Le coffret Hänssler PH 19032 de l’œuvre intégral de piano de Beethoven
par le pianiste chypriote Martino Tirimo
a déjà attiré mon attention _ et sollicité mon écoute _
en cette année du 250 éme anniversaire de la naissance du compositeur,
à Bonn,
le 16 décembre 1770 :
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cf mon article du 1er février dernier : Une très intéressante initiative : le « Complete Piano Works » de Beethoven (en 16 CDs) par Martino Tirimo…
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Et voici que deux articles annonçant la parution d’un nouveau coffret
_ de 6 CDs, chez l’éditeur Piano 21 : P21 060-N _
d’un choix _ non exhaustif cette fois ! _ d’œuvres de piano de Beethoven,
présentées _ à nouveau _ en leur continuité chronologique de composition,
interprétées par l’excellent Cyprien Katzaris,
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paraissent,
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précédant la disponibilité effective de ce coffret chez les disquaires
_ du moins à Bordeaux, et à ma connaissance…
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Soit, le 25 janvier dernier,
sur le site Discophilia, et sous la plume de Jean-Charles Hoffelé,
l’article Obsession Beethoven ;
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puis, ce jour, 13 février,
sur le site ResMusica, et sous la plume de Maciej Chiżyński,
l’article Fêtons l’année Beethoven avec Cyprien Katzaris.
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Les voici :
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Cyprien Katsaris ne fait rien comme personne. J’espérais de lui une intégrale des Sonates, après tout il avait gravé _ en effet _ le plus saisissant cycles des Symphonies dans les extravagantes transcriptions de Liszt, y faisant entendre malgré tout d’abord Beethoven. L’année cruciale s’annonçant, et franc-tireur comme il le fut toujours, voici qu’il publie un coffret de 6 CDs pleins à ras-bord : huit Sonates _ sur les 32 _, mais aussi quantité d’opus dans des transcriptions rarissimes _ voilà _ qui illustrent l’obsession Beethoven éprouvée par ses contemporains et ses suiveurs _ voilà.
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C’est un coup de génie mené avec méthode, vrai voyage chronologique dans la création beethovénienne _ voilà _, les huit Sonates sonnant comme des ponctuations qui soulignent l’évolution de cette langue si singulière où à mesure le piano moderne paraît.
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La puissance orchestrale du jeu de Katsaris, son piano de haute école, d’une pureté technique et d’une ardeur spirituelle qui forment la signature de tout grand interprète de Beethoven, emportent une Tempête _ la sonate n° 17 _ fabuleuse, exalte le “Sturm und Drang” de l’Appassionata _ la sonate n° 23 _, souligne le sens du bref si moderne de la Sonate “A Thérèse” _ la sonate n° 24 _, et projette l’ultime sonate _ n° 32 _ dans une dimension sonore futuriste.
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Cela aurait suffit pour supplier Cyprien Katsaris d’enregistrer tout le reste du piano de Beethoven surtout sur le somptueux Bechsteinqu’il joue ici si bien capté par Nikolaos Samaltanos (et peut-être le fera-t-il), mais le voyage parallèle _ voilà _ proposé par les transcriptions _ un parcours assez original ! _ est tout aussi vertigineux, du Trio à cordes Op. 3 dont on ne sait trop qui, de Beethoven ou de Diabelli, aura réalisé la mouture pianistique, à cette merveille absolue d’émotion qu’est la transposition si simple, si nue, de l’Adagio molto e cantabile de la 9e Symphonie ; on imagine Richard Wagner se le jouer dans sa solitude.
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Somme considérable, où tout l’art de Cyprien Katsaris rayonne. Mais qu’il nous entende : les autres Sonates, les autres Variations, les Bagatelles l’exigent en cette année Beethoven.
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LE DISQUE DU JOUR
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Beethoven : A Chronogical Odyssey
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Ludwig van Beethoven(1770-1827)
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CD 1
9 Variations sur une marche de Dressler, WoO 63
Sonate pour clavier en mi bémol majeur, WoO 47/1
2 Préludes dans tous les douze tons majeurs, pour le pianoforte ou l’orgue, Op. 39
Musik zu einem Ritterballet, WoO 1 (trans. Beethoven)
Sonate pour piano No. 1 en fa mineur, Op. 2 No. 1
Alla Ingharese quasi un Capriccio (Rondo a Capriccio), Op. 129
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CD 2
Grande Sonate pour le Piano d’après le « Trio à cordes, Op. 3 » (trans. Beethoven? Diabelli?)
Sonate pour piano et violoncelle No. 2 en sol mineur, Op. 5 No. 2 (extrait : III. Rondo (Allegro), trans. Louis Winkler)
Sonatine et Adagio pour mandoline et clavecin (trans. Vladimir Blok)
Sonate pour piano No. 5 en ut mineur, Op. 10 No. 1
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CD 3
Sonate pour piano No. 10 en sol majeur, Op. 14 No. 2
Septuor pour violon, alto, clarinette, cor, basson, violoncelle et contrebasse, Op. 20 (extrait : III. Tempo di Menuetto – Trio, trans. Liszt)
Quatuor à cordes No. 6 en si bémol majeur, Op. 18 No. 6 (extrait : II. Adagio ma non troppo, trans. Saint-Saëns)
Quatuor à cordes No. 4 en ut mineur, Op. 18 No. 4 (extrait : I. Allegro ma non tanto, trans. Rösler)
Sonate pour piano et violon No. 5 en fa majeur, Op. 24 « Le printemps » (trans. Winkler)
Sérénade en ré majeur pour flûte, violon et alto, Op. 25 (extrait : I. Entrata (Allegro), trans. Winkler)
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CD 4
Sonate pour piano No. 14 en ut dièse mineur, Op. 27 No. 2 « Clair de Lune »
Sonate pour piano et violon No. 7 en ut mineur, Op. 30 No. 2 (extrait : II. Adagio cantabile, trans. Winkler)
7 Bagatelles, Op. 33
Contredanse en mi bémol majeur, WoO 14/12 (trans. Ludwig or Kaspar Karl von Beethoven)
Sonate pour piano No. 17 en ré mineur, Op. 31 No. 2 « La Tempête »
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CD 5
Sonate pour violon et piano No. 9 en la majeur, Op. 47 « Kreutzer » (trans. Czerny & Anonymous)
Sonate pour piano No. 23 en fa mineur, Op. 57 « Appassionata »
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, Op. 61 (extrait : III. Rondo. Allegro, trans. Kullak)
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CD 6
32 Variations sur un thème original en ut mineur, WoO 80
Fantaisie en sol mineur, Op. 77
Marsch für die böhmische Landwehr, oder Marsch des Yorck’schen Korps, en fa majeur (trans. Beethoven?)
Sonate pour piano No. 24 en fa dièse majeur, Op. 78
Sonate pour piano No. 32 en ut mineur, Op. 111
Symphonie No. 9 en ré mineur, Op. 125 « Chorale » (extrait : III. Adagio molto e cantabile, trans. Wagner)
Quatuor à cordes No. 16 en fa majeur, Op. 135 (extrait : III. Lento assai, trans. Moussorgski)
Quintette à cordes en ut majeur, WoO 62 – esquisse (trans. Diabelli)
Musikalischer Scherz, “Wir irren allesamt”, WoO 198
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Cyprien Katsaris, piano
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Un coffret de 6 CD du label Piano 21 P21 060-N (agrémenté d’un livret comprenant un texte passionnant de l’interprète)
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Photo à la une : le pianiste Cyprien Katsaris – Photo : © Jean-Baptiste Millot
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Le 13 février 2020 par Maciej Chiżyński
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Après un disque consacré à Stanisław Moniuszko, Cyprien Katsaris célèbre Ludwig van Beethoven, nous entraînant dans un extraordinaire voyage de plus de sept heures de musique à travers compositions originales et transcriptions.
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Ce n’est pas la première fois que Cyprien Katsaris se lance à la poursuite des raretés du répertoire beethovénien : dans les années 1980, il fut la deuxième personne dans le monde, après Idil Biret, à avoir gravé – pour Teldec – la totalité des symphonies dans la transcription de Franz Liszt _ oui. Cette fois-ci, au menu, figurent aussi bien des partitions phares de la littérature pour piano (comme les sonates « Clair de lune » et « Appassionata ») que des pages à peine esquissées, comme l’Introduction. Andante maestoso extraite du Quintette à cordes en ut majeur dans la transcription d’Anton Diabelli. Pour les sonates pour piano, nous en avons une huitaine, soit un quart de l’intégrale, dont Katsaris nous donne un raccourci cohérent, de la première à la dernière de ces œuvres.
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Concernant les transcriptions, on notera que certaines d’entre elles sont particulièrement réussies, tandis que d’autres nous paraissent d’importance secondaire. Parmi les plus belles transcriptions, on compte notamment celle du troisième mouvement de la Symphonie n° 9, faite par Richard Wagner. Sous les doigts de Katsaris, elle offre une atmosphère intimiste, évoquant une grande toile impressionniste, mais surtout elle permet de savourer la délicate poésie de cette page. On se délecte également de la brillantissime transcription du premier mouvement du Quatuor à cordes op. 18 n° 4, effectuée par Gustav Rösler, comme de celle du deuxième mouvement de la Sonate pour piano et violon n° 9 « À Kreutzer », due à Carl Czerny. Pour celle-ci, on admire la vigueur et la légèreté dans les batteries (par l’intermédiaire desquelles le piano imite les coups d’archet du violon), ainsi que l’intensité des arpèges.
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Le programme du coffret est ordonnancé par ordre chronologique (par dates de compositions _ voilà ! _ et non par celles de la publication des opus), formant ainsi un ensemble permettant de tracer l’évolution du style du maître de Bonn _ oui _ depuis les poétiques et chaleureuses Variations sur une marche de Dressler WoO 63 qui datent de 1782 (Beethoven n’avait alors que douze ans), jusqu’aux Quintette à cordes en ut majeur et Plaisanterie musicale sur des motifs du « Rätselkanon », élaborés dans les années 1826-1827.
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Force est de constater que la période allant de 1782 à 1827 est une époque primordiale dans l’évolution de l’interprétation pianistique _ du classicisme au romantisme. Pour Beethoven, c’était assurément le facteur virtuose _ voilà _ qui eut le plus grand impact sur le développement de la texture du piano dans sa musique solo. Parmi les progrès les plus significatifs _ et c’est très intéressant ! _, listons :
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– la recherche d’une gamme de couleurs toujours plus large par l’intermédiaire de la pédalisation, de l’enrichissement des effets de l’articulation, ainsi que de la variété des notations musicales propres à l’expression (les dernières sonates, très précises au niveau de l’écriture, en témoignent) ;
– l’élargissement de l’étendue dynamique et de la gamme des nuances dynamiques intermédiaires ;
– la découverte des qualités expressives du volume sonore et du rôle dynamique de l’accord ;
– l’épaississement de la texture à travers des figurations (comme dans les Variations n° 7 et n° 8 WoO 80) ;
– la mise en valeur d’effets renvoyant à la spontanéité et faisant de cette façon penser à une improvisation virtuose _ oui ! _ ;
– le rapprochement de la texture du piano de celle des œuvres symphoniques (un procédé perceptible dans des pages façonnées entre environ 1800 et 1815 ; la Sonate pour piano n° 23 _ Appassionata _ en est le sommet).
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Si, dans l’ensemble, les prestations données par Cyprien Katsaris reflètent cette recherche de Beethoven d’une gamme de teintes plus large, elles manquent en même temps, par moments, de cette fraîcheur _ ah ! _ qui ferait immédiatement penser à l’improvisation _ que l’on trouve dans les interprétations si merveilleusement vivantes de Stephen Kovacevich et Ronald Brautigam ! Certes, le pianiste est sensuel et parfois aussi théâtral, dans le bon sens du terme. On dirait que, ces dernières décennies, son jeu a pris du poids, mais également qu’il est devenu plus opulent, qu’il a gagné en rondeur et en raffinement des couleurs, particulièrement pour les mediums graves. Dans ces interprétations, nous sommes principalement saisis par la plasticité du relief des textures, par la manière dont il joue les gammes, les trilles et les batteries – très évocatrice –, de même que par le caractère réflexif voire contemplatif des morceaux (ou, pour les sonates, des mouvements) soumis à des tempos lents. Nous y savourons la douceur de l’attaque des touches comme l’ampleur de la respiration, l’humour comme le sérieux, l’élégance et la suggestivité. Quelle bravoure dans l’exécution du Rondo alla ingharese quasi un capriccio (Colère pour un sou perdu, déchargée dans un caprice) en sol majeur op. 129 ! Katsaris parvient à y garder la clarté des textures et l’intensité de l’expression malgré un mouvement follement rapide.
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Dans les sonates, Katsaris nous sert un jeu refusant tout monumentalisme, jamais monolithique, axé sur la transparence des plans sonores comme sur la rigueur rythmique. On ne trouvera pas ici de mièvrerie liée à la mise en œuvre de « soupirs » ni de « sanglotement ». Nous avons, en revanche, cette constante recherche de lisibilité et de l’expressivité apte à pousser ces prestations en dehors des limites de l’écriture pour le piano, afin de rapprocher quelques-unes de ces pages au plus près de la musique symphonique. Ainsi, le mouvement final de la Sonate pour piano n° 14 _ Clair de lune _ est tel un volcan au début de l’explosion : furibond, fiévreux, impétueux mais sans lourdeur excessive, bien au contraire, plutôt rafraîchissant, se déployant dans un exceptionnel équilibre _ et voilà parfaitement énoncés quelques traits essentiels de l’idiosyncrasie beethovienne.
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À l’inverse, certaines lectures sont curieusement statiques, centrées sur la « dimension horizontale », comme celle de la Grande sonate pour le piano d’après le Trio à cordes en mi bémol majeur op. 3 ou encore, par instants, celle de la Sonate pour piano n° 23 _ Appassionata _, où l’on aurait aimé percevoir un peu plus d’allant _ ah ! _, plus de souplesse, et une attention accrue accordée aux micro-détails de l’agogique _ et c’est là capital, voire rédhibitoire… Serait-ce là, la conséquence d’une fatigue _ ah ! _ accumulée lors de sessions d’enregistrement trop longues ?
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Prêtons aussi l’attention au côté éditorial de cette parution : le coffret est solide et soigné. Le livret, en papier craie de haute qualité, offre des informations techniques précises sur les gravures – y compris celles sur les microphones et les convertisseurs utilisés – tout autant que la présentation, par Cyprien Katsaris lui-même, des œuvres proposées. On notera que la prise de son est équilibrée et riche en harmoniques, en permettant d’apprécier pleinement le jeu du pianiste.
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Voici l’une des plus belles surprises du commencement de cette année Beethoven 2020. Un événement discographique à ne pas rater _ je note.
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Ludwig van Beethoven (1770-1827).
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Œuvres originales :
9 Variations sur une marche de Dressler WoO 63 ; Sonate pour clavier en mi bémol majeur WoO 47/1 ; 2 Préludes dans tous les douze tons majeurs, pour le pianoforte ou l’orgue op. 39 ; Sonates pour piano n° 1, 5, 10, 14, 17, 23, 24 et 32 ; Rondo alla ingharese quasi un capriccio (Colère pour un sou perdu, déchargée dans un caprice) en sol majeur op. 129 ; 7 Bagatelles op. 33 ; 32 Variations en ut mineur sur un thème original WoO 80 ; Fantaisie pour piano en sol mineur op. 77 ; Plaisanterie musicale sur des motifs du « Rätselkanon » WoO 198.
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Transcriptions de ses œuvres :
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Musique pour un ballet chevaleresque en ré majeur WoO 1 (transcription de Ludwig van Beethoven) ; Grande sonate pour le piano d’après le Trio à cordes en mi bémol majeur op. 3 (transcription de Ludwig van Beethoven ou d’Anton Diabelli, 1781-1858) ; Rondo, le 3e mouvement de la Sonate pour piano et violoncelle n° 2 (transcription de Louis Winkler, 1820-1886) ; Sonatine et Adagio pour mandoline et clavecin (transcription de Vladimir Blok, 1932-1996) ; Tempo di menuetto – Trio, le 3e mouvement du Septuor en mi bémol majeur pour violon, alto, clarinette, cor, basson, violoncelle et contrebasse op. 20 (transcription de Franz Liszt, 1811-1886) ; Adagio ma non troppo, le 2e mouvement du Quatuor à cordes op. 18 n° 6 (transcription de Camille Saint-Saëns, 1835-1921) ; Allegro ma non tanto, le 1er mouvement du Quatuor à cordes op. 18 n° 4 (transcription de Gustav Rösler, 1819-1883) ; Sonate pour piano et violon n° 5 « Le Printemps » (transcription de Louis Winkler) ; Entrata (Allegro), le 1er mouvement de la Sérénade en ré majeur pour flûte, violon et alto (transcription de Louis Winkler) ; Adagio cantabile, le 2e mouvement de la Sonate pour piano et violon n° 7 (transcription de Louis Winkler) ; Contredanse n° 12 en mi bémol majeur, extrait des 12 Contredanses pour orchestre WoO 14 (transcription de Ludwig van Beethoven ou de Kaspar Anton Karl van Beethoven, frère de Ludwig, 1774-1815) ; Sonate pour piano et violon n° 9 « À Kreutzer » (transcription de Carl Czerny pour le 2e mouvement et d’un anonyme pour les 1er et 3e mouvements) ; Rondo. Allegro, le 3e mouvement du Concerto pour violon et orchestre en ré majeur (transcription de Franz Kullak, 1844-1913 ; cadence de Beethoven, de l’opus 61a/III) ; Marche en fa majeur WoO 18 (première version ; transcription supposée de Ludwig van Beethoven) ; Adagio molto e cantabile – Andante moderato – Tempo primo, le 3e mouvement de la Symphonie n° 9 (transcription de Richard Wagner, 1813-1883) ; Lento assai, cantante e tranquillo – Più lento, le 3e mouvement du Quatuor à cordes op. 135 (transcription de Modeste Moussorgski, 1839-1881) ; Introduction. Andante maestoso, extraits du Quintette à cordes en ut majeur (esquisse ; transcription d’Anton Diabelli).
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Cyprien Katsaris, piano C. Bechstein D-282 Concert Grand n° 212034
(n° 206565 pour la Sonate pour piano n° 14).
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6 CD Piano 21.
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Enregistrés à l’été 2019,
exception faite pour la Sonate pour piano n° 14 (enregistrée en 2016), en l’Église Evangélique Saint-Marcel à Paris.
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Textes de présentation en anglais, français et allemand.
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Durée totale : environ 7 heures 7 minutes
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Ce jeudi 13 février 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
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