Dans les Goldberg, et au piano, une très tonique et plus que plaisante Angela Hewitt
Jusqu’à entendre par hasard _ sur mon autoradio (et France-Musique) en roulant vers Bayonne _ Angela Hewitt dérouler d’excellentes _ mais oui ! _ sonates de Domenico Scarlatti, au piano ;
puis d’apprécier les deux CDs Scarlatti qu’Angela Hewitt a consacrés à quelques unes de ces sonates _ que j’adore ! _,
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je n’avais nul tropisme m’incitant à chercher à écouter cette interprète
_ que j’associais (par préjugé !) à son compatriote canadien Glenn Gould : le roi de l’imposture à mes yeux ; et tout spécialement dans les Goldberg, où il rivalise avec une machine à écrire ! _
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je découvre le tout récent CD qu’Angela Hewitt vient de donner des Variations Goldberg, de Jean-Sébastien Bach, et toujours au piano ;
et que je demande à écouter.
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Et je trouve ça bien : ça chante et ça avance, dans l’élan !
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Le disquaire propose de comparer cette version piano
avec une version clavecin, qui paraît aussi cet été :
celle de Diego Ares.
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Certes le claveciniste respecte mieux le détail des appoggiatures de la partition.
Mais sa version est plus lente, moins franche ; pas dans l’allant _ ni l’élan _ de cette sublime musique.
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Cette version piano des Goldberg par Angela Hewitt n’est peut-être pas _ à la différence des deux versions clavecin de l’ami Pierre Hantaï _ un absolu indispensable !
mais elle est très très plaisante ;
et aussi agréable à écouter sur le lecteur CD de la voiture
que ses deux précédents toniques CDs Scarlatti !
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Ce vendredi 3 août 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa