Archives du mois de novembre 2020

Pour poursuivre le cheminement de mon regard sur les sublimes « Tirages Fresson » de mon ami Bernard Plossu, deux autres propositions de lecture : deux livres de Bernard Plossu et François Carrassan…

25nov

Dans ma bibliothèque,

riche de plus d’une soixantaine d’ouvrages (de photo) de Bernard Plossu,

deux manquent me dérangent un peu :

il s’agit de 2 livres de Bernard Plossu avec le hyérois _ amoureux de Port-Cros _ François Carrassan  :

tout d’abord,

aux Cahiers de l’Égaré (en 2012),

« L’Incertaine apparence de l’île de Port-Cros« ,

 

L'incertaine apparence de l'île de Port-Cros

dans lequel parut pour la première fois, du moins à ce que suppose, la sublime image légendée « Port-Cros, France, 2011« , de la page 53 des admirables « Tirages Fresson » de Bernard Plossu (aux Éditions Textuel, cet automne 2020) ;

et ensuite,

aux Éditions Images en manœuvre (en 2007),

« L’Étrange beauté de la ville d’Hyères« …

L'étrange beauté de la ville d'Hyères

M’intéresse aussi, toujours de François Carrassan, mais  cette fois sans Plossu,

l’assez récent « Heureusement qu’on meurt _ sur une parole de Marcel Conche« ,

à nouveau aux Cahiers de l’Égaré,

que dirige Jean-Claude Grosse,

avec lequel je viens d’avoir une riche conversation téléphonique de 30 minutes

_ François Carrassan, Jean-Claude Grosse, et moi-même étant des philosophes de formation, et tous très vifs admirateurs de Marcel Conche,

toujours très actif philosophiquement, et dont on fêtera les 100 ans le 27 mars 2022…

 

Heureusement qu'on meurt : sur une parole de Marcel Conche

À suivre…


Ce mercredi 25 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour poursuivre le cheminement de mon regard sur les sublimes « Tirages Fresson » de mon ami Bernard Plossu, deux propositions de lecture…

24nov

Les deux propositions de lectures

qui me sont venues à l’esprit à ce moment de mon tenace et enchanté cheminement parmi les 80 images de ce sublime « Tirages Fresson » de l’ami Bernard Plossu,

concernent deux lectures à entreprendre _ dare-dare ! _,

 

et de deux auteurs très proches de l’ami Plossu :

la première,

est celle du « Le Tirage à mains nues« 

de cet autre magicien tireur _ que les Fresson _ qu’est Guillaume Geneste 

_ le livre vient de paraître ce mois de septembre 2020, aux Éditions La Main donne ;

et vient de recevoir le prix HIP 2020 du livre de photographie francophone, dans la catégorie « Histoire de la photographie« … _ ;

Le tirage à mains nues

et la seconde,

celle de « L’Imagement« ,

de Jean-Christophe Bailly

_ ce livre passionnant vient de paraître au mois de janvier dernier, aux Éditions du Seuil…

L'imagement

À suivre…

Ce mardi 24 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un récapitulatif d’un cheminement de regard sur les 80 images du sublime « Tirages Fresson » de Bernard Plossu

23nov

Certains des articles que voici,
_ qui vont du 3 au 22 novembre _,
comportent des images de quelques unes de mes photographies préférées de ce sublime « Tirages Fresson » (aux Éditions Textuel) de mon ami Bernard Plossu ;
Bernard Plossu : tirages Fresson
mais d’autres images restent privées d’illustrations d’images de Plossu,
faute, pour celles-là, de disposer, pour le moment du moins, de reproductions accessibles sur le web ; 
et c’est d’ailleurs l’étrange cas de mes 4 images préférées, au final, d’entre les 80 de cet album :
les merveilleuses « Palerme, Italie, 2008 », « Port-Cros, France, 2011 », « Purroy, Espagne, 2018 » et « Giverny, France, 2010 ».
Mais chaque fois que j’ai pu accéder à une de mes images préférées (de deux séries de 13, puis de 22) sur le web,
j’en donne une reproduction…
Il y a donc là de quoi se réjouir.
Après mes 2 premières séries de 5 articles sur les sublimes « Tirages Fresson » de mon ami Bernard Plossu :

puis une nouvelle suite de 5 :
voici encore une nouvelle série de 5 :
À suivre,
au moins ceux qui ne s’impatientent pas trop
de la longueur de ces cheminements de regards…
Mais tout regard a son histoire,
son parcours,
son aventure ouverte…
Ce lundi 23 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Question : lesquels des « Tirages Fresson » de Bernard Plossu, sont ceux que je préfère ?.. Et en venir à proposer son choix, principalement méditerranéen, ici …

22nov

Hier,

j’ai commencé à répondre bien plus précisément, enfin !, à ma question initiale, du 3 novembre dernier _ … _,

en me résolvant, en trois _ bien difficiles ! _ étapes successives, à des choix plus drastiques,

d’abord de 12 images _ à comparer aux 13 de ma première liste d’images préférées du 5 novembre (in l’article …) _,

puis de 4 _ « Palerme, Italie, 2008« , « Port-Cros, France, 2011« , « Purroy, Espagne, 2018 » et « Giverny, France, 2010« , aux pages 18, 53, 68 et 80, de l’album… _,

et enfin l’image ultime de « Purroy, Espagne, 2018« , à la page 68 _ une page de gauche, pourtant, de l’album _ de ce sublime recueil de 80 « Tirages Fresson« .

Avec ce bref commentaire d’image-ci, de ma part :  » « Purroy, 2018 » :  une image merveilleusement  pure _ ce bleu (d’une première porte, de face, et du ciel), ce rose (d’un toit de tuiles), ce blanc lumineux (des murs des diverses maisons), ce beige (d’une haute paroi, jusqu’au ciel : un clocher ? une tour ?..) _en même qu’assez structurée, mais de guingois _ avec la pente, au centre, de quelques marches, à peine perceptibles, qui descendent et aspirent la dynamique du regard ainsi que du mouvement (nous aussi allons descendre ces quelques marches), vers une porte sur laquelle flotte au vent un rideau de protection ; avec le contre-champ, au premier plan et sur la gauche, du noir de l’ombre qui vient illuminer ce qui est ensoleillé, et qu’accompagnent, aussi, les amorces, courbes, d’un sentier montant vers la gauche ; et, de l’autre côté, l’oblique de ce très haut et massif mur beige (d’une tour ?), sur la droite et jusqu’en haut… Une image sublime !« …

De même que je me suis demandé

si ce sublime « Tirages Fresson » de 2020, ne consistait pas,

après les merveilleux « Plossu couleurs Fresson » de 2007, et « Couleurs Plossu _ séquences photographiques 1956 – 2013« , de 2013,

en un  simplement nouveau choix récapitulatif, en 2020, par Bernard Plossu, de ses extraordinaires _ vraiment ! _ « tirages couleurs » par trois générations de Fresson, Pierre, Michel, Jean-François, à Savigny-sur-Orge.

Comme si ce nouveau superbissime album venait tout simplement « remplacer » en tenant compte, bien sûr aussi, de quelques nouvelles superbes images réalisées entretemps, tel par exemple ce « Purroy, Espagne, 2018 » d’il y a deux ans ; 14 nouvelles images, d’entre 2014 et 2019, sont en effet ici présentes, parmi la sélection des 80…) _les deux précédents albums récapitulatifs, désormais épuisés en librairie, et donc indisponibles… 

Et je profite de cette remarque pour rappeler, au passage, le lumineux article, sur son blog, de Fabien Ribéry, en date du 24 octobre dernier : « Michel Fresson, le traducteur, par Bernard Plossu, photographe« …

L’opération de choisir est, et bien sûr en la moindre de ses occurrences _ et cela dès le règne animal ; j’ignore si les végétaux ont eux aussi, ou pas, à opérer des choix : la question est à creuser par les étiologues… _, cruciale, voire vitale :

vivre, c’est forcément choisir ;

avoir à opérer, et en permanence, des choix _ à commencer par vers où se déplacer, où mettre son prochain pas, pour tout individu animal qui se déplace…

Et c’est donc opérer des préférences…

Celles-ci étant particulièrement difficiles à réaliser en situations _ comme ici _ de très grand embarras du choix…

D’autant que les images ici en concurrence _ de prédilection _ présentent déjà une merveilleuse réjouissante variété ;

que je me suis efforcé de classer un peu en la répartissant, cette « variété plossuienne« , en divers « genres » d’images :

les images « d’extérieurs » (« de nature«  _ plus ou moins vierge et sauvage, ou cultivée _ ; « de villages«  _ Bernard aime y percevoir (et comme ressusciter, re-soudre) des traces lumineuses de vie ! pas encore complètement définitivement tarie… _ ; « de villes et métropoles«  _ entre agitation débridée et oasis de silence… _ ; ainsi que de « avec vue sur la mer« …) ;

les images « d’intérieurs«  _ marquées par une très profonde poésie d’étrangèreté du plus banal et quotidien, qui touche au cœur le simple banal spectateur que nous sommes… _,

ainsi, aussi, que des images « tendant vers l’abstraction«  _ qu’apprécie tout spécialement Bernard Plossu lui-même, tel un étai quasi invisible (cf son « L’Abstraction invisible« , aux Éditions Textuel) de la fabrique complètement intériorisée de la moindre de ses images…

Après,

il revient bien sûr à chacun

d’opérer son propre choix de préférences _ un choix plus ou moins idiosyncrasique, bien sûr, aussi ; et idéalement à rebours de « clichés«  _

parmi le richissime compendium proposé ici par les 80 images, si variées _ donc _, de ce somptueux « Tirages Fresson« …

Et en y réfléchissant,

j’ai fini par écarter en mes propres choix _ terminaux ? pas vraiment : tout regard peut s’enrichir et s’affiner, devenir plus perspicace… _ les « images d’intérieur » qui me touchent tant, elles aussi, pourtant,

au profit de 4 « images d’extérieur » _ « Palerme, Italie, 2008« , « Port-Cros, France, 2011« , « Purroy, Espagne, 2018 » et « Giverny, France, 2010«  _

probablement parce que le regard de Plossu constitue d’abord pour moi, regardeur,

une fastueuse ouverture sensible _ et sensorielle ; que servent, bien évidemment, aussi, les si extraordinaires opérations de tirage, en leur atelier artisanal, de rien moins que trois générations de Fresson…sur les beautés _ d’abord visuelles, et comme en avant-goût de sensations de plaisir des autres sens… _ que viennent possiblement nous offrir nos sorties physiques _ hors de nous et nos étroits égocentrismes narcissiques _ « dans le monde » ;

et tout particulièrement, pour moi, le monde éminemment chaleureux de la civilisation de la Méditerranée,

avec les exemples, ici, de Palerme, Port-Cros, Purroy.

Un monde, même comme ici, quasi vierge de personnes ;

et pourtant la vie y est omni-présente, portée et sublimée en ces silences lumineux et colorés comme à son comble…

J’attends, aussi, toujours _ et avec la jubilation qu’on peut deviner ! _, l’album fabuleux que sera « Les Îles de la Méditerranée (Grèce, Italie, Espagne, France)« 

dont m’a parlé maintes fois l’ami Bernard Plossu

_ ici, en ce « Tirages Fresson« , nous disposons de 3 images d’îles méditerranéennes : « Palerme, 2008« , « Port-Cros, 2011 » et « Ventotene, 2010« , aux pages 18, 53 et 68 : soient 2 îles italiennes et une île française…

J’espère ardemment, bien sûr, que ce projet idéal de publication est bien toujours présent, sinon déjà dans les pré-tuyaux _ mentaux… _ de quelque éditeur, au moins en quelque recoin, bien ferme et assuré, de la tête de Bernard Plossu !..

Surtout après l’éclatant succès parisien, chez Artazart _ 83 Quai de Valmy, Paris 10e _, ce récent 12 novembre,

de la signature par Bernard d’un somptueux Collector _ à tirage limité _ du magazine De l’Air :

cf ici la vidéo (de 7′ 46) de cet événement réjouissant…

Un tel album des « Îles de la Méditerranée » par le regard unique (!) de Bernard Plossu

ferait un événénement à la fois iconique et éditorial somptueux et considérablement marquant !!!

Et je veux croire qu’un des divers _ et assez nombreux _ éditeurs-amis de l’œuvre photographique de Bernard Plossu,

se laissera convaincre d’entreprendre la réalisation

de pareil chef d’œuvre !

Ce dimanche 22 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Question : lesquels des « Tirages Fresson » de Bernard Plossu, sont ceux que je préfère ?.. L’embarras du choix du regardeur, comparé à l’embarras du choix de l’artiste lui-même

21nov

Bien sûr,

face à un choix de préférence d’image(s),

l’embarras d’un regardeur placé en face de 80 images entre lesquelles il se somme d’en choisir une _ qu’il aurait préférée, ou préfèrerait, aux autres _,

afin que cette image soit _ hypothétiquement, à son choix personnel subjectif _ placée en couverture de l’album réalisé _ ou à venir _,

est infiniment ridicule

en comparaison de l’embarras _ on ne peut plus réel et effectif, lui _ de l’artiste lui-même

placé devant la situation d’avoir, là et maintenant, à choisir une image de couverture de même, d’ailleurs, qu’avoir à choisir 80 images _, pour son album en préparation,

face à l’innombrable _ = inépuisable _ collection d’images conservées _ et sinon là, devant lui sous ses yeux, du moins chez lui, quasi instantanément disponibles (il suffit d’aller les rechercher dans la pièce où elles sont entreposées…) : soit un immense trésor dormant ne demandant qu’à être, et maintenant, réveillé ! _ en ses innombrables, déjà, planches-contact !…

Il n’empêche,

le regardeur lui aussi choisit et manifeste ses _ plus ou moins _ propres préférences, ses hiérarchies de goût _ entre les 80 images, défilant là sous ses yeux admiratifs, en parcourant, page après page,  et re-parcourant ad libitum, l’album : que ce soit pour se demander laquelle de ces 80 images il aurait, lui, élue, pour figurer en couverture ; ou, plus généralement, auxquelles de ces images si variées, vont ses préférences… _, bien sûr, plus ou moins légitimes…

Dans mon article d’hier, vendredi 20 _  _,

et tout à la fin, ainsi qu’en plusieurs temps _ au nombre de trois _,

je me suis résolu à des choix d’images, pour ce qui concerne la couverture même de l’album,

voire mes préférences iconiques, tout simplement _ indépendamment de tout hypothétique choix éditorial : lequel est bien évidemment hors de mes compétences !!! _ : 

d’abord, un premier choix _ déjà bien difficile ; et à comparer à celui de mon article du 5 novembre dernier :  _ de 12 images :

soient 2 images « de nature » : celle, à la page 53, légendée « Port-Cros, France, 2011« , et celle, à la page 80, légendée « Giverny, France, 2010 » ;

puis 2 images « de villages » : celle, à la page 68, légendée « Purroy, Espagne, 2018« , et celle, à la page 81, légendée « Bourgogne, France, 2010 » ;

puis 2 images « de villes » : celle, à la page 18, légendée « Palerme, Italie, 2008 « , et celle, à la page 26, légendée « Milan, Italie, 2009 » ;

puis 1 image « avec vue sur la mer » : celle, à la page 98, légendée « Île de Ventotene, Italie, 2010 » ;

et enfin 5 images « d’intérieurs » : celle, à la page 19, légendée « Livourne, Italie, 2014 » ; celle, à la page 27, légendée également « Livourne, Italie, 2014 » ; celle, à la page  43, légendée « Chez les Mirabel, Ardèche, 2012 » ; celle, à la page 57, légendée « Milan, Italie, 2008 » ; et enfin, aux pages 64-65, celle légendée « Jumièges, France, 2017« ) ;

puis un second choix _ forcément terriblement difficile ! _, de 4 :

celles des pages 18 (« Palerme, 2008« ),

53 (« Port-Cros, 2011« ),

68 (« Purroy, 2018« )

et enfin 80 (« Giverny, 2010« ) ;

et enfin le choix _ carrément terrifiant, lui ! Dieu, comme c’est difficile !.. _, d’une seule et ultime :

« Purroy, 2018« .

« Purroy, Espagne, 2018 » :

une image merveilleusement  pure _ ce bleu (d’une première porte, de face, et du ciel), ce rose (d’un toit de tuiles), ce blanc lumineux (des murs des diverses maisons), ce beige (d’une haute paroi, jusqu’au ciel : un clocher ? une tour ?..) _,

en même qu’assez structurée, mais de guingois _ avec la pente, au centre, de quelques marches, à peine perceptibles, qui descendent et aspirent la dynamique du regard ainsi que du mouvement (nous aussi allons descendre ces quelques marches), vers une porte sur laquelle flotte au vent un rideau de protection ; avec le contre-champ, au premier plan et sur la gauche, du noir de l’ombre qui vient illuminer ce qui est ensoleillé, et qu’accompagnent, aussi, les amorces, courbes, d’un sentier montant vers la gauche ; et, de l’autre côté, l’oblique de ce très haut et massif mur beige (d’une tour ?), sur la droite et jusqu’en haut…

Une image sublime !

Et je ne reviendrai pas ici sur ce que j’ai commencé à dire des 3 autres merveilleuses images

_ « Palerme, 2008« , « Port-Cros, 2011 » et « Giverny, 2010«  _

qui ont, jusqu’au bout, disputé la palme à ce sublime « Purroy, 2018 » :

comme tout chef d’œuvre d’art,

ces images, en leur muette humilité _ de « voix du silence«  si bienheureusement vierges de toute rhétorique… _,

défient tout simplement nos discours…

Chapeau bas,

Monsieur le Photographe !

Par ton geste, l’humilité du réel nous fait somptueusement signe…

Ce samedi 21 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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