Posts Tagged ‘Vejvanovsky

Les Trésors des musiciens de Kromeriz au XVIIe siècle : une comparaison discographique en intensité d’âme, autour de Biber et Vejvanovsky…

26juin

Quand je découvre une nouvelle parution discographique autour des noms du violoniste virtuose Heinrich Ignaz Franz Biber (1644 – 1704) et du trompettiste virtuose Pavel Josef Vejvanovsky (1633 – 1693),

ma curiosité musicale est forcément sollicitée.

Ainsi pour le CD Accent ACC 24383 intitulé « Biber meets Vejvanovsky _ Trumpet music at the Court of Kromeriz » ;

et plus encore avec le nom du soliste trompettiste Jean-François Madeuf,

que j’ai eu l’occasion de cotoyer et d’apprécier la virtuosité pour divers concerts ou enregistrements de CDs, quand j’étais conseiller artistique de La Simphonie du Marais, dans les années 90 _ par exemple le CD « André Philidor dit l’aîné _ Marches, Fêtes et Chasses Royales« , le CD FNAC Music 592332, enregistré au Studio 103 de Radio France, à Paris, du 4 au 7 juillet 1994, dans lequel on peut entendre ma voix à la plage 13, et dans lequel Jean-François Madeuf est trompette ainsi que cor…

À propos de la  discographie réalisée autour de ces compositeurs ayant ou bien résidé un moment à Kromeriz, ou bien dont des œuvres ont été conservées dans les archives musicales à Kromeriz

_ où se situait la résidence d’été du prince-évêque d’Olomouc « responsable du grand discèse de Moravie-Silésie qui faisait partie intégrante de l’empire des Habsbourg (…) ; « le prince-évêque Karl Liechtenstein-Kastelkorn, qui de 1664 à sa mort en 1695 a été l’évêque d’Olomouc«  (…) ; « en mécène éclairé, il réorganisa la musique du château et des églises paroissiales Notre-Dame et Saint-Maurice. Cette chapelle musicale était une des plus importantes du royaume des Habsbourg, et la vie musicale y avait atteint un haut niveau dans les dernières années du XVIIe siècle«  _

il faut relever la très grande qualité de maints CDs précisément composés d’œuvres de cette étonnante et superbe collection de Kromeriz.

Au tout premier chef desquels le très marquant somptueux CD _ cf cet article-ci du 31 mai 2015 : « « , qui atteste du lien entre le Minoriten Konvent de Vienne et la chapelle musicale de Kromeriz… _ intitulé « Minoritenkonvent _ Manuscrit XIV 726 _ Vienna/Praja/Kromeriz, 1700« ,

par Stéphanie Paulet, au violon et Elisabeth Geiger, à l’orgue, d’une intensité de profondeur d’âme assez extraordinaire : un must ! Soit le CD Muso mu-008, enregistré du 31 juillet au 3 août 2014 en l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg, et paru en 2015 :

une merveille absolument indispensable à toute vraie discothèque !

Je relève aussi, parmi  quelques autres CDs que je qualifie « de Kromeriz« , un très beau CD intitulé « Musik der Hofkapelle zu Kremsier« , le CD du label Marc Aurel Edition MA 20017, intitulé « Anima mea« ,

par un remarquablement très inspiré ensemble de 13 musiciens sous la direction de Ute Hartwich, trompette baroque, enregistré du 13 au 15 septembre 2001, à la Christuskirche à Berlin.  

Par comparaison avec ces deux tout à fait exaltants CDs Marc Aurel de 2001, et Muso de 2015,

le présent CD Accent ACC 24383 intitulé « Biber meets Vejvanovsky _ Trumpet music at the Court of Kromeriz« 

par Jean-François Madeuf et The Rossetti Players sous la direction de Barbara Konrad,

enregistré à la FranziskanerKirche de Vienne au mois de septembre 2018, et qui parait ce mois de mai 2022 dans le pourtant excellent label Accent,

me paraît trop terne, placide, et surtout en bien fâcheux déficit d’âme.

C’est dommage.

L’esprit ne soufflait probablement pas assez ces jours-là à Vienne…

L’intérêt de ce CD me paraît donc surtout documentaire,

pour les œuvres « de la Cour de Kromeriz » ici enregistrées…

Ce dimanche 26 juin 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un récapitulatif commode de mes 106 « Musiques de joie » pour situation de confinement : du dimanche 15 mars au dimanche 28 juin 2020

29juin

Sous forme de courriels à certains de mes amis

avec lesquels je me suis initié à la recherche (et découverte !) de circonstances extra-musicales méconnues de la création musicale,

voici un récapitulatif commode de liens à mes 106 articles de « Musiques de joie« ,

au départ du dimanche 15 mars, premier tour des Élections Municipales 2020,

au dimanche 28 juin, second tour ;

pour temps de confinement…

Chers vous,
 
cette collection de 106 « Musiques de joie »
_ d’un dimanche d’Élections à un autre dimanche d’Élections,
avec cette expérience rare de confinement prolongé, qui m’a permis de mettre mieux (ou enfin !) à profit le trésor désordonné des piles de CDs de ma discothèque personnelle _
constitue, bien sûr, et forcément, un choix partiel et subjectif,  que j’espère cependant pas trop arbitraire.
 
Une sorte de vagabondage heureux à travers l’histoire, assez hiératique et imprévue, non calculée en tout cas, de la formation assez variée de mes goûts de mélomane vraiment curieux,
à défaut d’être effectivement musicien ;
ou comment retourner (un peu) à son profit les insuffisances rédhibitoires de sa formation…
 
Ce qui m’a offert d’étonnantes et bien belles rencontres, totalement imprévues et improgrammées, que j’ai appris aussi à cultiver avec passion en même temps que recul, de cette place un peu étrange et atypique, me semble-t-il, de mélomane inlassablement curieux, ouvert et …passionné !
 
Voilà pourquoi je tenais à inclure en ce bouquet de « Musiques de joie » ce qui a aussi marqué ce parcours personnel _ et atypique _ de réelles découvertes,
à travers l’attention méthodique que j’ai pu porter par exemple à La Fontaine et Marc-Antoine Charpentier, ou à Lucien Durosoir…
 
Ce qui a enrichi considérablement ce que j’ai naguère nommé « l’aventure d’une oreille »…
Et qui est aussi le charme d’une vie (un peu philosophique) épanouie à sa façon…
 
Avec reconnaissance,
 
Francis
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
10) mardi 24 :  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
….
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

         73) mardi 26 :    

 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Réjouissez-vous !

Ce lundi 29 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la virtuosité éblouissante du violon de Carlo Farina (Mantoue, c. 1604 – Vienne, 1639), et son rayonnement immense hors d’Italie, via Dresde

01avr

Après la joie du stylus fantasticus de Reincken (Deventer, 10 décembre 1643 – Hambourg, 24 novembre 1722)

_ cf mon article du 28 mars : _

ou Buxtehude (Helsingborg, 1637 – Lübeck, 9 mai 1707)

autour de Hambourg et Lübeck,

et celle de la virtuosité de Schmelzer (Scheibbs, 1623 – Prague, 20 mars 1680)

_ cf mon article du 29 mars : _,

Vejnanovsky (Hukvaldy, 1633 – Kromerziz, 24 septembre 1793)

_ cf mon article d’hier 31 mars : _

et Biber (Wartenberg, 12 août 1644 – Salzbourg, 3 mai 1704)

_ cf mon article d’avant-hier 30 mars : … _,

à Vienne et Kromerziz,

la joie rayonnante _ et contagieuse ! _ du violon virtuose

de celui qui fut à la source probablement principale de ce rayonnement étincelant

de brillance jubilatoire par toute l’Europe :

Carlo Farina (Mantoue, vers 1600 – Vienne, juillet 1639),

en son séjour de trois années, 1626-1627-1628, à Dresde,

où il publia rien moins que cinq livres de musique instrumentale

_ comportant 128 pièces _

dédiés à la famille des violons…

J’ai choisi pour en écouter quelques unes

le violon virtuose et très juste de Leila Schayegh

accompagnée de

Jörg Halubek, clavecin et orgue au continuo,

Daniele Caminiti, archiluth,

et Jonathan Pesek, violoncelle et viole de gambe,

en un merveilleux CD PanClassics PC 10368,

enregistré au mois de juin 2016.

On y adjoindra avec un très grand profit

l’écoute du CD Carlo Farina Cappriccio stravagante – Sonate

de l’Ensemble Clematis

le CD Ricercar RIC 285 paru le 22 mai 2009. 

Ce mercredi 1er avril 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie (suite) : Pavel Josef Vejvanovsky, compositeur et trompettiste à Kromeriz, en Moravie

31mar

Dans la suite immédiate de mes deux articles précédents

et ,

prend parfaitement place

parmi les jubilatoires musiques de joie,

l’œuvre de celui qui fait le lien effectif

entre l’autrichien Johann Heinrich Schmelzer (Scheibbs, 1623 – Prague, 20 mars 1680)

et le tchèque Heinrich Ignaz Franz Biber (Wartenberg – Stráž pod Ralskem, 12 août 1644 – Salzbourg, 3 mai 1704) :

le compositeur et trompettiste morave Pavel Josef Vejvanovsky (Hukvaldy, 1623 – Kroměříž, 24 septembre 1693).

Vejvanovsky était en effet compositeur

et trompettiste

à la brillantissime cour de Kroměříž du Prince-Evêque d’Olmütz,

Karl Liechtenstein-Castelcorno (1624 – 1695) ;

et cela s’entend fort bien dans les compositions de Vejvanovsky,

qui sonnent tout l’éclat de la jubilation

_ tel un ancêtre morave

des si belles musiques d’harmonie de Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791)…

Je collectionne depuis longtemps les CDs d’œuvres de Vejvanovsky

_ j’en ai trouvés à Prague, et même à Rome, en cherchant bien dans les bacs des disquaires :

tel le CD des Vesperae Sancti Venceslaipar les Solistes de Boni Pueri et Musica Florea, sous la direction de Marek Stryncl,

le CD Supraphon SU 3535-2 231, paru en 2002 _ ;

mais aujourd’hui j’opte pour le CD Pavel Josej Vejvanovsky, Music for Trumpets and Strings,

de l’Ensemble Ars Antiqua Austria, dirigé par Gunar Letzbor,

soit le CD Symphonia SY 96151, paru en 1997.

J’y ajoute

la très brillante Sonata Tribus Quadrantibus

pour violon, trompette, trombone alto et basse continue,

soit dans la version du CD Musik der Hofkapelle zu Kremsier, de l’Ensemble Anima Mea, de Ute Hartwich, en 2001

_ le CD Marc Aurel Edition MA 20017 _

soit dans la version du CD Musik im barocken Wien, de la Wiener Akademie, de Martin Haselböck, en 1995

_ le CD Novalis 150124-2.

Ce mardi 31 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur