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Deux négatifs de Bernard Plossu (pris au Nouveau-Mexique en 1978 et 1979) ramenés à lui aujourd’hui des Etats-Unis : émotion !

28nov

Ce soir,

Bernard Plossu a partagé

avec quelques uns de ses amis

deux photos

prises au Nouveau-Mexique en 1978 et 1979,

dont les négatifs _ laissés là-bas _ viennent de lui être ramenés des États-Unis _ où il n’est pas retourné depuis 1985 _

chez lui en France…

Émotion !

Ce samedi 28 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

La vogue, vers 1715, en Allemagne, des Suites pour orchestre, autour de Telemann et des cousins Bach

30déc

Le CD Orchestral Suites

de Johann Bernhard Bach (Erfurt, 1676 – Eisenach, 1749)

_ le CD Audite 97770 _,

par le Thüringer Bach Collegium,

vient excellemment rappeler à mon meilleur souvenir

ma prédilection

pour le genre _ tellement plaisant ! _ des Suites pour orchestre (à la française)

qui s’est développé vers 1715 en Allemagne,

autour de Georg Philipp Telemann (Magdebourg, 1681 – Hambourg 1767),

et de plusieurs membres de la famille Bach _ dont, bien sûr (mais pas seulement lui) ! Johann Sebastian (Eisenach, 1685 – Leipzig, 1750) _

ainsi que de quelques autres,

tels Johann Friedrich Fasch (Buttelstädt, 1688 – Zerbst, 1758)

ou Christoph Graupner (Kirchberg, 1683 – Darmstadt, 1760) :

toute une génération d’amis

_ souvent parrains, aussi, des enfants des collègues…

Johan Sebastian étant un cousin Bach au second degré de Johann Bernhard…

Un tissu d’échanges (musicaux) à explorer d’un peu près…

Ce lundi 30 décembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Jean-Christophe Bailly à Bordeaux avant-hier samedi pour le Printemps des poètes

05mar

Avant-hier, samedi 3 mars 2018, et à l’occasion de l’annuel Printemps des poètes,

Jean-Christophe Bailly

était présent à Bordeaux, à la Halle des Chartrons,

pour lire une superbe communication _ qu’il aurait dû donner à Bonn, sur les bords du Rhin, et qu’il ne put y donner pour un accident de santé _, intitulée Le Recommencement du poème.

Ce qui m’a permis de l’écouter, d’abord ; et de le rencontrer, ensuite :

tous deux sommes de grands amis de Bernard Plossu ; et je suis un de ses très fidèles lecteurs…

Je me permets de donner ici les deux courriels que je lui ai adressés ensuite,

le premier à 9h 45 hier :

Cher ami,

 
au sein des manifestations du Printemps des poètes à Bordeaux,
je participerai ce lundi soir à 19 heures à la librairie Olympique, aux Chartrons,
à la présentation _ avec lectures des textes par leurs auteurs _ du livre de mon ami photographe Alain Béguerie Mythes d’alios (aux Éditions Marges en pages),
en y lisant mon petit poème Chiron éducateur d’Achille enfant .
Alain Béguerie, photographe, a ramassé divers morceaux d’alios sur certains rivages de l’océan, au nord du Médoc,
les a réunis, et en a photographié le résultat ;
puis il a demandé à une cinquantaine des ses amis de choisir une photo
et de bien vouloir écrire un poème (ou autre texte, à discrétion) lié à la mythologie, inspiré par cette image…
Voici donc le poème inspiré par elle (et la mythologie),
signé Francis Lippa.
Chiron éducateur
d’Achille enfant 
Les sabots dans la glaise, et la tête dans les étoiles,
ainsi courent les vastes plaines herbeuses
les centaures-archers sagittaires.
Ici, le vieux Chiron, éducateur d’Achille enfant,
le buste encore droit bien cambré vers le ciel,
incline avec douceur un bienveillant visage
prodiguant à l’élève, regard aidant,
quelque sage conseil.
Un éclat de soleil lustre sa face patiné par les ans
….
Francis Lippa
P. s. : j’ai retrouvé tout ce qui concerne Thomas Jones
_ peintre paysagiste gallois (1742 – 1803), qui sera présent dans le prochain livre de Jean-Christophe Bailly : Walles x 4, à paraître à la rentrée de septembre aux Éditions du Seuil _
dans ma bibliothèque,
avec, entre autres, son passionnant Journal de voyage à Rome et Naples, 1776-1783 (aux Editions Gérard Montfort).
Mais aussi et surtout plusieurs beaux livres _ avec reproductions de paysages _ en partie à Jones consacrés,
sur la naissance de la peinture de paysage à la fin du XVIIIe siècle, en particulier en Italie _ Jean-Christophe Bailly a longtemps enseigné à l’École nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois…
Voici aussi un article (du 22 mai 2009) de mon blog Mollat En cherchant bien 
où _ et en y redonnant des courriels à l’ami Plossu ! _
je citais, à propos de ce que j’appelle « le regard étranger sur Rome », le nom du gallois Thomas Jones (« un génie ! à découvrir !!! », disais-je…) ;
ainsi qu’un article du Monde, sous la double signature de Philippe Dagen et Michel Guerrin, associant les noms de Valenciennes (1750-1819), Jones (1742-1803) et Corot (1796-1875)…
Voici aussi l’article qui, le 23 de ce mois de mai 2009, suivait immédiatement celui-ci :
Et aussi ceci (article + podcast de mon entretien avec François Jullien, en avril 2014),
à propos de son Vivre de paysage :
 
Et ceci encore (en octobre 2012), à propos de l’émergence _ toujours en Italie _ du tourisme :
suite à mon séjour (et arpentages dans les calli) à Venise en février 2011, lors du colloque Lucien Durosoir au Palazzetto Bru-Zane, où j’avais donné, le 19 février, deux contributions :
_ cet article de mon blog, en date du 31 octobre 2012, se référait aussi au passionnant livre de Sylvain Venayre, Panorama du voyage (1780-1920)

et le second courriel , toujours hier, à 10h 30 : 

Cher Jean-Christophe Bailly,


d’abord et à nouveau bravo pour votre superbe conférence d’hier, Le Recommencement du Poème :
la Garonne à Bordeaux,
le Rhin à Bonn (ou un peu plus en amont)
et les chutes de Paterson, New Jersey
se trouvent ainsi magnifiquement réuni(e)s par la double (ou triple) médiation
de vous-même et de William Carlos Williams (+ Jim Jarmusch, aussi), d’une part et d’abord,
et de Hölderlin, d’autre part et ensuite…
 
Oui, tout poème
à la fois
commence (ou plutôt recommence, en tant que résultat _ cf les : (d’ouverture de son Paterson) de William Carlos William _,
déjà, d’une autre expérience, antérieure : poétique elle-même ?.. ;
et à partir de quelles conditions le devient-elle, poétique ?..)
et inaugure comme jamais :
en même temps ;
ou plutôt en rassemblant _ voilà ! _ hic et nunc, en un terrible geste d’urgence _ d’écriture, de l’écrire _,
divers morceaux de temps
(ainsi que de lieux _ cf ici le concept de télétransportation de René de Ceccatty en son merveilleux Enfance, dernier chapitre
+ mon (très détaillé, et long !) article sur ce chef d’œuvre :
ainsi que mes remarques sur ce mot (décisif) et cette chose (décisive) de télétransportation ) :
dans le registre d’une éternité issue _ avec gratitude au moins due, sinon effectivement rendue…de ces divers temps,
par ce geste (d’écriture du poème) réunis…
Sur ces liens _ charnels _ entre temps et éternité, relire, bien sûr, Spinoza.
(…)
….

Il y a longtemps que je vous lis, cher Jean-Christophe,
et vous suis, comme lecteur très assidu _ au moins quinze de vos livres sont à portée de directe de ma main en ma bibliothèque _,
avant même de savoir votre amitié avec Bernard Plossu,
dont j’ai fait la connaissance, en personne, chez Mollat, le vendredi 22 décembre 2006 seulement, dirais-je ;
mais je connaissais déjà ses photos _ notamment L’Europe du Sud contemporaine.
Sur cette étonnante rencontre (de 45’) avec Bernard _ il s’est mis à me tutoyer au bout d’un quart d’heure, à propos de littérature et d’écrivains italiens (dont Elisabetta Rasy, que j’avais tout récemment rencontrée à Rome ; et Rosetta Loy…) _,
j’ai écrit un petit Pour célébrer la rencontre, paru un moment sur le site de Bernard Stiegler en 2007 :
Ce texte était, à l’origine, une préface pour une publication de 3 mois d’échanges frénétiques de courriels entre Bernard Plossu et moi-même,
mais le projet éditorial a avorté ; demeure mon texte sur le rencontrer…
Mais je veux vous dire surtout que je me sens vraiment très proche de votre forme de curiosité
à la fois si ouverte et si exigeante en sa précision d’enquête dans le détail le plus infime du réel,
et la variété des objets de cette curiosité, à la condition que ceux-ci méritent, bien sûr, votre intense attention !
Outre, bien sûr, cette alliance en vous des approches poétiques et philosophiques.
Ce n’est pas sans raison que je signe les articles de mon blog Titus Curiosus…
 
Si vous disposez d’un peu de temps parmi vos diverses activités,
voici aussi des liens _ via podcasts et vidéos + les articles de mon blog Mollat En cherchant bien : http://blogamis.mollat.com/encherchantbien/ _
à diverses rencontres de vrais amis : René de Ceccatty, Marie-José Mondzain, Bernard Plossu
qui m’ont passionné ces derniers mois :
_ d’abord,
ce long et dense article sur Enfance, dernier chapitre de René de Ceccatty :
avec, pour le compléter, ce lien au podcast (de 82’) de mon entretien avec René chez Mollat
autour de ce chef d’œuvre qu’est en effet Enfance, dernier chapitre, ainsi que sur sa traduction de La Divine Comédie de Dante :
Sur l’œuvre de René de Ceccatty,
cf aussi ce lien à mon article du 24 mai 2016 sur son magnifique, encore, Objet d’amour :
_ ensuite,
un lien à la vidéo de mon entretien (de 65’) avec Marie-José Mondzain, au Théâtre-du-Port-de-la-Lune le 7 novembre dernier,
à propos du mot de Paul Klee, repris par Deleuze : « Vous savez, le peuple manque », ainsi que de son livre  Confiscation _ des mots, des images et du temps (Pour une autre radicalité) :
Sur Marie-José Mondzain,
cf aussi ces articles :
et
Puis celui-ci du 26 octobre 2011, à propos du livre précédent de Marie-José Mondzain, Images (à suivre) _ de la poursuite au cinéma et ailleurs :
ainsi que cet autre, le 20 mai 2012 :
_ enfin,
cet article à propos de Bernard Plossu et de son exposition A boire et à manger à la galerie Arrêt sur l’Image, cours du Médoc, de Nathalie Lamire-Fabre :
avec ce lien à une courte séquence filmée (de 2’) par FR3 :
Sur Plossu,
cf aussi ces 2 autres articles _ avec photos _ de mon blog, en 2010 et 2014 :
à propos de Plossu-Cinéma
Et voici encore
ceci, rédigé en 2007, en forme de proclamation : Pour célébrer la rencontre
Si jamais, bien sûr, vous disposez de temps pour ces formes de promenades de conversations _ voilà _ avec des amis… 
Bien à vous, cher ami, dont je me sens très proche par la curiosité _ tous azimuts, ou presque _ et la pensée _ tant poétique et philosophique _,

Francis Lippa
P. s. : comme je vous l’ai dit très vite,
je suis aussi vice-président de la Société de Philosophie de Bordeaux
_ le 4 mai prochain, chez Mollat, je recevrai ainsi Frédéric Gros pour son Dés-obéir (et pour son édition des Aveux de la chair de Michel Foucault).
Je me suis entretenu avec lui l’an dernier pour son roman Possédées ;
_ cf le podcast de cet entretien :
Et en dehors de la Société de Philosophie,
je m’entretiendrai aussi avec Hélène Cixous _ qui n’est jusqu’ici jamais venue chez Mollat présenter aucun de ses livres _ le 17 mai prochain,
Voici aussi un lien vers l’ensemble des podcasts de mes entretiens depuis que ceux-ci sont enregistrés et mis en ligne :
Ces entretiens me sont très chers ;
ils sont la partie émergée de mon œuvre, le reste étant non publié…
 
Certains de ces entretiens _ outre ceux avec Bernard Plossu, Marie-José Mondzain et René de Ceccatty, cités ici plus haut _ sont tout simplement merveilleux !
Par exemple, celui (le 20 mai 2011) avec Jean Clair, à propos de son Dialogue avec les morts :
ou celui (le 9 mars 2017) avec Michel Deguy, à propos de son La Vie subite :
Et encore celui (le 18 septembre 2013) avec Denis Kambouchner, à propos de son L’Ecole, question philosophique :

Ce lundi 5 mars 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

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