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Pour être un peu plus précis sur le déni de reconnaissance, par Edmond Gaudin (1903 – 1988), de son cousinage effectif avec Maurice Ravel (1875 – 1937), une ébauche de quelques pistes à explorer…

11oct

Afin d’aller un peu plus loin que ma réponse d’hier, dimanche 10 octobre, 

à la question d’Eric Rouyer me demandant d’expliciter davantage ma première réponse au déni de reconnaissance de la part du cousin Edmond Gaudin (1903 – 1988) de son cousinage effectif, via sa mère Magdeleine Hiriart – Gaudin (1875 – 1968), avec le cousin Maurice Ravel (1875 – 1937),

voici une amorce de direction de réponse un peu plus précise,

en l’absence d’indices véritablement concluants :

Cher ami,

 
ma réponse hier à votre question à propos du déni d’Edmond Gaudin (30 mai 1903 – 28 décembre 1988) à l’égard de son cousinage pourtant très effectif avec Maurice Ravel (7 mars 1875 – 28 décembre 1937),
demeure encore bien trop partielle _ et prudente… _ de ma part.
 
Mais il me semble détecter une sorte d’animosité rétrospective _ et probablement postérieurement au décès de sa mère Magdeleine Hiriart-Gaudin, le 19 juin 1968 _ d’Edmond Gaudin à l’égard de son cousin Maurice Ravel,
dont il a pourtant été très proche lors des séjours de celui-ci à Saint-Jean-de-Luz (en 1921, 23, 25, 27, 28, 29, 30, 31 et 32) :
possesseur d’une automobile, Edmond Gaudin véhiculait en effet son cousin lors d’assez nombreuses virées en pays basque, tant espagnol que français…
 
Il est bien sûr extrêmement dommage que n’ait été conservée (et publiée) d’autre correspondance de Maurice Ravel avec sa cousine Magdeleine Hiriart que les deux lettres de condoléances de 1910 et 1914, pour les décès du mari de Magdeleine, Charles Gaudin, sur le fleuve Oubangui, en 1910, et de ses deux beau-frères Pierre et Pascal Gaudin, tués ensemble par un même obus, à leur arrivée au front, le 12 novembre 1914…
 
Et que nous ne disposions d’aucun témoignage de rencontres entre Maurice Ravel et sa cousine Magdeleine dans l’entre-deux-guerres, lors des séjours de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz :
Saint-Jean-de-Luz est une petite ville, et même si Ravel venait là surtout pour se reposer et se distraire _ il adorait les bains de mer et nager… _, il est peu vraisemblable qu’il n’ait pas fait un effort pour venir saluer sa très sympathique cousine Magdeleine, dont le domicile, 34 rue Gambetta, était central… Ces années-là, Ravel prenait logement au 9 rue Tourasse, au coin de la rue Gambetta (entre l’église et la place Louis XIV : en face de l’actuelle pâtisserie Pariès)…
 
La famille Gaudin était domiciliée, jusqu’à l’été 1924, tout près du domicile des Hiriart, presque en face, au 41 rue Gambetta _ une large maison héritée des Bibal et des Dupous… _ ;
et c’est devenue veuve de son mari Edmond Gaudin (17 novembre 1844 – 28 décembre 1920), au mois de décembre 1920,
que Annette Bibal-Gaudin (28 avril 1845 – 21 novembre 1936) vendit cette maison du 41 rue Gambetta _ héritée de sa mère Victoire Dupous (9 juin 1822 – 16 juin 1903), veuve de Pierre Bibal (5 septembre 1806 – 12 septembre 1855) ; et devenue trop grande pour elle _,
pour s’installer non loin de là _ même pas 100 Mètres _, au 14 rue du Midi, au mois d’août 1924, avec les survivants Bibal et Gaudin de sa maisonnée : sa sœur Bernardine Bibal (22 août 1855 – 28 février 1843), sa fille Marie Gaudin (3 mars 1879 – 8 décembre 1976), sa petite-fille Annie Courteault (26 septembre 1913 – 21 août 1994)
Et surtout il est dommage que nous ne disposions pas _ jusqu’ici du moins _ de témoignages directs _ nous n’en avons que d’indirects _ d’Edmond Gaudin, lors de ses virées automobiles avec son cousin Maurice Ravel à la fin des années 20 et au début des années 30…
Le jeune Edmond Gaudin se trouvant ainsi un des plus proches témoins des activités de son cousin Maurice Ravel lors des séjours _ de vacances, surtout, mais parfois aussi de travail… _ au pays basque ces années-là…
 
Le déni de parenté d’Edmond Gaudin avec Maurice Ravel, possiblement d’après la disparition de sa mère en 1968, face à ses enfants Charles-Paul (né en 1938) et Mayalen (née en 1942),
pourrait résulter de ce qui aurait été une blessure un peu douloureuse pour le jeune Edmond (né en 1903)…
 
Né le 30 mai 1903, c’est en 1935 qu’Edmond Gaudin s’est marié, à Saint-Jean-de-Luz, avec Angela Rossi (12 septembre 1905 – 14 décembre 1999).
 
La santé de Maurice Ravel s’étant considérablement détériorée au cours de l’année 1932 _ et Edmond Gaudin en avait été, avec sa tante Marie Gaudin _ un des tous premiers témoins à se rendre compte des prémisses de la maladie qui emportera Ravel le 28 décembre 1937…
Dès l’année 1933, la santé de Ravel s’est dégradée sans retour…
 
Les divers biographes de Ravel, et très admirateurs de son considérable génie musical, se sont montrés avares _ faute d’éléments tant soient peu tangibles _ de remarques sur la vie affective et relationnelle de Maurice Ravel, homme très discret et secret, et ayant en détestation tout exhibitionnisme…
Sa musique _ non expressionniste ! _ devant probablement parler pour lui…
 
Quant aux luziens, assez peu de témoignages ont été exprimés sur les séjours de Ravel à Saint-Jean-de-Luz, et au pays basque…
 
Très peu de liens ayant donc été opérés jusqu’ici entre l’œuvre _ très admirée, désormais _ du compositeur et le détail _ assez simple _ de la vie quotidienne de l’homme Maurice Ravel,
qui gagnerait d’ailleurs à être mieux connue, assez loin des clichés dont on a coutume de revêtir, par préjugés, les artistes…
Un homme discret, courageux et droit dans ses amitiés ; pas mondain ni carriériste pour deux sous : un honnête homme véritable…
 
J’admire aussi beaucoup Ravel…
 
Francis Lippa
Ce lundi 11 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Et maintenant, l’identification de la date et du lieu du décès de la « Tante Bibi » des lettres de Maurice Ravel à son amie luzienne Marie Gaudin

28oct

Mon récent passage _ mercredi 23 et vendredi 25 octobre derniers _ aux services d’État-civil des mairies de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure,

m’a permis de débrouiller un certain nombre d’incertitudes _ c’est-à-dire ignorances _

voire carrément erreurs

concernant les parentés-cousinages

ainsi que divers liens amicaux

de Maurice Ravel en son pays basque de naissance (le 7 mars 1875 à Ciboure).


À commencer par la date et le lieu du décès de la mystérieuse « Tante Bibi« 

_ Bernardine Bibal,

née à Saint-Jean-de-Luz le 22 août 1855 (cf mon article du 12 juillet dernier : ),

est décédée le 28 février 1943, à Saint-Jean-de-Luz, « en son domicile« , dit l’acte de décès, au 5 Place du Maréchal Foch ;

je note que l’année suivante, sera domicilié à cette même adresse du 5 Place Maréchal Foch le neveu de Bernardine Bibal, François-Ignace Bibal (né à Saint-Jean-de-Luz, le 17 septembre 1878, fils aîné de Pascal Bibal et son épouse Dorotea Iburuzqueta, et peintre éminent ; dont une rue de Saint-Jean-de-Luz, dans le quartier d’Urdazuri porte le nom), lors de son décès « en son domicile« , indique là aussi l’acte de décès, le 26 mai 1944

et encore décèdera à cette même adresse du 5 Place Maréchal Foch la veuve du peintre, Marie-Augustine (dite Rose) Porterie, le 11 décembre 1962 ; elle était née à Auch le 22 mars 1874

(et en 1917 François-Ignace Bibal séjourna à Auch, comme en témoigne son livret militaire : le 7 juillet 1917, François-Ignace Bibal habite 7 rue de Colmar à Auch).

… 

Et cela alors que Bernardine Bibal semble avoir vécu longtemps auprès de sa sœur aînée, Annette Bibal-Gaudin :

_ d’abord au 41 rue Gambetta ;

_ puis, à partir du mois de juillet 1924 (comparer le courrier de Maurice Ravel à Annie Courteault du 21 juin 1924 adressé 41 rue Gambetta (page 970 de la Correspondance publiée par Manuel Cornejo aux Éditions Le Passeur) à son courrier du 5 août 1924 à Marie Gaudin, dans lequel est mentionné pour la première fois le nom de la Villa « Mirenchu« ), à la Villa Mirentxu (rue du Midi, qui deviendra la rue du 17 Pluviose (au n° 14 : c’est là qu’est indiqué se situer le domicile de Marie Gaudin lors de son décès le 8 décembre 1976) ; ou encore Place Ramiro Arrué (n°14 : là est indiqué se situer le domicile de Jane Gaudin-Courteault lors de son décès le 28 mars 1978) ; et lors de son décès le 21 août 1994, c’est au n°14 du 17 rue Pluviose qu’est domiciliée Annie Courteault, épouse d’Edouard Vidal, fille de Jane Gaudin-Courteault et petite-fille d’Annette Bibal Gaudin… _

cette mystérieuse « Tante Bibi » des lettres de Maurice Ravel (1875 – 1937) à son amie luzienne Marie Gaudin (1879 – 1976),

qu’un biographe _ de Ravel _ un peu trop désinvolte

et pas assez scrupuleux sur la fiabilité de ses sources

_ qu’il lui aurait fallu aller vérifier ou infirmer afin d’assurer la scientificité de sa production éditoriale ! _

a hélas confondue

_ au long de la durée du XXe siècle qu’a vécue Maurice Ravel, jusqu’au 28 décembre 1937 ;

cf les lettres du 20 octobre 1921, 15 août 1930 et 3 janvier 1933 (aux pages 764, 1250 et 1300 de la Correspondance de Maurice Ravel _

avec la « chère Tante Gachucha«  de Maurice Ravel

_ sans se donner la peine d’aller rien vérifier de ses affirmations ;

sans s’interroger jamais, pour commencer, sur la date de naissance (le 15 mai 1824 à Ciboure, 118 rue Pocalette)

et, pour finir, sur la date de décès (le 17 décembre 1902, à Saint-Jean-de-Luz, au domicile des Gaudin, 41 rue Gambetta)

de la chère Gachucha Billac, la grand-tante du compositeur…

Ces dates-là étaient pourtant bien importantes pour préciser les moments où Maurice Ravel a pu retrouver à Saint-Jean-de-Luz sa « chère tante Gachuch« 

En allant m’enquérir au service d’État-Civil de la mairie de Saint-Jean-de-Luz,

de tout ce qui avait été noté

des naissances, mariages et décès en cette cité entre le 1er janvier 1901 et aujourd’hui,

pour les divers membres de la famille Bibal-Gaudin _ les chers amis luziens de Maurice Ravel _ qui m’intéressaient,

j’ai pu

non seulement découvrir la date et le lieu du décès de cette étrange « Tante Bibi« , Bernardine Bibal,

le 28 février 1943, à Saint-Jean-de-Luz, « en son domicile«  (sic) du 5 Place du Maréchal Foch,

mais aussi identifier la date et le lieu de décès

_ le 26 mai 1944, et « en son domicile » (sic), lui aussi, 5 Place du Maréchal Foch, à Saint-Jean-de-Luz ;

et non pas à Ainhoa, comme l’indiquent la plupart des notices biographiques (ridiculement étiques : une étrangeté !) du peintre François-Ignace Bibal _

de son neveu, le peintre François-Ignace Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de Luz, 26 mai 1944),

le fils aîné de son frère _ peintre lui aussi ; cf les images de son œuvre en mon article du 27 mars 2019 : ), Pascal Bibal

Pascal Bibal est né à Saint-Jean-de-Luz le 17 juin 1847 ; et j’ignore encore la date et le lieu de son décès : entre 1895 et 1901 ; et probablement pas à Saint-Jean-de-Luz (nul acte de décès de lui ne figurant dans les archives de la mairie de Saint-Jean-de-Luz) _,

auteur aussi

_ très probablement : par le style ; mais ce jeudi 14 novembre, après réception (à 15 h 11) d’un courriel du commisaire-priseur de Saint-Jean-de-Luz, Arnaud Lelièvre, curieux d’en apprendre un peu plus sur l’histoire des peintres Bibal, j’obtiens au bout du fil (à 15 h 26) son épouse, Caroline Lelièvre-Cabarrouy, qui me précise que sur la toile de l’Apprenti-boucher (vendue aux enchères le 3 août dernier), en bas à droite de la toile, au-dessous de la signature Bibal (sans prénom), figure l’inscription « 8 – 95 « , suivie, encore en dessous, des lettres « S.J.D.L. » (pour Saint-Jean-de-Luz)… _

de ceci,

L’Apprenti-boucher,

peint à Saint-Jean-de-Luz, au mois d’août 1895 :

et de ceci,

un portrait de son ami peintre (de Zarautz) Sabino Iceta Amezti (Zarautz, 31 décembre 1876 – Zarautz, 21 août 1918) :

Ce double passage au service d’État-Civil de la mairie de Saint-Jean-de-Luz

m’a aussi permis d’identifier la date de décès de la la mère d’Annette Bibal, Victoire Dupous.

Victoire Dupous :

née à Saint-Jean-de-Luz le 9 juin 1822 _ Rue Saint-Jean n° 4 _

(fille de Baptiste Dupous, boulanger, né à Urrugne-Béhobie le 26 juin 1800 et décédé à Saint-Jean-de-Luz _ Grand Rue n° 41 _ le 12 avril 1865, et de Françoise Benoît, fille de boulanger, née à Saint-Jean-de-Luz le 2 octobre 1786, et décédée à Saint-Jean-de-Luz _ Grand Rue n° 20 _ le 13 septembre 1855 _ Baptiste Dupous et Françoise Benoît se sont mariés à Saint-Jean-de-Luz le 17 septembre 1821 _),

épouse à Saint-Jean-de-Luz, le 16 avril 1843, de Pierre Bibal, maître au cabotage (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855 _ Pierre Bibal est né rue Saint-Jacques n° 24 ; et décédé Grand Rue n° 20 _),

et mère de 9 enfants Bibal en onze ans (entre février 1844 et août 1855 _ et tous nés Grand Rue n° 21 _) :

..

Jean-Baptiste (Saint-Jean-de-Luz, 7 février 1844 – Rochefort, 18 février 1871),

Annette (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1936),

Marie (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – Saint-Jean-de-Luz, 13 mars 1849),

Pascal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – j’ignore encore à ce jour la date (et le lieu) de son décès : entre 1896 et 1901),

Léon-Pierre (Saint-Jean-de-Luz, 1er mars 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1884),

Justine (Saint-Jean-de-Luz, 13 septembre 1850 – Saint-Jean-de-Luz, 31 mars 1854),

Marie (Saint-Jean-de-Luz, 19 mai 1852 – Saint-Jean-de-Luz, 13 mars 1855),

Marie-Martine-Eliza (Saint-Jean-de-Luz, 11 novembre 1853 – Saint-Jean-de-Luz, 14 octobre 1870)

et Bernardine (Saint-Jean-de-Luz, 22 août 1855 – Saint-Jean-de-Luz, 28 février 1943) ;

Victoire Dupous décède en son domicile luzien du 41 rue Gambetta le 16 juin 1903.


Ces découvertes me permettent d’apporter des précisions

quant aux personnes que désigne Maurice Ravel

en les formules de conclusion de deux lettres à son amie luzienne Jane Gaudin,

en date du 2 août 1901 (page 78 de la Correspondance éditée par Manuel Cornejo)

et 16 octobre 1902 (page 82) :

« Veuillez, ma chère Jane, présenter mes respects et mes remerciements à Mademoiselle votre tante _ il s’agit donc ici de Bernardine Bibal, sœur de la mère de Jane, Annette Bibal-Gaudin, et la benjamine des enfants Bibal nés de Pierre Bibal et Victoire Dupous _ et me croire votre bien affectueusement dévoué Maurice Ravel « ,

pour la lettre du 2 août 1901 ;

« Donnez-moi bientôt de vos nouvelles, ma chère Jane, et en attendant, mes souvenirs affectueux à tous

(comprenez dans ce tous la famille de votre tante _ Dorotea Iburuzqueta, veuve de Pascal Bibal, ainsi que ses enfants Paquito (François-Ignace), Marie, Elise, Grégoire et Pepe (Joseph) Bibal _

et les Hiriart _ Dominique Hiriart (cousin, via sa mère Marie Etcheverry n°1 et sa grand-mère Marie Delouart n°2) au second degré de Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel) et son épouse Marie Dimatz, ainsi que Marie Hiriart, la sœur cadette de Magdelaine Hiriart :

le 28 septembre 1901, le frère aîné de Jane, Pascal Gaudin, venait en effet d’épouser Magdeleine Hiriart, la fille aînée de Dominique Hiriart et son épouse Marie Dimatz ;

Magdelaine Hiriart, celle que Maurice Ravel nomme « ma chère cousine« , en sa lettre du 8 octobre 1910 (in Correspondance, page 246) ;

cf mon article du 26 mai 2019 :  _,

sans oublier Mme Bibal _ il s’agit ici de la grand-mère maternelle de Jane, Victoire Dupous (qui décèdera deux ans plus tard, le 16 juin 1903), veuve depuis le 12 septembre 1855 de Pierre Bibal… _

et ma chère tante Gachuch » _ cette dernière décèdera deux mois et un jour plus tard : le 17 décembre 1902 _,

pour la lettre du 16 octobre 1902.

Bien plus tard,

la formule finale du courrier du 20 octobre 1921 de Maurice Ravel à son amie Marie Gaudin, est la suivante :

« Je vous embrasse toutes les trois _ Marie Gaudin, Annette Bibal-Gaudin, sa mère, et Annie Courteault, sa nièce _ ainsi que la tante Bibi si elle s’y prête »,

page 764 de la Correspondance.

Le 15 août 1930, Maurice Ravel écrit :

« Qui est-ce qui sera en noir au concert ? Bibi (pas le Bibi femelle _ Bernardine Bibal _, bien sûr… et encore !) »,

page 1250.


Et le 3 janvier 1933,

pour la dernière mention connue à ce jour de l’expression « Tante Bibi » sous la plume de Ravel,

et à l’occasion des souhaits de Nouvel An,

ceci :

« Je vous souhaite, à Madame Gaudin _ Annette Bibal-Gaudin _, à vous _ Marie _ et à Bibi _ Bernardine Bibal _ toutes sortes de prospérités« ,

page 1300.

Avec patience, détermination, méthode, et un minimum de chance, 

la recherche,

pas à pas,

et par multiplicité de connexions opportunes,

progresse !

Ce lundi 28 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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