Posts Tagged ‘Tatiana Troyanos

In memoriam Ewa Podles (26 avril 1952 – 19 janvier 2014), sublime contralto…

21jan

L’extraordinaire contralto polonaise Ewa Podles _ née à Varsovie le 26 avril 1952 _ vient de nous quitter, ce vendredi 19 janvier 2024.

Je me souviens de sa sidérante performance, sur la scène du Grand-Théâtre de Bordeaux, le vendredi 4 octobre 1996, dans le rôle terrifiant de La Haine, dans l' »Armide » de Gluck, sous la direction de Marc Minkovski _ dont témoigne le magnifique double CD Archiv 459616-2, enregistré à la Cité de la Musique, à Paris, les 11 et 12 décembre 1996 ; écouter ici son sublime Air de la Haine : « Amour, sors pour jamais« 

À son propos,

mon article «  » du 19 juillet 2020.

Une impression parente de celle éprouvée, sidérante aussi, au Grand-Théâtre de Bordeaux, à un sublime concert de Tatiana Troyanos suivie de trois-quart d’heure d’applaudissements de la salle debout ! C’était lors d’un Mai musical de Bordeaux, le dimanche 27 mai 1984… _,

ainsi que le rapporte un autre mien article en date du 19 janvier 2019, à propos cette fois d’autres sublimes « Nuits d’été » de Berlioz, au disque :

« « …

Quelques disques demeurent toutefois pour ressentir à nouveau la vivace _ et à jamais vivante _ émotion du chant de cette voix à nulle autre pareille d’Ewa Podles,

comme de celles de Tatiana Troyanos, ou aussi Maureen Forrester, éprouvées au Grand-Théâtre de Bordeaux…

Ce dimanche 21 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter le tendrissime « Chio mi scordi di te ? … Non temer, amato bene », K.505, de Mozart, par Edith Mathis et Leopold Hager

10sept

Parmi les Airs de concerts de Mozart,

le tendrissime « Chio mi scordi di te ? … Non temer, amato bene« , K.505,

offert à Nancy Storace,

qui allait regagner Londres, le 27 février 1787… ;

et dont je me souviens d’avoir écouté, en concert, au Grand-Théâtre de Bordeaux,

l’interprétation, à pleurer de beauté, de la sublimissime Tatiana Troyannos

Parmi mes CDs,

une très belle version

par Edith Mathis et Leopold Hager, au piano, et à la direction du Mozarteum-Orchester de Salzburg, en 1983…

_ au sein du coffret de 7 CDs « The Art of Edith Mathis » (Deutsche Grammophon 479 8337, en 2018.

Soit la voix et l’art de chanter parfaitement idoines à cet air merveilleux

Ce jeudi 10 septembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

De sublimes Nuits d’été ré-enchantées par un éblouissant Stéphane Degout, baryton, et Les Siècles du très grand François-Xavier Roth

19jan

Dès leur parution, hier 18 janvier 2019,

découvrant le CD Berlioz des Siècles, dirigés par le grand François-Xavier Roth

_ le CD Harmonia Mundi HMM 902634 _

avec à son programme Harold en Italie et Les Nuits d’été,

je m’empresse de me le procurer,

et l’écouter, en jouir.

En commençant par le cycle des six mélodies des Nuits d’été

_ peut-être le sommet de toute la mélodie française !!


Et recevant un courriel d’une amie

juste à la fin de ma première écoute des mélodies

(de Berlioz, en 1841,

sur des poèmes de Théophile Gautier, extraits du recueil La Comédie de la mort, de 1838).

voici ce que que je réponds,

à cette amie

qui me disait avoir assisté la veille à une représentation

_ en mode oratorio, heureusement ! _

du Tristan und Isolde, de Wagner :

Tristan, c’est en effet sublime !
Quel poème musical !
Et c’est même orgasmique…
J’ai assisté à Bordeaux à une représentation _ proprement magique _ avec Margaret Price !!!
Là, je me trompais : Margaret Price n’a jamais chanté sur scène Tristan ;
c’était dans l’Otello de Verdi que je l’avais vue-entendue ;
et c’était le 7 mars 1991 ; la sublime Desdémone qu’elle incarnait si merveilleusement (ah ! l’air du saule !)
répondait à l’Otello de Placido Domingo !
Et Gabriel Bacquier était aussi de la distribution bordelaise ce soir-là…
C’était somptueux !
Le Tristan de Wagner, j’y avais assisté peu auparavant, à Bordeaux, aussi _ c’était le 19 janvier 1991 _ ;
mais je n’ai hélas pas gardé souvenir (ni trace écrite en mon agenda) des interprètes de ce Tristan,
qui m’avait, lui aussi, très vivement impressionné !
Le chef Alain Lombard disposait d’un merveilleux carnet d’adresses (des plus grands chanteurs et cantatrices) ;
et le public averti du Grand-Théâtre et du Mai musical en a considérablementent joui, ces années-là !..
Et en ce moment, j’écoute avec ravissement Les Nuits d’été de Berlioz : un sommet que déjà j’idolâtre (notamment par Régine Crespin, mais aussi Janet Baker _ par exemple en un récital à Londres, dirigé par Carlo-Maria Giulini, et publié en CD par BBC Legends _, et quelques autres : Anne-Catherine Gillet, Brigitte Balleys, Véronique Gens…) ;
et ici dans l’interprétation qui paraît aujourd’hui du baryton Stéphane Degout, avec Les Siècles et François-Xavier Roth.
Quel chanteur ! Quel art et de chanter et de dire ! Quel timbre aussi. C’est à tomber par terre.
Je vais les ré-écouter sur le champ ;
alors que je n’ai pas encore passé la première partie du CD, Harold en Italie, avec la grande Tabea Zimmermann à l’alto _ une œuvre qui, je dois le dire, ne m’a jamais, hélas pour moi, passionné !
Mon plus grand et beau souvenir de concert
_ c’était au Grand-Théâtre de Bordeaux ; je n’arrive pas à en repérer la date ! Si, je l’ai retrouvée notée sur un de mes anciens agendas : c’était le dimanche 27 mai 1984 (ajout du dimanche 21 janvier 2024)… _
est un immense et magique récital de Tatiana Troyanos,
avec ces berlioziennes Nuits d’été, justement,
le sublime air de concert (pour Nancy Storace) Chio mi scordi di te, de Mozart,
les Fruhe Lieder d’Alban Berg, etc.
Déjà, rien que des chefs d’œuvre !
3/4 d’heures d’applaudissements de la salle debout !!!
Tatiana Troyannos est décédée quelques années plus tard _ le 21 août 1993 _ d’un cancer.
L’éternité est dans le temps, et au présent. A nous de la sentir _ saisir est trop brutal _ ;
et de la reconnaître
telle une grâce qui ici et maintenant, juste en passant, vient nous croiser et effleurer…

Et après plusieurs ré-écoutes successives, depuis,

de ces Nuits d’été de Stéphane Degout, Les Siècles, et François-Xavier Roth,

mon enthousiasme double à chaque audition !

Votre écoute de ces enchanteresses mélodies de Berlioz et Gautier

va en être réenchantée !!!

Ce samedi 19 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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