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Marie Leonhardt nous a quittés le 23 juillet dernier : un échange de courriels avec l’ami Jean-Paul Combet…

28juil

À propos du bien triste événement qui nous a touchés, la mort de Marie Leonhardt, le 23 juillet dernier à Amsterdam,

cet échange-ci de courriels, ce jeudi 28 juillet 2022, avec l’ami Jean-Paul Combet _ l’éditeur (Alpha) des derniers merveilleux CDs de Gustav Leonhardt…

« Apprenant ce matin _ « Décès d’Alice Harnoncourt et de Marie Leonhardt, une page qui se tourne dans la musique ancienne«  _ le décès de Marie Leonhardt,

je me souviens de ce superbe CD, Chaconnes & Passacailles, avec l’Ensemble Mateus, que tu as publié.
 
Je me souviens aussi de sa présence au repas au restaurant La Tupina rue Porte-de-la-Monnaie à Bordeaux _ le 14 juin 2001 _,
pour conclure l’enregistrement _ du 10 au 13 juin _ du CD de Gustav Leonhardt sur le Dom Bedos de l’abbatiale Sainte-Croix _ le CD Alpha 017 _,
autre CD évidemment mémorable.
 
En dehors des mémoires personnelles qui passeront avec nous,
restent quelques beaux « Tombeaux » de divers genres,
susceptibles de durer un peu plus que nos corps…
 
J’espère que tu te portes bien, ainsi que les tiens _ peut-être es-tu grand-père ? _ ;
et que tes projets te donnent satisfaction…
 
Francis » 7h 22
« Cher Francis,
 je suis heureux de recevoir ton message. C’est une drôle d’année, les 10 ans de la mort de Gustav _ le 16 janvier 2012 _, celle de la mort de Marie. Tu sais, je suis presque soulagé pour elle, sa fin de vie ayant été assez triste : plus de mari, plus de musique, plus la belle maison du Herengracht mais une horrible chambre de maison de retraite. J’espère qu’elle avait un peu perdu la tête pour que ces pertes ne l’aient pas trop fait souffrir à la fin. Une fin longue finalement, plus de 8 ans… Son mari est mort très vite, la décision a été prise en quelques jours. Je les ai vus chez eux le 26 décembre 2011, il m’a alors annoncé qu’il serait sédaté définitivement le lundi suivant et le corps a lâché le 16 janvier. Lorsqu’il est parti de chez lui, la maison était remplie d’objets d’art, c’était un musée qu’il avait constitué au fil des années, pour lui seul finalement car ni Marie ni ses filles n’étaient concernées. Et tout a disparu en quelques heures lors de la vente chez Sotheby’s. Marie avait donc tout perdu de la mémoire de sa vie, même son violon, vendu à Sophie Gent. Bien étrange destinée, non ?
Non, je ne suis pas grand-père, aucune perspective de ce côté pour le moment.
Je me suis beaucoup amusé cette année à donner une série de 10 conférences sur les Variations Goldberg, que je travaille au clavecin depuis 2 ans. J’en suis venu à bout, avec beaucoup de difficulté au début et de moins en moins en avançant. Ce qui me semblait infaisable est juste devenu difficile. J’ai décortiqué la construction de chaque variation et abordé des thématiques plus générales, techniques ou philosophiques. Bref, j’ai beaucoup appris. C’était parfois difficile à exprimer de façon compréhensible, car le public d’aujourd’hui n’a quasiment plus de contact avec la pratique musicale. J’aimerais bien redonner ce cycle de temps en temps, mais qui a encore la patience aujourd’hui de consacrer 10 séances à une chose unique, alors qu’on attend que tout se résume à un post Facebook de 30 secondes ?
Peu de choses m’apportent de la satisfaction : le « Guerre »  de Céline, un très chouette livre intitulé « Beyond Bach », revoir « les 400 coups ». C’est déjà bien.

Si ça t’amuse, je joins le fichier du texte qui sera publié en hommage à Leonhardt dans le programme du festival d’août. Merci de ne pas le diffuser et de le garder pour toi _ c’est fait : Arques le découvrira très bientôt ; et c’est excellent !.. J’aimerais partir de ce texte pour en dire plus sur la musique ancienne et sur la musique en général, mais l’écriture me pèse tant, je n’y trouve aucun plaisir.

J’espère moi aussi que tu te portes bien.

Amitiés,

Jean-Paul » 11h 34
« Rien à retrancher à ton texte pour Arques si juste…
Oui, les «
Goldberg « sont un incontournable insurpassé !
On ne peut pas s’en lasser. Et il faut bien le « 
Quodlibet « , puis le retour de l´ « Aria « , pour accepter de quitter ces « Goldberg « …

Tes remarques sur l’avisibilité de la musique me conviennent admirablement, de même que la méfiance à l’égard de l’interprétation…

Humilité foncière nécessaire de celui qui lit et joue ce que la partition nous transmet, en attente de sonner.

Toute une éthique du jeu musical…

Pour le reste, Gustav Leonhardt était tout braise en l’intensité très exigeante de son jeu : j’ai eu la chance  de l’entendre souvent jouer ainsi en concert à Bordeaux.

Le public présent se contentant d’assister lui aussi humblement à l’avènement sonore de la splendide, musique.

À suivre…

Francis » 14h 28

« oui, plus je côtoie les Variations, plus je ressens ce qu’écrivait Jankélevitch dans L’irréversible et la Nostalgie. Insouciance de quitter le port pour parcourir le monde, voyage jalonné d’épreuves et désir de retrouver son foyer. Mais le retour à Ithaque est à la fois une joie et une tristesse, comme le retour de l’Aria initiale. Bach a visé juste dans sa connaissance de l’humain, une fois de plus…
JP » 14h 35
Ce jeudi 28 juillet 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ré-écouter de Frederic Mompou (1893 – 1987) les quatre « Cuadernos » (1959, 1962, 1965 et 1967) de sa sublime « Musica callada »… Et le génie de l’interprétation du merveilleux Josep Colom…

23avr

De l’extraordinaire Frederic Mompou (Barcelone, 13 avril 1893 – Barcelone, 30 juin 1987),

le couronnement de l’œuvre si singulier _ et si profondément émouvant, en sa lumineuse sobriété _,

est probablement réalisé par les quatre « Cuadernos » (de 1959, 1962, et 1967) _ en vingt-huit (9 + 7 + 5 + 7) pièces brèves… _, de sa prodigieuse « Musica callada » _ sous l’inspiration fulgurante du « Cantique spirituel entre l’âme et le Christ, son époux«  de Saint-Jean-de-la-Croix (1542 – 1591).

J’en étais jusqu’ici resté aux interprétations magiques, d’abord de Frederic Mompou lui-même, enregistrées en 1974 au Casino de l’Alianca del Poblenou, disponibles au sein d’un coffret de 4 CDs Brilliant 6515 ;

mais aussi du magnifique pianiste catalan _ lui aussi _ Josep Colom _ né à Barcelone le 11 janvier 1947 _, enregistrées en décembre 1991 et février, mars et juin 1992, disponibles au sein d’un coffret de 4 CDs Mandala MAN 5021/24…

Or voici que je m’aperçois qu’est assez récemment paru un nouveau CD de cette sublimissime « Musica callada« , par ce même Josep Colom, cette fois enregistrée les 16 et 17 avril 2019, à l’Auditorio de Zaragoza, publié pour le label Eudora, le CD Eudora SACD 2101.

Sur l’œuvre si singulière et si intensément vibrante et touchante, en sa terrible discrétion, de Mompou,

je ne veux surtout pas manquer de renvoyer ici au merveilleux « Le Message de Mompou » de Vladimir Jankélévitch,

aux pages 157 à 172, de son excellentissime « La Présence lointaine _ Albeniz, Séverac, Mompou » paru en 1983 aux Éditions du Seuil, et qui vient de reparaître, le 12 mai 2021, en Points-Seuil…

Une finesse d’analyse d’une justesse indispensable !

Et à propos de cet admirable interprète qu’est décidément Josep Colom,

il me faut ajouter que c’est lui qui, en 1995, m’a fait découvrir _ en une écoute impromptue absolument émerveillée sur mon auto-radio, sur la route en partant au travail, d’une émission de France-Musique qui diffusait un extrait de cette musique, dont je n’avais hélas pas perçu le nom du compositeur, qu’il m’avait ensuite fallu rechercher ; et que j’avais heureusement trouvé alors ! Et j’avais donc pu commander ce CD à ma chère libraie Mollat ; et Vincent Dourthe ne l’a pas oublié !… _, ce tout à fait extraordinaire compositeur, si singulier, lui aussi, qu’est Manuel Blasco de Nebra (1730 – 1784).

Ce qui, consécutivement, a aussi fait de la librairie Mollat _ et sur une très longue durée : tant que ce stupéfiant CD a été distribué et disponible… _, le meilleur vendeur en France de ce magistral CD _ écoutez-le ici ! Il est miraculeux de poésie… _ des « Pièces pour clavier » de Manuel Blasco de Nebra par Josep Colom, enregistré à Paris en 1995, le CD Mandala MAN 4847 :

tellement la diffusion au magasin du moindre extrait de cette merveilleuse musique sur la platine du magasin, avait pour immédiat effet (de séduction !) de déclencher l’achat, ou la commande, de ce CD par quiconque l’entendait et l’écoutait et tombait sous son charme si prenant…

Le charme idéalement conjugué de la rencontre enregistrée de l’œuvre du compositeur, Manuel Blasco de Nebra, et de son interprète ici, le tout simplement merveilleux Josep Colom !

Cf, dans la série de mes articles consacrés à des »musiques de joie » _ durant la période de confinement de la pandémie de Covid _mon article du 10 avril 2020, qui s’en faisait l’écho toujours ébloui :

« « …

Cette « quintessence acérée et voluptueuse de l’intime« , écrivais-je ce jour-là,

et alors que j’ignorais, et pour cause, les formulations si heureuses, de cet extraordinaire si juste « écouteur de musique« , qu’est l’incomparable Vladimir Jankélévitch…

De Manuel Blasco de Nebra (1730 – 1784) à Frederic Mompou ()1893 – 1987),

l’interprète splendide qu’est Josep Colom (1947) est bien le plus magique passeur…

Écoutez et ré-écoutez pour votre propre joie la joie rayonnante et discrète que l’interprétation, en ces CDs _ tant de Frederic Mompou, par deux fois, en 1991-92 et 2019, que de Manuel Blasco de Nebra, en 1995 _ de Josep Colom, nous donne si généreusement à recevoir et partager…

Ce samedi 23 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

En revenant méditer, avec un peu de recul, sur le passionnant, très riche et très fluide, entretien que j’ai eu la chance de mener le 25 mars dernier avec un interlocuteur de la qualité d’intelligence, de sensibilité et de culture tel que Karol Beffa…

10avr

Le visionnage attentif, à diverses reprises, du passionnant très riche et très fluide entretien que j’ai eu, sans public présent le 25 mars dernier, entre 13 et 14h sur la scène éclairée de la très vaste salle de la Station Ausone, obscure et très calme pour l’occasion, avec Karol Beffa, à propos de son déjà lui-même très riche et très clair livre de réflexion-méditation _ et commentaires extrêmement judicieux… _ « L’Autre XXe siècle musical » (aux Éditions Buchet-Chastel),

m’apporte, par divers _ et chaque fois plus nombreux _ infra-détails, qui, peu à peu, et uns à uns, adviennent ainsi, par surprise advenant _ par la grâce de l’incisif, généreux et tranchant, Kairos _ au regardeur-écouteur à chaque attentive nouvelle vision de la vidéo, à une prise de conscience, de nouveaux éléments de paroles _ mais aussi expressions du visage _ de Karol Beffa, qui viennent enrichir chaque fois un peu davantage ma propre réflexion _ in progress _ de regardeur, après avoir été un interlocuteur _ comme ce que vient offrir, aussi, au lecteur attentif la lecture attentionnée et méditative de la succession des lignes et pages d’un livre… _ ;

et c’est bien sûr là un des multiples avantages et ressources  _ et pas les moindres _ d’une telle archive vidéo ou podcastée, à consulter, en sa disponibilité présente, là, et conservée, afin de pouvoir, tout à loisir, y revenir méditer et approfondir, au calme fécond du silence propice à la méditation du chez soi, peu, ou un peu plus longtemps, après le feu d’artifice exaltant de l’échange improvisé sur le champ et à vif des paroles de l’exaltant entretien-conversation que nous avons eu ce 25 mars là en cette Station Ausone bordelaise…

Depuis cet entretien du 25 mars dernier

_ et auparavant, déjà, au fil de mes lectures et relectures successives de ce petit trésor judicieux que constitue ce si riche et très clair « L’Autre XXe siècle musical« ,

le 6 mars, à propos de l’admirable mélodie « Hôtel«  de Francis Poulenc, telle que la commente Karol Beffa, cet article-ci :  ;

puis le 22 mars, à propos de tout l’œuvre de Reynaldo Hahn abordée par le regard affuté, tant analytique que synthétique, de Karol Beffa, cet article-la : _,

j’ai déjà eu l’occasion, à plusieurs reprises déjà, de livrer, sur ce blog quotidien « En cherchant bien » dont en toute liberté je dispose, diverses infra-réflexions, dont voici les liens d’accès :

_ le 26 mars : 

_ le 27 mars : 

_ le 28 mars : 

_ le 30 mars : 

_ le 1er avril : 

_ et le 7 avril, afin de donner le lien à la vidéo de l’Entretien publiée et désormais accessible : 

Il me semble donc que la présente réflexion à mener sur ce que viennent m’apporter, sur le fond, les successifs visionnages de cette riche vidéo de notre Entretien du 25 mars dernier, doivent démarrer sur ce qui me semble constituer le projet de base de ce livre, « L’Autre XXe siècle musical« , de Karol Beffa, soit sa signification même, qui  me paraît être de lever urgemment quelques obstacles fâcheusement inhibiteurs d’une création musicale contemporaine bien plus ouverte et joyeuse, et heureuse ;

ainsi que le public auquel ce livre me semble destiné d’abord en priorité : celui de nouvelles générations de compositeurs jeunes, à encourager, stimuler dans (et à) la joie, et ouvrir à des créations bien plus ouvertes et décomplexées ; le public des mélomanes curieux et ouverts (et hédonistes), lui, venant immédiatement en second…

Il s’agissait donc pour Karol Beffa, et c’est parfaitement explicite, de corriger la partialité, le sectarisme et les terribles injustices de la doxa dominante en matière d’histoire de la musique du XXe siècle _ cf le « La Musique du XXe siècle » publié en 1992, et constamment republié depuis, dont Karol Beffa a eu entre les mains un exemplaire en 1997, à l’âge de 24 ans… _, caractérisée par une conception adornienne de l’Histoire même _ héritée par Adorno de Hegel _et de la discipline qui en rend compte _ ici pour la musique _, l’histoire d’un irréversible et nécessaire uniforme progrès _ ici en l’occurrence musical… _, qui, par ses accents péremptoires _ pire qu’intimidants : carrément castrateurs ! _, rejette impitoyablement aux poubelle de l’Histoire tout ce qui ose s’écarter de la voie magistrale impériale _  et voie unique de l’Avenir _ vers toujours davantage de la radicalité idéale affirmée triomphante par ces idéologues sectateurs, coupant sans pitié les moindres rejets s’écartant du tronc unique, comme constituant de vaines pièces stériles, hors de la voie unique de la glorieuse postérité à venir…

Et c’est donc aussi en tant que lui-même compositeur en voie d’oser créer sa propre musique, œuvre après œuvre, comme improvisation après improvisation, à la recherche de sa propre singularité musicale, qui apprend à oser aussi faire son miel _ par naturelle hybridation joyeuse _, via un formidable appétit de curiosité et ouverture à toutes les musiques disponibles, de très multiples et très divers riches éléments de compositeurs très variés, dans le passé comme dans le présent de la musique, et ici et là, de par le monde, par tranfiguration de tout cela, ludiquement et joyeusement _ à la façon de l’évidence la plus naturelle et bondissante d’un Mozart… _, que s’adresse aussi à lui-même ici Karol Beffa, de tels encouragements à oser créer avec toujours plus d’ouverture et plus de confiance et de joie…

 

Et il me semble que, à cet égard, le chapitre consacré à Nadia Boulanger _ aux pages 93 à 123 _ fonctionne dans le livre comme l’avertissement d’un écueil _ démesurément et à tort intimidant et carrément castrateur, au final, dans le cas malheureux de Nadia Boulanger, qui cessa de composer en 1920, elle n’avait pas 32 ans…  _ à éviter et surmonter pour ne pas se laisser abattre par un Idéal du Moi – Sur-Moi par trop inhibiteur d’œuvre propre et singulière _ vaillance et courage (versus paresse et lâcheté) étant les conditions nécessaires de la sortie, même une fois devenu adulte par l’âge, de l’état de minorité réductrice, ainsi que l’affirmait splendidement Kant en ouverture de son indispensable « Qu’est-ce que les Lumières ?« 

Tout créateur _ y compris de (et en) sa propre existence d’humain, au quotidien des jours _ doit, outre la vaillance au travail et son patient artisanat _ à la Ravel _ apprendre le courage d’oser !

De même, inversement, le chapitre consacré aux Minimalistes américains, Terry Riley, Steve Reich, Philip Glass, John Adams _ aux pages 161 à 180 _, ainsi que, plus spécifiquement encore, celui, très détaillé _ aux pages 181 à 200 _, consacré à ce chef d’œuvre qu’est l' »El Dorado » de John Adams (en 1991), présentent des exemples pleinement positifs de créations _ américaines, donc, d’abord _ parfaitement et très heureusement décomplexées, et donc tout à fait encourageants, d’ouverture et d’hédonisme heureusement débridé et joyeux, pour sa propre œuvre à venir oser laisser naître, enfanter et former, et donner à partager, pour Karol Beffa lui-même en tant que compositeur, comme, aussi et surtout, pour les jeunes futurs compositeurs de l’assistance auxquels ses « Leçons » à l’École Normale Supérieure s’adressaient au départ _ et c’est sur la pirouette rieuse de cette note heureuse de joie musicale de création osée réaliser, qu’a été conclue, au montage, la vidéo de notre Entretien…

Et à plusieurs reprises j’ai pu percevoir ainsi, à divers re-visionnages de la vidéo, certains sourires rieurs de Karol Beffa…

À suivre…

Ce dimanche 10 avril 2022, Titus Curiosus, Francis Lippa

La publication encore éparse des écrits de Vladimir Jankélévitch sur la musique…

02avr

Il y a déjà un moments que je déplore l’absence d’une publication réunissant l’ensemble des écrits de Vladimir Jankélévitch (1903- 1985) sur la musique _ de quel phénomène est-ce donc là le triste symptôme ?

Mon article d’hier m’ a ainsi amené à retrouver mes _ passionnants _ livres de Vladimir Jankélévitch à propos de la musique, parmi _ sous, derrière _ les rangées à plusieurs épaisseurs et piles qui constituent cette bibliothèque… 

Si je dispose _ en plusieurs exemplaires, même _ de son « Ravel » ;

de son « La Musique et l’ineffable » ;

de son « Fauré et l’inexprimable » ;

d’autres me font hélas toujours défaut…

La bibliographie de musique présente aux pages 294-295 de « L’Enchantement musical » me permet de faire un point exhaustif sur ces manques bibliophiliques miens…

Dont son « Debussy et le mystère de l’instant« , « La Présence lointaine : Albeniz, Séverac, Monpou« , « Liszt et la rhapsodie : essai sur la virtuosité« , ou encore « La Musique et les heures« …

Mais quelques autres encore _ sur Chopin, Satie, Rimsky-Korsakov, Rachmaninoff, Bartok, Falla, Louis Aubert, Joaquin Nin, etc. _ réunis dans « Sources : recueil« ,  « Premières et dernières pages » et « Présence de Vladimir Jankélévitch : Le Charme et l’occasion« …

Avis aux amateurs d’analyses musicales raffinées et ultra-compétentes…

Ce samedi 2 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

« Maurice Ravel et l’innocence » : un manuscrit retrouvé de Vladimir Jankélévitch

01avr

Aux pages 237 à 246 d’Inédits de Vladimir Jankélévitch, réunis _ par Françoise Schwab avec la collaboration de Jean-Marie Brohm _ et publiés en 2017 _ aux Éditions Albin-Michel _ sous le titre générique de « L’Enchantement musical _ Écrits 1929-1983« , un ouvrage que j’ai retrouvé en mettant un peu d’ordre dans mes piles de livres,

j’ai pu lire le texte superbe d’un manuscrit jusqu’alors inédit, intitulé « Maurice Ravel et l’innocence« ,

qui me paraît tout à fait congruent avec le chapitre « Maurice Ravel » des lucidissimes pages 81 à 92 de « L’Autre XXe siècle musical » de Karol Beffa,

quant à l’approche très fine de l’assez complexe _ et malaisée à cerner _ idiosyncrasie du génie ravélien…

 

Ce vendredi 1er avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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