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De premiers résultats de la relance de mes recherches à propos des neveux (et leur descendance) de Louis Ducos du Hauron (suite) : Amédée Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la communr mixte de Teniet-El-Haâd

20juil

En continuation de mon article d’hier «  » à propos de la relance de ma recherche à propos des neveux (et leur descendance) de Louis Ducos du Hauron,

et après l’exposé de ma découverte de l’existence d’un enfant d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey, Yvonne-Marie Aimée Ducos du Hauron (Orléansville, août 1901 – Paris 17e, 19 juin 1902),

voici, ce jour, l’exposé de ma découverte d’un nouveau poste d’administrateur-adjoint de communes mixtes d’Algérie occupé par Amédée Ducos du Hauron, qui était resté inaperçu de ma part jusqu’ici au cours de mes précédents vagabondages de recherche sur le web _ cf le point que faisais là-dessus en mon article en date du 2 décembre 2021 : « «  _ :

celui d’administrateur-adjoint de la commune mixte de Teniet-El-Haâd,

 

probablement occupé par Amédée Ducos du Hauron juste après celui d’administrateur-adjoint de la commune du Cheliff,

au cours duquel lui _ ou plutôt leur _ était née, à Lamartine, la petite Edmée Ducos du Hauron, le 8 juillet 1904 ;

et probablement juste avant le poste d’administrateur-adjoint de la commune mixte de Berrouaghia,

au cours duquel lui _ ou plutôt leur _ naîtra, à Berrouaghia, le petit Gérard Ducos du Hauron, le 30 août 1909.

Pour rappel,

voici que mon article du 2 décembre 2021 « « , détaillait de ces postes d’administrateur-adjoint de communes mixtes d’Algérie successivement occupés par Amédée Ducos du Hauron en sa carrière _ avec quelque ajouts de commentaire, en rouge, de ce jeud 20 juillet 2023… _ :

Voici donc quelques uns _ certains devant assez probablement me manquer… _des divers lieux d’Algérie que ses postes d’ »administrateur-adjoint« , dans sa série de postes dans une kyrielle de « communes mixtes« , ont donné l’occasion à Amédée Ducos du Hauron, avec son épouse et ses enfants, de séjourner, en sa carrière professionnelle en Algérie,

d’Orléansville _ où plus que probablement Amédée rencontra Marie-Louise Rey, qui y vivait ; et puis l’a épousée ; et cela, à des dates que je recherche encore ; mais il me faut bien sûr relever en priorité que le livret militaire d’Amédée indique, parmi de successives domiciliations y figurant de celui-ci, que c’est à Orléansville qu’Amédée résidait déjà à la date du 18 avril 1895 !.. C’est donc au moins à partir de cette année 1895-là qu’Amédée a pu faire la connaissance, à Orléansville où il avait été affecté, de Marie-Louise Rey (née, à Orléansville, en 1879), de l’épouser, et d’y avoir peut-être aussi ses premiers enfants… De ces événements familiaux-là, les traces administratives manquent du fait des destructions des archives lors des terribles tremblements de terre d’Orléansville du 9 septembre 1954 et du 10 octobre 1980… _ et sa sous-préfecture, jusqu’à Alger et sa préfecture :

_ Orléansville : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville _ son poste précédent celui de l’Ouarsenis, par conséquent !  _  est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901)

_ L’Ouarsenis : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville voilà ! _ est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901) ;

_ Le Chéliff : « M. Ducos du Hauron, adjoint à l’Ouarsenis, a été appelé _ la transition est, à nouveau, on ne peut plus claire ! _ au Chéliff, par permutation avec M. Vignon »  (La Politique coloniale, le 1er mars 1901) ;

_ Lamartine : « Madame et M. Amédée Ducos du Hauron, Administrateur-Adjoint à Lamartine, viennent d’être les heureux parents d’une mignonne fillette qui a reçu le prénom de Edmée. Nous leur adressons nos sincères félicitations, et souhaitons longue vie et prospérité à Mademoiselle Edmée  » (Le Progrès d’Orléansville, le 8 septembre 1904) _ Lamartine étant la localité principale de la commune mixte du Chéliff… _ ;

_ Berrouaghia : « Mme et M. Amédée Ducos du Hauron, administrateur-adjoint à Berrouaghia, nous font part de la naissance de leur fils Gérard » (L’Afrique du Nord illustrée, le 18 septembre 1909) _ la transition avec le poste précédent, qui pouvait être celui du Cheliff. jusqu’ici manquait hélas de précision… _ ;

_ Sidi-Aïssa : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa après quel autre poste ? Je l’ignore encore _ est appelé _ mais cette fois-ci la transtion est parfaitement explicite ! _ dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » et « M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) _ une importante occasion de rencontre entre un futur beau-père, Amédée Ducos du Hauron, et un futur gendre, Henri Bavolet Ducros, partageant les mêmes fonctions d’administrateur-adjoint de communes mixtes dans l’Algérie coloniale ; même si j’ignore encore la date précise et le lieu du mariage de M. Henri Ducros et Melle Éveline Ducos du Hauron ; au passage, je remarque que les livrets militaires ignorent les mariages et les naissances d’enfants des appelés… _;

_ La Mizrana : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) ;

_ Tablat : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Mizrana, est appelé dans celle de Tablat _ ici encore, la transition entre les deux postes est parfaitement explicite _ pour être détaché à L’Arba, en remplacement de M. Saar, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 13 avril 1914) ;

_ L’Arba : « Par arrêté en date du 9 mai 1914, M. Delpoux, administrateur de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de Mizrana en remplacement de M. Ducos du Hauron, précédemment détaché _ de son nouveau poste à Tablat _ à L’Arba  » (L’Écho d’Alger, le 12 mai 1914) ;

_ Cassaigne : « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité _ depuis quand ? et en étant titulaire de quel poste Je l’ignore encore… _ est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

_ Alger :  « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation _ et là, et c’est très clair, est le plus important : en février 1919, Amédée Ducos du Hauron vient occuper un poste de « rédacteur prinicipal de première classe«  à la Préfecture d’Alger… _ avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

_ Alger : «  » (L’Écho d’Alger, le 22 septembre 1919) : Amédée Ducos du Hauron a désormais le titre de « rédacteur principal de 1ère classe« …

Fin ici de la citation de mon article du 2 décembre 2021 avec commentaires de ma part ajoutés en rouge…

Et c’est une relecture bien plus attentive du livret militaire d’Amédée Ducos du Hauron qui vient de me faire découvrir deux faits parfaitement datés et très clairement mentionnés, mais qui avaient échappé jusqu’ici à mon attention :

_  d’une part, lisible dans la case des « localités successives habitées« ,

la présence avérée d’Amédée à Teniet-el-Haâd, en tant qu' »adjoint-administrateur » à la date du 18 novembre 1904 _ juste après, donc, la naissance de la petite Edmée Ducos du Hauron à Lamartine, au mois de septembre 1904 ; Lamartine, où  Amédée occupait le poste d’Administrateur adjoint de la commune mixte du Cheliff, depuis le mois de février 1901…  _ ; ,

_ et d’autre part, lisible cette fois dans la case du détail des services et mutations diverses dans la disponibilité ou la réserve de l’armée active, de ce livret militaire d’Amédée Ducos du Hauron,

la mention « Classé non disponible comme Administrateur-Adjoint de la Commune mixte de Téniet-El-Haâd » à la date du 8 mai 1907.

Je demeure cependant ignorant de la date _ située entre le 8 mai 1907 et le 30 août 1909… _ du changement de poste d’administrateur-adjoint d’Amédée, entre son poste en la commune mixte de Teniet-El-Haâd, et celui en la commune mixte de Berrouaghia ;

Berrouaghia où naîtra le 30 août 1909 le petit Gérard Ducos du Hauron…

Voilà pour le moment…

C’est step by step que le recherche progresse, avec aussi de la patience et de la ténacité dans le suivi.



Ce jeudi 20 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Suivre la vidéo du colloque « Louis Ducos du Hauron » à Agen le samedi 27 octobre 2021, mise en ligne par la ville Agen

03déc

Hier soir,

en allant à la pêche, sur le web, aux toutes dernières informations disponibles, sur Louis Ducos du Hauron et son œuvre,

voilà que je viens de tomber sur une vidéo intégrale,

d’une durée de presque 6 heures (5 h 48′ 30″, précisément), mise en ligne sur le site de la Ville d’Agen,

du colloque « Louis Ducos du Hauron, inventeur visionnaire de la photographie couleur » du samedi 27 octobre dernier, au Théâtre Ducourneau, à Agen  :

une superbe et très judicieuse initiative,

pour la plus large connaissance possible des travaux les plus récents que les chercheurs les plus pointus consacrent à cette œuvre d’invention atypique et assez extraordinaire de Louis Ducos du Hauron.

À commencer par la très remarquable présentation par Joël Petitjean _ LE découvreur majeur de l’œuvre de Louis Ducos du Hauron ; cf aussi son très riche article « Louis Ducos du Hauron (1837 – 1920), inventeur, visionnaire, utopiste« , aux pages 241 à 289, du Tome 148 N° 3 (Juillet-Septembre 2021) de La Revue de l’Agenais _

de l’ensemble des documents connus et accessibles jusqu’ici, attestant des étapes des recherches audacieuses et très variées de Louis Ducos du Hauron ;

Joël Petitjean ayant choisi de donner pour titre à sa communication _ accessible, sur la bande vidéo, de 1h 42′ 12″ à 2h 31′ 12″ _ :

« Louis Ducos du Hauron : une vie d’inventeur-ingénieur utopiste« .

Ainsi ai-je eu la surprise de découvrir aussi, au fil du déroulé de cette vidéo, le son et l’image de mon petit échange de questions et réponses, à propos de l’éventuelle collaboration, à Alger, d’Amédée Ducos du Hauron avec son oncle Louis, d’après un article de L’Écho d’Alger du 4 mars 1927, à l’occasion d’une exposition, au Casino d’Alger, des Anaglyphes de Louis Ducos du Hauron, avec Joël Petitjean, à la fin de son intervention…

Sur cette question de l’affirmation par Amédée Ducos du Hauron lui-même, en 1927, d’une collaboration aux travaux de son oncle Louis, à Alger, avant « ses 27 ans » _ soit l’année 1894, Amédée étant né à Agen le 24 mars 1867 _,

cf mon article d’hier même, 2 décembre 2021 :

avec cette bien intéressante référence, à nouveau, à la citation d’un article de L’Écho d’Alger en date du 4 mars 1927 , article intitulé « Les « Anaglyphes », dont l’inventeur du procédé fut un algérien » :

« Une attraction particulièrement intéressante, les « Anaglyphes », photographies en couleurs stéréotypées et paraissant animées, est offerte actuellement aux amateurs nombreux du Casino d’Alger. C’est une véritable révolution dans l’art photographique. L’inventeur, comme tant d’autres savants, M. Louis Ducos du Hauron, un Français qui habita l’Algérie, n’est pas mort riche, au contraire.

A ce sujet, un grand journal parisien _ non mentionné, hélas _, écrit :

« Le seul homme qui porte le nom glorieux de Ducos du Hauron vit péniblement à Rébeval (Algérie) avec une retraite de 400 francs par mois, son principal revenu pour entretenir une famille de cinq enfants _ et je relève bien sûr cette information sur la composition de la famille d’Amédée Ducos du Hauron, jeune retraité de la fonction territoriale d’Algérie, à cette date du 4 mars 1927.

Nous nous ferons un devoir et un honneur de revenir sur l’ingratitude manifestée à l’égard de la famille Ducos par ceux-là même qui ont trouvé dans ses inventions une source considérable de millions et de gloire.
Mais, d’ores et déjà, nous estimons qu’une ère de réparation devrait s’ouvrir en faveur de M. Amédée Ducos du Hauron, neveu direct de l’inventeur des anaglyphes et de la photographie des couleurs, seul porteur actuel du nom de Ducos du Hauron _ à part les deux filles Marguerite et Alice, d’Alcide Ducos du Hauron _, qui fut, jusqu’à vingt-sept ans _ né à Agen le 24 mars 1867, c’est en 1894 qu’Amédée a atteint cet âge de 24 ans : on peut donc supposer que sa collaboration, en Algérie, aux travaux de recherche de son oncle Louis s’interrompirent alors du fait de l’entrée d’Amédée dans sa carrière professionnelle sérieuse, possiblement à la préfecture d’Alger ; où, en effet, son livret militaire mentionne très explicitement qu’Amédée Ducos du Hauron est domicilié à l’Hôtel de Préfecture d’Alger, à la date, justement, du 4 juin 1894… _, en compagnie de son père, Alcide Ducos du Hauron (successivement conseiller à la Cour d’appel d’Agen et d’Alger), le collaborateur du glorieux inventeur Louis Ducos du Hauron, son oncle « .
Cet article de L’Écho d’Alger du 4 mars 1927, se poursuivant ainsi :
Il faut rendre à chacun ce qui lui est dû, et c’est pour cela qu’il nous a été agréable, en les appuyant, de reproduire les lignes qui précèdent, tout en soulignant le gros succès obtenu par les « Anaglyphes«  au Casino d’Alger.
D’autres attractions suivront« , etc.
Fin de l’incise sur ma question à Joël Petitjean, et à cet article du 4 mars 1927.

Cet échange, en deux temps, entre Joël Petitjean, sur la scène du Théâtre Ducourneau, et moi-même, dans la salle,

intervient entre 2h 23′ 42″ et 2h 25′ 38″ de la bande vidéo du colloque

Voilà pour la bonne surprise :

je parle, bien sûr, de l’accès universel et durable donné par cette exhaustive vidéo, d’une durée de presque 6 heures, au colloque « Louis Ducos du Hauron, inventeur visionnaire de la photographie couleur« , du 27 novembre 2021, à Agen…

Et à suivre…

Ce vendredi 3 décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

En relisant l’article du 5 janvier 2021 : « Un essai de recollection du parcours dans l’administration de l’Algérie d’Amédée Ducos du Hauron, entre 1898 et 1927″…

02déc

Les deux articles des 5 et 6 janvier 2021,

consacrés aux essais de recension des carrières d’administrateur-adjoint d’Amédée Ducos du Hauron, puis de son gendre Henri-Bavolet Ducos,

«  » et « « ,

sont assurément importants ;

et méritent une relecture et une révision minutieuses.

Je commence par relire l’article consacré à l’essai de recension de la carrière professionnelle du beau-père, Amédée Ducos du Hauron :

 ,

en partie appuyé aussi _ mais plus tard : je le découvrirai seulement le 30 mars 2021 _, sur quelques renseignements puisés en son livret militaire

Voici donc ce que donne la relecture de ce jour, 2 décembre 2021 :

Dans l’effort pour recueillir le maximum possible de données concernant la vie _ familiale tout particulièrement : celle aussi de son épouse Marie-Louise Rey, ses enfants, sa belle-famille, ses divers parents et alliés : les Gentet, les Gadel… _ d’Amédée Ducos du Hauron

lors de la période durant laquelle il est demeuré le seul de sa famille (Ducos du Hauron) en Algérie _ ses parents, Alcide et Césarine-Marie, son frère Gaston, ainsi que son oncle Louis Ducos du Hauron, ayant regagné la France en 1896, semble-t-il... _,

à partir de 1896 et jusqu’à son décès, à Alger, le 14 juillet 1935 _ décès probablement survenu à son domicile, à Alger : 54 Chemin Yusuf ; c’est en effet cette adresse à Alger qui figure sur le faire-part de décès d’Amédée, paru dans L’Écho d’Alger du 13 août 1935 (les obsèques avaient eu lieu le 15 juillet précédent…) ; son épouse, née Marie-Louise Rey, était décédée à Agen le 20 septembre 1933, à l’âge de 54 ans (et elle a été inhumée à Agen dans le caveau familial des Ducos du Hauron) ; et je relève le fait intéressant que le faire-part du décès de celle-ci, paru dans le numéro du 13 octobre 1933 de ce même quotidien L’Écho d’Alger, mentionnait les seuls noms des familles Ducos du Hauron, Ducros (le nom de son gendre ainsi que de ses petits enfants), Gadel (le nom d’épouse de sa sœur, née Aimée-Laurence Rey) et Gentet (Adélaïde Gentet, décédée à Oran le 5 juillet 1886, et Anatole Rey, décédé à Oran le 28 janvier 1890, étant les parents de Marie-Louise et sa sœur Aimée Laurence Rey : cf le détail de leurs liens familiaux en mon article du 1er décembre 2021 : « « )… _,

je me suis efforcé de collecter  et réunir, dans mon essai de chronologie des faits, les informations que j’ai pu trouver sur le web concernant les différents lieux où Amédée Ducos du Hauron et les membres de sa famille ont résidé en Algérie,

à partir d’informations concernant :

d’une part, la carrière d’administrateur-adjoint d’Amédée dans diverses « communes mixtes » d’Algérie,

et d’autre part, les annonces de naissance d’enfants, au nombre de deux seulement, à ce jour du 2 décembre 2021, sur les cinq que lui attribuait, en 1927, un quotidien parisien _ hélas non indiqué précisément, ce quotidien parisien… _ en un très intéressant article reproduit en page 2 du numéro de L’Écho d’Alger en date du 4 mars 1927, à l’occasion d’une exposition d’anaglyphes de Louis Ducos du Hauron, au Casino d’Alger, au moment où Amédée Ducos du Hauron, lui, commençait à jouir de sa retraite, à Rébeval, en Kabylie _ alors qu’il décèdera à Alger, 8 ans plus tard, le 14 juillet 1935.

Cet article de L’Écho d’Alger du 4 mars 1927 était intitulé « Les « Anaglyphes », dont l’inventeur du procédé fut un algérien » ;

le voici,

du moins en son début qui concerne Louis Ducos du Hauron et son neveu Amédée :

« Une attraction particulièrement intéressante, les « Anaglyphes« , photographies en couleurs stéréotypées et paraissant animées, est offerte actuellement aux amateurs nombreux du Casino d’Alger. C’est une véritable révolution dans l’art photographique. L’inventeur, comme tant d’autres savants, M. Louis Ducos du Hauron, un Français qui habita l’Algérie, n’est pas mort riche, au contraire.

À ce sujet, un grand journal parisien _ non mentionné, hélas _, écrit :

« Le seul homme _ cet article laissait donc de côté les deux sœurs d’Amédée Ducos du Hauron : Marguerite-Jeanne (Agen, 26 mai 1879 – Neuilly-sur-Seine, 22 avril 1971) et Marie-Alice (Agen, 19 décembre 1880 – Neuilly-sur-Seine, 17 octobre 1971) qui portaient elles aussi ce glorieux nom de Ducos du Hauron, et qui vivaient, elles, en France… _ qui porte le nom glorieux de Ducos du Hauron vit péniblement à Rébeval (Algérie) avec une retraite de 400 francs par mois, son principal revenu pour entretenir une famille de cinq enfants _ et je relève bien sûr cette information sur le nombre d’enfants alors vivants composant la famille d’Amédée Ducos du Hauron, jeune retraité de la fonction territoriale d’Algérie, et son épouse Marie-Louise Rey, à cette date du 4 mars 1927.

Nous nous ferons un devoir et un honneur de revenir sur l’ingratitude manifestée à l’égard de la famille Ducos par ceux-là même qui ont trouvé dans ses inventions une source considérable de millions et de gloire.
Mais, d’ores et déjà, nous estimons qu’une ère de réparation devrait s’ouvrir en faveur de M. Amédée Ducos du Hauron, neveu direct _ comme l’était aussi Raymond de Bercegol (Lamothe-Landerron, 4 février 1869 – Paris 16e, vers 1949), le fils de Berthe Ducos (Libourne, 23 janvier 1841 – après 1912), la sœur de Louis Ducos du Hauron… _ de l’inventeur des anaglyphes et de la photographie des couleurs, seul porteur actuel du nom de Ducos du Hauron _ à part, donc, je le répète ici, ses deux sœurs, Marguerite et Alice Ducos du Hauron ; ainsi, bien sûr, que ses propres enfants… _, qui fut, jusqu’à vingt-sept ans _ né à Agen le 24 mars 1867, c’est en 1894, et en Algérie où il résidera jusqu’à son décès (le 14 juillet 1935), qu’Amédée a atteint cet âge de 24 ans : on peut donc supposer que sa collaboration, en Algérie, aux travaux de recherche de son oncle Louis s’interrompirent alors du fait de l’entrée d’Amédée dans sa carrière professionnelle sérieuse, possiblement à la préfecture d’Alger ; où, en effet, son livret militaire mentionne qu’Amédée Ducos du Hauron est domicilié à l’Hôtel de Préfecture d’Alger, à la date, justement, du 4 juin 1894 ; ce livret militaire indiquait aussi qu’en 1887, à l’êge de 20 ans, Amédée, domicilié encore chez ses parents, 68 rue Rovigo à Alger, occupait alors un poste d’employé de banque… _, en compagnie de son père, Alcide Ducos du Hauron (successivement conseiller à la Cour d’appel d’Agen et d’Alger), le collaborateur du glorieux inventeur Louis Ducos du Hauron, son oncle « .
Cet article de L’Écho d’Alger du 4 mars 1927, se poursuivant ainsi :
Il faut rendre à chacun ce qui lui est dû, et c’est pour cela qu’il nous a été agréable, en les appuyant, de reproduire les lignes qui précèdent, tout en soulignant le gros succès obtenu par les « Anaglyphes«  au Casino d’Alger.
 
D’autres attractions suivront« , etc.
Les deux seuls avis (ou faire-part) de naissance d’enfants d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey,
dont peuvent _ à ce jour du moins _ se retrouver des traces dans ce qui nous est aujourd’hui accessible, par le web, de la presse d’Algérie de l’époque, ou des archives d’état-civil,
sont :
ceux de la petite Edmée Ducos du Hauron,
née à Lamartine _ aujourd’hui El Karimia _, le 8 juillet 1904,
selon une brève du journal Le Progrès d’Orléansville ;
et du petit Gérard Ducos du Hauron,
né à Berrouaghia le 30 août 1909,
selon une brève du journal L’Afrique du Nord illustrée, paru le 18 septembre 1909.
Et si je puis être certain du prénom de Roger,
présent _ en toutes lettres _ dans le faire-part de décès de sa sœur Éveline, paru dans le numéro de L’Écho d’Alger daté du 2 janvier 1939,
c’est seulement par induction, et à partir de la formulation « Madame Henri Ducros, née Éveline Ducos du Hauron » de ce même faire-part de décès, que je suis en mesure d’affirmer avec une grande probabilité de justesse, que cette Éveline-là fait bien partie de la fratrie des enfants d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey ;
et même que, très probablement, Éveline a de grandes chances d’en être l’aînée _ du moins de ceux des enfants d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey parvenus jusqu’à l’âge adulte…
Quant au cinquième enfant toujours « à charge » d’Amédée désormais retraité de la fonction publique évoqué dans l’article du 4 mars 1927,
si je suppose qu’il s’agirait plutôt d’une fille,
c’est parce que les deux seuls prénoms de « MM. Ducos du Hauron » de ce même faire-part de décès d’Éveline, sont ceux de « Gérard » et « Roger » : pas de troisième garçon ici _ et, pas davantage, de présence d’une fille : Edmée Ducos du Hauron serait donc décédée entretemps…
Même si reste bien sûr possible _ et même probable _ que ce cinquième enfant supposé ici être un garçon, soit décédé entre le 4 mars 1927 et le 30 décembre 1938…
Mais se pose tout autant la question de ce que sont devenus, depuis 1927,  les deux enfants _ et cela, quels que soient leurs sexes _, qui ne sont ni Éveline, la défunte des vacances de Noël algéroises de 1938, ni ses frères Gérard et Roger…
Et qu’est devenue la petite Edmée _ née à Lamartine le 8 juillet 1904 _ ?..
Étant entendu que les mention qui suivent immédiatement celle des deux frères Ducos du Hauron (« Gérard et Roger« ) de la défunte Éveline, soient les deux mentions de « Mme Jacquet » et de « Mme Vve Gadel et ses enfants« , ne concernent, ni l’une, ni l’autre, de possibles sœurs d’Éveline _ ce que, de fait, ne sont ni « Mme Jacquet« , la compagne (et bientôt épouse _ le 25 novembre 1939, à Alger : Mme Vve Jacquet, née Célestine-Léontine Noiraux, née à Haraucourt, le 12 novembre 1893, et décédée à Cavaillon, le 29 juillet 1972 _) de Gérard Ducos du Hauron _ né à Berrouaghia le 30 août 1909, et décédé à Avignon, le 27 janvier 2000 _ ; ni « Mme Vve Gadel« , qui est la tante maternellee, née Rey, de la défunte Éveline Ducos du Hauron : Aimée-Laurence Rey, que je suppose (et à très juste titre !) être la sœur de la défunte Marie-Louise Rey… _ ; possibles sœurs d’Éveline qui auraient dû apparaître au rang suivant immédiatement la mention de leurs frères, si elles avaient toutes deux encore vécu en décembre 1938…

Maintenant, ce que je suis parvenu à reconstituer de la carrière d’administrateur-adjoint en Algérie d’Amédée du Hauron, est tout à fait intéressant,

déjà, pour commencer, par les intitulés de statut qui lui sont attribués en son début et sa fin de carrière dans l’administration territoriale de l’Algérie...

Amédée semble, en effet, débuter sa carrière dans l’administration en Algérie _ mais je ne dispose hélas pas, pour le moment, d’informations précises antérieures à janvier 1901 : or Amédée a probablement débuté bien avant cette date de 1901 dans cette carrière administrative, ne serait-ce que, nécessairement, en tant que « stagiaire« … ; la consultation, le 30 mars 2021, du livret militaire d’Amédée, m’apprendra que le 4 juin 1894, Amédée était domicilié, à Alger, à l’Hôtel de Préfecture (il y occupait donc un poste !) ; alors que le 18 avril 1895, Amédée est dit résider alors, et déjà, à Orléansville… _, avec le titre, en 1901, de « rédacteur » à la sous-préfecture d’Orléansville, puisque c’est ce qu’indique sa nomination ultérieure d' »adjoint » à L’Ouarsenis, « en remplacement de M. Dupuis« , selon une information de La Politique coloniale du 31 janvier 1901.

Et je remarque que pour sa fin de carrière, Amédée accèdera, selon L’Écho d’Alger du 22 septembre 1919, au titre de « rédacteur principal de 1ère classe« , à la _ plus prestigieuse _ Préfecture d’Alger, par permutation, avec son propre poste _ qu’il échange _ d' »administrateur-adjoint de 1ère classe » pour la commune de Cassaigne _ poste qu’il ne semble cependant pas avoir rejoint au terme de la période d’indisponibilité qu’il avait, pour j’ignore quelles raisons, obtenue… _, par permutation, « dans l’intérêt du service« , avec « M. Renaud Paul, rédacteur de 1ère classe à la Préfecture d’Alger« …

Et c’est d’ailleurs ce titre de « Rédacteur principal de préfecture » en retraite qui figure sur un avis de décès publié par la famille d’Amédée _ ses fils ?.. _ le 13 août 1935, dans L’Écho d’Alger :

 

« Les familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel et leurs parents vous font part du décès de leur regretté

M. Ducos du Hauron

Rédacteur principal de préfecture

en retraite

Les obsèques ont eu lieu le 15 juillet 1935.
Alger, 54, Chemin Yusuf 
« .

Voici donc quelques uns _ certains devant assez probablement me manquer… _ des divers lieux d’Algérie que ses postes d' »administrateur-adjoint« , dans sa série de postes dans une kyrielle de « communes mixtes« , ont donné l’occasion à Amédée Ducos du Hauron, avec son épouse et ses enfants, de séjourner, en sa carrière professionnelle en Algérie,

d’Orléansville _ où plus que probablement Amédée rencontra Marie-Louise Rey, qui y vivait ; et puis l’a épousée ; et cela, à des dates que je recherche encore ; mais il me faut bien sûr relever en priorité que le livret militaire d’Amédée indique, parmi de successives domiciliations y figurant de celui-ci, que c’est à Orléansville qu’Amédée résidait déjà à la date du 18 avril 1895 !.. C’est donc au moins à partir de cette année 1895-là qu’Amédée a pu faire la connaissance, à Orléansville où il avait été affecté, de Marie-Louise Rey (née, à Orléansville, en 1879), de l’épouser, et d’y avoir peut-être aussi ses premiers enfants… De ces événements familiaux-là, les traces administratives manquent du fait des destructions des archives lors des terribles tremblements de terre d’Orléansville du 9 septembre 1954 et du 10 octobre 1980… _ et sa sous-préfecture, jusqu’à Alger et sa préfecture :

_ Orléansville : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901)

_ L’Ouarsenis : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901) ;

_ Le Chéliff : « M. Ducos du Hauron, adjoint à l’Ouarsenis, a été appelé au Chéliff, par permutation avec M. Vignon »  (La Politique coloniale, le 1er mars 1901) ;

_ Lamartine : « Madame et M. Amédée Ducos du Hauron, Administrateur-Adjoint à Lamartine, viennent d’être les heureux parents d’une mignonne fillette qui a reçu le prénom de Edmée. Nous leur adressons nos sincères félicitations, et souhaitons longue vie et prospérité à Mademoiselle Edmée  » (Le Progrès d’Orléansville, le 8 septembre 1904) ;

_ Berrouaghia : « Mme et M. Amédée Ducos du Hauron, administrateur-adjoint à Berrouaghia, nous font part de la naissance de leur fils Gérard » (L’Afrique du Nord illustrée, le 18 septembre 1909) ;

_ Sidi-Aïssa : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » et « M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) _ une importante occasion de rencontre entre un futur beau-père, Amédée Ducos du Hauron, et un futur gendre, Henri Bavolet Ducros, partageant les mêmes fonctions d’administrateur-adjoint de communes mixtes dans l’Algérie coloniale ; même si j’ignore encore la date précise et le lieu du mariage de M. Henri Ducros et Melle Éveline Ducos du Hauron ; au passage, je remarque que les livrets militaires ignorent les mariages et les naissances d’enfants des appelés… _ ;

_ La Mizrana : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) ;

_ Tablat : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Mizrana, est appelé dans celle de Tablat, pour être détaché à L’Arba, en remplacement de M. Saar, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 13 avril 1914) ;

_ L’Arba : « Par arrêté en date du 9 mai 1914, M. Delpoux, administrateur de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de Mizrana en remplacement de M. Ducos du Hauron, précédemment détaché à L’Arba  » (L’Écho d’Alger, le 12 mai 1914) ;

_ Cassaigne : « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

_ Alger :  « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

_ Alger : «  » (L’Écho d’Alger, le 22 septembre 1919) : Amédée Ducos du Hauron a désormais le titre de « rédacteur principal de 1ère classe« 

Ce mardi 5 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Voilà donc les quelques précisions supplémentaires que me donne cette relecture de l’article du 5 janvier 2021…

Ce jeudi 2 décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Mieux comprendre certaines filiations : par exemple celle de Paul-Henri Ducros, né à Aumale le 22 septembre 1921

12jan

Dans ma recherche de certaines filiations au sein de la famille Ducos du Hauron,

et cela en amont comme en aval du mariage d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey _ mariage dont j’ignore encore à ce jour et le lieu (à Orléansville ?) et la date (un peu avant ou un peu après 1896, quand Amédée décide de demeurer en Algérie, alors que ses parents, son frère et son oncle Louis retournent en France ; et peut-être aussi à un moment où Amédée y est, soit déjà, soit encore, en poste de rédacteur à la sous-préfecture…) _,

je m’interroge sur la naissance, au mois de septembre 1921, à Aumale,

où son père Henri Ducros _ très vraisemblablement le mari à venir d’Éveline Ducos du Hauron (dont j’ignore toujours aussi le lieu et la date de ce mariage…), plutôt que son père, prénommé lui aussi Henri, et, auquel père, nommé donc Henri-Bavolet Ducros lui aussi, survivra sa mère, née Philomène Roussel ; cf le significatif et bien intéressant faire-part de décès de celle-ci, « Mme Vve Henri Ducros, née Roussel Philomène« , paru, sous un intitulé « Azazga – Port-Gueydon« , dans le numéro du 24 juillet 1931 de L’Écho d’Alger : j’y reviendrai bien vite pour en donner tout le détail… _

était alors _ entre 1919 et 1923 (1919 : après son poste à Azazga, dans la commune mixte du Haut-Sébaou ; et 1923 : avant son poste à Trézel, dans la commune mixte du Djebel Nador) _ « administrateur-adjoint« ,

de Paul-Henri Ducros.

Et voici in extenso le détail de ce qu’annonçait un bref entrefilet de L’Écho d’Alger du 22 septembre 1921 :

« Naissances.

Nous avons le grand plaisir d’apprendre la naissance d’un superbe petit garçon, fils de Mme et de M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Aumale.

Mme Ducros est fille de M. Gibal, instituteur à Alger, et nièce de M. Cordier, chef du trafic à la Compagnie Générale Transatlantique.

Quant au bébé, il s’appelle Paul-Henri. Nous lui souhaitons bonne et longue vie.« 

Et maintenant voici, lui aussi in extenso, le détail du faire-part de décès de « Mme Vve Henri Ducros, née Roussel Philomène« , paru _ dix ans plus tard que cette naissance, à Aumale, du petit Paul-Henri Ducros _ dans L’Écho d’Alger du 24 juillet 1931 :

« AVIS DE DÉCÈS.
Azazga – Port-Gueydon.

Mme et M. Henri Ducros et leurs enfants Yves et Raymond ; MM. Ducros Edmond, Ducros Alphonse et son fils Jean-Pierre, Ducros Paul-Henri et leurs familles _ soient les familles Ducos du Hauron (Éveline Ducos du Hauron, épouse de Henri-Bavolet Ducros, est la mère de leurs enfants Yves-Henri-Marie et Raymond Ducros) et Bure (Gilberte Bure, décédée au mois de septembre 1929, en Suisse, était l’épouse d’Alphonse Ducros, et la mère de leur fils Jean-Pierre Ducros ; cf le faire-part de son décès dans le numéro du 10 septembre 1929, de L’Écho d’Alger ; ou l’avis de décès paru le 19 septembre 1929 dans Le Progrès d’Orléansville)_, ont la douleur de vous faire part du décès de leur mère, grand’mère et parente

Madame Veuve Henri DUCROS

née ROUSSEL Philomène

décédée le 19 juillet 1931, à Azazga,à l’age de 71 ans« 

La question que me pose cette énumération des Ducros faisant part du décès de leur mère et grand-mère Philomène Ducros, née Roussel _ née, elle, en 1860 _, est celle des rapports de filiation entre les membres de cette famille :

si les petits Yves (ou Yves-Henri-Marie) et Raymond Ducros sont bien les enfants de Henri-Bavolet Ducros et son épouse Éveline Ducos du Hauron,

et si le petit Jean-Pierre Ducros est bien le fils d’Alphonse-Léon Ducros et de sa défunte épouse née Gilberte Bure,

de qui le jeune Paul-Henri Ducros est-il exactement, lui, l’enfant ?

lui qui se trouve à la quatrième place des descendants de la défunte, Madame Veuve Henri Ducros, née Philomène Roussel,

après 1) Henri-Bavolet Ducros, son épouse et leurs deux fils Yves et Raymond Ducros,

2) Edmond Ducros _ apparemment demeuré, lui, célibataire _,

3) Alphonse Ducros _ veuf de son épouse Gilberte née Bure _ et son fils Jean-Pierre ?

Pourrait-il être, lui aussi, un frère des frères Henri-Bavolet, Edmond et Alphonse-Léon Ducros ?

Lui, Paul-Henri Ducros, que l’annonce de sa naissance dans L’Écho d’Alger du 22 septembre 1921 déclarait être le fils de « Mme et de M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Aumale« …

Se pourrait-il qu’un autre Henri Ducros que le futur époux d’Éveline Ducos du Hauron,

cet « administrateur-adjoint » des « communes mixtes » d’Algérie, dont nous avons pu retracer les étapes de la carrière de novembre 1912 à janvier 1939 _ 1) classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, M. Henri Ducros est nommé en date du 4 janvier 1913, administrateur-adjoint stagiaire, et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa (en remplacement de M. Ducos du Hauron) 2) appelé en date du 13 décembre 1915 dans la commune-mixte d’Azazga (c’est-à-dire celle du Haut-Sébaou) 3) appelé en date du 12 novembre 1919 à Aumale 4) nommé _ la date ne m’est pas connue _ à la commune mixte du Djebel Nador 5) appelé en date du 3 février 1923, et à titre provisoire, à la commune mixte d’Azeffoun (en résidence à Port-Gueydon) 6) nommé _ fin décembre 1936 – début janvier 1937 _ à la commune-mixte de Cherchell (en résidence à Dupleix) _,

ait pu être le père de ce petit Paul-Henri Ducros ?

À commencer par le propre père d’Henri-Bavolet, soit Henri-Joseph Ducros, l’époux de sa mère Philomène Roussel ?.. 

Mais de toutes les façons,

et qu’il s’agisse de M. Henri-Bavolet Ducros-fils, ou de M. Henri-Joseph Ducros-père _ et des deux, j’ignore hélas à ce jour les dates de naissance _ le 25 juin 1887 pour Henri-Bavolet, comme me l’apprendra plus tard la lecture de son livret militaire _, de décès comme de mariage(s) ; ce qui ne m’aide pas !.. _,

fait importante difficulté pour nous, en cette information de L’Écho d’Alger du 22 septembre 1921 à propos de la naissance du petit Paul-Henri Ducros, dont le père, M. Henri Ducros, est dit se trouver alors en poste d’administrateur-adjoint à Aumale _ pourrait-ce donc être un autre que ce Henri Ducros dont nous venons de retracer la carrière administrative ? Henri Ducros fils ?.. _,

le fait que soit donnée pour la mère de l’enfant (et épouse de l’administrateur-adjoint d’Aumale, M. Henri Ducros),

une dame née Gibal, « fille de M. Gibal, instituteur à Alger, et nièce de M. Cordier, chef du trafic à la Compagnie Générale Transatlantique« …

M. Henri Ducros aurait-il été marié en premières noces avec cette dame née Gibal ?

Très vraisemblablement !

Et dans ce cas, que serait devenue cette première épouse ?..

Nulle part ailleurs je n’en ai trouvé quelque mention..

De même que j’ai déjà fait état en un précédent article _ en date du 15 décembre dernier : _ d’un possible, mais plutôt étrange, premier mariage de sa seconde (?) épouse, Éveline Ducos du Hauron, avec un certain François Perez (d’après un sibyllin Avis paru dans L’Écho d’Alger du 5 octobre 1926 :

« M. Perez François ne reconnaît plus les dettes que pourrait contracter sa femme, née Éveline Ducos du Hauron. Dont acte« …

Enfin,

dans deux autres faire-part de décès survenu en cette famille Ducros _ une famille originaire du Gard, et comportant des parents résidant à Aigues-Mortes ; et installée à Azazga depuis les années 80 du XIXe siècle (la commune mixte du Haut-Sébaou, dont le centre principal est Azazga, a été constituée par un décret du 25 août 1880) ; cf aussi ce très détaillé document de Jean-Yves Thorrignac sur l’histoire d’Azazga… _, le décès de Madame Alphonse-Léon Ducros, née Gilberte Bure, paru, le premier, le 10 septembre 1929 dans L’Écho d’Alger, et un autre le 19 septembre suivant, dans le Progrès d’Orléansville, il est intéressant de détailler les deux longues listes des personnes faisant part de ce décès qui affecte au premier chef les familles Ducros _ la famille du veuf, Alphonse-Léon Ducros, et de l’orphelin, Jean-Pierre Ducros _ et Bure _ la famille de la défunte Gilberte Bure _ :

 

dans ces deux listes, nulle mention de Paul-Henri Ducros ;

mais seulement, parmi les membres de la famille Ducros faisant part du décès de Madame Alphonse Ducros, née Gilberte Bure,

et outre la mention, en 3ème rang juste après le mari veuf et le fils orphelin de la défunte : « M. Alphonse Ducros, chevalier de la Légion d’Honneur, et son fils Jean-Pierre » ; et les père et mère de la défunte : « Mme et M. Bure Jean-Baptiste, Commandeur du Mérite agricole et propriétaire à Vauban » _ de « Mme Veuve Ducros, d’Azazga » _ elle décèdera le 19 juillet 1931, en son domicile d’Azazga _, la belle-mère de la défunte,

celle, au huitième rang, de « Mme et M. Henri Ducros, administrateur-adjoint » _ sans mention de nul enfant de leur couple, à ces dates des 10 et 19 septembre 1929 : de fait, le premier né de ce couple formé par Henri-Bavolet Ducros et son épouse Éveline Ducos du Hauon, Yves-Henri-Marie Ducros, ne naîtra que neuf mois tard : à Port-Gueydon, le 31 mai 1930…  _, ses beau-frère et belle soeur côté Ducros,

suivie de celle, au neuvième rang, de « M. Edmond Ducros, d’Azazga« , son autre beau-frère Ducros de la défunte née Gilberte Bure,

dans le faire-part de L’Écho d’Alger du 10 septembre 1929 ;

et, pour le faire-part du Progrès d’Orléansville du 19 septembre suivant, et avec quelques ajouts (dont, juste avant une énumération de familles parentes et alliées, la mention, in extremis, de « Mme et M. Ducros, d’Aigues-Mortes« …),

on peut lire, en huitième rang : « Mme et M. Henri Ducros, Administrateur _ adjoint de la commune mixte du Haut-Sébaou _ à Azazga« 

_ ce qui ne laisse pas de me surprendre : en sa carrière d’administrateur-adjoint de diverses communes mixtes d’Algérie, Henri Ducros aurait-il, à ce moment de 1929, réintégré un moment ce poste à Azazga (en la commune mixte du Haut-Sébaou) ? Ou bien ne serait-ce pas là plutôt quelque inadvertance de la part d’un des membres de la famille Bure venu à Orléansville présenter sa proposition de faire-part du décès  de Gilberte Bure, épouse Ducros, à la rédaction du journal Le Progrès ?..  Sur la chronologie du parcours d’administrateur-adjoint de diverses communes mixtes d’Algérie de Henri Ducros, se reporter à mon article à venir du 2 décembre 2021 (ultérieur à celui-ci, en date, lui, du mardi 12 janvier 2021 !) : «  «  ; un ajout en date du vendredi 21 juillet 2023… _  ;

alors qu’a disparu ici la mention de « M. Edmond Ducros, d’Azazga« …

Voilà pour les recherches et questionnements de ce mardi 12 janvier 2021,

autour de quelques filiations et apparentements de la constellation des Ducos du Hauron, ainsi que, aussi, des Ducros, d’Algérie,

dans la première moitié du XXème siècle…

Ce mardi 12 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un essai de recollection du parcours dans l’administration de l’Algérie d’Amédée Ducos du Hauron, entre 1898 et 1927

05jan

Dans l’effort pour recueillir le maximum possible de données concernant la vie _ familiale tout particulièrement : celle aussi de son épouse, ses enfants, sa belle-famille, ses divers parents et alliés… _ d’Amédée Ducos du Hauron

lors de la période durant laquelle il est demeuré le seul de sa famille (Ducos du Hauron) en Algérie _ ses parents, Alcide et Césarine-Marie, son frère Gaston, ainsi que son oncle Louis Ducos du Hauron, ayant regagné la France en 1896… _,

à partir de 1896 et jusqu’à son décès, à Alger, au mois de juillet 1935 _ décès probablement survenu à son domicile, à Alger : 54 Chemin Yusuf ; c’est en effet cette adresse à Alger qui figure sur le faire-part de décès d’Amédée, paru dans L’Écho d’Alger du 13 août 1935 (les obsèques avaient eu lieu le 15 juillet précédent) ; son épouse, née Marie-Louise Rey, était décédée précédemment, à Agen, le 20 septembre 1933, à l’âge de 54 ans (et je relève le fait intéressant que le faire-part de son décès, paru dans le numéro du 13 octobre 1933 de ce même quotidien L’Écho d’Alger, mentionnait les seuls noms des familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel et Gentet) _,

je me suis efforcé de collecter  et réunir, dans la chronologie des faits, les informations que j’ai pu trouver sur le web concernant les différents lieux où lui et sa famille ont résidé en Algérie,

à partir d’informations concernant :

ou bien sa carrière d’administrateur-adjoint dans diverses « communes mixtes » d’Algérie,

ou bien les annonces de naissances d’enfants, au nombre de deux seulement,

sur les cinq que lui attribuaient un quotidien parisien en un article reproduit par le numéro de L’Écho d’Alger en date du 4 mars 1927, à l’occasion d’une exposition d’anaglyphes de Louis Ducos du Hauron au Casino d’Alger, et au moment où Amédée Ducos du Hauron commençait à jouir de sa retraite, à Rébeval, en Kabylie :

« Le seul homme qui porte le nom glorieux de Ducos du Hauron vit péniblement à Rébeval (Algérie) avec une retraite de 400 francs par mois, son principal revenu pour entretenir une famille de cinq enfants.

Nous nous ferons un devoir et un honneur de revenir sur l’ingratitude manifestée à l’égard de la famille Ducos par ceux-là même qui ont trouvé dans ses inventions une source considérable de millions et de gloire.
Mais, d’ores et déjà, nous estimons qu’une ère de réparation devrait s’ouvrir en faveur de M. Amédée Ducos du Hauron, neveu direct de l’inventeur des anaglyphes et de la photographie des couleurs, seul porteur actuel du nom de Ducos du Hauron, qui fut, jusqu’à vingt-sept ans, en compagnie de son père, Alcide Ducos du Hauron (successivement conseiller à la Cour d’appel d’Agen et d’Alger), le collaborateur du glorieux inventeur Louis Ducos du Hauron, son oncle « _ :
la petite Edmée,
née à Lamartine _ aujourd’hui El Karimia _, le 8 juillet 1904,
selon une brève du journal Le Progrès d’Orléansville ;
et le petit Gérard,
né à Berrouaghia le 30 août 1909,
selon une brève du journal L’Afrique du Nord illustrée, paru le 18 septembre 1909.
Si je puis être certain du prénom de Roger, présent _ en toutes lettres _ dans le faire-part de décès de sa sœur Eveline paru dans le numéro de L’Écho d’Alger daté du 2 janvier 1939,
c’est seulement par induction, et à partir de la formulation « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron » de ce même faire-part de décès, que je suis en mesure d’affirmer avec une très grande probabilité de justesse, que cette Eveline-là fait bien partie de la fratrie des enfants d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey ; et même que, très probablement, elle en serait l’aînée…
Quant au cinquième enfant toujours « à charge » d’Amédée désormais retraité de la fonction publique évoqué dans l’article de 1927, si je suppose qu’il s’agirait plutôt d’une fille, c’est parce que les deux seuls prénoms de « MM. Ducos du Hauron » de ce même faire-part de décès d’Eveline, sont ceux de « Gérard » et « Roger » : pas de troisième garçon ici…
Même si reste bien sûr possible _ et même probable _ que ce cinquième enfant supposé ici être un garçon, soit décédé entre 1927 et 1938…
Mais se pose tout autant la question de ce que sont devenus, depuis 1927,  les deux enfants _ et cela, quels que soient leurs sexes _, qui ne sont ni Eveline, la défunte des vacances de Noël algéroises de 1938, ni ses frères Gérard et Gaston… Et qu’est devenue Edmée ?..
Étant entendu que les mention qui suivent immédiatement celle des deux frères Ducos du Hauron (« Gérard et Roger« ) de la défunte, soient les deux mentions de « Mme Jacquet » et de « Mme Vve Gadel et ses enfants« , ne concernent, ni l’une, ni l’autre, de possibles sœurs d’Eveline _ ce que, de fait, ne sont ni « Mme Jacquet« , la compagne (et bientôt épouse) de Gérard Ducos du Hauron ; ni « Mme Vve Gadel« , la tante, née Rey, de la défunte Eveline : Aimée-Laurence Rey, que je suppose être la sœur de la défunte Marie-Louise Rey… _ ; sœurs qui auraient dû apparaître au rang suivant immédiatement la mention de leurs frères, si elles avaient toutes deux encore véc en décembre 1938…

Maintenant, ce que j’ai pu reconstituer de la carrière d’administrateur-adjoint en Algérie d’Amédée du Hauron, est intéressant,

déjà, pour commencer, par les titres qui lui sont attribués en son début et en sa fin de carrière...

Amédée semble débuter, en effet _ mais je ne dispose hélas pas, pour le moment, d’informations antérieures à janvier 1901 : or Amédée a assez probablement débuté bien avant cette date de 1901 dans cette carrière administrative, ne serait-ce que, nécessairement, en tant que « stagiaire« … ; la consultation, le 30 mars 2021, du livret militaire d’Amédée, m’apprendra que le 4 juin 1894, Amédée est domicilié, à Alger, à l’Hôtel de Préfecture ; et que le 18 avril 1895, il réside à Orléansville… _, avec le titre, en 1901, de « rédacteur » à la sous-préfecture d’Orléansville, puisque c’est ce qu’indique sa nomination d' »adjoint » à L’Ouarsenis, « en remplacement de M. Dupuis« , selon une information de La Politique coloniale du 31 janvier 1901.

Et je remarque que pour sa fin de carrière, il accèdera, selon L’Écho d’Alger du 22 septembre 1919, au titre de « rédacteur principal de 1ère classe« , à la _ prestigieuse _ Préfecture d’Alger, par permutation, avec son propre poste _ qu’il échange _ d' »administrateur-adjoint de 1ère classe » pour la commune de Cassaigne _ poste qu’il ne semble cependant pas avoir rejoint au terme de la période d’indisponibilité qu’il avait, pour j’ignore quelles raisons, obtenue _, par permutation, « dans l’intérêt du service« , avec « M. Renaud Paul, rédacteur de 1ère classe à la Préfecture d’Alger« …

Et c’est d’ailleurs ce titre de « Rédacteur principal de préfecture » en retraite qui figure sur le faire-part de décès publié par sa famille le 13 août 1935, dans L’Écho d’Alger.

Voici donc quelques uns _ certains doivent assez probablement me manquer _ des divers lieux d’Algérie

que ses postes d' »administrateur-adjoint« , dans sa série de postes dans une kyrielle de « communes mixtes« ,

ont donné l’occasion à Amédée Ducos du Hauron de séjourner, avec sa famille,

d’Orléansville et sa sous-préfecture,

jusqu’à Alger et sa préfecture :

_ Orléansville : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901)

_ L’Ouarsenis : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901) ;

_ Le Chéliff : « M. Ducos du Hauron, adjoint à l’Ouarsenis, a été appelé au Chéliff, par permutation avec M. Vignon »  (La Politique coloniale, le 1er mars 1901) ;

_ Lamartine : « Madame et M. Amédée Ducos du Hauron, Administrateur-Adjoint à Lamartine, viennent d’être les heureux parents d’une mignonne fillette qui a reçu le prénom de Edmée. Nous leur adressons nos sincères félicitations, et souhaitons longue vie et prospérité à Mademoiselle Edmée  » (Le Progrès d’Orléansville, le 8 septembre 1904) ;

_ Berrouaghia : « Mme et M. Amédée Ducos du Hauron, administrateur-adjoint à Berrouaghia, nous font part de la naissance de leur fils Gérard » (L’Afrique du Nord illustrée, le 18 septembre 1909) ;

_ Sidi-Aïssa : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » et « M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) _ une important occasion de rencontre entre un futur beau-père et un futur gendre (partageant les mêmes fonctions dans l’Algérie coloniale) ; même si j’ignore la date précise du mariage de M. Henri Ducros et Melle Eveline Ducos du Hauron _ ;

_ Mizrana : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) ;

_ Tablat : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Mizrana, est appelé dans celle de Tablat, pour être détaché à L’Arba, en remplacemenr de M. Saar, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 13 avril 1914) ;

_ L’Arba : « Par arrêté en date du 9 mai 1914, M. Delpoux, administrateur de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de Mizrana en remplacement de M. Ducos du Hauron, précédemment détaché à L’Arba  » (L’Écho d’Alger, le 12 mai 1914) ;

_ Cassaigne : « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

_ Alger :  « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

Ce mardi 5 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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