquence.

Je suis donc revenu me pencher sur l’acte de décès, paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron« ,

que revoici, détaillé, en son intégralité :

« M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants ;

MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger ;

Mme Jacquet ;

Mme Vve Gadel et ses enfants ;

les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, FerrandBure,

vous font part du décès de leur chère et regrettée

Madame Henri DUCROS

née Eveline DUCOS DU HAURON.

Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939« .

Dans le faire-part de décès de M. Amédée Ducos du Hauron paru dans L’Écho d’Alger du 13 août 1935,

que revoici aussi _ plus succinct _ :

« Les familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel, et leurs parents,

vous font part du décès de leur regretté M. Amédée DUCOS DU HAURON

Rédacteur principal de préfecture en retraite.

Les obsèques ont eu lieu le 15 juillet 1935. Alger, 54 chemin Yusuf »,

trois familles seulement _ les Ducos du Hauron, les Ducros et les Gadel _ étaient alors nommément citées _ pas les Gentet.

Alors que dans le faire-part de décès de Mme Amédée Ducos du Hauron, née Marie-Louise Rey, paru dans L’Écho d’Alger du 13 octobre 1933,

que voilà :

« Les familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel, Gentet, leus nombreux parents et alliés,

ont la douleur de vous faire part du décès de Madame Amédée DUCOS DU HAURON, Née Marie-Louise REY

décédée à Agen (L. et G.) le 20 septembre 1933, à 54 ans.

L’inhumation a eu lieu dans le caveau de famille« ,

les familles nommément citées étaient cette fois au nombre de quatre :

aux Ducos du Hauron, Ducros et Gadel,

étaient en effet joints ici les Gentet.

Je me penche donc aujourd’hui sur ce nom de Charavel,

absent, à ma connaissance, des assez nombreux faire-part de décès auxquels j’ai pu jusqu’ici avoir accès,

des familles Gadel, Gentet et _ surtout _ Bure.

Ainsi, par exemple _ et parmi pas mal d’autres faire-part concernant cette assez nombreuse famille des Bure, installée à Vauban, pas très loin d’Orléansville _,

le faire-part du décès de Madame Alphonse Ducros, née Gilberte Bure :

Gilberte Bure, épouse d’Alphonse Ducros, était donc la belle-sœur de Henri Ducros cette famille Ducros (d’origine gardoise) était installée depuis plus de trente ans, à Azazga (qui faisait partie de la commune mixte du Haut-Sébaou) _

ainsi que, par le fait, de son épouse Eveline Ducos du Hauron :

c’est donc par ce double mariage d’Alphonse Ducros avec Gilberte Bure,

et celui de son frère Henri avec Eveline Ducos du Hauron,

que se fait l’attache-apparentement des Ducos du Hauron et des Bure.

Attache qui se redouble, d’ailleurs

_ et cela via le mariage en amont, le 9 mars 1905, toujours à Orléansville, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel avec Aimée-Laurence Rey, fille d’Anatole Rey et d’Adélaïde Gentet _,

par l’union de Robert-Eugène-Victor Gadel _ né en 1906 _ avec Irène Bure, le 22 décembre 1927 à Alger…

Je m’attacherai un peu plus tard à la famille Ferrand…

Pour l’heure, c’est sur la parenté des _ gardois _ Charavel avec les _ dauphinois _ Gentet, et via les _ lorrains _ Schwartz d’Orléansville _ et le mariage de Laurent Gentet et d’Anne-Marie Schwartz à Orléansville le 21 janvier 1851 _,

que je désire me pencher.

L’union du dauphinois Laurent Gentet _ né à Satolas (en Isère) le 2 avril 1821 _ et son épouse lorraine Anne-Marie Schwartz _ née à Saint-Jean Rohrbach (en Moselle) en 1822 ; leur mariage a eu lieu à Orléansville le 21 janvier 1852 (un premier fils, Frédéric, leur était né à Blida le 22 avril 1846) _, a donné lieu au développement prospère de cette famille Gentet, à Orléansville ; je me réfère ici à la belle notice nécrologique parue dans Le Progrès d’Orléansville le 8 décembre 1904, pour honorer la mémoire de la défunte Madame Veuve Laurent Gentet, née Anne-Marie Schwartz :

« La défunte était une des dernières survivantes des premiers Français venus en Algérie, immédiatement après la conquête _ militaire de 1840. Venus à Orléansville vers 1848 _ ils s’étaient trouvés auparavant à Blida en 1846 _, les époux Gentet, par leur vaillance, leur labeur acharné, leurs habitudes d’ordre, étaient arrivés à se créer ici _ Orléansville, donc _ une situation enviable et honorablement acquise« .

Et dans les « Remerciements » parus dans ce même numéro du 8 décembre 1904 du Progrès d’Orléansville, s’alignaient déjà les noms des familles Gentet, Rey, Ducos du Hauron et Yungmann _ une transcription du nom lorrain d’origine, Jungmann… _ ; et pas encore celui des Gadel… 

Et c’est même ce détail-là qui m’a renforcé dans l’hypothèse de liens précédemment noués à Orléansville, entre Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey, avant même l’union, le 11 mars 1905, entre Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, et Aimée-Laurence Rey _ la très probable sœur cadette de Marie-Louise : là-dessus, cf mon article du :

Or, dans le faire-part du décès, à Hussein Dey, dans la banlieue d’Alger, de la belle-mère de M. Clovis Charavel _ »Officier de réserve du génie et employé aux Chemins de fer algériens«  _, on découvre que la défunte, décédée en sa 87e année _ elle était donc née en 1847 _, avait pour nom « Mme Vve Schwartz, née Catherine André« …

Et en tête de ce faire-part de décès paru dans L’Écho d’Alger du 15 avril 1934, se lisent les noms des deux enfants de cette défunte « Mme Vve Schwartz » : celui de « M. Georges Schwartz » et celui de sa sœur « Mme Charavel« , née Schwartz, l’épouse de M. Clovis Charavel…

Mais j’ai aussi découvert, dans une brève du Progrès d’Orléansville en date du 14 août 1902, « la nomination de M. Vaissier, juge de paix à Fedj M’zaia, comme juge à Ténès _ localité assez proche d’Orléansville _, en remplacement de M. Schwartz, nommé sur sa demande à Longwy (Meurthe-et-Moselle) » : ce juge Schwartz était-il, ou pas, un parent d’Anne-Marie Schwartz, veuve Gentet ?..

Et quel est précisément le lien de famille qui unissait de Monsieur Schwartz, père de Mme Clovis Chavanel, et l’orléansvillaise Anne-Marie Schwartz  ?

Je dois aussi relever qu’un certain Eugéne-Laurent Gentet, né à Alger le 23 septembre 1882, a épousé à Orléansville, où il a été commis greffier, mais aussi « propriétaire« , une nommée Henriette Lopès : Eugène-Laurent Gentet était fils de Laurent-Jacques (dit Jacques) Gentet _ né à Orléansville le 8 octobre 1857 et époux, à Alger le 30 juillet 1881, de Marie-Emilie Brenner _lui-même un des enfants, avec ses frères Frédéric _ né à Blida le 22 avril 1846 _ et Louis _ né à Orléansville en 1853 _, ainsi que sa sœur Adélaïde _ née à Orléansville en 1855, décédée à Oran le 5 juillet 1886 ; et épouse d’Anatole Rey _de Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz.

Adélaïde Gentet et Anatole Rey : les très probables parents de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron, et mère de leurs cinq enfants _ dont Eveline, Edmée, Gérard et Rogeret Aimée-Laurence Rey : la future veuve de Victor-Nicolas Benjamin Gadel, et mère de Robert-Victor-Eugène Gadel _ né à Alger en 1906 _, le futur époux d’Irène Bure, et père des petits Jean-Claude, Jacques, Jean et Robert Gadel…

C’est donc aussi, outre le lien par les Gadel-Rey,

par le lien entre les Charavel et les Schwartz-Gentet-Rey d’Orléansville que s’est nouée l’alliance-apparentement des Charavel et des Ducos du Hauron.

Ce vendredi 8 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A la recherche des liens de parenté des Rey d’Algérie : les apparentements avec les Gadel, les Gentet, etc. ; et les Ducos du Hauron…

30déc

Toujours à la recherche des liens de parenté entre divers Rey d’Algérie, ainsi qu’avec des membres de diverses familles _ les Bure, les Rencurel, les Ferrand, etc. _ auxquelles ces Rey se sont _ au cours de ces années d’entre 1850 et 1940, en Algérie _ alliées,

j’ai découvert que Jean-Anatole-Firmin Rey (Le Grand Serre, 11 juin 1845 – Oran, 28 janvier 1890), qui fut aussi maire d’Orléansville de 1880 à 1882 _ c’est à la date du 29 novembre 1883 que s’effectua le départ d’Orléansville d’Anatole Rey, son épouse Adélaïde Gentet, et au moins leur fille aînée Marie-Louise (j’ignore toujours en effet le lieu et la date de naissance de leur seconde fille, Aimée-Laurence Rey), pour Oran, m’apprend la lecture du livret militaire d’Anatole Rey, le 30 mars 2021… _, et qui a eu un rôle décisif, en tant qu’adjoint au maire d’Oran, en 1888, face à la terrible épidémie de variole qui ravagea alors Oran,

était rien moins que le frère aîné de Marie-Eugénie-Hortense Rey (née le 21 mars 1848, au Grand Serre, au nord du département de la Drôme) ; et par conséquent le beau-frère de Victor-Alexandre-Philémon Gadel (Tarascon, 12 octobre 1835 – Marseille, 27 septembre 1927).

Et là se trouve la raison de la naissance au Grand Serre, le 8 juillet 1872, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, le fils aîné de Victor-Alexandre-Philémon Gadel et son épouse Marie-Eugénie-Hortense Rey, au domicile des grands-parents maternels de l’enfant, Jean-François-Roger (dit Benjamin) Rey et Eugénie Sibert.

Mais, ce faisant, j’ai pu découvrir aussi que l’épouse de Jean-Anatole-Firmin Rey, était une certaine Adélaïde Gentet (née à Orléansville en 1855, et décédée à Oran le 5 juillet 1886 _ je ne savais si ce couple a eu, ou pas, des enfants ; mais ce serait assurément bien intéressant de l’apprendre, et nous pourrions même avoir de formidables surprises, tant demeurent, pour le moment, nos ignorances sur les filiations précises de ces assez nombreux Rey d’Algérie (à Orléansville, Oran, Alger…) ; à commencer, surtout, par les filiations de Marie-Louise Rey (l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron) et d’Aimée-Laurence Rey (l’épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, la discrète « Mme Vve Gadel » du faire-part de décès de « Mme Henri Ducros, née Éveline Ducos du Hauron« , paru dans l’édition du 2 janvier 1939 de L’Écho d’Alger)…

Et aussi que, pour la déclaration à l’hôtel de ville d’Oran, du décès de Jean-Anatole Rey (à l’âge de 45 ans), ce furent ses deux beaux-frères Gentet _ frères de l’épouse déjà décédée du défunt : Adélaïde _, Frédéric Gentet (alors âgé de 44 ans) et Louis Gentet (âgé de 35 ans _ il est né le 12 octobre 1853, à Orléansville, m’apprendra son livret militaire le 30 mars 2021... _), tous deux négociants liquoristes à Oran, qui se chargèrent de la démarche : les frères et sœurs Frédéric, Adélaïde et Louis Gentet étaient enfants de Laurent Gentet (né à Satolas, en Isère, en 1821) et son épouse Anna-Marie Schwartz (née à Saint-Jean-Rohrbach, en Moselle, en 1822) _ le couple s’était marié à Orléansville le 22 janvier 1852. Je signale au passage, et par ailleurs, qu’Alexis de Tocqueville a raconté avoir rencontré, à Bône, lors de son voyage en Algérie en 1846, un colon nommé Gentet lui avoir déclaré être arrivé en Algérie en 1837…

Et si jamais Adélaïde Gentet et Jean-Anatole Rey, tous deux prématurément décédés, à Oran, aux âges respectifs de 31 et 45 ans, ont laissés des orphelins, on peut se demander lesquels de leurs parents Rey ou Gentet, à Oran ou à Orléansville, prirent en charge ces orphelins Rey, en 1890 : telle est la question qui me travaille _ et je pourrai y répondre bientôt...

Ce qui me permet de bien comprendre désormais _ et c’est là un acquis important de cette recherche _ la présence conjointe de membres des familles Gentet et Gadel sur la plupart des faire-part de mariage, naissance et décès, des membres de la branche « algéroise – algérienne » de la famille Ducos du Hauron, comme, par exemple, lors du décès (à Alger, lors de vacances de Noël), à la toute fin de l’année 1938, d’Éveline Ducos du Hauron, l’épouse de Henri Ducros, l’administrateur adjoint de Dupleix : Éveline étant précisément une des filles de Marie-Louise Rey et Amédée Ducos du Hauron…

De même que de mieux me représenter, aussi, le tropisme qui a pu conduire Victor-Nicolas-Benjamin Gadel _ ce marseillais natif du Grand Serre, dans la Drôme… _, à venir en Algérie, et à Orléansville, épouser, le 9 mars 1905, l’orléansvillaise _ une sienne cousine Rey ? Oui ! _ Aimée-Laurence Rey. Même si j’ignore pour le moment l’exacte place de celle-ci au sein de la constellation familiale des Rey. De même que j’ignore la place qu’occupe en cette même constellation des Rey, Marie-Louise Rey _ ces intuitions seront bientôt validées...

Une prochaine étape de cette recherche sera donc de préciser les places de Marie-Louise Rey et d’Aimée-Laurence Rey dans la constellation familiale des Rey, Gentet, Gadel et Ducos du Hauron _ et autres familles alliées, telles les Bure, les Rencurel, les Ferrand, etc. _, en cette Algérie du siècle qui court entre 1840 et 1940…

C’est peu à peu, step by step, que nous progressons en cette passionnante recherche généalogique. Et certaines boucles commencent de se boucler pour le chercheur un peu curieux de ces généalogies familiales assez effacées des mémoires aujourd’hui…

Ce mercredi 30 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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