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Faire un point provisoire sur les taches aveugles qui persistent en mon enquête sur la constellation familiale des apparentés à la branche algérienne des Ducos du Hauron

24fév

Depuis pas mal de temps maintenant,

je passe beaucoup de temps à enquêter, un peu tous azimuts, autour de la constellation familiale de la branche « algérienne – algéroise » de la famille Ducos du Hauron, à partir du moment où _ j’ignore à quelle date, mais probablement à Orléansville _ Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1966 – Alger, 15 juillet 1935) a décidé de ne pas rentrer avec ses parents Alcide (Coutras, 29 juin 1930 – Savigny-sur-Orge, 13 mai 1909) et Césarine-Marie (Le Temple-sur-Lot, 3 février 1841 – Agen, mai 1923), son frère Gaston (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912), et son oncle Louis (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920), en France, mais de demeurer en Algérie, le pays où vivait celle qu’il a épousée _ un peu avant ou un peu après _, Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933).


La parenté « algérienne » d’Amédée Ducos du Hauron et des siens _ autour et puis issus de lui _, est ainsi constituée du terreau des filiations en amont et des apparentements, en Algérie, de son épouse Marie-Louise Rey, et de la sœur de celle-ci, sa belle-sœur par conséquent, Aimée-Laurence Rey, bientôt épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ; et en amont de ces deux sœurs Rey, leurs oncles et tantes Gentet, et d’abord leur grand-mère Anne-Marie Schwartz, à Orléansville d’abord.

Puis, les apparentements de cette famille Gentet, avec les Wachter, les Ferrand, les Confex ;

et un peu plus tard, à partir du mariage de la fille aînée d’Amédée et Marie-Louise, Eveline Ducos du Hauron, avec Henri Ducros, avec les Ducros, et leurs cousins Charavel et Ferrand, etc.

Avec cet enracinement orléansvillois des Gentet-Rey, je me suis donc intéressé aux apparentements, avec les Wachter, et les Bonopéra.

Au point d’être intrigué par la présence, en plusieurs faire-part de décès de ces familles, d’une certaine « Mme Vve Bonopéra« , voire  »Mme Vve Paul Bonopéra » ; ou même « Mme Vve Paul Bonopéra-mère« …

Surtout quand je me suis heurté à la difficulté _ encore non résolue _ de faire coïncider la parenté Confex de celle-ci avec « Mme Vve Wachter née Confex« , sa sœur ; avec le fait que la mère des six enfants du défunt mari, Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) de cette « Mme Vve Paul Bonopéra« , était une certaine Joséphine Girot (ou Giraud), comme cela apparaît dans les six actes de naissances, aux mairies de Pontéba, de Charon, d’Orléansville ou de Ténès-Rabelais, des six fils de ce Paul Bonopéra !!!

Et à cela sont venues se rajouter encore les méandres un peu confus des relations familiales compliquées de Marguerite Bonopéra, la sœur aînée de Paul, avec les Morand de la Genevraye, jusque dans les fils parfois confus de sa descendance _ en partie du fait de la destruction des archives d’Etat-civil de la ville d’Orléansville, lors des  terribles tremblements de terre de 1954 et 1980 ; ou des trous conséquents qui affectent aussi d’autres archives d’Etat-civil de diverses communes d’Algérie : ce serait trop simple, sinon…

Voilà !

Et tout cela demeure passionnant.

Et j’avance progressivement, jour après jour, patiemment, pas à pas…

Ce mercredi 24 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

« Madame Veuve Paul Bonopéra », sa belle-soeur Marguerite Bonopéra, sa nièce Augustine, et la famille des Morand de la Genevraye, à Orléansville

10fév

En creusant un peu la composition de la famille orléansvilloise des Bonopéra, à partir du mariage d’une des demoiselles Confex _ j’ignore toujours son prénom : elle a bien su demeurer fort discrète ! Sœur, nous l’avons vu, de cette autre imposante orléansvilloise, « Mme Vve Wachter, née Confex« … _ avec Paul Bonopéra, qui allait faire de cette « Madame Bonopéra« , à partir du 19 janvier 1916 « Madame Veuve Paul Bonopéra« ,

il a bien sûr fallu que je commence à m’intéresser à quelques tenants et aboutissants de cette famille Bonopéra, à partir de leur installation à Miliana, en 1846 _ lors de la déclaration de naissance (l’enfant est né le 16 décembre 1845, à Blida), à la mairie de Blida, du petit Michel Bonopéra, par la sage-femme, le père de l’enfant, absent (il se trouve à Miliana), est déclaré s’appeler Juan-Dionis-Francisco Bonopéra, et être « maître-tailleur » de profession. Or, le 3 février 1846, c’est cette fois à Miliana que le père du petit Michel Bonopéra, déclarant s’appeler Jean Bonopéra, être âgé de 31 ans et, maintenant, « restaurateur » de profession, et domicilié désormais à Miliana, qui vient déclarer le décès de son petit Michel, à l’âge de 45 jours.

Tous les événements de cette famille de Jean Bonopéra, au moins jusqu’à la naissance du petit Paul Bonopéra le 10 janvier 1856, auront lieu désormais en cette ville de Miliana. Lors de la naissance à Miliana le 1er février 1847 de la petite Hyacinthe Bonopéra, le père déclare s’appeler Jean-Dionis-François Bonopéra, et être « débitant de boissons«  ; et le 19 août 1848, venant déclarer à la mairie le décès de sa petite Hyacinthe, cette fois le père déclare s’appeler Jean Bonopéra et être « limonadier«  de profession…

Quant à cette date (10 janvier 1856) et ce lieu de naissance (Miliana) de Paul Bonopéra, c’est sur le site des naturalisations françaises ayant eu lieu en Algérie (ce fut en février 1889 pour le cas de ce Paul Bonopéra) que je l’ai appris...

Et j’ai bientôt découvert l’existence d’une Marguerite Bonopéra _ que j’ai fini par comprendre être la sœur aînée de ce Paul Bonopéra _, native, comme ses divers frères et sœurs Bonopéra désormais, à partir de 1847, de Miliana _ Marguerite Bonopéra est née, elle, à Miliana le 22 janvier 1849 ; son père a déclaré ce jour là s’appeler Jean Bonopéra, être âgé de 34 ans, et de profession « débitant«  _ ;

et que celle-ci, Marguerite, avait eu d’abord une enfant hors-mariage, Augustine _ née, peut-être, au mois de janvier 1866 (ou en 1867) ; c’est difficile à confirmer _ de celui qui plus tard allait devenir maire _ par intérim, d’abord, de juillet 1883 au 15 mai 1884 ; puis, élu, le 3 janvier 1904 ; et réélu en mai 1904 _ d’Orléansville, je veux parler d’Auguste Morand de La Genevray (Varsovie _ lieu de naissance, déjà de sa mère, Marie-Scholastique Mayrot, en 1826 (son père, Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye était né à Paris le 6 avril 1821 _, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904). Avant d’avoir de son époux trois autres enfants, trois fils : Alphonse-Jean (Orléansville, 7 juin 1872 – Orléansville, 19 mars 1922) ; Jules-Charles (Orléansville, 16 juin 1881 – ?) ; et Georges Morand de La Genevraye (Orléansville, 21 février 1888 – Orléansville, 7 octobre 1935) _ « Mme Vve Paul Bonopéra mère« , toujours en vie à cette date du 7 octobre 1935, étant de la liste des faisant-part du décès de ce Georges Morand de La Genevraye, le plus jeune des trois fils de sa défunte belle-sœur Marguerite Bonopéra…

Je remarque aussi, au passage, que si Marie-Scholastique Mayrot est décédée à Aïn-Tedeles le 26 août 1860, son époux, Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye _ né à Paris le 6 avril 1821  _, devenu veuf, est décédé à Miliana le 17 décembre 1876.

J’ai relevé aussi que le 16 août 1859, lors de la présentation à la mairie de Aïn-Tedeles de son fils Charles-Auguste-Jules, né la veille, son père, Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye, 38 ans, s’est déclaré « aubergiste – propriétaire« …

Alphonse-Laurent-Auguste l’était-il encore à l’heure de son décès, le 17 décembre 1876 à Miliana ?.. 

À suivre…

Ce mercredi 10 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

De nouvelles avancées à propos de « Mme Vve Bonopéra » et la famille de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 19 janvier 1916)

09fév

Mes 4 précédents articles

consacrés aux ramifications des familles Wachter ( et ) et Bonopéra ( et )

résultaient d’un effort de réunir le maximum d’informations accessibles _ du fait de l’irrémédiable disparition des archives d’Etat-civil lors des terriblement destructeurs tremblements de terre d’Orléansville, en 1954 et 1980 _, dans l’espoir de rencontrer la plus anodine et apparemment futile information susceptible de me servir d’infime indice capable de me mettre enfin sur la voie de données plus précises concernant l’identité de cette « Madame Veuve Bonopéra« , dont j’avais fini par découvrir qu’elle était sœur _ donc née Confex _ de « Madame Veuve Wachter, née Confex« …

Bonopéra, Wachter :

des noms assez peu présents parmi la constellation des noms présents sur les faire-part de décès de la branche « algérienne-algéroise » des Ducos du Hauron qui m’intéresse,

à partir des filiations de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron,

et Aimée-Laurence Rey _ la sœur cadette de Marie-Louise et belle-sœur d’Amédée _, épouse, puis veuve, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel,

avec les Gentet d’Orléansville _ Marie-Louise et Aimée-Laurence étant filles d’Anatole et Rey et son épouse Adélaïde Gentet ; et ayant probablement vécu, devenues orphelines de leurs deux parents, à partir du décès de leur père Anatole, à Oran, le 28 janvier 1890, au foyer orléansvillois de leur oncle Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906), et de son épouse née Wachter : mais j’ignore toujours son prénom, ainsi que sa place dans la fratrie des enfants de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – ?) et son épouse Elisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925) _ et les familles qui leur sont apparentées.

Quant nom même de Rey, il est très vite devenu absent des faire-part.

Et pour le nom de Confex, pas une seule fois celui-ci n’est apparu.

Et j’ai fini par comprendre que le destin des Ducos du Hauron et Gadel d’Algérie, passait, à travers la filiation des Rey aux Gentet, par des apparentements de ces familles

aux familles Ferrand _ Albert-Philippe-Albert Ferrand (1869 – Alger, 18 décembre 1927) étant l’époux de Marie-Emélie Wachter (née très probablement à Orléansville en 1874 ou 75), qui devient sa veuve le 18 décembre 1927  _,

Wachter ;

et, un peu plus lointainement, Bonopéra ;

toutes possédant un certain ancrage _ voire un ancrage certain : plusieurs (Louis Gentet, Emile Wachter, Paul Bonopéra) y sont au moins conseillers municipaux ; et Anatole Rey en ayant été le maire, d’octobre 1880 à mai 1882 _ dans la cité d’Orléansville.

Alors, j’en viens enfin au fait de mes découvertes d’hier soir.

D’abord, j’ai découvert, sur le site d' »un siècle de naturalisations en Algérie, au Maroc et en Tunisie, de 1830 à 1930« , la date et le lieu de naissance _ que j’ignorais jusqu’ici : elles demeuraient inaccessibles… _ de ce Paul Bonopéra

dont la « Mme Vve Paul Bonopéra » qui m’intéresse, est tombée veuve, à Orléansville, le 19 janvier 1916 :

Paul Bonopéra, lui, est né à Miliana le 10 janvier 1856 _ cf ici les renseignements capitaux fournis par son livret militaire, en 1876.

Ainsi, ce Paul Bonopéra est-il très probablement, lui aussi, un des membres de la fratrie des enfants, tous, eux aussi, nés à Miliana :

le 2 février 1847 (la petite Hyacinthe),

le 22 janvier 1849 (la petite Marguerite),

le 19 février 1851 (le petit Jean-Baptiste-Nicolas),

tous issus du mariage entre Jean-Dionis-François Bonopéra, débitant de boissons, limonadier, et son épouse Margalida Miguela Saura…   

La seconde découverte que j’ai faite hier soir

est celle de la parenté de ces Bonopéra d’Orléansville _ outre ce Paul Bonopéra (et ses six fils), notamment le neveu Auguste (né à Mustapha le 5 juillet 1894 et fils du frère de Paul, Jean-Baptiste-Nicolas Bonopéra, et d’Antoinette Mélisse, veuve Poulin) ; à ne pas confondre avec l’Auguste (né à 0rléansville le 3 mars 1883), fils de Paul, qui tiendra le Café Bonopéra, rue d’Isly, à Orléansville _ avec un des maires d’Orléansville :

Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904).

En effet, celui-ci a eu, en sa jeunesse _ viens-je d’apprendre sur un site présentant les maires successifs d’Orléansville : « pour la petite histoire, M. Morand a eu une fille illégitime à l’âge de 23 ans (1867) avec Mlle Marguerite Bonopéra (18 ans en 1867). Il ne l’a reconnue que le 28 juin 1871, à l’âge de 4 ans. Il ne se lie en mariage avec sa concubine qu’en juin 1875 » ; j’ignore le degré de fiabilité de cette « petite histoire« , mais celle-ci a eu au moins le mérite de m’apprendre cet apparentement des Bonopéra avec les Morand de la Genevraye ; car, d’autre part, Auguste Morand de la Genevraye ont eu d’autres enfants que cette Augustine-Marguerite avant la date donnée ici pour le mariage de leurs parents, au mois de juin 1875 : Angèle ; Alphonse-Jean, né le 7 juin 1872 ; et peut-être aussi Jocelyne et Auguste-Michel ; en tout cas, Jules-Charles est né après juin 1875 : le 17 juin 1881... _ une enfant née hors-mariage, Augustine _ à ne pas confondre avec sa sœur Angèle, comme cela se découvre dans les actes de naissance des 4 enfants (trois avec Augustine, et un avec Angèle) que les deux sœurs ont eus avec le même époux Georges-Auguste Révillon d’Apreval : au décès d’Augustine, en effet, son mari, Georges d’Apreval, épousera sa belle-sœur Angèle, la sœur Morand de la Genevraye de la défunte Augustine _ avec Marguerite Bonopéra _ la sœur de Paul et de Jean-Baptiste-Nicolas Bonopéra ; et tante d’Auguste Bonopéra, qui tiendra le café Bonopéra, rue d’Isly, à Orléansville : une important institution de la ville… _, le 1er janvier 1866 ;

avant d’épouser un peu plus tard Marguerite Bonopéra, et reconnaître officiellement la paternité de leur fille Augustine ;

puis d’avoir avec Marguerite Bonopéra, ensuite, au moins trois fils :

Alphonse-Jean Morand de la Genevraye (Orléansville, 7 juin 1872 – 19 mars 1922) ;

Jules-Charles Morand de la Genevraye (Orléansville, 17 juin 1881 – après 1938 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _) ;

et Georges Morand de la Genevraye (Orléansville, 21 février 1888 – Orléansville, 7 octobre 1935).

Ainsi se justifie la présence de « Madame Veuve Bonopéra » _ née Confex (j’ignore son prénom), et tante maternelle du défunt Alphonse Morand de Genevraye, dont la mère était Marguerite Bonopéra, la belle-sœur de celle-ci qui, née Confex, était la veuve d’un Bonopéra, Paul, décédé le 19 janvier 1916 à Orléansville…  _ sur le faire-part du décès de son neveu Alphonse Morand de la Genevraye _ décès survenu le 19 mars 1922, à Orléansville _, paru dans le Progrès d’Orléansville, le 25 mars 1922 Alphonse étant l’aîné des trois fils de Marguerite Bonopéra et son époux Auguste Morand de la Genevraye.

Et l’on comprend que ce statut de belle-sœur _ via Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1849), la sœur de son époux Paul Bonopéra (né à Miliana le 10 janvier 1856) _ du maire Auguste Morand de la Genevraye, assurait à « Mme Vve Paul Bonopéra« , propriétaire, une confortable place dans la constellation orléansvilloise ;

apparentée qu’elle était déjà aussi _ via divers apparentements par mariages _, avec les anciens maires ou conseillers municipaux d’Orléansville : Anatole Rey _ maire d’Orléansville en 1880-81, puis adjoint au maire d’Oran à son décès, à Oran, en 1890 _, Louis Gentet _ conseiller municipal et adjoint au maire d’Orléansville _, et, au tout premier chef, son mari, Paul Bonopéra, conseiller municipal d’Orléansville.

À suivre…

Ce mardi 9 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et les Bonopéra, apparentés aux Confex, Wachter, Ferrand : l’environnement humain des Gentet, Schwartz, Rey à Orléansville…

03fév

Je désire aussi rédiger une petite note d’éclaircissement à propos des éléments épars, et encore trop embrouillés et confus que j’ai pu rencontrer jusqu’ici à propos de la famille Bonopéra, à Orléansville, ou ailleurs : par exemple à Miliana…

Et d’abord pour une raison basique, dont j’ai fini par prendre conscience : l’absence _ irrémédiable pour nous lecteurs-déchiffreurs _, du fait des destructions des terribles tremblements de terre qu’ont subis Orléansville et sa région en 1954 et 1980, des données recueillies par les registres d’Etat-civil. 

Même si aucun lien d’apparentement direct, ni surtout de filiation, n’apparaît vraiment avec les Gentet, les Schwartz, les Rey d’Orléansville _ et a fortiori les Ducos du Hauron et les Gadel qui s’y sont mariés avec des Rey… _, en dépit de la filiation avérée des Bonopéra avec les Confex, comme l’indique la sororité _ Confex... _ clairement affirmée d’Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex, « Veuve Wachter » _ née à Marseille le 28 décembre 1836, Elisabeth Confex épouse à Mustapha, le 26 mai 1857, Jean-Baptiste-Antoine Wachter, né à Rougemont (Haut-Rhin), le 5 février 1827 _, avec « Madame Veuve Bonopéra » _ qui donc est celle-ci ? que sait-on d’elle jusqu’ici ? à part le fait que ses parents sont aussi Jean-Baptiste-Pierre  Confex (Marseille, 28 décembre 1811 – Mustapha, 28 mai 1887) et Marie-Claire-Joseph Vidal (Marseille, 22 septembre 1815 – Mustapha, 6 juillet 1860) ; ainsi que cet autre fait que le mari dont elle devient veuve est un Bonopéra ; mais lequel ? Quel est le lien de parenté de celle qui va devenir « Madame Veuve Bonopéra«  avec le Paul Bonopéra qui décède à Orléansville le 18 janvier 1916, à l’âge de 60 ans ; et donc est né, lui, en 1856 ?.. _dans le bien significatif _ et décisif pour notre recherche _ article paru sous la rubrique « Nécrologie« , à l’occasion du décès, le 30 mars 1925 à Alger, d’Elisabeth Confex, veuve de Jean-Baptiste-Antoine Wachter, dans Le Progrès d’Orléansville du 2 avril 1925 :

« Nous avons appris avec peine le décès survenu à Alger, à l’âge de 89 ans, de « Madame Veuve Wachter, née Confex, mère de notre ami M. Émile Wachter d’Orléansville » _ né à Mustapha le 15 mai 1869 _, et « sœur de Madame Veuve Bonopéra« Très aimée à Orléansville où elle avait demeuré de très nombreuses années, la défunte ne laisse que de bons souvenirs à tous ceux qui l’ont connue. En cette pénible circonstance, nous adressons aux familles atteintes par ce deuil cruel nos bien sincères condoléances« …

Ce qui implique aussi _ mais comment précisément ? C’est cela qu’il va falloir explorer… _ un apparentement des Bonopéra avec les Wachter et les Ferrand ; si l’on se rapporte, cette fois à l’éclairant _ au moins partiellement ; mais il constitue une très précieuse base de recherche… _ faire-part du décès d’Albert-Philippe-Joseph _ prénommé d’autres fois Albert-Hippolyte _ Ferrand, paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927 :

« Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter et ses enfants : Yvonne et Simone ; M. Henri Ferrand et Mme ; Mme Vve Bonopéra ; Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ; Mme et M. Emile Wachter et leurs enfants ; Mme Vve Louis Wachter et sa fille ; Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants ; M. A. Gastaud ; les familles Ferrand d’Avancourt, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ; M. Albert Billiet ; MM. Tiné, le personnel de la Maison Tiné et Cie,

ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots, leur époux regretté, père chéri, neveu, beau-frère, cousin et allié, décédé à Alger le 18 décembre 1927, dans sa 59e année. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à quatre heures. Réunion au domivile mortuaire, 9 rue Rovigo. Regret éternel« 

Si l’on se fie à ce faire-part,

de même que « Madame Veuve Wachter (…) mère de notre ami M. Émile Wachter d’Orléansville » _ soit Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex, née à Marseille le 28 décembre 1836, et qui décède à Alger le 30 mars 1925 _ est bien « née Confex » _ fille, en effet, de Jean-Baptiste-Pierre Confex (Marseille, 28 décembre 1811 – Mustapha, 28 mai 1887) et de son épouse Marie-Claire-Joseph Vidal (Marseille, 22 septembre 1815 – Mustapha, 6 juillet 1869) _,

Mme Vve Bonopéra » est, elle, la tante (« née Confex« ), non pas du défunt lui-même, Albert Ferrand, mais de son épouse et désormais veuve, « née Wachter« , qui est elle-même, forcément, une des sœurs d’Émile Wachter _ lequel est aussi un de ses neveux _ :

soit Marie-Emélie Wachter (née en 1874 ou 1875, et probablement à Orléansville) ; comme nous l’indiquent très explicitement les actes de naissance disponibles de deux de ses enfants Ferrand : Henry-Philippe-Auguste Ferrand, né à Alger le 30 août 1899, et Yvonne-Aimée-Marie Ferrand, née à Alger le 20 mars 1902 ;

et tous les deux nés au domicile des Ferrand, au n° 6 de l’Avenue Gandillot, qui était déjà _ je m’en suis rendu compte en relisant très attentivement ces divers actes d’Etat-civil _ le domicile des grands-parents Ferrand : Philippe Ferrand (Fleurey-lès-Lavoncourt, 7 août 1828 – Alger, 2 décembre 1889) et son épouse Aimée-Justine-Marie Confex (Alger, 7 février 1839 – probablement Alger après 1904…) : c’est en effet à cette adresse du 6 avenue Gandillot, à Alger, que naît (et décède, le même jour), le 26 janvier 1874, un fils de Philippe Ferrand et son épouse Aimée-Justine-Marie Confex : le petit Lucien-Paul Ferrand ; et que décède Philippe Ferrand lui-même, le 2 décembre 1889…. 

Le faire-part de naissance de la troisième enfant de Marie-Emélie Wachter et son époux Albert-Philippe-Joseph Ferrand, la petite Simone Ferrand, n’est hélas pas disponible, car les documents d’État-civil des Archives d’outre-mer ne sont accessibles que jusqu’à l’année 1904 ; la petite Simone Ferrand doit donc être née postérieurement à cette année 1904.

De même que, n’ayant pas pu accéder à l’acte d’État-civil de son décès, j’ignore et la date (après 1804 ?) et le lieu du décès d’Aimée-Justine-Marie Confex, l’épouse de Philippe Ferrand, et mère d’Albert-Philippe-Joseph Ferrand : à Alger, au 6 de l’Avenue Gandillot ? à Orléansville ?…

Je peux cependant indiquer que sur l’acte de naissance du petit-fils de Philippe Ferrand _ né à Alger le 30 août 1899 _, et fils d’Albert-Philippe-Joseph Ferrand : Henry-Philippe-Auguste Ferrand, a été rajoutée la mention de son mariage, à Alger, le 17 octobre 1922, avec Raphaëlle Apostolico, née à Batna le 7 août 1899 _ et qui décèdera à Nice le 19 décembre 1963.

De même qu’a été rajoutée sur l’acte de naissance de la sœur de Henry-Philippe-Auguste Ferrand : Yvonne-Aimée-Marie Ferrand _ née à Alger le 20 mars 1902 _, la mention de son mariage, à Alger, le 4 février 1928, avec Antoine-Julien-Albert Gastaud : déjà présent, au final de la liste des faisant-part du décès de son futur beau-père _ Albert Ferrand _ qui venait de décéder _ à Alger le 18 décembre 1927 _ : « M. A. Gastaud« .

Alors que Raphaëlle Apostolico, déjà mariée avec Henry-Philippe-Auguste Ferrand depuis le 17 octobre 1922, accompagne son époux sur le faire-part du décès de son déjà beau-père, dans la mention « M. Henri Ferrand et Mme« …

Je aussi relever que la co-présence _ et c’est là un élément crucial pour notre présente recherche _ de ces noms de Ferrand, Wachter et Bonopéra avec les noms de Gentet, Ducos du Hauron et Gadel, se constate _ presque au complet, chaque fois ; ces six noms constituant ce que je nommerai ma liste de référence pour la confrontation que je vais opérer… _ dans les faire-part des décès suivants :

1) le décès de Louis Wachter (fils de Jean-Baptiste-Antoine Wachter et Élisabeth Confex ; et époux de Thérèse Grazia Gallo), décédé à Birkadem le 24 août 1926, en sa 60ème année _ sont ici co-présents les noms de Ferrand, Wachter, Bonopéra et Gentet ; manquent seulement les noms de Ducos du Hauron et Gadel _ ;

2) le décès d’Albert Ferrand (fils de Philippe Ferrand et Aimée Confex ; et époux de Marie-Emélie Wachter), décédé à Alger le 18 décembre 1927, en sa 59ème année _ sont cette fois co-présents tous les noms précités, de Ferrand, Wachter, Bonopéra, Gentet, Ducos du Hauron et Gadel _ ;

3) le décès de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (fils de Victor-Alexandre-Philémon Gadel et Marie-Eugénie-Hortense Rey ; et époux de Aimée-Laurence Rey), décédé à Alger le 30 mars 1930, en sa 58éme année _ sont cette fois à nouveau co-présents tous les noms précités, de Ferrand, Wachter, Bonopéra, Gentet, Ducos du Hauron et Gadel _ ;

4) le décès d’Éveline Ducos du Hauron (fille d’Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey _ elle-même fille d’Anatole Rey et Adélaïde Gentet _ ; et épouse de Henri Ducros), décédée à Alger dans les derniers jours de décembre 1939, à un âge que j’ignore encore, pour ignorer sa date de naissance _ et sont ici co-présents les noms de Ferrand, Gentet, Ducos du Hauron et Gadel ; manquent seulement, de la liste de référence, les noms de Wachter et Bonopèra ; remplacés par les noms de Ducros et de Charavel.

Et il est bien dommage de ne pas disposer du faire-part de décès de Louis Gentet (fils de Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz ; et époux d’une dame née Wachter _ dont j’ignore encore, hélas, le prénom ; et fille de Jean-Baptiste-Antoine Wachter et son épouse Élisabeth Confex : celle qui devient alors la « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter«  du faire-part de décès de M. Albert Ferrand, paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927 _), décédé à Orléansville le 9 août 1906, à l’âge de 53 ans…

Ce qui permet de se représenter la place qu’occupe « Madame Veuve Bonopéra« , « née Confex« , au sein de la constellation familiale des Wachter, Gentet, Ducos du Hauron, Gadel et Ferrand…  

En un prochain article, je tâcherai d’apporter de plus amples précisions sur l’identité et la situation familiale, à Orléansville, de cette « Madame Bonopéra« , « née Confex« …

Ce mercredi 3 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et le terreau d’Orléansville : quelques énigmes parmi les chroniques locales des Wachter et des Bonopéra

01fév

À force de labourer et re-labourer le terreau de base des Gentet et des Rey à Orléansville au XIXe siècle,

dans la perspective de mieux comprendre l’itinéraire de la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron _ mon objectif final et premier ; et principal _ dans la première moitié du XXe siècle,

je me suis intéressé au contexte local de cette ville où sont venus des Gadel et des Ducos du Hauron, s’implanter _ un peu _ dans les lignées de filiation des Gentet et des Rey.

Et j’ai suivi, à travers d’assez éparses données rencontrées surtout dans les mini-chroniques de la presse locale (Le Progrès d’Orléansville), les parcours, parfois à embûches, de familles dont _ parmi pas mal d’autres, dont les Bure, de Vauban _ celles des Wachter et des Bonopéra…

L’Histoire va rarement tout droit…

Et même si cela ne me fait pas forcément avancer _ mais la sérendipité n’est pas non plus avare de surprise… _ en ma recherche des apparentements des Ducos du Hauron, Rey, Gentet, notamment à Orléansville,

cela est riche de féconds aperçus sur la vie provinciale de l’Algérie coloniale d’entre 1830 et 1940…

À suivre…

Ce lundi 1er février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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