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L’art absolument transcendant de Benjamin Alard en musique française aussi (suite) : une comparaison avec le très beau récital, aussi, de Benoît Babel, pour un enchantement…

21jan

Ce samedi,

je suis revenu écouter passionnément en boucle le « The Couperin Family » _ le CD Marchvivo MV 007 _ qui vient tout juste de paraître ce mois de janvier _ cf mon article de mardi dernier 17 janvier : « « ... _ ;

en le comparant aussi à un autre CD assez récent _ paru le 6 mai 2022 _, mais qui avait jusqu’ici échappé à mon attention, et que je me suis aussitôt procuré :

le CD « Louis & François Couperin« , du claveciniste Benoît Babel, publié par le label Paraty _ soit le CD Paraty 3221117… _

et dont il se trouve que d’abord l’idée d’un tel récital Couperin, mais aussi le choix des mêmes 7 pièces (excellemment) choisies _ sur un total de 26 pour le CD de Benjamin Alard, et de 24 pour le CD de Benoît Babel _se trouvent justement partagées…

Le CD « The Couperin Family » _ regarder ici la vidéo de ce concert… _ de Benjamin Award, a été enregistré live à la Fundacion Juan March à Madrid, le 1er février 2020, sur un clavecin franco-flamand de Keith Hill de 2001, d’après un Andreas Ruckers/Pascal Taskin de 1646/1780 ;

et le CD « Louis & François Couperin » de Benoît Babel _ écouter ici l’Allemande L’Amiable de Louis Couperin _ a été enregistré, lui, un an plus tard, en avril 2021 à Notre-Dame de l’Assomption de Metz-le-Comte (Nièvre), sur un clavecin Guillaume Rebinguet-Sudre de 2006, d’après un anonyme parisien de 1667, conservé au Fine Arts Museum de Boston… 

Déjà,

et dans l’élan de mon enthousiasme des écoutes renouvelées du CD de Benjamin Alard, je me suis permis d’adresser le courriel suivant à mon amie la claveciniste Elisabeth Joyé :

Chère Elisabeth,

 
c’est bien sûr à toi que je pense en écoutant en boucle le merveilleux CD live « The Couperin Family » de Benjamin Alard !
Et en particulier à ton merveilleux CD Couperin « La Sultanne », il y 20 ans déjà _ le CD Alpha 62…
 
J’adore, que dis-je, je vénère l’inégalé Louis Couperin.
 
Mais combien il est difficile (et tellement rare !) aux interprètes de réussir à « attraper » vraiment l’incroyable subtilité et délicatesse de son neveu François.
 
Eh bien, Benjamin, parfait élève qu’il a été de toi,
réussit merveilleusement à vaincre le plus naturellement du monde cette quasi insurmontable difficulté…
Et quel degré de « naturel » il y faut en effet…
 
Son CD live à le Fundacion Juan March à Madrid (le 1er février 2020) est un pur joyau !
 
J’espère que toi même et tes proches, chère Elisabeth, allez bien,
et avez, en ces temps pas faciles, plein de projets portants…
 
La musique nous donne tant de joies…
 
Je t’embrasse,
 
Francis, à Bordeaux

Et c’est surtout dans cette interprétation si difficile de François Couperin, que Benoît Babel me paraît être un peu en défaut _ bien qu’à la ré-écoute, il me faut tempérer pas mal, et même beaucoup, ces minimes réserves premières miennes à l’égard du jeu de Benoît Babel : le défi de servir au mieux le génie de François Couperin (le Grand) est si imposant !.. Comme quoi il ne faut jamais s’en tenir à sa seule première écoute, toujours déstabilisée par la surprise de son éventuelle singularité ; et donc pas encore assez juste… _ 

alors qu’il me semble excellemment tenir la route dans le rare et si merveilleux Louis Couperin _ que je place si haut au ciel des compositeurs français : avec Josquin, Rameau, Debussy, Ravel…

Et je dois ajouter encore que

dans Armand-Louis Couperin aussi (1727 – 1789) _ qui n’atteint pas tout à fait, et ce n’est pas là lui faire offense, au niveau de génie sublimissime, oui !, et de François (1668 – 1733), et de Louis (c. 1626 – 1661) Couperin _, et c’est là comme une magnifique surprise _ qui dit beaucoup du génie de jeu de Benjamin Alard ! _,

Benjamin Alard _ je reviens à son miraculeux récital madrilène _, propose une interprétation ici encore vraiment absolument transcendante !!!

Dans le droit fil lumineux de la filiation familiale d’Armand-Louis avec Louis et François : voilà !

Quelle merveille, donc, de bout en bout, que ce récital live du 1er février 2020 à la Fundacion Juan March à Madrid, par ce prodigieux magicien qu’est Benjamin Alard _ et en n’étant surtout pas injuste avec le très beau récital de Benoît Babel (en avril 2021) : à la ré-écoute, celui-ci tient lui aussi vraiment la route !

Il n’est que de comparer leurs deux interprétations, toutes deux renversantes, des sublimissimes « Barricades mystérieuses«  de François Couperin (à écouter ici à la minute 61′ 22 de cette vidéo de Benjamin Alard à Madrid ; et ici par Benoît Babel en son très beau CD Paraty) idéalement servies, oui, par eux deux… _,

en un volet de musique française de clavecin tout simplement enchanteur !!!

Ce 21 janvier 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

« The Couperin Family » : un admirable magistral concert de clavecin du merveilleux Benjamin Alard, pour le label Marchvivo, de la Fundacion Juan March !

17jan

C’est un sublime concert – CD « The Couperin Family » (Louis, François et Armand-Louis Couperin) que le label Marchvivo _ un label incontestablement à suivre… _ de la Fundacion Juan March,

que nous donne, avec un extraordinaire récital enregistré à la Fundaciion Juan March à Madrid le 1er février 2020, le merveilleux Benjamin Alard, sur un clavecin franco-flamand du facteur Keith Hill (de 2001) d’après un modèle original Andreas Ruckers/Pascal Taskin (de 1646/1780) _ un CD Marchvivo MV007 .

De ces compositeurs _ Louis (c. 1626 – 1661), François (1668 – 1733) et Armand Louis (1727 – 1789) Couperin _ magnifiques, au plus haut de la lignée ds compositeurs français de tous les siècles,

ce claviériste magistral qu’est Benjamin Alard nous donne là, en concert live, une sublime interprétation…

Ce mardi 17 janvier 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un nouveau très bel article sur le nouveau très beau coffret (volume 6) de l’Intégrale de l’oeuvre pour claviers de Johann-Sebastian Bach, par le décidément magnifique Benjamin Alard…

08avr

Hier 7 avril 2022,

vient de paraître un nouveau très enthousiaste article, intitulé « Le Clavier danse« , sous la plume de Jean-Charles Hoffelé sur son site Discophilia, consacré au magistral volume 6 (de 3 CDs) de l’Intégrale de l’Œuvre pour Claviers de Johann-Sebastian Bach, sous les doigts si poétiques et ludiques du décidément magnifique Benjamin Alard ;

cf mon propre article, en date du 29 mars dernier : « « , sur ce blog-ci « En cherchant bien »

LE CLAVIER DANSE

Dès le Premier Prélude, qui file, on sait que Benjamin Alard fera de son Clavier bien tempéré une fête _ absolument ! L’admirable _ clavecinHieronymus hambourgeois, si svelte, aux sonorités de luth, l’y engage, par la simplicité _ qui va droit au cœur _ de ses registres si égaux. On ne philosophera pas ici, ce clavier est tout entier occupé par le plaisir physique du jeu _ oui, éminemment sensible… _, et pour le Premier Livre, c’est une bénédiction_ en effet.

Les fugues sont prodigieuses de lumière _ oui _, irréelles par leur sérénité _ tellement évidente _, leur ampleur _ voilà _ où tout chante sans l’ombre d’un souci rhétorique _ simplement naturellement… _, c’est la vie même _ qui défile et s’enchante _, l’ordre après le désordre des préludes, mais un ordre qui ne proclame pas _ doctoralement _ ses règles, s’exhausse et s’exalte _ simplement _ à mesure, au lieu d’une pensée en notes comme un culte du beau, et partant une quasi abstraction _ à l’opposé même de cela. Pourtant le rythme ne cesse jamais _ voilà _, toujours omniprésent, une idée de danse, une nécessité _ inhérente _ du mouvement anime cette lecture inspirée _ oui _, résolument différente _ comme absolument neuve en sa parfaite évidence exercée.

Tout aussi attachant et troublant _ mais oui ! _, sur un clavicorde miraculeux de poésie _ oui, oui ! C’est même un choc de plaisir ! _, le Petit Livre pour Wilhelm Friedemann montre lui aussi une prééminence de la poésie et de la fantaisie _ voilà : ludique _ sur les arcanes _ didactiques _ de la pédagogie _ lourdingue, fuie ; ici, tout est jeu et danse de joie… _ : Bach entendait bien former _ en son fils aîné _ un compositeur avant même un claveciniste. Décidément, cette série n’en finit pas de surprendre _ mais oui _, vite le Deuxième Livre !

LE DISQUE DU JOUR

Johann Sebastian Bach(1685-1750)


The Complete Works for Keyboard, Vol. 6

Clavier-Büchlein für Wilhelm Friedemann Bach
6 Präludien für Anfänger auf dem Clavier, BWV 933–938
Le Clavier bien tempéré, Cahier 1, BWV 846-869

Benjamin Alard, clavecin, clavicorde


Clavicorde Johann Adolf Hass , Hambourg 1763
Clavecin Hieronymus Albrecht, Hambourg 1740

Un album de 3 CD du label harmonia mundi HMM 902466.68

Photo à la une : le claveciniste Benjamin Alard – Photo : © DR

C’est absolument splendide de naturel et de simple évidence ludique enchantée.

Ce vendredi 8 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une nouvelle réussite magistrale de Benjamin Alard : le volume 6 de « The Complete Works for Keyboard » de Johann-Sebastian Bach : le « Clavier-Büchlein vor Wilhelm-Friedemann Bach » et « Das Wohltemperierte Klavier, Buch I »…

29mar

L’intégrale  _ pour Harmonia Mundi _ des Œuvres pour Clavier de Johann-Sebastian Bach, par le décidément magnifique Benjamin Alard,

repart en sidérante beauté avec un magistral 6ème volume _ soit le coffret de 3 CDs HMM 902466.68 _ comportant le « Clavier-Büchlein vor Wilhelm-Friedemann Bach«  _ sur un clavicorde Johann-Adolf Hass (Hambourg, 1763) _ et « Das Wohltemperierte Klavier, Buch I«  _ sur un clavecin historique Hieronymus-Albrecht Hass (Hambourg, 1740 ; soient deux superbes instruments conservés au Musée instrumental de Provins.

Après cinq volumes consacrés aux années de jeunesse de J.S. Bach jusqu’à la période de Weimar, Benjamin Alard aborde ce premier livre du Clavier de façon tout-à-fait passionnante. Il offre d’abord à l’auditeur une étonnante préparation mentale au clavicorde, issue principalement du Clavier-Büchlein pour Willhelm Friedemann. Il agencera ensuite les Préludes et fugues de façon nouvelle et pour jouer le tout, il a choisi deux instruments auxquels le mot «extraordinaires » s’applique à la perfection : voici l’heure où la glorieuse lignée des fabricants de claviers Hass entre en scène, pour un festival de couleurs et de registrations toutes plus époustouflantes les unes que les autres.

Le jeu, d’une aisance stupéfiante, est d’une parfaite fluidité, avec la diversité éclatante des couleurs chamarrées en même temps que dépourvues du moindre maniérisme, des pièces qui défilent, telle l’eau vive pure du courant printanier… 

Ce mardi 29 mars 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Combien de volumes (et combien de CDs) comportera, in fine, « The Complete Works for Keyboard » de Johann-Sebastian Bach, par Benjamin Award, pour le label Harmonia Mundi ?..

12déc

Avec le volume 5 (constitué de 3 CDs) de la collection de « The Complete Works for Keyboard » de Johann-Sebastian Bach, par Benjamin Award, pour le label Harmonia Mundi,

16 CDs sont désormais parus, en cette fin 2021.

Et les 3 CDs de ce volume 5, intitulé « « Toccatas » – Weimar (1708 – 1717)« ,

sont accompagnés, en ce coffret, par un CD Bonus,

constitué de « quelques morceaux choisis par l’interprète de L’INTÉGRALE DE L’ŒUVRE POUR CLAVIER, extraits des volumes déjà parus (1 à 5) ou à paraître prochainement (6 & 7 en 2022), BENJAMIN ALARD _ orgue, clavecin, claviorganum, clavicorde« .

Pour ce qui concerne les pièces choisies extraites des volumes 6 & 7 à paraître début 2022 et fin 2022, pour ce CD Bonus,

celles-ci sont tirées du « Clavier bien tempéré, livre I » et du « Petit Livre d’Orgue« …

Bien sûr, cette « INTÉGRALE DE L’ŒUVRE POUR CLAVIER » sera loin d’être achevée avec la parution de ces seuls volumes 6 & 7…


Je me demande donc combien comportera, finalement, cette « INTÉGRALE DE L’ŒUVRE POUR CLAVIER » (orgue, clavecin, claviorganum, clavicorde) de Johann-Sebastian Bach par ce merveilleux claviériste, en effet, qu’est Benjamin Alard…

Étant entendu que manquent bien évidemment encore les œuvres pour clavier de Bach postérieures à la période de Weimar (1708 – 1719)…

Et je ne sais même pas si le nombre final de pièces à enregistrer en cette collection « intégrale » de CDs,

comportant plus que probablement diverses versions d’une même œuvre, parfois en fonction des instruments choisis pour l’interprétation _ que ce soit, à l’origine, par Bach lui-même ; ou bien, maintenant, par Benjamin Alard, et en fonction de divers critères… _,

est dès à présent complètement déterminé ;

ou bien comporte encore quelques incertitudes, selon une certaine marge de liberté de l’interprète ;

voire selon de nouvelles découvertes récentes de la recherche musicologique ;

ou même de découvertes à venir prochainement bientôt _ je pense ici, par exemple, aux surprises que nous ont déjà réservées l’ouverture (récente) d’archives de l’ancienne URSS…

Bref,

bien des merveilles sont à venir

en cette réalisation discographique magnifique, sous les doigts inspirés et inventifs de Benjamin Alard…

À suivre, donc…

Ce dimanche 12 décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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