Posts Tagged ‘Carolyn Sampson

Marie Fel : la soprano vedette de l’Opéra de Paris et du Concert Spirituel de 1734 à 1769

24mai

En fouillant dans ma discothèque,

je retrouve ce CD consacré à Marie Fel

(Bordeaux, 1713 – Paris, 1794),

la soprano vedette de l’Opéra de Paris et du Concert Spirituel (entre 1734 et 1769) :

A French Baroque Diva _ Arias for Marie Fel

by Lacoste, Lalande, Rameau, Rousseau, Fiocco & Mondonville

_ soit le CD Hyperion CDA 68035 _,

par Carolyn Sampson, soprano,

l’ensemble Ex Cathedra,

sous la direction de Jefferey Skidmore.

Pierre Jelyotte (Lasseube, 1713 – Estos, 1797)

fut son partenaire,

et le grand ténor français de l’époque.

Ce vendredi 24 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Je préfère un Haendel plus exubérant (et italien)…

14déc

Pour une fois,

je ne partage pas trop l’avis

de Jean-Charles Hoffelé ;

à propos de sa chronique de ce jour

Cecilia

sur son blog d’Artalinna

à propos de l’interprétation

que donnent John Butt et son Dunedin Cosort

_ soit le CD Linn Records CKD 578  _

de l’Ode à Sainte-Cécile de Haendel :

pas assez exubérante _ ou italienne, jubilatoire ! _ à mon goût !

Voici donc cette chronique :

Cecilia

CECILIA

La discographie de l’Ode à Sainte-CécileHaendel rend un hommage à peine masqué _ en effet _ au génie de Purcell ; avait-elle besoin d’une nouvelle version ? Même si John Butt ne dispose pas d’une soprano aussi radieuse que Teresa Stich-Randall, Felicity Lott ou Lucy CroweCarolyn Sampson y récidive ici, en petite voix hélas (hélas oui ! ) – la réponse est oui _ mais pas pour moi..


L’élégance un peu inquiète de l’Ouverture introduit une atmosphère différente, ce sera une vraie ode, lyrique, poétique, et non la célébration solaire _ voilà ! _ que Pinnock _ très heureusement, à mon goût _ proclamait. Le pari était osé, mais comment ne pas entendre que John Butt retrouve les lumières ambigües qu’y peignait Nikolaus Harnoncourt ? _ tiens donc…


Même fatigué, Ian Bostridge _ que j’adore _ atteint à une vraie émotion, mais pour l’entendre, il faut oublier les perfections d’Anthony Rolfe Johnson et de Richard Croft, ce ne sera pas en vain.

Un chœur ardent et nombreux serait-il l’autre atout de cette lecture plus tendre que festive ? Peut-être, et prenant d’ailleurs à rebours les habitudes du temps. De plage en plage, il y aura beaucoup à glaner dans cette version qui s’éloigne du théâtre _ ce théâtre qu’aime tant Haendel ! _ et à mesure gagne en spiritualité _ mais Haendel n’est pas Bach… L’ajout du Concerto grosso Op. 6 No. 4 lui fait un postlude teinté d’une certaine mélancolie.

LE DISQUE DU JOUR

Georg Friedrich Haendel(1685-1759)
Ode for St. Cecilia’s Day, HWV 76
Concerto grosso, Op. 6 No. 4

Carolyn Sampson, soprano
Ian Bostridge, ténor
Chœur de la Radio Polonaise
Dunedin Consort


John Butt, direction

Un album du label Linn Records CKD 578

Photo à la une : Le claviériste et chef d’orchestre John Butt – Photo : © DR

Comparer des interprétations est toujours riche de découvertes !

Ce vendredi 14 décembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

« Abbandonata », ou Carolyn Sampson parmi le flamboiement irradiant des cantates italiennes de George Frideric Handel

23nov

A peine quatre années,

de 1706 à 1710,

dura le séjour italien,

et principalement à Rome,

de George Frideric Handel (1685 – 1759).

Ce fut, pour le jeune saxon qu’était Handel

une _ luxueuse _ période d’épanouissement _ flamboyant !!! _  de sa créativité,

parmi le raffinement des princes et cardinaux _ et lettrés hyper-raffinés _

de la très brillante cour pontificale.

Parmi les chefs d’œuvre

de ce glorieux moment

de sa jeunesse jetant sa gourme,

je pointe la série de ses magnifiquement véloces et aériennes cantates italiennes ;

au sein desquelles,

emblématique pour mon goût,

brille d’un parfait éclat

la merveilleuse Tra le fiamme,

dont continue de me demeurer dans l’oreille la réalisation céleste

d’Emma Kirby,

assistée de The Academy of Ancient Music,

l’ensemble dirigé par Christopher Hogwood ;

soit le CD L’Oiseau-Lyre 414 473-2,

paru en 1985 _ il y a 33 ans déjà…

Aussi,

quand Carolyn Sampson,

assistée de The King’Consort,

l’ensemble que dirige Robert King,

nous propose-t-elle un CD de quatre cantates italiennes de Handel,

le CD Abbandonata, le CD Vivat 117,

je commence par placer illico presto sur ma platine

la plage par laquelle débute la cantate adorée :

Tra le Fiamme

Et, là, je suis légèrement déçu : pas assez d’envol,

ni de vélocité aérienne.

Plus tard, forcément,

j’y reviens,

en suivant cette fois l’ordre du CD ;

c’est-à-dire en commençant par Armida abbandonata.

Le caractère bien plus dramatique de cette cantate

convient mille fois mieux

à la pointe de gravité du timbre comme de l’art du chant

de cette belle cantatrice

qu’est Carolyn Sampson !..

Ce vendredi 23 novembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur