Posts Tagged ‘brio

Et un aperçu sur l’irradiante présence au disque du violon magnifique de Théotime Langlois de Swarte…

17oct

En quelque sorte en pendant à mon aperçu d’hier

sur les réalisations discographiques de Sylvain Sartre dirigeant son Ensemble « Les Ombres« ,

voici, ce jour, un aperçu de la très brillante présence au disque de son frère, violoniste, Théotime Langlois de Swarte , qui, plus jeune de 16 ans que Sylvain, a créé à son tour, en 2015, avec le claviériste Justin Taylor, un Ensemble de musique baroque sien : « Le Consort » ;

mais qui participe aussi, en soliste recherché, à divers autres excellents Ensembles de musique baroque _ dont, justement, et entre divers autres (tel l’Ensemble « Jupiter«  de Thomas Dunford, par exemple dans le superbe CD Erato 0190295065843 « Amazone«  avec Léa Désandré, paru en 2021), l’Ensemble « Les Ombres«  ; mais pas seulement pour de la musique baroque, non plus, d’ailleurs… _, avec un très grand succès chaque fois…

Ainsi de la discographie de Théotime Langlois de Swarte telle qu’elle est accessible sur son site personnel, et qui présente à ce jour 11 albums _ sur les 13 que je recense à ce jour du 17 octobre _,

ainsi que des albums figurant dans ma discothèque personnelle _qui en dispose de 11 ; mais pas le tout dernier paru, le 30 septembre dernier (le CD Mirare MIR 584 « Bach-Abel Society«  de l’Ensemble « Les Ombres« ), parce qu’il n’est pas encore parvenu (et cela en dépit de leur commande !), je l’ai constaté à regret ce matin, chez mon disquaire préféré, à la librairie Mollat ; le seul l’album qui me manque de ceux déjà parus est donc le CD Mirare Boccherini « Une Nuit à Madrid« , paru en 2020… _,

voici la liste exhaustive :

1) _ le CD B-Records LBM 014, paru en 2018, « Sept particules« , avec des œuvres de Vivaldi, Haendel, Telemann et David Chalmin,

interprétées par David Chalmin et le Consort : Justin Taylor, Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche et Louise Pierrard ;

2) _ le CD Alpha 439, paru en 2018, « Venez, chère ombre« , avec, surtout, des airs de Louis-Antoine Lefebvre, Michel Pignolet de Montéclair, Philippe Courbois et Louis-Nicolas Clérambault,

interprétés par Eva Zaïcik et Le Consort : Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche, Louise Pierrard, Justin Taylor, ainsi qu’Anna Besson, Lucile Boulanger et Thibaut Roussel ;

3) _ le CD Alpha 542, paru en 2019, « Dandrieu Corelli« , avec des Sonates extraites des Opus 1 et 2 de Jean-François Dandrieu et Arcangelo Corelli,

interprétées par Le Consort : Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche, Louise Pierrard, Hanna Salzenstein et Justin Taylor ;

4) _ le CD Mirare, paru en 2020 « Une Nuit à Madrid« , avec des œuvres de Luigi Boccherini _ je ne possède pas ce CD  ; alors que je porte au pinacle la musique de Luigi Boccherini… _ ;

5) _ le CD Harmonia Mundi HMM 902305, paru en 2020, « The Mad Lover« , avec diverses Sonates, Suites, Grounds, Fantaisies et diverses bizarrie, du XVIIe siècle anglais (des frères Purcell, Matteis père et fils, frères Eccles),

interprétées par Théotime Langlois de Swarte et Thomas Dunford ; 

6) _ le CD Alpha 662, paru en 2020 « Royal Handel« , avec divers airs de Haendel (ainsi que d’Ariosti et Bononcini),

interprétés par Eva Zaïcik et Le Consort : Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche, Louise Ayrton, Clément Batrel-Genin, Hannah Salzenstein, Hugo Abraham,  Louise Pierrard, Gabriel Pidoux, Evolène Kiener, Damien Pouvreau et Justin Taylor ;

 

7) _ le CD Alpha 771, paru en 2021, « Specchio Veneziano« , avec diverses Sinfonie de Giovanni Battista Reali et Sonate d’Antonio Vivaldi,

interprétées par Le Consort : Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche, Hanna Salzenstein et Justin Taylor, avec la participation de Victor Julien-Laferrière ;

8) _ le CD Harmonia Mundi HMM 902508, paru en 2021, « Proust, le Concert Retrouvé« , avec des œuvres de Gabriel Fauré, Reynaldo Hahn, Richard Wagner (et aussi Robert Schumann, Frédéric Chopin et François Couperin),

interprétées par Théotime Langlois de Swarte et Tanguy de Williencourt ;

9) _ le CD Harmonia Mundi HAF 8905292, paru en 2021, « Générations _ Senaillé, Leclair« , avec des Sonates pour violon et clavecin de Jean-Baptiste Senaillé et Jean-Marie Leclair,

 interprétées par Théotime Langlois de Swarte et William Christie ;

10) _ le CD Harmonia Mundi HMM 902649, paru en 2022, « Violin Concertos« , avec des œuvres d’Antonio Vivaldi, Jean-Marie Leclair et Pietro Locatelli,

interprétées par Théotime Langlois de Swarte et l’Orchestre Les Ombres, de Margaux Blanchard et Sylvain Sartre ;  

 

11) _ le double CD Château de Versailles Spectacles CVS 073, paru au mois de septembre 2022, « Grands Motets pour Louis XV Charles-Hubert Gervais« ,

interprétés par « Les Ombres » sous la direction de Sylvain Sartre, avec Théotime Langlois de Swarte premier violon ;

12) _  le CD Alpha 895, paru en octobre 2022, « Les Frères Francœur« , avec des œuvres diverses de François Francœur, Louis Francœur, Louis-Joseph Francoeur, et François-Rebel et François Francœur (et aussi Jean-Jacques-Baptiste Anet et Jean Durocher),

interprétées par Théotime Langlois de Swarte et Justin Taylor ;

13) _ le CD Mirare MIR 584 « Bach-Abel Society » _ qui devait paraître le 30 septembre dernier… _, avec des œuvres de Johann-Christian Bach, Carl-Friedrich Abel, Franz-Joseph Haydn et Johann-Samuel Schröter,

interprétées par Les Ombres : Margaux Blanchard, Sylvain Sartre, Fionna McGown, Théotime Langlois de Swarte, Justin Taylor et Hanna Salzenstein.

Le talent d’interprète de Théotime Langlois de Swarte est assez prodigieux ;

et marque forcément très positivement _ illumine ! _ les œuvres qu’il sert avec autant de brio et _ mieux encore ! _ de justesse de goût…

Quelle lumineuse force de vie a ainsi ce violon…

Ce lundi 17 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

A nouveau la question de l’interprétation (et de l’interprète) : Daniil Trifonov et Sergei Rachmaninov

13oct

Incontestablement,

l’évidence de la puissance et de la sagacité de certains interprètes de la musique

_ au concert, bien sûr, mais aussi au disque tel qu’il est enregistré _

s’impose à nous ;

et ramène sur le tapis

la question cruciale de la légitimité ou pas de l’interprétation _ et de sa part _ dans la simple réalisation sonore _ pour d’autres, comme pour soi-même, dans la solitude _ de la musique,

telle qu’elle peut _ et plus encore a pu être _ être notée sur une partition,

quand cette musique,

jouée,

n’est pas purement et simplement improvisée sur le champ,

en une seule et unique à jamais

performance _ absolument et définitivement irrépétable.

Cette question vient de m’être plus ou moins posée

retournée _

lors de l’éloge que je viens de commettre,

et diffuser _ à quelques amis mélomanes _,

de l’interprétation par Pavel Kolesnikov de la sonate Au Clair de lune de Beethoven

_ cf mon article d’il y a à peine trois jours, le 10 octobre dernier : _ :

 doit-on seulement remarquer _ et admirer, ou vilipender _ la plus ou moins grande singularité

du jeu de l’interprète

face à la qualité intrinsèque

de l’œuvre

voulue par son auteur : le compositeur-créateur ?

La part de la virtuosité

de l’interprétation

s’enfle considérablement à l’époque des concerts romantiques,

tout particulièrement avec les triomphes en salles

que s’assurent un Liszt

ou un Paganini…


Ici, le virtuose

que le mélomane,

même à son corps défendant

_ eu égard au culte qu’il voue à la création de l’oeuvre par le compositeur _

ne manque pas d’admirer

_ voire vénérer, à son tour _,

est

Daniil Trifonov,

dans les Concertos pour piano n° 2 & 4 de Sergei Rachmaninov,

en un CD Deutsche Grammophon 483 5335

intitulé Destination Rachmaninov – Departure ;

soutenu par The Philadelphia Orchestra,

tout aussi brillammente dirigé

par Yannick Nézet-Séguin.


C’est lumineux, et transportant !

Déjà, j’avais été sidéré par de précédents CDs de Daniil Trifonov :

son Carnegie Recital,

son double Transcendental (Liszt),

son double Chopin Evocations

L’interpréte d’exception

est

_ à côté d’autres : plus fades et moins justes _

celui qui nous fait accéder

avec la plus grande évidence de lumière

_ qui peut être, bien sûr, ombreuse, en maintes de ses parties… _

de son jeu,

à l’œuvre même du créateur

en sa plus simple et forte

_ qui peut aussi être très douce ; mais jamais plate ! _

vérité.

J’aime Rachmaninov, mais oui.

Ce samedi 13 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et ce tweet,

à propos de l’enthousiasme de mon article du 10 octobre 

pour le CD Beethoven de Pavel Kolesnikov,

de la part de la librairie Mollat :

Confirmation d’un grand chef : Vaclav Luks ; révélation d’une grande hautboïste : Xenia Löffler

07sept

Parmi les CDs de cette rentrée,

je me suis tourné _ sur le seul nom du chef, que j’apprécie beaucoup ! _

vers un CD Johann Sebastian Bach

Oboe Concertos et Cantatas,

avec le hautbois de Xenia Löffler,

la soprano Anna Prohaska,

le Collegium 1704,

tous sous la direction de Vaclav Luks :

le CD Accent ACC 24347.

Les concertos sont ici les BWV 1055, 1056 et 1061 (en un arrangementent de Tim Willis),

et les cantates, les BWV 52 et 84.

Ce qui fait tout le prix de ce CD

et de sa très grande qualité (!),

ce sont surtout la merveilleuse direction _ une confirmation de plus ! _

que le décidément excellent Vaclav Luks

donne à son ensemble Collegium 1704,

et l’enchantement du hautbois,

sa douceur comme son élan,

de l’instrumentiste fabuleuse _ une révélation !!! _ qu’est Xenia Löffler !

Quel brio ! quelle justesse de jeu ! C’est admirable !!!

Et cela,

sans que la soprano Anna Prohaska démérite en rien dans les deux cantates…

Il est bon que l’interprétation sache renouveler à bon escient notre écoute

des chefs d’œuvre apparemment les mieux connus,

tels ces trois concertos-là…

Ce vendredi 7 septembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur