Posts Tagged ‘Cantal

Et les quelques taches aveugles qui demeurent dans mon effort pour comprendre qui sont exactement les frères et soeurs de Valentine Bitôt-Lourreyt, la mère de Marie-Amélie Lourreyt-Droin, la commanditaire-propriétaire de la sublime Villa Téthys du Pyla, en 1928 : 1) la question…

28sept

Les éléments de généalogie que m’ont fournis,

d’une part, et sur son site accessible à tous, le pilatais _ d’ascendance paternelle (les Vialard) lozérienne : du village d’Ussels (commune de Brion), situé sur le très beau plateau d’Aubrac, à la jointure des départements actuels de la Lozère et du Cantal, et à proximité de l’Aveyron…Raphaël Vialard (né en 1942),

et, d’autre part, cette fois sur ma demande explicite et précise, au tout début du mois de mars 2017, le cantalien _ et plus précisément maursois d’ascendance paternelle (les Bersagol) : Maurs est cependant limitrophe du Lot, et proche de Figeac… _ qu’est Jean-Luc Bersagol (né en 1959),

ne me permettent pas encore d’établir un tableau tout à fait complet de la famille Bitot-Oré,

je veux plus précisément parler ici de la fratrie complète des enfants nés du mariage _ mariage dont, déjà, j’ignore le lieu, assez probablement Bordeaux, et la date, en 1848 au plus tard, au vu de la date de naissance de leur tout premier né : Marie-Thérèse Bitot, née le 8 octobre 1849… _ du podensacais Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 23 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888) et son épouse la bordelaise Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 15 octobre 1898) ;

ce mariage Bitot-Oré

dont proviennent notamment leur fille Valentine-Marie Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, 1931), épouse, à Bordeaux, le 26 octobre 1880, de Charles-Louis-Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914),

puis, notamment aussi, leur petite-fille Marie-Amélie Lourreyt (dont j’ignore encore non seulement le lieu et la date de naissance, mais aussi le lieu et la date de décès ; je connais seulement le lieu, Dax, et la date, le 1er août 1910, du mariage de celle-ci avec l’avocat parisien Georges Droin (Paris, 4 février 1885 – 22 avril 1943) _ comment se sont-ils donc connus, et dans quelles circonstances ? lui, le parisien, et elle, la dacquoise… _,

la commanditaire et propriétaire, avec son mari Georges-A.-Laurent Droin, de la sublime Villa Téthys, de l’Avenue de la Plage, au Pyla (en 1928)…

Je vais tâcher d’avancer un peu dans ces élucidations généalogiques et familiales qui m’intriguent,

et provoquent ma présente curiosité…

À suivre :

demain, les investigations…

Ce mercredi 28 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques progrès dans mes recherches sur les Loureyt – Lourreyt, originaires de Maurs, dans le Cantal…

26sept

Le 28 février 2017, par un message téléphonique _ à 18h 18, ainsi que mon agenda 2016-2017 en fait foi, j’avais laissé un message sur son répondeur téléphonique _,

j’avais pris contact avec le chercheur Jean-Marc Bersagol, originaire du Cantal, et plus précisément de Maurs,

à propos des ascendances lotoises (Figeac) et surtout cantaliennes (Maurs _ la commune de Maurs, limitrophe du département du Lot, est assez proche de Figeac_) des Loureyt, ancêtres d’Alfred Lourreyt _ le père de Marie-Amélie Lourreyt, l’épouse de Georges Droin, qui furent, en 1927-28, les commanditaires de la si belle villa Téthys, achevée de construire, en à  peine six mois, courant juillet 1928, au Pyla _,

sur lesquelles ascendances je menais des recherches depuis le 16 janvier 2017.

Car il se trouve que Jean-Luc Bersagol _ né en 1959 _ avait présenté, en 2008, une thèse de doctorat, intitulée « Petites villes et réseaux urbains en Haute-Auvergne aux XVIIe et XVIIIe siècles« , sous la direction du Pr Jean Duma, à l’Université Paris 10 ;

et, plus encore, que certains des membre de la famille des Bersagol, de Maurs, avaient épousé certains membres de la famille des Loureyt, de Maurs eux aussi ;

dont certains de ces Bersagol-ci _ en l’occurrence, en particulier, Marie ou Jeanne Bersagol (Maurs, ca 1700 – Maurs, avant 1781), épouse du cabaretier de Maurs Jean Loureyt (Maurs, ca 1700 – Maurs, avant 1781)étaient des ascendants directs de Marie-Amélie Lourreyt, épouse, le 1er août 1910, à Dax, Georges Droin, les commanditaires et propriétaires de la sublime villa Téthys au Pyla :

au double-titre, d’une part,

de l’ascendance, à la 4ème génération, du père de cette Marie-Amélie Lourreyt, soit Charles-Louis-Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914) époux le 12 janvier 1853, à La Guerche-sur-L’Aubois, de Charlotte-Augustine-Elvina Ménétrier (Charenton-le-Pont, 21 mars 1831 – Bordeaux, novembre 1871) ; et c’est aussi de cette inscription du nom orthographié Lourreyt à l’acte d’état-civil de ce mariage à La Guerche, que provient le doublement de la lettre R dans le nom de famille des Loureyt originaires de Maurs, puis de Figeac, où était domicilié le marié sur cet acte d’état-civil à son mariage le 12 janvier 1853…_  ;

fils de Jean-Baptiste-Charles Loureyt (Figeac, 26 octobre 1812 – ?) époux le 12 janvier 1853, à La Guerche-sur-L’Aubois, de Charlotte-Augustine-Elvina Ménétrier (Charenton-le-Pont, 21 mars 1831 – Bordeaux, novembre 1871) ; et c’est aussi de cette inscription du nom du marié orthographié Lourreyt à l’acte d’état-civil de ce mariage à La Guerche, que provient le doublement de la lettre R dans le nom de famille des Loureyt originaires de Maurs, puis de Figeac, où était ainsi domicilié le marié sur cet acte d’état-civil à son mariage le 12 janvier 1853… _ ;

lui-même fils de Jean-Pierre Loureyt (Maurs, 15 avril 1765 – ?) _ époux le 30 mai 1794, à Figeac, de Marguerite-Clotilde Gach (Figeac, 1er juin 1766 – ?_ ;

lui-même fils d’Antoine Loureyt (Maurs, 2 janvier 1726 – ?) _ époux le 15 février 1757, à Maurs, de Jeanne Treps (4 juin 1724 – ?) _ ;

lui-même fils de Jean Loureyt (Maurs, ca 1700 – Maurs, avant 1781) et son épouse Jeanne Bersagol (Maurs, ca 1700 – Maurs, avant 1781) ;

et d’autre part,

de l’ascendance à la 5e génération cette fois _ d’où ce que Jean-Pierre Bersagol qualifie de « magnifique implex » dans une descendance croisée _, de la mère de Marie-Amélie Lourreyt, soit Valentine-Marie Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, 1931) _ épouse le 26 octobre 1880, à Bordeaux, de Charles-Louis-Alfred Lourreyt (La Guerche, 31 août 1855 – Bordeaux 5 janvier 1914), l’époux étant alors domicilié avec sa mère, veuve, à Nevers, et étant lui-même clerc de notaire à La Guerche ; La Guerche (Cher) est proche de Nevers (Nièvre), dont la sépare la Loire… _ ;

fille de Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1898) _ épouse à une date que j’ignore, et probablement à Bordeaux, de Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 22 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888), médecin, demeurant 3 rue du Hâ à Bordeaux _ ;

elle-même fille de Marie-Josèphine Loureyt (Figeac, 7 août 1796 – Bordeaux, octobre 1878) _ épouse le 16 août 1814, à Figeac, de Jean Oré (Bordeaux, 29 décembre 1792 – Bordeaux, 5 novembre 1850), professeur alors au collège de Figeac ; leur domicile bordelais, plus tard, sera au 4 rue de La Lande _ ;

elle-même fille de Jean-Pierre Loureyt (Maurs, 15 avril 1765 – ?) _ épouse le 30 mai 1794, à Figeac, de Marguerite-Clotilde Gach (Figeac, 1er juin 1766 – ?_ ;

lui-même fils d’Antoine Loureyt (Maurs, 2 janvier 1726 – ?) _ époux le 15 février 1757, à Maurs, de Jeanne Treps (4 juin 1724 – ?) _ ;

lui-même fils de Jean Loureyt (Maurs, ca 1700 – Maurs, avant 1781) et son épouse Jeanne Bersagol (Maurs, ca 1700 – Maurs, avant 1781) _ nous y voilà!

Jean-Baptiste-Charles Loureyt, né à Figeac le 26 octobre 1812, et Marie-Joséphine Loureyt, née à Figeac le 7 août 1796 _ et ayant tous deux aussi pour mère la figeacoise Marguerite-Clotilde Gach (née à Figeac le 2 juin 1766), et épouse, à Figeac, le 30 mai 1794 du natif de Maurs Jean-Pierre Loureyt _étant ainsi frère et sœur ;

 

et ascendants,

lui, de son fils Charles-Louis-Alfred Lourreyt,

et, elle, de sa petite-fille Valentine-Marie Bitôt,

lesquels, cousins, se marieront à Bordeaux le 26 octobre 1880 ;

Marie-Joséphine Loureyt étant décédée exactement deux ans plus tôt que ce mariage, au mois d’octobre 1878 ; et son frère cadet Jean-Baptiste-Charles, à une date que j’ignore, mais avant ce mariage bordelais, puisque l’acte d’état-civil de ce mariage bordelais mentionne que la mère du marié, Charlotte-Augustine-Elvina Lourreyt, née Ménétrier, était alors déjà veuve de son époux…

Ainsi Jean-Luc Bersagol m’avait effectivement appris la date du mariage à Bordeaux d’Alfred Lourreyt et son épouse (et cousine) Valentine Bitôt ; mais je n’avais pas gardé en mémoire cette donnée ;

dont je viens de retrouver maintenant trace en compulsant méthodiquement les notes de mon _ toujours copieux, et par là précieux _ agenda d’entre le 16 janvier 2017 et le 27 mars de la même année 2017 ;

ainsi que les très précieux courriels échangés_ et précieusement conservés eux aussi… _ avec Jean-Luc Bersagol entre le 1er mars et le 27 mars 2017 ;

avec réception de 4 fichiers attachés excellemment documentés, avec photos de pièces d’archives d’état-civil,

ainsi que d’un éclairant tableau généalogique réalisé par lui _ mettant en évidence l’implex et la variation d’orthographe Loureyt/Lourrreyt, lors du mariage, à La Guerche-sur-L’Aubois (Cher), le 12 janvier 1853…

 

Ce lundi 26 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Question : lesquels des « Tirages Fresson » de Bernard Plossu, sont ceux que je préfère ?.. Pour commencer, les images de nature : montagnes, déserts, campagnes, forêts…

08nov

Bernard Plossu est un adepte bien connu de marches-randonnées dans la nature _ plus ou moins sauvage… _ :

montagnes, déserts, hauts-plateaux, voire grandes prairies,

campagnes, et même jardins,

ainsi que sous-bois et forêts…

En ce chapitre-ci d’une « nature » au sein de laquelle cheminer, sac au dos

_ et appareil-photo à portée immédiate de main, tel le large filet pour le collecteur de papillons (cf ici Vladimir Nabokov…)… _,

un peu à l’aventure,

au moins 7 images (sur 80) de ce « Tirages Fresson« 

sont consacrées à des images disons _ et pour bien mal le résumer _ « vertes« ,

je veux dire peu ou prou « écologiques« ,

avec des degrés d’ailleurs fort divers entre sauvagerie et civilisation,

entre nature quasi vierge _ « wilderness«  américaine (cf Catherine Larère…) _, et culture _ européenne _ un tant soit peu peignée…

En ce « Tirages Fresson » qui vient de paraître,

au moins 7 images de « nature » se trouvent aux pages

13 (« Ardèche, France, 2012« ),

15 (« Taos Mountain, Nouveau-Mexique, États-Unis, 1978« ),

29 (« Californie, États-Unis, 1977« ),

30-31 (« Cantal, France, 2014« ),

53 (« Port-Cros, France, 2011« ),

69 (« Sud du Nouveau-Mexique, États-Unis, 1980« )

La librairie Artazart, sur les bords du Canal Saint Martin à Paris, vous propose de venir à la rencontre du photographe Bernard Plossu pour la parution de son album Western Colors, ce jeudi 23 juin à partir de Nouveau Mexique, Photographie Couleur, Onirique, Peinture, Rencontre, Yeux, Photographie Numérique, Photographie De Voyage, Les Photos Noir Blanc

et 80 (« Giverny, France, 2010« ).

On remarquera au passage l’imprécision _ bien évidemment par force ! _ de localisation _ quelque part… _ des sites

où ont été saisies ces images… 

Ce qui donne, cette fois au sein de ma liste de 13 images entre toutes préférées,

pour ce qui concerne le chapitre de l' »extérieur-nature« ,

le fait que j’ai retenu 2 images proprement sidérantes, à mon œil,

les images des pages 30-31 (« Cantal« )

_ peut-être un poil trop majestueuse (spectaculaire !) et photogénique, celle-ci, pour pouvoir servir véritablement d’emblème de la singularité extraordinaire du mode de faire, foncièrement modeste, aux antipodes du « m’as-tu vu« , de Plossu…,

et servir, du moins à mon goût personnel, pardon !, de couverture à l’album :

mais quelle infiniment tendre sensualité caressante se dégage des courbes, au premier plan, de cette merveilleuse « vue verte«  surplombante d’un très vaste, quasi infini, panorama cantalien, en Auvergne…

Bernard Plossu n’est pas l’homme des bien trop époustouflants vertigineux à-pics des Dolomites… _

et 53 (« Port-Cros« )

_ celle-ci (peut-être une image inédite ; à moins, et c’est plus vraisemblable !, qu’elle n’ait déjà paru, en 2013, en un album que je ne possède hélas pas !« L’Incertaine apparence de Port-Cros«  de Bernard Plossu et François Carrassan, paru aux Éditions de l’Égaré, en 2013 : un album probablement tiré alors à très peu d’exemplaires…) est, entres toutes, ma préférée : celle que j’aurais personnellement encouragé à choisir pour la couverture !

Quel infiniment doux plaisir sensuel de cheminer-s’enfoncer sans se perdre sur (ou dans) le chemin de ce vert sous-bois à la fois un peu sombre et combien chaleureusement lumineux d’Eden méditerranéen, accueillant, où vagabonder à l’envi sans jamais risquer de se perdre… Le paradis est juste là ! Et l’on s’y meut, en une île ! cette île de Port-Cros…

Port-Cros, Porquerolles, l’ïle du Levant : le paradis même du « Pierrot le fou » de Godard, dont Bernard avait si justement saisi les orgasmiques « ambiances«  en quelques magiques images de son si beau Plossu Cinéma, en 2010 (aux Éditions Yellow now) ; cf mon article du 27 janvier 2010 : … _ ;

ainsi que, aussi,

et cette fois dans ma liste supplémentaire de 22 autres images, cette fois,

_ il est si difficile de réduire le nombre de ses choix ! _,

les 2 images, encore,

des pages 69 (« Sud du Nouveau-Mexique« )

_ ici encore un chemin, ou plutôt cette fois une route pierreuse, mais désertique, sec et aride, celui-ci ! Et cette fois encore, un Plossu emblématique, et presque trop, pour le coup, pour que j’eusse choisie cette image-ci comme couverture… Et, à dire vrai, ma préférence, très subjective, bien sûr (et injuste !), va au Plossu européen, et même, assez souvent (mais pas exclusivement non plus : cf ici même son extraordinairement beau « Giverny« , de la page 80, ou, et à propos des villages, son admirable « Bourgogne« , de la page 81…), au Plossu méditerranéen… _

et 80 (« Giverny« )

_ une nature superbement peignée, cette fois, mais surtout pas trop, non plus, ici chez Monet : une merveille de classicisme (français, je le constate…) ouvert, à la fois retenu et déboutonné, et hyper-détendu, idéalement paisible, en sa respiration, pleine de fantaisie, amusée, et en même temps d’une idéale sérénité ; paradisiaque encore, mais d’une autre façon : apollinienne, dirai-je, cette fois, plutôt que dionysiaque (comme était le si chaleureux « Port-Cros« ) : quelle sublimissime renversante image, que ce « Giverny« – là, en son tendre délicatissime équilibre-déséquilibre (à la Marivaux), si français !..

Mais on comprend très bien aussi le degré d’embarras de choix de Bernard Plossu à sa table de travail,

face aux nécessaires choix éditoriaux à réaliser, à la profusion fastueuse de ses images, offertes, là, sous ses yeux ;

disponibles images, parmi _ et au sein de _ ses innombrables richissimes planches-contact _ qui les recèlent et les conservent _ ;

Bernard Plossu en face de ses milliers de somptueuses images saisies, qui, beaucoup d’entre elles, méritent vraiment, les unes ou les autres

_ et surtout celles au tout premier abord apparemment les plus « ratées«  ! _,

une nouvelle chance de parvenir à paraître, au moins une fois, quelque jour à venir, à nos yeux de regardeurs, à notre tour :

en quelque prochain nouvel album, ou quelque prochaine nouvelle exposition.

Oui, parmi les images qui n’ont pas été retenues cette fois-ci, pour ce « Tirages Fresson« -ci,

des centaines, probablement, l’archi-méritaient _ et méritent toujours _ pleinement,

mille fois davantage même, peut-être parfois, que celles sur lesquelles a porté, ce jour-là, le magnifiquement judicieux choix, déjà !, de leur auteur-capteur-saisisseur-receveur-partageur, à sa table de La Ciotat _ comme je l’y ai vu procéder, le 22 juillet 2008, pour son « Plossu Cinéma« , assis que j’étais auprès de Michèle Cohen et de Pascal Neveux, présents là pour ce tout premier choix…

Mais, et soyons-en certains,

ce n’est, pour ces belles endormies, sommeillant, pour le moment encore, en leurs planches-contact,

que partie remise, pour la prochaîne occasion de publication d’un album, ou d’une exposition ;

et grâce, bien sûr aussi, à la médiation féérique, décisive, elle aussi, du tirage de l’image,

par les doigts de fées de magiciens

tels que, ici, de père en fils _ Pierre, Michel, Jean-François _, les Fresson, à Savigny-su-Orge…

Car Bernard Plossu sait mieux que personne tout ce qu’il doit à la perfection infiniment soignée du travail de ses tireurs d’images préférés,

son épouse, Françoise Nunez, et Guillaume Geneste ;

et, ici, pour ces fabuleux tirages-couleurs-Fresson,

Pierre, Michel et Jean-François Fresson, à Savigny-sur-Orge… ;

dont la perfection infiniment soignée _ pardon de la répétition !, mais il faut y insister, comme le fait d’ailleurs lui-même, et à nouveau,  après le « Plossu couleurs Fresson » de 2007, le titre si justement reconnaissant de cet album de 2020 : « Tirages Fresson« … _ de ce travail de tirage

lui permet, à lui _ le rencontreur passionné d’images à faire sourdre-surgir, de ce réel inattendu à apprendre à vraiment, et vraiment presque partout, surprendre et percevoir vraiment (il faut insister aussi, et toujours, sur ce très profond souci de vérité de Bernard Plossu à toutes les étapes de son travail, et son refus absolu et même forcené du moindre trucage falsificateur !), en un clin d’œil, sur le champ, décisif ; et saisir, pour l’éternité désormais, par ses images photographiques qui vont être engrangées, conservées, tirées et publiées… _,

de vraiment se consacrer quasi exclusivement _ voilà ! c’est simplement un gain de temps et d’énergie à répartir (de confiance !)… _ à la pure rencontre _ miraculeuse _ offerte de ce si vaste réel à parcourir,

ce réel tout à la fois le plus normal et quotidien possible _ et ce peut-être celui-là même de sa propre maison à La Ciotat, comme jadis à Grenoble ; comme celui d’absolument le plus banal n’importe où (telle la plus simple chambre d’hôtel)… _et en même temps fantastiquement riche, et à quasiment inépuisable profusion _ pour qui sait, « sur le motif » d’abord, et c’est bien sûr le principal, le percevoir (puis, une fois « pris« , « saisi » sur la pellicule photographique et conservé, bien sûr encore apprendre à le reconnaître et identifier, très a posteriori, à sa table de travail), en sa merveilleuse fulgurance poétique iconique _, de formidables fabuleuses surprises ;

dont, Kairos aidant, et hic et nunc,

lui va pouvoir réaliser, l’éclair d’un clic instantané sur la pellicule photographique, ces fantastiques images vraies

qui vont demeurer à partager _ en une admirable œuvre réalisée _ pour jamais :

le défi, quasi permanent alors _ en ces très intenses autant que très sereines (de concentration paisible, vierge de tout parasite…) chasses aux papillons iconiques « sur le motif«  _, est immense…

Que de merveilleux trésors de poésie _ déjà réalisés, mais encore en partie dormants, en attente qu’ils sont de « réalisation finale«  lors du tirage sur du papier adéquat… _ attendent donc, encore,

dans les inépuisables rangements de planches-contact de Bernard Plossu, chez lui, à La Ciotat,

la grâce de lumière d’un tirage parfait enfin réalisé ;

puis d’un livre édité, ou d’une exposition exposée !

Et,

tout en bout de course, et presque accidentelle _ et assez pauvre en nécessité _,

la découverte émerveillée, consécutive,

par nous,

de nos regards éblouis de spectateurs _ de ces images, dans le livre, ou à l’exposition _ attentifs admiratifs,

infiniment reconnaissants de ces sublimes éclats si merveilleusement bienfaisants

de lumière

que nous recevons instantanément alors, tout en bout de course, en cadeau…

Car ces couleurs nous font vraiment du bien…

Ce dimanche 8 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur