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La perpétuation du prénom « Jenny » dans la généalogie des Revillon d’Apreval à partir du couple d’Auguste-Alphonse-Virgile-Henri Revillon d’Apreval (Nîmes, 1828 – Orléansville, 1893) et Jenny-Caroline Morisset (Paris, 1835 – Paris, 1905) : la branche issue de Georges-Auguste Revillon d’Apreval (Saint-Prix, 1856 – Alger, 1946) et sa première épouse Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye (Orléansville, 1867 – Orléansville, 1895)…

12mar

Dans la continuité de mes articles à propos de la descendance du couple Marguerite Bonopéra (Miliana, 22 janvier 1849 – Orléansville, ?) -Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904),

du 3 mars 2024 « « ,

du 4 mars 2024 « « ,

et du 6 mars 2024 « « ,

et afin de détailler, pour commencer, la descendance des deux épouses successives, Augustine-Marguerite (Orléansville ?, 1867 – Orléansville, 8 février 1895) ) et Angèle (Orléansville, 1870 – ?, après octobre 1935) Morand de la Genevraye _ soient les deux premières nées, en 1867 et 1870, des 7 enfants de Marguerite Bonopéra et Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye _, de Georges-Auguste Revillon d’Apreval (Saint-Prix, 27 décembre 1856 – Alger, 1946),

je vais partir, ce mardi 12 mars, de la considération de la perpétuation du prénom de « Jenny » parmi la descendance féminine de cette famille Revillon d’Apreval…

Et cela, à partir du couple formé par les deux parents de Georges-Auguste Revillon d’Apreval (1856 – 1946), je veux dire son père Auguste-Alphonse-Virgile-Henri Revillon d’Apreval (Nîmes, 30 janvier 1825 – Orléansville, 13 janvier 1893) et sa mère Jenny-Caroline Morisset (Paris, 29 septembre 1835 – Paris, 9 novembre 1905)…

De la première épouse Augustine-Marie Morand dela Genevraye de Georges-Auguste Revillon d’Apreval, sont nés, Orléansville, en 1887 et 1888, deux enfants :

d’abord un garçon, Auguste-Georges d’Apreval (Orléansville, 15 septembre 1887 – ? – après octobre 1946), qui épousera une demoiselle Vincente-Hermence Rodrigues, dont il aura deux enfants : le petit Georges Lucien d’Apreval (Bône 28 septembre 1909 – Bône, 16 juin 1925), puis un second garçon, André d’Apreval (Alger, 13 mars 1921 – Marseille, 8 décembre 2011) ; lequel semble avoir eu une fille prénommée Estelle qui vit à Marseille…

Puis une fille, Jenny-Marguerite d’Apreval (Orléansville, 15 août 1888 – Tlemcen, 11 juillet 1912), qui épousera, à Blida le 19 avril 1911, Hugo-Alphonse Maréchal (Sidi-Bel-Abbés, 13 mars 1881 – Alger, 30 septembre 1956 ; dont naîtra, à Tlemcen le 25 juin 1912, une fille : Jenny-Odette-Paule Maréchal (Tlemcen, 25 juin 1912 – Toulouse, 31 mars 2005) ; laquelle épousera à Alger, le 9 avril 1949, Charles-Albert-Louis Petronio (Tizi-Ouzou, 7 mars 1904 – Revel, 7 septembre 1987) ; dont naîtra _ j’ignore pour le moment où, ainsi qu’à quelle date _ Jean-Charles Petronio, qui vit à Revel, en Haute-Garonne _ lequel Jean-Charles Pétronio s’est attaché à établir sa généalogie familiale, au moins à partir des quatre grands-parents de sa grand-mère Jenny-Marguerite d’Apreval (Orléansville, 15 août 1888 – Tlemcen, 11 juillet 1912) : Auguste-Alphonse Revillon d’Apreval (Nîmes, 30 janvier 1828 – Orléansville, 13 janvier 1898) et son épouse Jenny-Caroline Morisset (Paris, 29 septembre 1835 – Paris, 9 novembre 1905), d’une part, ainsi que Auguste Morand de la Genevray (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904) et son épouse Marguerite Bonopéra (Miliana, 22 janvier 1849 – Orléansville, après février 1888), d’autre part.

Mais en commettant hélas une erreur sur la descendance de Georges-Auguste Revillon d’Apreval (Saint-Prix, 27 décembre 1856 – Alger, 1946) et son épouse Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye (1866 – ? : en fait 1867 – Orléansville, 8 février 1895) ; et cela du fait que Jean-Charles Pétronio ignore la date du décès d’Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye : à Orléansville le 8 février 1895…

Si Jean-Charles Pétronio n’ignore pas le remariage de Georges-Auguste Revillon d’Apreval, une fois devenu veuf, avec la sœur cadette de sa défunte épouse : Angèle Morand de la Genevraye (1870 – après 1935), il se trouve toutefois que la généalogie établie par Jean-Charles Pétronio semble ignorer de quelle mère, ou bien Augustine-Marguerite, ou bien sa sœur Angèle, sont nés à partir de 1896 les enfants de Georges-Auguste Revillon d’Apreval (1856 – 1946) qui vont suivre (à Orléansville le 9 octobre 1896 : René-Paul d’Apreval ; à Alger, le 8 novembre 1898 : Marcel-Ale d’Apreval ; et à Alger le 28 novembre 1899 : Lucien-Georges-Omar Revillon d’Apreval) les naissances des premiers nés de Georges-Auguste Revillon d’Apreval, qui sont Auguste-Georges d’Apreval (né à Orléansville le 15 septembre 1887) et Jenny-Marguerite d’Apreval (née à Orléansville le 15 août 1888)… ;

et Jean-Charles Pétronio fait donc erreur en attribuant sur son arbre généalogique à Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye (décédée à Orléansville le 8 février 1895) la maternité de René d’Apreval (né à Orléansville le 9 octobre 1896) et la maternité de Lucien-Georges-Omar Revillon d’Apreval (né à Alger le 28 novembre 1899), alors qu’ils sont nés d’Angèle Morand de la Genevraye… ;

il est vrai que dans les mentions diverses accessibles dans la presse consultable aujourd’hui, du couple formé par Georges-Auguste Revillon d’Apreval (1856 – 1946) et sa seconde épouse Angèle Morand de la Genevraye (1870 – après 1935), la plupart du temps l’épouse de Georges-Auguste d’Apreval n’est pas mentionnée avec son prénom (Angèle), mais seulement comme « Madame Morand  de la Genevraye«  ;

et donc, si Jean-Charles Petronio n’ignore pas le remariage de son arrière grand-père Georges-Auguste Revillon d’Apreval (1856 – 1946) avec celle, Angèle, qui était la sœur cadette de sa défunte première épouse Augustine-Marguerite (dont, j’y insiste, Jean-Charles Pétronio ignore la date du décès, à Orléansville, le 8 février 1895 ; un décès qui, il est vrai, apparaît seulement, du moins à ma connaissance jusqu’ici, dans l’acte de mariage de la fille d’Augustine-Marguerite et son époux Georges-Auguste Revillon d’Apreval, Jenny-Marguerite d’Apreval (1888 – ?), c’est-à-dire le mariage qui a eu lieu à Blida, le 19 avril 1911, de Jenny-Marguerite d’Apreval avec Hugo-Alphonse Maréchal (1881 – 1956) : consulter ici l’acte d’état-civil de ce mariage dans lequel est clairement mentionné la date de décès, le 8 février 1895, à Orléansville, de « feue Morand de la Genevraye, Augustine » , la mère de la mariée Jenny-Marguerite d’Apreval),

Jean-Charles Pétronio ignore cependant que les trois enfants (René-Paul, Marcel-Ale et Lucien-Georges-Omar) de Georges-Auguste Revillon d’Apreval, nés après 1895 (le 9 octobre 1896 à Orléansville, le 8 novembre 1898 à Alger,et le 28 novembre 1899 à Alger), ne sont pas nés d’Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye (1867 – 1895), mais bien de la sœur de celle-ci, Angèle (1870 – après 1935).

Et si, du premier lit de Georges-Auguste Revillon d’Apreval, sont en effet bien nés Auguste-Georges d’Apreval (Orléansville, 15 septembre 1887 – après le 19 octobre 1946) et Jenny-Marguerite d’Apreval (Orléansville, 15 août 188 – Tlemcen, 11 juillet 1912),

ce n’est donc pas le cas de René-Paul d’Apreval (Orléansville, 9 octobre 1896 – ?, après 1962), de Marcel-Ale d’Apreval (Alger, 8 novembre 1898 – ?, 21 avril 1902), ni de Lucien-Georges-Omar Revillon d’Apreval (Alger, 28 novembre 1899 – ?, ?), qui sont tous trois les enfants, non pas de la première épouse de Georges-Auguste d’Apreval (1856 – 1946), Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye (1867 – 1895), mais bien de la seconde épouse de celui-ci, Angèle Morand de la Genevraye (1870 – après 1935) ..

C’est donc bien ce fait du décès à Orléansville le 2 février 1895 d’Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye, dont n’a pas pris connaissance jusqu’ici Jean-Charles Pétronio, qui le fait ignorer que les enfants René-Paul, Marcel-Ale et Lucien-Georges-Omar, nés après 1895 (en 1896, 1898 et 1899) de Georges-Auguste Revillon d’Apreval, après donc les naissances de ses deux premiers nés qui sont Auguste-Georges d’Apreval (né à Orléansville le 15 septembre 1887) et Jenny-Marguerite d’Apreval (née à Orléansville le 15 août 1888), ne sont pas les enfants d’Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye (1867 – 1895), mais bien de la sœur cadette de celle-ci : Angèle Morand de la Genevraye (1870 – après 1935).  

De Jean-Charles Pétroniofils donc _ j’ignore jusqu’ici et la date et le lieu de sa naissance, en Algérie (à plusieurs reprises, ici et ici, il est qualifié d‘ »Algérois« , par son ami Georges Viéville, en 2014, qui indique que Hugo-Alphonse Maréchal (1881 -1956), le grand-père maternel de Jean-Charles Pétronio, avait été « chargé du bureau des affaires indigènes d’Oran« ) _ de Charles-Albert-Louis Petronio (Tizi-Ouzou, 7 mars 1904 – Revel, 7 septembre 1987) et son épouse _ le mariage a eu lieu à Alger le 9 avril 1949, d’après larbre généalogique réalisé par leur fils Jean-Charles Pétronio _ Jenny-Odette-Paule Maréchal (Tlemcen, 25 juin 1912 – Toulouse, 31 mars 2005),

et son épouse _ j’ignore et le lieu et la date de leur mariage _ Martine Monique Rose Bonnet,

est né, au mois d’octobre 1958, Jean-Marc Pétronio, époux de Karine Rodrigues,  qui sont à leur tour les parents de deux filles, Nadège et Laura Petronio, tous résidant à Revel en Haute-Garonne mais j’ignore si parmi les prénoms de celles-ci, Nadège et Laura Pétronio, figure ou pas le prénom de « Jenny« 

Enfin il faut noter que le revélois Jean-Charles Pétronio est un très actif et dynamique membre de la Société d’Histoire de Revel – Saint-Ferréol… 

Demain, je m’intéresserai à la descendance du couple formé par ce même Georges-Auguste Revillon d’Apreval (Saint-Prix, 27 décembre 1856 – Alger, 1946), et sa seconde épouse _ en 1895 ou 1896, à Orléansville… _ Angèle Morand de la Genevraye (Orléansville, 1870 – ?, après octobre 1935)…

Ce mardi 12 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

En préambule à la poursuite de ma recherche généalogique des descendants des deux soeurs Augustine-Marie et Angèle Morand de la Genevraye, épouses successives (vers 1886 et l’année 1895) de Georges-Auguste Revillon d’Apreval : lecture-déchiffrage d’une notification d’hypothèque légales, parue dans Le Progrès d’Orléansville le 16 janvier 1908…

04mar

Dés ce lundi matin de bonne heure,

je poursuis mon début de « point généalogique » entrepris hier dimanche en mon article « « ,

en commençant, en ouverture de cet article, par me pencher sur une notification de déclaration d’hypothèques légales, en novembre 1907 – janvier 1908, à effectuer par qui de droit « pour qu’ils aient à prendre telle inscription d’hypothèques légales qu’ils aviseraient dans le délai de deux mois, et que, faute par eux de se mettre en règle dans ce délai, les immeubles dont il s’agit seraient et demeureraient définitivement purgés et libérés, entre les mains du requérant, de toutes hypothèques de cette nature » adressée ainsi aux deux enfants encore mineurs, Auguste-Georges (âgé alors de 20 ans ; celui-ci est en effet né à Orléansville le 15 septembre 1887) et sa sœur Jenny d’Apreval (âgée alors de 19 ans ; celle-ci est née à Orléansville le 15 août 1888), de l’avoué Georges-Auguste d’Apreval et sa première (et défunte, : celle-ci est en effet décédée à Orléansville le 8 février 1895) épouse née (en 1867) Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye, ainsi qu’à l’oncle et « subrogé tuteur«  de ces deux enfants encore mineurs, l’oncle maternel Jules-Charles Morand de la Genevraye (maintenant âgé de 26 ans, en janvier 1908 ; celui-ci est en effet né à Orléansville le 17 juin 1881), frère de la défunte Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye,

concernant un lot d’immeubles vendus « moyennant un prix de vingt-trois mille francs » le 22 novembre 1907, en l’étude de Me Charles Bonnet, notaire à Ténès, par le père de ces deux enfants, l’avoué Georges-Auguste d’Apreval (âgé de tout juste 50 ans, ce mois de janvier 1908 ; celui-ci est en effet né à Saint-Prix, département de Seine et Oise, le 27 décembre 1858 ; et il est désormais « avoué près le Tribunal Civil de première instance de Blida« …), et sa seconde épouse née Angèle Morand de la Genevraye, elle-même tante maternelle des deux enfants, parce que sœur tant de la défunte Augustine-Marie Morand de la Genevraye que de leur oncle « subrogé tuteur » Jules-Charles Morand de la Genevraye,

telle que cette situation juridique est apparue en un encart détaillé _ à lire ici _ de l’étude de ce notaire Charles Bonnet de Ténès, sous le titre « Purge d’hypothèques légales« , dans le numéro du 16 janvier 1908 du journal Le Progrès d’Orléansville, à propos des conséquences légales à respecter concernant les suites de cette vente effectuée le 22 novembre 1907 par M. Georges d’Apreval et son épouse Angèle Morand de la Genevraye, en l’étude de Maître Charles Bonnet, de divers immeubles situés sur le territoire de Trois-Palmiers, commune mixte de Ténès…

Au-delà des simples procédures légales à obligatoirement respecter en pareille situation de vente de propriétés, il se pourrait que la publication d’un tel encart dans Le Progrès d’Orléansville, puisse aussi signifier quelque éventuelle difficulté de relations (ou simplement de communication) entre, d’une part, le père et la tante, Georges-Auguste d’Apreval et sa seconde épouse Angèle, née Morand de la Genevraye, de ces deux enfants (père et tante qui sont aussi le beau-frère et la sœur de leur « subrogé tuteur« ) et, d’autre part, ces deux enfants, Auguste-Charles et Jenny d’Apreval, et leur oncle « subrogé tuteur« , Jules-Charles Morand de la Genevraye ;

mais sans doute, ignare que je suis en matière de Droit, suis-je ici en train de me figurer complètement à tort des conflits familiaux qui n’ont pas du tout existé…

Serons-nous en mesure d’en apprendre davantage sur les relations entre le père _ Georges-Auguste _ et la tante _ Angèle _ d’Auguste-Georges et Jenny d’Apreval, avec leur fils et neveu _ Auguste-Georges _ et fille et nièce _ Jenny-Marguerite _ ?.. Ainsi qu’avec leur beau-frère et frère _ Jules-Charles _ ?

D’ores-et-déjà je puis cependant affirmer que Georges-Auguste d’Apreval, le père, sera bien présent, trois années plus tard, le 19 avril 1011, au mariage de sa fille Jenny-Marguerite d’Apreval, à Blida _ où celle-ci est explicitement déclarée résider dans l’acte de mariage ; et cela est on ne peut plus significatif des liens de celle-ci avec son père et sa tante, l’épouse de celui-ci… _, avec Hugo-Alphonse Maréchal : consulter ici l’acte d’état-civil de ce mariage à Blida : « la comparante procédant avec l’assistance de son père, ici présent et expressément consentant« , est-il ainsi, et comme c’est la loi, très explicitement mentionné…

Pour ce qui concerne, cette fois, le mariage d’Auguste-Georges d’Apreval, avec Vincente Hermence Rodrigues _ fille de Mme Marie Rodriguès, d’après le faire-part de décès du petit Georges-Lucien d’Apreval, élève au collège de Bône, décédé accidentellement à l’âge de 16 ans, paru dans L’Écho d’Alger du 16 juin 1925… _, faute d’avoir pu prendre connaissance de l’acte d’état-civil de ce mariage, j’en ignore pour le moment et le lieu _ peut-être Alger, où Auguste-Georges, qui deviendra de profession « hôtelier« , dirigea un certain temps l’Hôtel Oriental, avant de prendre en charge la rénovation et la direction du Grand Hôtel et Hôtel d’Orient, à Bône.; cf aussi cette mention du statut d’« hôtelier« , remplaçant, rajoutée au crayon, celle d‘ »étudiant » inscrite à l’ncre au moment du conseil de révision, en 1907, sur le livret militaire d’Auguste-Georges d’Apreval… _ et la date ; ainsi que la présence ou pas de son père Georges-Auguste et sa tante Angèle à ce mariage avec la demoiselle Rodriguès.

Il va simplement me falloir poursuivre plus avant mes recherches à ce sujet, qui hier n’avaient pas avancé au moins sur ce point-là…

Et pour en revenir à la mention de l’oncle maternel Jules-Charles Morand de la Genevraye comme « subrogé tuteur » de ses neveu et nièce Auguste-Georges et Jenny-Marguerite d’Apreval, je m’étonne simplement de la présence de ce statut légal de « subrogé tuteur » de cet oncle,  alors que Auguste-Georges et Jenny-Marguerite d’Apreval ne sont pas orphelins de leur père, George-Auguste Revillon d’Apreval…

Ici encore, mes connaissance en matière de Droit sont défaillantes…

Mais il me semble que la nomination légale d’un « subrogé tuteur« , et n’appartenant pas à la branche du parent survivant, mais à celle du parent décédé, ne peut avoir lieu que lors de soupçons suffisamment justifiés d’une insuffisance de garanties de sauvegarde des droits légitimes du mineur de la part des actions éventuelles du tuteur légal ; ce qu’est un père légitime lors du décès de la mère de l’enfant mineur…

Alors, il est possible que certains membres de la famille des Morand de la Genevraye n’avaient pas une confiance absolue envers les menées éventuelles de Georges-Auguste Revillon d’Apreval envers les enfants de sa défunte épouse Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye; enfants mineurs dont il s’agissait alors, en 1895, de surveiller la sauvegarde des droits patrimoniaux…

À suivre…

Ce lundi 4 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et relecture, avec de menues modifications, de l’article du 1er janvier 2021 : « L’éloquent faire-part de décès de « Madame Veuve Laurent Gentet », paru dans Le Progrès d’Orléansville le 8 décembre 1904 ; ainsi que les remerciements des familles Gentet, Rey, Ducos du Hauron et Yungmann… »…

01déc

Et toujours dans l’élan de mes relectures-reprises, avec corrections et ajouts, des articles du début de ma recherche (du 2 décembre 2020 au 3 janvier 2021) à propos de l’environnement familial de l’inventeur Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920),

je continue ce travail de révision,

maintenant pour l’article du 1er janvier 2021,  :

Eu égard à mes deux précédents articles des 30 et du 31 décembre derniers (  et ), dans lesquels je centrais ma focale sur le mariage à Orléansville, le 9 mars 1905, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et Aimée-Laurence Rey ;

mariage, probablement sous les auspices d’un des membres, orléansvillais, de la famille Gentet _ famille orléansvillaise depuis 1848, n’allais-je pas tarder à apprendre… _ ;

en l’occurrence Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906), beau-frère du défunt oncle maternel du fiancé Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, dont la mère, Marie-Eugénie-Hortense Rey était la sœur _ je venais de le découvrir _,

je veux dire Jean-Anatole-Firmin Rey,

qui au moment de son décès, à Oran, le 28 janvier 1890 était 2ème adjoint au maire d’Oran, « spécialement chargé de la direction des services de l’assistance publique et de la police municipale« d’Oran ;

Jean-Anatole-Firmin Rey dont l’épouse _ je venais de le découvrir aussi ! _ était l’orléansvillaise Adélaïde Gentet (décédée à Oran le 5 juillet 1886), elle-même fille des orléansvillais Laurent Gentet (Satolas, 2 avril 1821 – Orléansville, après le 30 juillet 1881) et Anne-Marie Schwartz (Saint-Jean Rohrbach, 1822 – Orléansville, 4 décembre 1904) ;

voici donc qu’en tâchant de bien étayer les données encore parcellaires et éparses que je possède, à ce jour, sur les divers membres de ces familles Rey et Gentet,

je tombe sur le très remarquable avis de « Remerciements » à la suite du décès _ survenu à Orléansville le 3 décembre 1904 : soit trois mois à peine avant le mariage de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et Aimée-Laurence Rey, à Orléansville, le 9 mars 1905 _ de « Madame Veuve Laurent Gentet, née Anne-Marie Schwartz« , et de ses obsèques, le 4 décembre, paru dans Le Progrès d’Orléansville le 8 décembre 1904.

Un avis de « Remerciements » qui comporte les noms réunis _ dès cette date de décembre 1904 ; et donc avant le mariage de Victor Gadel et Aimée-Laurence Rey à Orléansville le 9 mars 1905 _ des quatre familles des plus proches parents de la défunte : les Gentet, les Rey, les Ducos du Hauron et les Yungmann ;

et je dois bien constater que, à cette date du 8 décembre 1904, la réunion des noms des Ducos du Hauron, des Rey, ainsi que des Gentet, vient nous confirmer la réalité du mariage d’Amédée Ducos du Hauron et de Marie-Louise Rey ;

après l’avis de naissance de leur petite Edmée, née à Lamartine _ un village relativement proche d’Orléansville : 34 kilomètres ; créé en 1888 ; et aujourd’hui nommé El Karimia…  _  le 8 juillet 1904 (cf Le Progrès d’Orléansville du 8 septembre 1904).

« Remerciements.

Les familles GENTET, REY, DUCOS DU HAURON, YUNGMANN, adressent leurs plus sincères remerciements aux personnes qui ont bien voulu leur donner des témoignages de sympathie à l’occasion du deuil cruel qui vient de les frapper en la personne de Madame Veuve Laurent GENTET Née Marie Anne SCHWARTZ« .

Voici aussi ce très intéressant avis d’obsèques de « Mme Vve Laurent Gentet« , paru sur la même page du Progrès d’Orléansville du 8 décembre 1904 :

« Chronique locale. Nécrologies.

Dimanche dernier ont eu lieu, au milieu d’une assistance nombreuse, les obsèques de Madame Veuve Laurent Gentet.

La défunte était une des dernières survivantes des premiers Français venus en Algérie immédiatement après la conquête _ c’est tout à fait intéressant. Venus à Orléansville en 1848 _ après la naissance à Blida le 22 avril 1846 de leur fils aîné Frédéric Gentet, c’est à Orléansville que le 21 janvier 1852 se sont mariés Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz… _, les époux Gentet, par leur vaillance, leur labeur acharné, leurs habitudes d’ordre, étaient arrivés à se créer ici une situation enviable et honorablement acquise.

La foule nombreuse et attristée qui se pressait derrière son funèbre convoi, témoigne éloquemment des justes sympathies dont jouissait dans notre ville cette femme de bien.

A sa famille nous présentons l’expression de nos condoléances« .

Des documents tout à fait éloquents…

Ce vendredi 1er janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Cette fois,

mes modifications par rapport à l’article original du 1er janvier 2021, sont minimes…

Ce mercredi 1er décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

D’autres données des livrets militaires des plus proches parents d’Amédée Ducos du Hauron : son frère Gaston, son beau-père Anatole Rey, l’oncle de son épouse Marie-Louise Rey, Louis Gentet (ainsi que les frères de celui-ci : Frédéric et Laurent-Jacques Gentet, ainsi que son neveu : Eugène-Laurent Gentet), et son gendre Henri Ducros (ainsi que les frères de celui-ci : Edmond et Alphonse-Léon Ducros)…

31mar

Poursuivant mon exploration des livrets militaires d’Algérie sous la IIIe République, juqu’en 1918,

je vais détailler ici quelques apports de connaissance, d’après leurs livrets militaires, concernant les plus proches parents _ masculins, forcément ! _ d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, juillet 1935) ayant passé leur conseil de révision en Algérie :

son frère Gaston Ducos du Hauron (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912) ;

son beau-père Anatole Rey (Le Grand-Serre, 10 juin 1845 – Oran, 28 janvier 1890) _ époux et veuf d’Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) _ ;

l’oncle (et tuteur) de son épouse Marie Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933), Louis Gentet (Orléansville, 12 octobre 1853 – Orléansville, 9 août 1906) _ ainsi que ses frères Frédéric Gentet (Blida, 28 avril 1846 – ?,?), Laurent-Jacques Gentet (Orléansville, 8 octobre 1857 – ?,?) ; et son neveu Eugène-Laurent Gentet (Alger, 20 septembre 1882 – ?,?) _ ;

son gendre _ époux de sa fille aînée Éveline Ducos du Hauron (?, ? – Alger, décembre 1938) _ Henri Ducros (Alger, 25 juin 1887 – ?,?) _ ainsi que ses frères Edmond Ducros (Alger, 29 octobre 1889 – ?,?) et Alphonse-Léon Ducros (Azazga, 8 juillet 1896 – ?,?).

Du livret militaire d’Étienne-Gaston Ducos du Hauron, le frère cadet d’Amédée,

je retiens surtout que le départ d’Algérie et retour en France de Gaston s’est produit entre les dates du 7 mars 1898, quand Gaston était alors domicilié à Alger, rue de l’Échelle _ qui reliait deux portions de la rue Rovigo ; rue Rovigo, où résidaient ses parents, au n° 68… _, et du 24 avril 1899, où Gaston était maintenant domicilié à Charenton, 31 rue de Saint-Mandé…

Mais aussi qu’à la date du 21 janvier 1897 Gaston est mentionné avoir été domicilié à Orléansville : pour quel événement familial ?  La célébration du mariage de son frère aîné Amédée avec l’orléansvilloise Marie-Louise Rey ? Peut-être : c’est tout à fait possible…

Ou bien encore la naissance ou le baptême, à Orléansville, d’un enfant de son frère : par exemple la fille de celui-ci et son épouse Marie-Louise, Éveline, dont on ignore tout jusqu’ici de ses date et lieu de naissance : assez probablement Orléansville… 

Du livret militaire de Jean-Anatole Rey, feu le beau-père d’Amédée,

je retiens la mention de la date de son déplacement d’Orléansville, où il avait été maire, à Oran, où il fut adjoint au maire : le changement de domiciliation a eu lieu le 29 novembre 1883… 

Des livrets militaires des trois frères Gentet : Frédéric Gentet, Louis Gentet et Laurent-Jacques Gentet ; ainsi que du fils de ce dernier, Eugène-Laurent Gentet,

je n’osais pas, bien sûr, attendre y découvrir enfin l’identité précise de « Madame Veuve Louis Gentet, née Wachter« , qui me permettrait de relier la famille Gentet, via les Wachter et les Confex aux Bonopéra qui aussi m’intéressent, dans le microcosme attachant d’Orléansville entre 1850 et 1940 :

les livrets militaires étant assez étrangement muets sur les mariages contractés, ainsi que les naissances d’enfants, de ceux dont ils s’efforcent pourtant de scrupuleusement mentionner les domiciles successifs : afin d’être à même de les convoquer avec efficacité en cas de mobilisation des réservistes…

Et pour ce qui concerne le livret militaire de Henri-Bavolet Ducrosl’époux d’Eveline Ducos du Hauron et gendre d’Amédée et Marie Louise,

d’abord je découvre ici son second prénom, Bavolet ;

ainsi que ses lieu et date de naissance : le 25 juin 1887, à Alger ;

et surtout je peux confronter ce qui apparaît ici de son parcours professionnel comme administrateur-adjoint de communes mixtes d’Algérie _ le même emploi dans l’administration que celui de son beau-père Amédée ; auquel, d’ailleurs, pour son tout premier poste, en la commune-mixte de Sidi-Aïssa, Henri Ducros prit la succession, le 6 janvier 1913, de son beau-père Amédée Ducos du Hauron _ avec ce que j’avais pu en établir en mon article du mercredi 6 janvier dernier :  

Et j’ai aussi confirmation,

par les livrets militaires d’Edmond Ducros et Alphonse-Léon Ducros,

de la parenté effective de ces trois frères Ducros _ ainsi que de leur sœur Marthe Ducros _,

dont les parents Henri-Joseph Ducros et Philomène Roussel étaient domiciliés à Azazga (commune mixte du Haut-Sebaou)…

Voilà donc pour ce jour…

Ce mercredi 31 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A Miliana, la croisée des chemins des Bonopéra (venus d’Espagne) et d’Auguste Morand de la Genevraye (né à Varsovie, et venu de Paris)

23fév

Mon coup de fil de dimanche après-midi dernier, m’a donné l’occasion de penser à croiser les parcours en Algérie de la famille Bonopéra venue d’Espagne (Tarragone et l’île de Minorque), et celle des Morand de la Genevraye, venue de Paris, et débarqués là entre janvier 1848 et juillet 1849 : en effet, c’est le 27 juillet 1849 que naît à Aïn Tedeles Julie-Pulchérie Morand de la Genevraye, la première des 4 enfants que Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye (Paris-7e, 6 avril 1821 – Miliana, 17 décembre 1876) et son épouse Marie-Scholastique Mayrot (Varsovie, entre 1822 et 1826 – Aïn Tedeles, 26 août 1860) auront en Algérie _ et ces enfants « natifs d’Algérie«  du couple naîtront tous les quatre à Aïn Tedeles : après Julie-Pulchérie, le 27 juillet 1849, Caroline, le 18 mai 1851 ; Joséphine-Amable, le 30 juin 1856 ; et enfin Charles-Auguste-Jules, le 15 août 1859). Alors que le fils aîné, Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye, lui, était né à Varsovie le 11 septembre 1844 _j‘ignore ce qu’était allé faire à Varsovie son père Alphonse-Laurent-Auguste… _ ; et son frère cadet, Georges-Michel-Laurent Morand de la Genevraye, à Paris, le 8 décembre 1847.

Marie-Scholastique, elle, décèdera à Aïn Tedeles le 26 août 1860.

Ces 4 enfants Morand de la Genevray nés en Algérie, Julie-Pulchérie, Caroline, Joséphine-Amable et Charles-Auguste-Jules Morand de la Genevray, tous natifs, donc, d’Aïn Tedeles, vont tous les quatre _ aussi _ se marier à Affreville, respectivement le 16 mars 1871 (Julie-Pulchérie, avec Michel Reder), le 20 février 1875 (Caroline, avec Auguste Roesch), le 16 juillet 1892 (Joséphine, avec Théophile Bader) et le 20 décembre 1895 (Charles-Auguste-Jules, avec Marie Serougne _ qui, eux, divorceront à Blida le 6 avril 1909, après avoir eu deux fils, nés, eux aussi, à Affreville : Adrien-Charles, le 5 mars 1900, et Marcel-Désiré, le 7 janvier 1902.

Tandis que leur père, Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye, devenu veuf, se déplace, lui, à Miliana, où il décèdera le 17 décembre 1876 _ pour quelles raisons désolidarise-t-il son sort de celui de ses quatre plus jeunes enfants ? Je l’ignore.

Sur l’acte de décès de Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye, à la mairie de Miliana, est indiqué qu’il était domicilié là, à Miliana, « propriétaire et aubergiste » _ mais « aubergiste, propriétaire » était déjà la situation indiquée par ce même Alphonse-Laurent-Auguste, le 16 août 1859, lors de la déclaration, à la mairie de Aïn Tedeles, de la naissance de son dernier fils, Charles-Auguste-Jules ; lui, le père de l’enfant, était alors âgé de 38 ans, et son épouse Marie-Scholastique, la mère de l’enfant, était âgée de 34 ans.

Probablement Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye vivait-il là, à Miliana, accompagné de son fils aîné, Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye _ âgé de bientôt 16 ans au moment du décès de sa mère Marie-Scholastique, à Aïn Tedeles, le 26 août 1860 ; et de 32 ans au moment du décès de son père Alphonse-Laurent-Auguste, à Miliana, le 17 décembre 1876 ; mais Auguste-Frédéric résidait-il encore à Miliana en 1876 ? Ou bien plutôt à Orléansville, déjà ?..

Mais il y avait, déjà, un certain temps que Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye était lui-même père d’un enfant, une fille, Augustine, née, peut-être en 1867 _ ou 1866 _, d’une liaison avec une jeune fille de 18 ans alors : Marguerite Bonopera…

C’est ce que m’a révélé _ c’était le 8 février dernier : je l’avais bien sûr relevé et noté _ une brève remarque en un rapide aperçu à propos des maires successifs d’Orléansville _ « Pour la petite histoire, M. Morand a eu une fille illégitime à l’âge de 23 ans (1867) avec Mlle Marguerite Bonopéra (18 ans en 1867). Il ne l’a reconnue que le 28 juin 1871 à l’âge de 4 ans. Il ne se lie en mariage avec sa concubine qu’en juin 1875 » ; j’ignore ce que vaut cette « petite histoire« , mais elle m’a au moins ouvert un horizon de recherches à mener, quant à la vie familiale, et de Marguerite Bonopéra, sœur aînée de ce Paul Bonopéra qui m’intéresse (et, plus encore que lui, la future « Mme Vve Bonopéra« , qui apparaît ainsi mentionnée dans plusieurs faire-part de décès des familles Gentet, Ducos du Hauron, Gadel ou Ducros ; ces familles dont les parcours m’intéressent) ; et d’Auguste Morand de la Genevraye… Les dates données en ce bref aperçu que je cite ici ne correspondent pas exactement non plus avec les arbres généalogiques de la famille Morand de la Genevray que j’ai pu rencontrer jusqu’ici… Et surtout, lors du décès d’Auguste Morand de la Genevraye, survenu à Orléansville le 24 mai 1904, à l’âge de 59 ans, alors que de longs articles étaient bien évidemment consacrés dans la presse (L’Écho d’Alger, comme Le Progrès, d’Orléansville) à cet événement orléansvillois, aucun faire-part de décès n’a été diffusé dans la presse par la famille du défunt ; ce qui n’a pas manqué de me surprendre un peu…

Donc les chemins de la vie de Marguerite Bonopéra et d’Auguste Morand de la Genevraye se sont rencontrés « vers 1867 » ; et plus que probablement _ je le découvre maintenant _, à Miliana même.

À Miliana, où non seulement le père (Jean, Juan-Dionis Francisco Bonopera), puis le frère (Jean-Baptiste-Nicolas Bonopera) de Marguerite Bonopéra, tenaient une auberge ;

mais où tenait, semble-t-il, aussi une auberge, le père (Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye) d’Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye…

En relisant aussi de précédentes notes, je relève aussi _ et c’est bien sûr extrêmement intéressant ! _ qu’à la date du 29 avril 1874, un arrêté du sous-préfet de Miliana _ tiens, tiens ! mais cette ville de Miliana a tenu un rôle militaire et administratif important dans l’histoire de la progressive installation de colons européens dans la plaine du Chéliff… _, autorisait un certain Jean Bonopéra _ lequel ? Juan-Dionis-Francisco, né à Tarragone le 9 mars 1814, déjà présent à Alger avant 1835 (au moment du décès, le 19 août 1835, à Alger, de son père Luis Bonopera), et aubergiste à Miliana, alors âgé de 60 ans, à cette date de 1874 ?.. Ou bien son fils Jean-Baptiste-Nicolas, né à Miliana le 19 février 1851, lui aussi aubergiste à Miliana, et alors âgé de 23 ans ? Plus tard, le 7 mars 2021, l’arbre généalogique réalisé par son arrière-petit-fils Marcel Bonopéra (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992), m’apprendra que ce sera en 1876, et à Pontéba, que décèderont Juan-Dionis-Franscisco Bonopera, ainsi que son épouse, née Margalida Saura… _ « à ouvrir et exploiter un café rue d’Isly, à Orléansville« …

En 1874, au moment de l’ouverture de ce café, rue d’Isly, à Orléansville, Marguerite Bonopéra, fille de Juan-Dionis-Francisco, et sœur de Jean-Baptiste-Nicolas, avait déjà donné naissance à plusieurs des 7 enfants _ Augustine, Angèle, Alphonse, Jocelyne, Auguste-Michel, Jules et enfin Georges, ainsi que me l’a confié, et dans cet ordre, dimanche, la descendante, née en 1940, à Alger, d’Auguste Morand de la Genevraye et son épouse Marguerite Bonopéra : mais pas mal d’entre ces enfants décèderont en bas âge (et n’auront donc pas de descendance) _ qu’elle aura, entre 1866 (ou 67) et 1888, d’Auguste Morand de la Genevray _ et la date du décès de Marguerite Bonopéra me demeure jusqu’ici inconnue : entre 1892, au plus tôt, et 1901, au plus tard, propose un des arbres généalogiques consacrés à cette famille Morand de la Genevray… _ :

non seulement, donc, sa fille aînée Augustine, née en 1866 ou 1867, mais aussi une seconde fille, Angèle _ j’ignore la date de sa naissance _, ainsi qu’un premier fils, Alphonse-Jean, né le 7 juin 1872 à Orléansville :

ce qui nous apprend la présence à Orléansville au moins dès l’année 1872 d’Auguste Morand de la Genevraye _ et quelle autorité accorder au texte affirmant que c’est en juin 1875 que Auguste Morand de la Genevraye a épousé Marguerite Bonopéra ? Cela demande de plus fiables éclaircissements…

Ensuite, nous pouvons retenir _ avec sécurité _ les deux dates du 17 juin 1881 pour la naissance, à Orléansville, de Jules-Charles Morand de la Genevray _ dont descend ma correspondante née Morand de la Genevraye _, et du 21 février 1888, pour la naissance, à Orléansville, du benjamin de la fratrie, Georges-Michel-Laurent Morand de la Genevraye.

Il me semble aussi que la fille aînée d’Auguste Morand de la Genevraye et de son épouse Marguerite Bonopéra, c’est-à-dire Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye, qui épousera Georges-Auguste Révillon d’Apreval (Saint-Prix,  27 décembre 1856 – Alger, 1946), donnera trois enfants à cet époux : René Révillon d’Apreval _ dont j’ignore la date de naissance ; mais qui a des descendants vivants… _ ; Auguste Révillon d’Apreval, né en 1887 _ et qui a eu 2 fils de son épouse née Rodrigues : Georges, né en 1909 et accidentellement décédè à l’âge de 16 ans le 16 mai 1925, à Bône ; et André _ ;  et Jenny Révillon d’Apreval, née en 1888, et qui décèdera, à l’âge de 24 ans au mois de juillet 1912, à Tlemcen, quelques jours après après avoir donné à son époux Hugo-Alphonse Maréchal, une fille : Jenny-Odette-Paule-Maréchal.

Et le quatrième enfant de Georges-Auguste Révillon d’Apreval, Lucien-Georges-Omar Révillon d’Apreval, né à Alger le 28 novembre 1899, a pour mère, non pas Augustine-Marguerite, précocément décédée, mais sa sœur _ qui la suivait immédiatement dans l’ordre des naissances de leur fratrie _, Angèle Morand de la Genevraye,

comme le révèle non seulement un acte notarié par lequel son frère, Jules Morand de la Genevray, nommé « subrogé tuteur » de ses deux enfants encore mineurs, soient Auguste-Georges (né en 1887) et Jenny Révillon d’Apreval (née en 1888) _ orphelins de leur mère Augustine décédée _, reçoit notification d’un acte de vente de diverses propriétés, par leur père, M. Georges d’Apreval, et sa nouvelle épouse, Mme Angèle Morand de la Genevraye ;

mais d’abord l’acte de naissance de cet enfant, indiquant bien que la mère de celui-ci, Lucien-Georges Omar Révillon d’Apreval, est Angèle Morand de la Genevraye, âgée de 29 ans à la naissance de ce fils _ soit née elle-même en 1869 ou 1870. Et dans l’ordre de naissance des 7 enfants d’Auguste Morand de la Genevray, si Augustine, née en 1866 ou 67, est bien l’aînée, Angèle se trouve être la deuxième née de la fratrie…

Je peux donc en déduire que le décès d’Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye s’est produit entre la naissance de son troisième enfant, sa fille Jenny Révillon d’Apreval, née en 1888, et le remariage de son époux, devenu veuf, avec sa sœur Angèle Morand de la Genevraye ; dont naîtra, le 28 novembre 1899, à Alger, le petit Lucien-Georges-Omar Révillon d’Apreval : entre 1888 et 1898.

Mais j’ignore toujours aussi la date du décès de Marguerite Bonopéra…

Recherches à suivre…

Ce mardi 23 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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