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Une curiosité Cimarosa (1749 – 1801) : la farce musicale en un acte « L’Impresario in angustie » (Naples 1786), en un CD Brilliant paru en 2018…

09sept

Le CD Brilliant 95746 « L’Impresario in angustie » par l’Orchestra Bruno Maderna di Forli sous la direction d’Aldo Salvagno _ enregistré à Milan en avril 2017 _ fait partie de mes trouvailles de soldes de CDs de cet été 2024…

Domenico Cimarosa (Aversa, 17 décembre 1749 – Venise, 11 janvier 1801) n’est guère aujourd’hui davantage qu’un nom d’un compositeur un temps à la mode, surtout en Italie, dont ont pu assister à quelqu’une de représentations des œuvres un Gœthe ou un Stendhal, qui en ont témoigné _ mais ceux-ci étaient-ils vraiment mélomanes ?..

Ainsi « L’Impresario in angustie« , une farce d’opéra en un acte, créée au Teatro Nuovo, à Naples, en 1786 dans l’esprit de « Il Teatro alla moda« , ce désopilant pamphlet paru anonyme à Venise en 1720, de Benedetto Marcello (1686 – 1739)…

Voici une brève vidéo (de 5′ 02) de son air d’entrée « Vè che matta, maledetta !« , interprété ici, en 2015, par Lea Desandré et les Arts florissants, pour le Jardin des Voix… 

Une agréable curiosité _ assez loin toutefois des fruits du génie enchanteur d’un Vivaldi (1678 – 1741), un Mozart (1756 – 1791) ou un Rossini (1792 – 1868), qui transcendent, eux, de manière toujours éblouissante pour nous, leur époque de création…

Ce lundi 9 septembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Au coeur du plus intime de la musique, et dont l’écoute provoque et vient toucher la part la plus secrète de notre humanité : le quatuor à cordes…

24mai

Les déclarations liminaires à l’article « Quatuors enchantés » de Jean-Pierre Rousseau _ présentant deux récents coffrets de CDs, l’un du Quatuor Cleveland, l’autre du Quatuor Cherubini _ que je découvre ce matin, vendredi 24 mai 2024 sur son blogne sont pas sans me surprendre, de la part d’un mélomane avisé et expert tel que Jean-Pierre Rousseau, et cela pour aller à rebrousse-poil de ma prédilection personnelle de mélomane passionné envers le quatuor (et la musique de chambre) :

« Je ne sais pas pourquoi, mais pendant longtemps j’ai très peu pratiqué l’écoute du quatuor _ tiens, tiens… _, tant au concert qu’au disque. Sans doute parce qu’on n’écoute pas un quatuor de Haydn, de Beethoven ou de Schubert distraitement _ justement ! Et alors ?.. Préfère-t-on privilégier des écoutes distraites ? Quel paradoxe !! _, comme on peut le faire d’une symphonie ou même d’un opéra qu’on connaît par cœur _ œuvres en effet plus composites et souvent plus bruyantes, et, pour la plupart, moins centrées sur l’essentiel (ces genres de musique s’adressant à un plus large public, ménageant, nécessairement, les capacités variables de durée et intensité d’attention-concentration de celui-ci ; là-dessus, consulter par exemple le significatif brillant pamphlet de Benedetto Marcello, paru à Venise en 1720 : « Le Théâtre à la mode« , qui visait notamment les productions opératiques ainsi qu’instrumentales d’Antonio Vivaldi – Aldiviva…) : existent aussi, bien sûr, de sublimes exceptions parmi ces symphonies et opéras… Sûrement aussi parce que c’est _ le quatuor, donc _ l’essence même de la musique _ mais oui, nous y voilà ! À dimension d’éternité, via le temps de la réalisation par les interprètes et de l’écoute attentive et hyper-concentrée de l’œuvre par l’auditeur… Est-ce alors à dire que cette essence même de la musique devrait être le moins souvent possible approchée, cultivée, et jouie ?.. _, qui s’adresse à l’intime _ voilà ! l’intime directement sollicité, et donc exposé (l’auditeur s’y exposant aussi lui-même) en cette plus intense, et souvent même brûlante, profonde et concentrée, attentive écoute _, qui provoque la part la plus secrète de notre humanité _ absolument ! Cette part-là, ainsi provoquée et touchée, doit-elle donc demeurer le plus possible préservée de notre habitus-fréquentation de mélomane ! Tout cela me surprend ! et presque me choque (j’ai même failli dire me révolte !) sous la plume d’un mélomane aussi avisé, d’expérience (et je dirais même compétent, expert), que’est Jean-Pierre Rousseau… Même si ces hyper-intenses moments d’exposition de soi au plus intime et essentiel de la musique, ne doivent certes pas non plus être galvaudés, banalisés, désensibilisés…

Ces derniers temps, j’ai de plus en plus souvent besoin _ oui, je note _ de me ressourcer _ mais oui ! la meilleure des meilleures musiques ressource en effet vraiment ! C’est là une de ses éminentes vertus… _ à l’écoute _ voilà _ de ces chefs-d’œuvre _ soit la crème la plus fine et la plus délectable du meilleur… L’effet de l’avancée en âge sans doute _ oui, bien sûr : aller désormais et de plus en plus à l’essentiel, se délester du poids finalement accablant des poussières du fatras de tout l’inessentiel ; cesser de gaspiller le temps d’écoute (ou de pratique) non infini qui nous reste ; là-dessus, cf le livre à paraître (aux PUF le 28 août prochain) de mon très avisé ami bruxellois Pascal Chabot « Un Sens à la vie _ enquête philosophique sur l’essentiel« , dont je savoure l’envoi très amical des épreuves… ; cf aussi la vidéo (de 64′) de mon entretien avec lui chez Mollat le 22 novembre 2022 à propos de son précédent excellent « Avoir le temps : essai de chronosophie« ... Avant de rencontrer Pascal Chabot lui-même en personne, et à diverses reprises (Bruxelles ne se trouvant pas tout à côté de Bordeaux), j’ai commencé ainsi à faire sa connaissance en le lisant très attentivement : à la lecture, lumineuse pour moi, à sa parution en 2013, de son lucidissime « Global burn-out«  _, la confrontation aussi avec l’évolution irréversible _ toute vie étant bien évidemment de passage (c’est-à-dire mortelle) : non infinie, toute vie (du moins pour les individus appartenant à des espèces sexuées) a eu et aura une fin _ des dégâts de la vieillesse chez ma mère _ la mienne est décédée en sa 101ème année de vie, le 27 octobre 2018 _ qui fête demain ses 97 ans _ fêter la vie est aussi un des grands pouvoirs thaumaturgiques de la musique (du moins celle qui est à son meilleur) ; cf ici mon recueil d’articles de « Musiques de joie« , rédigés au quotidien des jours du confinement du Covid, du 15 mars au 28 juin 2020, à fin précisément de ressourcement alors ainsi, et en priorité (et un ressourcement à partager éventuellement aussi avec qui me lira, puis écoutera cette musique…) : « « … La musique parlant et ressourçant vraiment très directement, oui !

Deux coffrets récents comblent mes attentes« …

Contribuer si peu que ce soit à partager, d’une manière ou d’une autre, de telles ressourçantes écoutes musicales est vraiment aussi _ et plus que jamais en ces temps disgraciés de barbarie endémique décomplexée… _ très important.

Et sur cette question qui me tient tout spécialement à cœur, de la civilisation face à la barbarie, je me permets de renvoyer à mon article « Oasis Versus désert » de 2016 pour le « Dictionnaire amoureux de la Librairie Mollat« , aux pages 173 à 177 :

OASIS versus désert
Sans anticiper le réchauffement qui nous promet le climat de l’Andalousie ou celui du Sahel, et même si manquent en ses vastes espaces, lumineux, tout de plain-pied et d’équerre dans leur agencement, les palmiers-dattiers, fontaines-cascatelles et bassins à nénuphars de l’Alhambra de Grenade, l’image de l’Oasis sied admirablement à la librairie Mollat, et aux usages que j’en fais : face au désert qui gagne. Et cela, dans le style du classicisme français, en une ville dont le siècle d’accomplissement est celui des Lumières, et sur le lieu même où un temps habita Montesquieu.
Oui, la librairie Mollat est bien une luxuriante oasis de culture vivante, résistant au désert (d’absence de culture vraie)D’où mon attachement à elle, comme à la ville de Bordeaux, dont elle est le foyer irradiant de culture qui me convient le mieux : car par elle, en lecteur et mélomane toujours curieux d’œuvres essentielles, j’ai un contact tangible immédiat avec un inépuisable fonds (recelant des pépites à dénicher) d’œuvres de vraie valeur, à lire, regarder, écouter, avec lesquelles je peux travailler, m’entretenir-dialoguer dans la durée. Un peu comme Montaigne s’essayait en sa tour-librairie à ces exercices d’écriture qui feront ses Essais, par l’entretien avec les auteurs dont les voix dans les livres venaient conférer à demeure avec lui, leur lecteur, une fois qu’il fut privé de la conversation sans égale de La Boétie.
En son sens propre bio-géographique, le désert ne cesse de bouger : il avance-recule en permanence, mais si peu visiblement au regard ordinaire que la plupart de nous n’y prenons garde. Alors quand « le désert croît » (Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra), l’oasis foyer de résistance à la désertification, est-elle d’un vital secours – nourricier, mais aussi succulent ! –, pour tous les vivants dont la vie (et la vie vraie, la vie de culture : à cultiver !) dépend. Contribuer à faire reculer le désert en aidant les oasis à résister, se renforcer-développer, resplendir, est l’essentielle mission de civilisation. A l’envers de (et contre) tout nihilisme, c’est à cette fin que Nietzsche appelle à ce sursaut qu’il nomme « le Sur-humain ».
Ainsi en va-t-il des mouvements d’une oasis de culture vraie – expression pléonastique : l’oasis n’existant que d’être, et inlassablement, mise en culture par une minutieuse et très entretenue, parce que fragile en sa complexité, irrigation ; la barbarie s’installe dans l’Histoire quand et chaque fois que sont détruits sans retour les systèmes d’adduction aux fontaines et jardins – comme à Rome ou Istanbul. Et ce qui vaut à l’échelle des peuples vaut à celle des personnes, en leur frêle (improbable au départ) capacité de singularité de personne-sujet, qu’il faut faire advenir contre les conformismes, et aider à s’épanouir. La singularité suscitant la rage de destruction expresse des barbares.
… 
Je parle donc ici de la culture vraie (authentique, juste, probe, vraiment humaine) face aux rouleaux-compresseurs – par réalisation algorithmique, maintenant, de réflexes conditionnés panurgiques – de la crétinisation marchande généraled’autant plus dangereuse que l’imposture réussit – par pur calcul de chiffre de profit, sans âme : les âmes, elle les stérilise et détruit – à se faire passer auprès du grand nombre pour culture démocratique ; et à caricaturer ce qui demeure – en mode oasis de résistance – de culture authentique, en misérable élitisme passéiste, minoritaire, dépassé (has been), comme le serinent les médias inféodés aux marques.
… 
Ainsi, en ma ville aimée de Bordeaux – cité classique -, la librairie Mollat – sise le long du decumanus tiré au cordeau de l’antique Burdigala – est-elle cette vitale oasis de culture vraie, tant, du moins, et pour peu qu’elle résiste assez à l’emprise des impostures des livres (et disques) faux ; et il n’en manque pas, de ces leurres jetés aux appétits formatés et panurgiques des gogos consommateurs ! Et là importe la présence effective de libraires-disquaires qui soient de vraies capacités de conseils de culture authentique, et par là, passeurs d’enthousiasmes – quand il y a lieu –, autant que de vigilants traqueurs d’imposture de produits promis à rapide et méritée obsolescence. Cette médiation-là constituant un crucial atout de la dynamique de résistance et expansion de pareille oasis de culture vraie. Mes exigences d’usager sont donc grandes.
… 
Sur un terrain plus large, celui du rayonnement plus loin et ailleurs qu’à Bordeaux, de l’Oasis Mollat, j’ai l’insigne chance de disposer, sur son site, d’un blog ami : En cherchant bien _ Carnets d’un curieux, signé Titus Curiosus, ouvert le 3 juillet 2008, où j’exprime et partage en parfaite liberté, mes enthousiasmes – l’article programmatique « le carnet d’un curieux » _ à lire ici _, qui reprenait mon courriel de réponse à Corinne Crabos me proposant d’ouvrir ce blog, n’a pas vieilli.
Parfois sur ma proposition, parfois à sa demande, la librairie m’offre de temps en temps, aussi, la joie de m’entretenir vraiment, une bonne heure durant, dans ses salons, avec des auteurs de la plus haute qualité : ce sont les arcanes de leur démarche de création, leur poïétique, qu’il me plaît là d’éclairer-explorer-mettre au jour, en toute leur singularité – dans l’esprit de ce que fut la collection (Skira) Les Sentiers de la créationPodcastables, et disponibles longtemps et dans le monde entier sur le web, ces entretiens forment une contribution patrimoniale sonore consistante qui me tient très à cœur. Pour exemples de ces échanges nourris, j’élis la magie de ceux avec Jean Clair _ lien au podcast _, Denis Kambouchner, Bernard Plossu _ en voici un lien pour l’écoute.
A raison de deux conférences-entretiens quotidiens, la librairie Mollat constitue une irremplaçable oasis-vivier d’un tel patrimoine de culture : soit une bien belle façon de faire reculer, loin de Bordeaux aussi, le désert.
 …
Voilà pour caractériser cette luxuriante Oasis rayonnante qu’est à Bordeaux et de par le monde entier, via le web, ma librairie Mollat.

Et j’ai aussi très à cœur de partager à nouveau, ici, mon enthousiaste compte-rendu de dimanche soir dernier, 19 mai, de l’extraordinaire concert « Durosoir invite Ligeti » du merveilleux Quatuor Tana, au château Mombet à Saint-Lon-les-Mines, en pays d’Orthe, au sud des Landes, pour le « Mai musical Lucien Durosoir 2024 » :

« « .

Pour un sublime moment d’éternité ressentie et partagée

par de si extraordinairement belles _ « enchantées«  !.. _ musiques de ces Quatuors de Lucien Durosoir et György Ligeti sous les doigts justissimement inspirés des Tana… 

Encore merci, merci, merci !!!

Ce vendredi 24 mai 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le très joli « Bach & l’Italie » de Justin Taylor, enregistré au Château d’Assas…

30sept

Justin Taylor, excellent claveciniste, publie un très joli « Bach & l’Italie«  _ CD Alpha 998, enregistré sur le clavecin historique du château d’Assas (ca. 1730) au mois de mars 2023, à Assas _,

avec un programme judicieusement composé à partir d’œuvres de Jean-Sébastien Bach _ certaines d’entre elles transposées du hautbois et surtout du violon, pour le clavecin… _,

ainsi que de certains compositeurs italiens : Alessandro Scarlatti, Benedetto Marcello et Antonio Vivaldi, dont lui,  Bach, a pu cultiver quelques beaux traits marquants…

 

……

Ce samedi 30 septembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un autre compositeur baroque vénitien, et assez original en son genre : Benedetto Marcello…

28fév

À la suite de mon article précédent, ,

c’est sur un autre compositeur baroque vénitien _ certes assez différent ! mais quasi contemporain : Antonio Vivaldi, Venise, 4 mars 1678 – Vienne, 28 juillet 1741) _ que je désire me pencher : Benedetto Marcello (Venise, 24 juillet 1686 – Brescia, 25 juillet 1739) _ sur l’œuvre deBenedetto Marcello, un site bien intéressant à consulter.

Pour préciser un peu cette situation de Benedetto Marcello au sein du panorama des compositeurs vénitiens du XVIIIe siècle

_ et outre le fait que le Conservatoire de musique de Venise porte significativement ce nom de « Conservatorio di Musica Benedetto Marcello«  _,

je citerai ce parlant bref passage, à la page 8 de la notice du livret du CD Arcana A 441 de « L’Estro poetico-armonico« , sous la plume de Marco Bizzarini, en juin 2017 :

« Jusqu’au seuil du XXe siècle, le prestige de « L’Estro poetico-armonico«  fut immense. Avant la découverte sensationnelle de Vivaldi, qui eut lieu au milieu du XXe siècle, Marcello était considéré come le musicien le plus représentatif du XVIIIe siècle vénitien, à tel point que certains de ses « Psaumes«  étaient souvent interprétés dans les divers pays d’Europe. Les plus grands compositeurs d’opéra italien du XIXe siècle et du début du XXe siècle, de Rossini à Verdi, de Boito à Puccini, l’admiraient comme un auteur classique, dont les idées musicales _ dans le traitement de la voix, dans la relation texte-musique, dans les solutions harmoniques parfois imprévisibles _ pouvaient être également utilisées come un modèle par les nouvelles générations« … 

Un rapide parcours de ma discothèque _ toujours très incomplètement rangée ! et réservant probablement encore, en ses recoins, quelques découvertes-surprises !.. _ m’a permis de repérer au moins 14 CDs  _ parus entre 1982 et 2021 _ intégralement consacrés à des œuvres du seul Benedetto Marcello :

Outre 5 CDs consacrés à un choix parmi les 50 _ sur les 150 Psaumes existants dans la Bible… _ Psaumes mis en musique par Benedetto Marcello, les années 1724 à 1726,

à partir de paraphrases en langue italienne réalisées par son compatriote noble vénitien Girolamo Ascanio Giustiniani (Venise, 10 novembre 1697 – Venise, 22 septembre 1741),

soient les CDs :

_ « Psaumes XIV & XVII » _ les n° 14 et 17, donc _ par la Capella Saveria, de Pal Nemeth, pour Harmonia Mundi, en 1992 ;

_ « Psaumes de David » _ les n° 10, 14, à nouveau, et 21 _ par l’Ensemble XVIII-21 Musique des Lumières, de Jean-Christophe Frisch, pour K617, en 1999 ;

_ « Estro poetico-armonico _ Psaumes 3, 10, 40, 44 et 47 » par Cantus Köln et Konrad Junghänel, pour Harmonia Mundi, en 1999 ; 

_ « Psaumes » _ les n° 10, 14, 31 et 35 _ par l’Ensemble Gli Erranti, d’Alessandro Casari, pour Stradivarius, en 2003 ;

_ « L’Estro poetico-armonico _ Salmi 14, 21, 27, 38 » par l’Ensemble L’Amoroso, de Guido Balestracci, pour Arcana, en 2016-2017 ;

4 CDs consacrés à des choix de Sonates (pour flûte traversière ainsi que pour violoncelle),

soient les CDs :

_ « Sonates pour flûte » _ les n° 1, 2, 3, 4, 6 et 8 _ par René Clemencic, pour Harmoni Mundi, en 1977-1991 ;

_ « Sonatas for recorder and b.c. (1712) & Sonatas for cello and b.c. (1712 – 1717) » _ les n° 2, 3, 9, 10 et 12 ; et les n° 1, 3, 4, 5 et 6 _ par le Collegium pro Musica, pour Dynamic, en 1995-1996 ;

_ « Le Sonate per flauto diritto _ vol 1 : opus 2, 1712 » _ n° 1, 2, 3, 4, 5 et 6 _ par Sergio Balestracci, pour Stradivarius, en 1995-1996

_ « Sonate op. II (1 – 6) » par le Trio Legrenzi, pour Rivo Alto, en 1991-1996 ;

3 CDs consacrés à diverses Cantates,

soient les CDs :

_ « Canzone et Cantates« , un choix de 8 pièces, par Henri Ledroit, pour Solstice, en 1982 ;

_ « Cassandra« , par Kai Wessel et David Blunden, pour Æon, en 2009-2010 ;

_ « Amanti _ Cantatas for bass », un choix de 5 cantates, par Sergio Foresti et l’Ensemble Due Venti, pour Challenge Classics, en 2020-2021 ;

et 2 CDs d’oratorios,

soient les CDs :

_ « Il Pianto et il Riso delle Quattro Stagioni dell’Anno« , un oratorio de 1731, dirigé par Fabrizio Ghiglione, pour Bongiovanni, en 1982 ; 

_ « Joaz« , un oratorio de 1726, dirigé par Christopher Hammer, pour ORF Edition Alte Musik, en 2007-2008.

À cette liste de 14 CDs, je dois adjoindre 5 disques 33 tours :

_ un disque « Salmi« , comportant les Psaumes II, III, VIII et X, par le Coro Polifonico di Milano, sous la direction de Giulio Bertola, pour le label « Ars Nova« , à Milan ;

_ un disque « Der 50. Psaulm, aus Estro Poetico-Armonico« , avec notamment René Jacobs, par la Schola Cantorum Basiliensis, distribué par Harmonia Mundi, en 1980 ;

_ un disque « Six Cello Sonatas« , par Anthony Pleeth, avec Richard Webb et Christopher Hogwood, pour le label L’Oiseau-Lyre, en 1978-1979 ;

_ un double album des 12 « Concerti a cinque con violino solo e violoncello obbligato  » de 1708, par Angelo Ephrikian et I Solisti di Milano, pour le label Harmonia Mundi, en 1966

_ dont voici, pour commencer à se faire ici une première idée du style du Benedetto Marcello concertiste (face au Vivaldi concertiste !), quelques podcasts d’interprétations plus récentes que celle d’Ephrikian, en 1966 : d’une part, par l’Orchestre de Chambre de Kaunas, dirigé par Silvano Frontalini, avec en violon solo Luca Aretini (un enregistrement d’août 2000, du label Bongiovanni) ; et d’autre part par le Concerto Italiano sous la direction de Rinaldo Alessandrini, avec en violon solo Riccardo Minassi, en un CD « Bach-Vivaldi-Marcello«  Opus 111-Naïve (que je possède), enregistré en septembre 2000 :

_ l’adagio et l’allegro du Concerto n°1 de cet opus 1 ; et même l’intégralité (en 110′ 08) de ces 12 Concerti opus 1, de 1708, par l’Orchestre de Chambre de Kaunas, dirigé par Silvano Frontalini, avec en violon solo Luca Aretini ;

l’intégralité du Concerto n° 2 (en 10’11), cette fois par le Concerto Italiano, sous la direction de Rinaldo Alessandrini, avec en violon solo Riccardo Minassi ; Rinaldo Alessandrini précisant à la page 7 de la très intéressante notice de ce remarquable et passionnant CD que « pour le Concerto de Marcello, il a été nécessaire de reconstituer la partie de violon solo désormais perdue« . Ajoutant aussitôt : « à cet égard, la transcription pour clavecin _ de ce Concerto de Marcello _ par Bach _ BWV 981 _ nous a été d’un très grand secours pour définir les lignes mélodiques et mettre en lumière les différentes possibilités de reconstitution de la partie soliste »...

Et je relève aussi, au passage, cet assez significatif commentaire, en anglais, à propos de la différence « Benedetto Marcello vs Antonio Vivaldi » :

« Benedetto, a Venetian polymath, was a direct contemporary of Antonio Vivaldi. The difference between them could not have been greater. Benedetto descended from a noble family that had made numerous contributions to the civic and governmental life of the Venetian Republic, while Vivaldi descended from a family of small merchants. Benedetto was educated in the manner of most noble Venetian males : at the Colleggio dei Nobili and at the University of Padua. Vivaldi was a day student at a district seminary. Benedetto was a cellist, Vivaldi a violinist. Benedetto was also an accomplished keyboard player. Benedetto served in a long series of government posts in Pula, and Brescia, where he died. Vivaldi accrued one accolade after another as a virtuoso but increasingly involved himself in the world of opera. He too suffered various career setbacks in the final decade of his life and died a pauper in Vienna« …

À suivre…

Ce lundi 28 février 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une curiosité : les Sonates pour clavecin et orgue de Benedetto Marcello (1686 – 1739)

29juil

Le Conservatoire de musique de Venise

porte le nom du compositeur Benedetto Marcello,

membre d’une éminente famille patricienne ;

et lors de mon séjour à Venise en février 2011

pour le colloque « Un Compositeur moderne né romantique : Lucien Durosoir (1878 – 1955)« ,

qui s’est tenu au Palazzetto Bru-Zane,

nous logions en un des palais Marcello _ somptueux _ :

l’hôtel Al Sole, Fondamenta Minotto, dans le sestier de Santa Croce.

Je viens de tomber sur un coffret Brilliant de 3 CDs _ 95277 _,

intitulé « Complete Sonatas for Organ and Harpsichord » de Benedetto Marcello (1686 – 1739),

interprété par Chiara Minali, à l’orgue,

et Laura Farabollini, au clavecin.


Benedetto Marcello est aussi l’auteur d’un très célèbre pamphlet :

Le Théâtre à la mode au XVIIIe siècle.

Benedetto Marcello : un compositeur vénitien

exact contemporain d’Antonio Vivaldi (1678 – 1741).

Ce lundi 29 juillet 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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