Posts Tagged ‘anniversaires

Un passionnant article « Ténor 2021″ sur l’histoire de la voix de ténor (et ses variantes), dans le numéro 704 du mois d’octobre 2021 de la revue Diapason

16oct

Le numéro 704  de la revue Diapason de ce mois d’octobre 2021,

comporte, aux pages 32 à 37, et 38 à 42,

un passionnant et très instructif double article, « Naissance d’une voix » et « Folles aventures au siècle romantique« , sous les signatures d’Ivan A. Alexandre et Jean Cabourg _ bravo et merci à eux ! _,

formant les deux volets successifs d’un grand article intitulé « Ténor 2021 »  _ « un modeste survol« , dit bien trop modestement Jean Cabourg, à la page 42… _,

présenté ainsi :

« Voici un siècle disparaîssait Enrico Caruso _ Naples, 25 février 1873 – Naples, 2 août 1921 _, l’année même où naissait Franco Corelli _ Ancône, 8 avril 1921 – Milan, 29 octobre 2003.

Un anniversaire _ voilà ! _ que partagent Giuseppe di Stefano _ Catane, 24 juillet 1921 – Milan, 3 mars 2008 _, Mario Lanza _ Philadelphie, 31 janvier 1921 – Rome, 7 octobre 1959… et en amont le pionnier Francesco Rasi, mort en 1621 _ Arezzo, 14 mai 1574 – 30 novembre 1621.

Occasion _ mais oui ! _ de faire le point _ de très belle et instructive manière _ sur un phénomène, un univers, une voix et une histoire mouvementées :

le ténor »

En fait,

et bien au-delà de l’accroche _ pragmatique _ de l’article

par les quelques noms, Caruso, Di Stefano, Lanza, et Rasi, qu’offre la réminiscence, en effet bien commode _ pour le journaliste un peu en mal d’inspiration, ou bien saisi par une lumineuse intuition d’un peu féconde recherche à mener : ce qui se révèle être bien le cas en cette occurrence… _, par le nombre des décennies en 21, des anniversaires à célébrer (de ténors un peu célèbres _ à commencœer par celui de l’emblématique Enrico Caruso, décédé à Naples le 8 août 1921 _) répertoriés en cette année 2021,

c’est la très grande qualité et la précision très fine des analyses musicales _ et même musicologiques _ du « modeste survol » effectué ici par Ivan A. Alexandre et Jean Cabourg,

qui constitue le fort grand mérite pédagogique de cet article, pour un tout à fait utile et très éclairant panorama de l’histoire de l’opéra,

via la nomination-catégorisation vraiment très pointue des variétés des nuances très fines de voix,

au fur et à mesure de la surgie tout à fait imprévisible et imprévue des besoins qualitatifs nouveaux qui surgissaient dans les inventions successives, constituant autant de sauts et d’étapes dans la chronologie, des créations des œuvres par le génie d’imageance _ cf mon usage personnel de ce concept inspiré du travail de mon amie Marie-José Mondzain, par exemple en mon article du 22 mai 2012 :   _ des compositeurs,

en liaison, forcément, avec les capacités extra-ordinaires _ c‘est-à-dire proprement inouies (et impensées !) jusqu’alors _ à solliciter, et on ne peut plus in concerto, dans l’urgence hic et nunc de l’interprétation à mettre impérativement et très urgemment en œuvre, de la part des chanteurs-interprètes disponibles hic et nunc sur la place, à ce moment précis de leur création,

autour de l’appellation de base de la voix de ténor…

Ce sont ces nuances très fines qui vont complexifier remarquablement ce qui a d’abord été repéré comme constituant la voix de ténor,

qui constituent l’apport extrêmement intéressant de ces deux articles de Ivan A. Alexandre et Jean Cabourg, en ce « Ténor 2021 » du numéro du mois d’octobre, n° 704, de la revue Diapason,

au fur et à mesure des générations de chanteurs,

dont les noms sont très heureusement cités _ je les donne dans leur ordre d’apparition en ces deux articles _ :

Scipione Del Paola, Giovanni Maria Nanino, Jacopo Peri, Giulio Caccini, Francesco Rasi, Giovanni Buzzoleni, Carlo Carlani, Anton Raaf, Antonio Borosini, Francesco Borosini, Francesco Guicciardi, Alexander Gordon, Annibale Pio Fabri, John Beard, Gregorio Babbi, Giovanni Paita, Angelo Maria Amorevoli, Guglielmo d’Ettore, Antonio Baglioni, Francesco Morella, Valentin Adamberger, Vincenzo Calvesi _ que Ivan A. Alexandre compare alors à Fritz Wunderlich, Anton Dermota, Léopold Simoneau _, Bernard Clédière, Demesny, Boutelou père et fils, Jacques Cochereau, Muraire, Denis-François Tribou, Pierre Jélyotte, Latour, Poirier, Pillot, Ottavio Albuzzi, Jean-Baptiste Guignard dit Clairval, Antoine Trial, Joseph Legros,

dans l’article d’Ivan A. Alexandre ;

Giovanni David, Andrea Nozzari, Manuel Garcia, Adolphe Nourrit, Gilbert Duprez, Giovanni Battista Rubini, Domenico Donzelli, Fraschini, Ludwig Schnorr, Georg Unger, Jean de Rezké, Hermann Winkelmann, Enrico Caruso, Tito Schipa, Giacomo Lauri-Volpi, Beniamino Gigli, Mario Del Monaco, Franco Corelli, Carlo Bergonzi, Alfredo Kraus, Luciano Pavarotti, Placido Domingo, José Carreras, Jussi Björling, Lauritz Melchior, John Vickers, Sergueï Lemeschev, Ivan Kozlovsky, Roberto Alagna, Juan-Diego Florez, Joseph Calleja, Jonas Kaufmann,

dans l’article de Jean Cabourg ;

et des créations des compositeurs suivants :

Jacopo Peri, Giulio Caccini, Claudio Monteverdi, Francesco Cavalli, Antonio Cesti, Antonio Ziani, Alessandro Stradella, Giovanni-Battista Pergolesi, Leonardo Vinci, Georg-Friedrich Handel, Johann-Adolph Hasse, Robert Cambert, Jean-Baptiste Lully, Jean-Philippe Rameau, André Grétry, François-Joseph Gossec, Etienne-Nicolas Méhul, André Campra, Jean-Joseph Mouret, Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville, Christoph-Willibald Gluck,

dans l’article d’Ivan A. Alexandre ;

Gioacchino Rossini, Giacomo Meyerbeer, Fromental Halévy, Daniel-François-Esprit Auber, Vincenzo Bellini, Gaetano Donizetti, Giuseppe Verdi, Richard Wagner, Carl-Maria von Weber, Antonio Cilea, Umberto Giordano, Alfredo Catalani, Giacomo Puccini, Ruggero Leoncavallo, Pietro Mascagni, Jules Massenet, Charles Gounod, Camille Saint-Saëns, Georges Bizet, Claude Debussy,

dans l’article de Jean Cabourg ;  

elles aussi très précisément mentionnées :

La Pellegrina (en 1589), Dafne, Euridice (1600), Euridice (1602), Orfeo (1607), Andromeda (1637), Il Ritorno d’Ulisse in patria (1640), L’Incoronazione di Poppea (1642), Apollo e Dafne (1640), Egisto (1643), Didone (1641), Giasone (1649), Agrippina (1709), Giulio Cesare (1724), Tamerlano (1724), Rodelinda, Lotario, Partenope, Poro, Ariodante (1735), Saul, Hercules, Acis and Galatea (1718), Rinaldo (1711), La finta semplice, La finta giardiniera (1775), Die Entführung aus dem Serail, Le nozze di Figaro, Don Giovanni (1787), Cosi fan tutte, Mitridate (1770), Lucio Silla, Idomeneo (1781), La clemenza di Tito, Ercole amante (1662), Pomone (1671), Atys, Bellérophon, Armide, Dardanus, Pygmalion, Zoroastre, Le Déserteur (1769), Les Contes d’Hoffmann (1881), Eugène Onéguine (1879), Iphigénie en Aulide (1774), Iphigénie en Tauride (1779),                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         dans l’article d’Ivan A. Alexandre ;

Aureliano in Palmira (1813), Demetrio (1812), Otello, Armida, L’Italienne à Alger, Le Turc en Italie, Le Barbier de Séville, Guillaume Tell (1829), Robert le diable (1831), Les Huguenots, La Juive, La Muette de Portici, Le Pirate, Les Puritains, La Somnambule, Norma, Anna Bolena, Lucia di Lammermoor, La Favorite, L’Elisir d’amore, La Fille du régiment, Pigmalione, Caterina Cornaro, Stiffelio (1850), Rigoletto, Il Trovatore, La Traviata, Un Bal masqué, La Force du destin, Aida, Falstaff, Giovanna d’Arco, Tannhaüser (1845), Lohengrin, La Walkyrie, Parsifal (1882), L’Arlésienne, Fedora, La Wally, La Fanciulla del West (1910), Paillasse, Cavalleria rusticana, La jolie fille de Perth, Carmen, Faust, L’Africaine,

dans l’article de Jean Cabourg ;

en leur singularité d’œuvres innovantes _ au moins quant aux variations de la voix de ténor _ marquantes…

Et il faut porter la plus grande attention au passionnant insert, page 35, intitulé « Ténor, ténors« , sous la plume d’Ivan A. Alexandre,

qui procède à l’historique de ces variantes de la voix de ténor,

à partir de la voix de « teneur« , la voix de soutien de la polyphonie, assurant le cantus firmus, le « chant ferme« , la ligne fondamentale, au XIVe siècle.

Ces variantes de la voix de ténor

sont les voix de :

_ ténor central (Orfeo, de l’Orfeo de Monteverdi ; Don Ottavio, de Don Giovanni de Mozart ; Otello, de l’Otello de Rossini) ;

_ ténor proche du baryton (Bajazet, due Tamerlano de Handel ; Eisenstein, de La Chauve-souris de Johann Strauss II ; Pelléas, de Pelléas et Mélisande de Debussy) ;

_ haute-contre (tout Lully, tout Rameau, les Gluck français, Arnold du Guillaume Tell de Rossini) ;

_ contraltino  (Ramiro, de La Cenerentola de Rossini) ;

_ tenore di grazia (Nemorino, de L’Elisir d’Amore de Donizetti) ;

_ ténor léger (Tonio, de La Fille du Régiment de Donizetti) ;

_ ténor de demi-caractère (Faust, du Faust de Gounod) ;

_ fort ténor d’essence dramatique (Samson, du Samson de Handel) ;

_ tenore lirico (Rodolfo, de La Bohème de Puccini) ;

_ tenore lirico-spinto, plus large (Calaf, de Turandot de Puccini) ;

_ tenore di forza (Otello, de l’Otello de Verdi) ;

_ lyrischer tenor (Max, du Freischütz de Weber) ;

_ Heldentenor (Siegfried, du Siegfried de Wagner) ;

_ le ténor aérien (l’Astrologue, du Coq d’or de Rimsky-Korsakov) ;

_ le ténor terrestre (Hermann, de La Dame de Pique de Tchaikovsky) ;

_ etc.

Voilà donc une contribution _ pour le magazine Diapason _ tout à fait remarquable,

et fort utile,

pour enrichir notre connaissance de cet élément bien intéressant de l’histoire de notre musique occidentale,

qu’est l’histoire de la voix de ténor, et les diaprures de ses riches variantes…

À partager…

Ce samedi 16 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les préparatifs de l’année Beethoven pour le 250e anniversaire de sa naissance

07déc

La manie fétichiste (et assez paresseuse)

de la commémoration des anniversaires

a ceci de bon

qu’elle permet de refaire un point un peu utile

sur certaines de nos données patrimoniales

que nous pourrions, parfois bien à tort, négliger…

Ainsi demain 8 décembre,

commémorerai-je le 100e anniversaire de la naissance à Varsovie de Mieczyslaw Weinberg,

le 8 décembre 1919 ; et qui mourra à Moscou le 26 février 1996…

Un compositeur à vraiment découvrir..



Ce soir,

c’est sur le 250e anniversaire

de la naissance de Ludwig van Beethoven

à Bonn,

le 15 ou le 16 décembre 1770 (et il décèdera à Vienne le 26 mars 1827),

que je désire un peu m’attarder. 


Les publications discographiques _ notamment de coffrets _

n’ont pas manqué de commencer, dès cette fin d’année 2019, à proliférer :

qu’il s’agisse de rééditions d’enregistrements marquants ;

ou de nouvelles interprétations…


Ainsi me suis-je procuré the Complete Piano Concertos,

par le jeune prodige canadien _ d’origine polonaise _ Jan Lisiecki

dirigeant lui-même, de son piano, l’Academy of Saint Martin in the Fields,

et enregistrés en live au Konzerthaus de Berlin

_ un triple album Deutsche Grammophon 483 7637.

Ce samedi 7 décembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Des effets heureux des anniversaires : l’anniversaire François Couperin (1668 – 2018)

31août

Cette année 2018,

pour les 35o ans de la naissance de François Couperin,

se succèdent les sorties de CDs consacrés à ce magicien de l’intimité,

si malaisé à vraiment bien saisir par les interprètes,

en particulier au clavecin…

Cette rentrée, sort, par exemple,

en édition à très petit prix,

l’interprétation de l’intégrale des vingt-sept ordres de ses Pièces de clavecin,

par Olivier Beaumont, chez Warner.

En en attendant probablement d’autres de ceux qui l’ont déjà réalisée.

Tant mieux !

L’occasion fait le larron,

et autorise des rencontres

qui peut-être n’auraient pas lieu sinon…

Ce vendredi 31 août 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Découvrir (encore) au CD des oeuvres (encore) inédites de Félix Mendelssohn

09jan

Le moment des soldes peut être propice à ne pas laisser notre (petite) curiosité « passer à côté » de « merveilles ».

A preuve : un très étonnant, et surtout de toute beauté ! CD « Mendelssohn Rarities » du jeune pianiste italien Roberto Prosseda, comportant « 4 Sonatas, 3 Studies » & « 2 Fugues« , que j’avais bien stupidement « négligé » _ il s’agit du CD Decca 476 5277 (enregistré en décembre 2005) _ ;

alors que j’avais acquis, par le même interprète et chez le même éditeur, au moment de leur apparition simultanée sur les étals des disquaires, cette année-ci passée, 2009 (l’année du bi-centenaire de la naissance de Félix Mendelssohn-Bartholdy : 1809-1847), son CD « frère » « Mendelssohn Discoveries _ rare piano works«  _ le CD Decca 476 3038 (enregistré en janvier 2005)…

Ce CD acquis, lui, dès sa parution (en France) l’année dernière,

comportait des pièces de piano à vrai dire un peu disparates, datant de périodes de création du compositeur étalées dans le temps :

de 1821, pour une « Sonatina« , en mi majeur,

à un arrangement pour le piano, en 1844, de pièces _ « Scherzo« , « Notturno« , ainsi que l’archi-célèbre « Marche nuptiale«  _ transcrites de la musique de scène pour le « Songe d’une nuit d’été » (exécutée pour la première fois à Potsdam lors d’une représentation de la pièce de Shakespeare mise en scène par le compositeur et Ludwig Tieck, suite à une commande du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV en personne) :

ainsi un « Capriccio » en mi bémol majeur, de 1821 ;

une « Fantaisie » en do mineur / ré majeur, de 1823 ;

un « Andante » en ré majeur, vers 1826 ;

un « Andante con moto« , intitulé « Albumblatt » « 21 Mai« , en la majeur, de mai 1830 ;

un « Adagio » & « Presto« , en si bémol mineur, composé en juillet 1833 et réélaboré un mois plus tard ;

et divers « Lieder ohne Worte« , au nombre de quatre dans ce récital-ci : composés en 1828, 1830, 1837 et en 1841 ; et non retenus dans les 8 recueils de pièces portant ce titre _ op. 19, 30, 38, 53, 62, 67, 85 & 102 ; qui en rassemblèrent, par brassées de six, 48…

Alors que le CD «  »Mendelssohn Rarities _ 4 Sonatas, 3 Studies » & 2 Fugues » se caractérise, au contraire, par une très remarquable unité de style, de genre et d’inspiration  : les quatre Sonates, comme les trois Études, datant de 1820 _ l’année des onze ans de Félix Mendelssohn _ ;

alors que les deux Fugues sont, elles, de 1826.

On y découvre en effet rien moins que la très grande inspiration bachienne _ cf mon article du 17 octobre 2009 : « Le bonheur de Félix Mendelssohn : son Octuor, avec Christian Tetzlaff, en un CD AVI (en public, au Festival de musique de chambre “Spannungen”‘de Heimbach)«  _ qui allait si magnifiquement innerver et les treize « Symphonies pour cordes«  _ d’entre 1821 et 1825et ce chef d’œuvre des chefs d’œuvres mendelssohnien qu’est l' »Octuor » opus 20 _ de 1825 _ du jeune _ mais pas seulement par son âge alors… _ Félix Mendelssohn ;

et qui témoignent assez éloquemment de ce que ce musicien prodige doit à son maître Carl Friedrich Zelter (1758-1832).

Zelter avait été l’élève de Carl-Friedrich-Christian Fasch (1736-1800) _ formé par son père, le tout à fait excellent Johann-Friedrich Fasch (1688-1758) : un compositeur à découvrir de toute urgence si on l’ignore à ce jour !!! _ ;

ainsi que l’ami de Carl-Philipp-Emanuel Bach (1714-1788) :

qui, tous deux, lui avaient légué leur amour profond de la musique _ et de l’art sans pareil ! _ de Johann-Sebastian Bach…

C’est cette inspiration-là _ splendide ! _ qui innerve _ merveilleusement ! _ ce très beau récital de Roberto Prosseda _ enregistré en décembre 2005, donc _ ; et qui nous est parvenu, par la grâce de la distribution _ même tardive , au moins pour la France… _ par Decca, à l’occasion de l' »année-anniversaire » de 2009 :

comme quoi la « manie » surtout « commerciale » de la célébration des anniversaires peut avoir de la fécondité aussi pour notre joie _ toute gratuite, elle ! _ de mélomane…


Car nous pouvons découvrir en cette musique _ et en cette interprétation si « vivante«  _ -là tout un pan assez méconnu _ et un peu délaissé, il faut le noter, par les interprètes, sauf un Daniel Barenboim, ou une Marie-Catherine Girod _, l’œuvre pour piano seul, de Félix Mendelssohn…

Titus Curiosus, ce 9 janvier 2010


Post-scriptum :

A l’appui de ma préférence,

cet article précis et très judicieux de David Hurwitz sur le site Classics-Today.com :

MENDELSSOHN RARITIES
FELIX MENDELSSOHN
Four Sonatas ; Three Etudes ; Two Fugues
Roberto Prosseda (piano)
Decca – 476 5277 (CD)
No Reference Recording

 

rating

If you enjoy early Mendelssohn (and you can argue that much of it is better than late Mendelssohn _ cf le CD « Mendelssohn Discoveries _ rare piano works » cité plus haut…), you’ll certainly want this disc, containing as it does four totally unknown piano sonatas. Each has three movements, and each is based in a minor key : F, E, A, and C. This is a good thing : Mendelssohn in minor keys _ de même que le génial Carl-Philipp Emanuel Bach… _ has his own special brand of musical pathos, and it was to some extent present from the beginning. Of the four sonatas the F minor and E minor are quite large in concept and are very successful, even though the composer was only about 11 _ certes ! _ when he wrote them. The little A minor sonata comes closest to the style of Haydn and Mozart _ appris auprès de ses autres maîtres (de piano) : Franz Lauska, Marie Bigot, puis Ludwig Berger _, with its central minuet enclosed by two very short, quick movements.

The remainder of the disc consists of three etudes, in C major, A minor, and D minor, and two fugues, in E-flat and C-sharp minor respectively. Both are imposing pieces ; the latter, which is a double fugue, is particularly ample in scale and quite grand _ oui ! _ in terms of its musical architecture. It’s fascinating to see how often Mendelssohn was drawn to minor keys, given his reputation _ bien erronée _ as a somewhat facile, reserved artist. While this isn’t exactly music dripping with emotion in the mode of, say, Berlioz (or even Schumann), it certainly isn’t shallow _ oh ! non ! Félix Mendelssohn en cela est aussi un parfait mozartien… _, and of course it’s unfailingly pleasing to the ear _ ô combien ! quelle juvénilité, quelle vie, et si merveilleusement tissées à cette foncière élégance du plus profond du cœur !!!

As in his first volume of « Mendelssohn rarities« , pianist Roberto Prosseda proves a reliable guide to these unfamiliar pieces, and he is very well recorded. He has the right lightness of touch _ oui ! _ in the quick movements of the sonatas, and he never makes the mistake of treating the music more sententiously than it deserves. His legato playing in the slow movements is also very sweet, but tastefully so, never cloying. I do wish that he had put a bit more oomph and character into the beginnings of the two fugues (from whence comes the rule that contrapuntal music need not be expressive at the start ?), but this is a minor quibble, as the performances are technically fully up to the task at hand. Very appealing indeed !

David Hurwitz

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur