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L’inespérée fécondité de la multiplicité des connexions des pistes entrecroisées d’une enquête à partir et à propos de presque rien…

09mar

À force de lancer, et puis multiplier, jour après jour, les pistes dynamiques d’enquête,

et surtout de tisser un réseau de plus en plus fin d’interconnexions entre ces multiples et très variées pistes ouvertes,

des éventualités de solutions commencent de s’esquisser à des questions qui, ainsi, viennent d’elles-mêmes se former, peu à peu prendre consistance, et même s’imposer, prendre chair ;

en ce de plus en plus dense lacis qui ainsi se tisse.

En y réfléchissant,

je m’aperçois que les figures les plus difficiles à identifier, à partir des données rencontrées, et peu à peu juxtaposées,

et connectées,

concernent des identités féminines ;

quand les faire-part _ de décès, principalement _ choisissent le plus souvent _ heureusement pas toujours… _ de donner seulement des noms et des prénoms d’hommes,

ne présentant les femmes _ le plus souvent sans prénom, elles… _ que comme les épouses (« Mme et M. Léopold Untel« ), voire les veuves (« Mme Vve Achille Untel« ), de leurs maris…

D’où les questions que continuent de me poser les identités, par exemple, de « Mme Vve Paul Bonopéra« , ou « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter« , à Orléansville, vers 1920,

afin de parvenir à faire une plus complète lumière sur la constellation familiale _ chaleureuse _ qui s’est tissée autour des trois neveux _ Amédée et Gaston Ducos du Hauron, ainsi que Raymond de Bercegol _ de Louis Ducos du Hauron,

le créateur de « la photographie de couleurs »

_ puisque c’est une un peu plus précise connaissance de son vital entourage familial qu’il m’intéressait d’approcher un peu,

et de faire revivre…

Et c’est tout un monde « d’avant » qui vient ainsi re-surgir : le monde d’avant la seconde guerre mondiale ;

et plus particulièrement, pour ce qui concerne l’Algérie d’entre 1830 et 1940,

le monde de cette France bien spécifique qu’était la France de l’Algérie ;

et plus spécialement, comme cela ressort, à travers le prisme éminemment sensible de la petite ville d’Orléansville,

et sa proche région…

Car c’est aussi, depuis que je m’y focalise plus particulièrement, ce « monde » de la petite ville d’Orléansville,

qu’ont imperceptiblement marqué d’une impalpable empreinte,

les Gentet, les Rey, les Gadel, les Wachter, les Confex,

de même que les Bonopéra et les Morand de la Genevraye, ou les Girot, qui y ont vécu, séjourné, travaillé ;

liés qu’ils sont, familialement, à la « branche algérienne » des agenais Ducos du Hauron,

via Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1866 – Alger, 1935)…

Et je suis tout spécialement ému que cette bien modeste évocation-là trouve _ presque miraculeusement _ à rencontrer un peu, aussi, l’attention sensible de quelques lecteurs,

qui _ par quel prodige ? _ y croisent les ombres chères de maintenant lointains parents proches de s’effacer des mémoires ;

éclairées de l’énigmatique mais perceptible aura de quelques secrets assez bien enfouis, et presque complètement oubliés…

Ce mardi 9 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’enchantement du réalisme légèrement décalé des merveilleux « Tirages Fresson » en couleur de Bernard Plossu ; ou le miracle de saisir l’aura la plus vraiment poétique du réel d’apparence le plus prosaïque

30oct

Ce midi, le facteur sonne et me donne un paquet :

il s’agit d’un livre de dimension 23,5 x 31, 6.

Je l’ouvre : il s’agit du « Tirages Plossu« , aux Éditions Textuel,

dont j’avais annoncé la parution le 22 octobre dernier :

J’en parcours une première fois les 100 pages et 80 images,

sans commencer par lire les deux textes de présentation :

« Sentir le vent et la pluie qui circule« , par Bernard Perrine ;

et « Du noir et blanc en couleur« , par Jeanne Fouchet-Nahas ;

que je viens juste maintenant de regarder : ils sont parfaitement justes !..

Parce qu’immédiatement je rédige un fervent courriel d’admiration

à l’ami Bernard Plossu , que je lui adresse à 12h 50.

Je l’intitule (a posteriori, et en m’étant relu) :

« le réalisme légèrement décalé de tes « Tirages Fresson » : un pur enchantement, de la part d’un Plossu un tout petit peu différent…« 

Le voici tel quel :

Pour moi, tes « Fresson » sont un pur enchantement !

 

 
Je peux comprendre ce que je ressens parfois, à écouter ou lire ce qu’il t’arrive d’en laisser échapper (à la volée), comme une sorte de très légère réticence , de ta part, à leur égard ;
ou du moins un souci de les considérer _ et plus encore faire considérer _ comme tout de même un peu « en marge » de ton travail principal…
Comme une sorte de « fantaisie » que tu t’accorderais…
 
Cela, d’ailleurs, au moins de la part de ceux qui les critiquent, me rend ces « tirages Fresson » encore plus chers ;
car une « aura » de très intense et surtout formidablement délicate vraie « poésie » vient les nimber à mes yeux…
 
Nous sommes alors certes assez loin du « réalisme » photographique le plus courant.
Alors que c’est pourtant une autre vraie réalité (dans les couleurs plutôt estompées qui sourdent de ces « tirages ») qui se révèle vraiment à nous qui les regardons, ici…
 
Il n’y a là absolument rien du tout d’artificiel, de fabriqué, ou de truqué…
Et tu me sembles alors, en ton regard photographique, assez proche du regard (tout à fait « réaliste » ! et pas du tout « surréaliste »…) de peintres si attentivement regardeurs tels que Monet, ou Corot…
Regardeurs si fidèles au réel qui leur fait face
qu’ils font sourdre de leurs regards, via le medium de leurs pinceaux, le pur merveilleux du réel le plus prosaïque _ à mille lieues du rêve et de l’imaginaire, que je n’apprécie pas.
 
Bravo !!!
Et merci !
 
Francis
 
P. s. :
il me semble que le moment (de cette terrible pandémie tueuse, qui nous confine entre nos murs)
devrait pouvoir aider à faire trouver à ces « Tirages Fresson » un accueil favorable et même enthousiaste
de la part du public qui pourra, via le livre (ou via quelques expos autorisées), y accéder…

Voilà.

Ce nouvel opus de l’œuvre Plossu

est tout simplement un cadeau magnifique que nous fait

ce passionnément attentif au réel qu’il arpente, qu’est Bernard Plossu.

Ce vendredi 30 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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