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Et puis, d’utiles corrections à l’article « Nouvelles avancées à propos de la constellation familiale des neveux et nièces de Louis Ducos du Hauron… » du 8 décembre 2020

05nov

Ce vendredi 5 novembre 2021,

et toujours suite au très riche échange téléphonique de plus de 2 heures, mardi dernier 2 novembre 2021, avec l’excellent Joël Petitjean,

nouvelle opération de corrections, précisions et ajouts _ ci-dessous en rouge _,

cette fois à mon article du 8 décembre 2020 «  » ;

que voici donc re-toiletté de frais : 

Poursuivant ce matin mes recherches généalogiques concernant le cercle familial rapproché de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920),

et cela afin de mieux  comprendre de quelles aides matérielles ainsi que de quels réconforts affectifs ses recherches ont pu bénéficier,

je viens de découvrir dans le registre des naissances de la ville d’Agen les dates et lieux de naissance et de décès des deux filles d’Alcide Ducos du Hauron (Coutras, 31 juillet 1830 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912) et Cézarine-Marie de Fourcauld (Le Temple-sur-Lot, 3 février 1841 – Agen,  mai 1923) _ et sœurs cadettes d’Amédée (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935) et Gaston (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912) Ducos du Hauron _ ; et nièces de Louis :

Marie-Alice Ducos du Hauron : Agen, 19 décembre 1880 – Neuilly-sur-Seine, 17 novembre 1971) _ dont je connais désormais les dates et lieux de naissance (au 58 de la rue Lamouroux à Agen) et de décès (à Neuilly) _ ;

et Marguerite-Jeanne Ducos du Hauron : Agen, 26 mai 1879 – Neuilly-sur-Seine, 22 avril 1971) _ dont j’apprends ainsi aussi les prénoms.

En revanche, je ne suis pas encore parvenu à identifier quel jour du mois de mai 1923 _ si : le 19 mai, m’ a donné cette précision Joël Petitjean, le 2 novembre dernier _ est décédée à Agen _ probablement encore en son domicile du 58 de la rue Lamouroux : non, mais Rue Landrade, à Agen ;

et Cézarine-Marie de Fourcauld a été inhumée dans le caveau familial des Ducos du Hauron, au cimetière de Gaillard, le 21 mai suivant, en 1923, auprès de son époux Alcide Ducos du Hauron, inhumé là le 17 mai 1909 (il était décédé en leur domicile de Savigny-sur-Orge le 13 mai précédent) ; auprès, aussi, de son fils cadet, Gaston Ducos du Hauron, inhumé là probablement le 28 mai 1912 (il était décédé le 3 avril 1912 en son domicile de Savigny-sur-Orge ; et également auprès de son beau-frère Louis Ducos du Hauron, inhumé là le 2 septembre 1920 (il était décédé 58 rue Lamouroux, à Agen, le 31 août 1920) _ la veuve d’Alcide Ducos du Hauron _ le mariage d’Alcide Ducos du Hauron et Cézarine-Marie de Fourcauld avait eu lieu au Temple-sur-Lot le 11 septembre 1864 _ et belle-sœur très attentive de Louis, Cézarine-Marie de Fourcauld, née au Temple-sur-Lot le 3 février 1841

_ demeure la question du lieu d’inhumation (à Alger ? ) de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron, car Marie-Louise Rey est décédée à Agen le 20 septembre 1933 ; apparemment Marie-Louise Rey ne repose pas au cimetière de Gaillard, à Agen… Et j’ignore les raisons de ce voyage à Agen depuis Alger…

En revanche, les deux sœurs d’Amédée et Gaston Ducos du Hauron, Marguerite-Jeanne et Marie-Alice Ducos du Hauron, nées toutes deux à Agen (et à la même adresse du 4 rue Palissy), respectivement, Marguerite le 26 mai 1879, et Alice, le 18 (ou 19) décembre 1880, et décédées, toutes deux à Neuilly-Sur-Seine, Marguerite, le 22 avril 1971, et Alice, le 17 novembre 1971, ont rejoint, elles aussi, le caveau familial des Ducos du Hauron au cimetière de Gaillard, à Agen, respectivement Marguerite, le 26 avril 1971, et Alice, le 23 octobre 1971.

Mais ici je suis bien forcé de constater que, pour ce qui concerne les dates respectives de décès (à Neuilly-sur-Seine, le 17 novembre 1971) et d’inhumation (au cimetière de Gaillard à Agen, le 23 octobre 1971, d’après le registre des inhumations) de Marie-Alice Ducos, existe une dérangeante incompatibilité de dates. Pour le moment, je dois me contenter de ce constat d’anachronisme, sans être en mesure de pouvoir résoudre cette difficulté de chronologie…

Et en consultant toujours les archives en ligne d’Agen,  j’ai pu établir aussi la date du mariage, à Agen, le 11 février 1866, de la sœur d’Alcide et Louis Ducos du Hauron, Berthe Ducos du Hauron, née à Libourne le 23 janvier 1942, avec Henri Fabien Marie Alexandre Onézime de Bercegol, né le 19 février 1834 à Bélaye, au château Floyras, dans le canton de Luzech (Lot) _ le père de celui-ci étant Jean Guillaume Pierre Paul de Bercegol, qui fut maire de Bélaye de 1815 à 1830, puis de 1871 à 1877… Au moment de son mariage, le marié était commis aux manufactures de tabac, et en poste à Coutras. Il décèdera le 21 septembre 1896 à Cahors. Berthe lui survivant _ au moins jusqu’au 15 novembre 1912 : Berthe figure en effet sur le faire-part de décès de sa petite-fille, Marie-Henriette de Bercegol (Bélaye, 16 janvier 1899 – Joinville-le-Pont, 15 novembre 1912)

De ce couple d’Onézime et Berthe, j’ai pu identifier au moins un des enfants (le neveu assistant assidu de son oncle Louis dans ses recherches) : Raymond-Camille-Marie de Bercegol, né _ mais je n’ai pas encore découvert où : si à Lamothe-Landerron, en Gironde… _ le 4 février 1869 _ et j’ignore si Berthe et Fabien Onézime de Bercegol ont eu, ou pas, d’autres enfants.

Le 8 mars 1903, Raymond de Bercegol, alors commissaire de police pour les chemins de fer _ il a alors 34 ans _, a demandé sa mise en disponiblité pour raisons personnelles : très possiblement pour s’associer à plein temps aux passionnantes recherches photographiques de son oncle Louis…  C’est en effet ce même Raymond de Bercegol qui, le 21 décembre 1901 et le 16 janvier 1902, cède à la Société Jougla (8 Avenue Victoria à Paris) les droits qu’il avait lui-même pris le 21 octobre 1898 pour l’appareil photographique Sinnox

Et toujours à propos de Raymond de Bercegol,  j’ai trouvé mention de deux mariages : le premier, le 28 octobre 1896, à Bélaye (au château de Floyras), soit le berceau de la famille des Bercegol (dans le département du Lot _ entre Cahors et Fumel _), avec sa cousine Emérancie David _ dont la mère était une de Bercegol _ ; et le second, le 4 juin 1907, à Bordeaux, avec Yvonne Marinier…

Ensuite, plus de traces du parcours existentiel de Raymond de Bercegol _ qu’a-t-il fait ? quand et où est-il décédé ? Si : je découvrirai bientôt les naissances et les décès de deux filles de lui ; la première, Marie-Henriette, fille de sa première épouse (et cousine) Emérancie David (décédée, elle, à Bélaye, au château de Floyras, le 31 octobre 1905), est née à Bélaye, au château de Floyras le 16 janvier 1899, et décédée à Joinville-le-Pont le 15 novembre 1912 ; et la seconde, Simone-Camille-Jeanne-Marie, fille de sa seconde épouse Marguerite Yvonne Marinier, est née à Joinville-le Pont le 13 mars 1910, et décédée à l’Hôpital Marie de Lannelongue, dans le 13e arrondissement de Paris, le 7 septembre 1912. 1912 : une terrible année pour Raymond de Bercegol…

Mais aussi Claude Lamarque me parlera de ce cousin dont, lui qui est né en 1941, se souvient avoir connu à Paris, où Raymond de Bercegol était domicilié, dans le 16e arrondissement… ; et c’est Claude Lamarque qui m’a indiqué que la date de la disparition de Raymond de Bercegol se situait aux environs de 1949, sans davantage de précisions… _ ;

ni, non plus, de son éventuelle descendance…

Mais je n’ai pas non plus découvert pour le moment ce qu’est devenue, ni où et quand est décédée, après son veuvage survenu à Cahors le 21 septembre 1896, la mère de Raymond de Bercegol, née Berthe Ducos, la sœur d’Alcide et Louis Ducos du Hauron. 

À suivre…

Ce mardi 8 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Nous continuons d’avancer : c’est passionnant…

Ce vendredi 5 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Nouvelles avancées à propos de la constellation familiale des neveux et nièces de Louis Ducos du Hauron…

08déc

Poursuivant ce matin mes recherches généalogiques concernant le cercle familial rapproché de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920),

et cela afin de mieux  comprendre de quelles aides matérielles ainsi que de quels réconforts affectifs ses recherches ont pu bénéficier,

je viens de découvrir dans le registre des naissances de la ville d’Agen les dates et lieux de naissance et de décès des deux filles d’Alcide Ducos du Hauron (Coutras, 31 juillet 1830 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912) et Cézarine-Marie de Fourcauld (Le Temple-sur-Lot, 3 février 1841 – Agen,  mai 1923) _ et sœurs cadettes d’Amédée (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935) et Gaston (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912) Ducos du Hauron _ ; et nièces de Louis :

Marie-Alice Ducos du Hauron : Agen, 19 décembre 1880 – Neuilly-sur-Seine, 17 novembre 1971) _ dont je connais désormais les dates et lieux de naissance (au 58 de la rue Lamouroux à Agen) et de décès (à Neuilly) _ ;

et Marguerite-Jeanne Ducos du Hauron : Agen, 26 mai 1879 – Neuilly-sur-Seine, 22 avril 1971) _ dont j’apprends ainsi aussi les prénoms.

En revanche, je ne suis pas encore parvenu à identifier quel jour du mois de mai 1923 est décédée à Agen _ probablement encore en son domicile du 58 de la rue Lamouroux _ la veuve d’Alcide Ducos du Hauron _ le mariage avait eu lieu au Temple-sur-Lot le 11 septembre 1864 _ et belle-sœur très attentive de Louis, Cézarine-Marie de Fourcauld, née au Temple-sur-Lot le 3 février 1841.

Et en consultant toujours les archives en ligne d’Agen,  j’ai pu établir aussi la date du mariage, à Agen, le 11 février 1866, de la sœur d’Alcide et Louis Ducos du Hauron, Berthe Ducos du Hauron, née à Libourne le 23 janvier 1942, avec Henri Fabien Marie Alexandre Onézime de Bercegol, né le 19 février 1834 à Bélaye, au château Floyras, dans le canton de Luzech (Lot) _ le père de celui-ci étant Jean Guillaume Pierre Paul de Bercegol, qui fut maire de Bélaye de 1815 à 1830 puis de 1871 à 1877… Au moment de son mariage, le marié était commis aux manufactures de tabac, et en poste à Coutras. Il décèdera le 21 septembre 1896 à Cahors. Berthe lui survivant…

De ce couple d’Onézime et Berthe, j’ai pu identifier au moins un des enfants (le neveu assistant assidu de son oncle Louis dans ses recherches) : Raymond Camille Marie de Bercegol, né _ mais je n’ai pas encore découvert où _ le 4 février 1869 _ et j’ignore si Berthe et Fabien Onézime ont eu, ou pas, d’autres enfants.

Le 8 mars 1903, Raymond de Bercegol, alors commissaire de police pour les chemins de fer _ il a 34 ans _, a demandé sa mise en disponiblité pour raisons personnelles : possiblement pour s’associer à plein temps aux passionnantes recherches photographiques de son oncle Louis…  C’est en effet ce même Raymond de Bercegol qui, le 21 décembre 1901 et le 16 janvier 1902, cède à la Société Jougla (8 Avenue Victoria à Paris) les droits qu’il avait lui-même pris le 21 octobre 1898 pour l’appareil photographique Sinnox

Et toujours à propos de Raymond de Bercegol,  j’ai trouvé mention de deux mariages : le premier, le 28 octobre 1896, à Bélaye, soit le berceau de la famille des Bercegol (dans le département du Lot _ entre Cahors et Fumel _), avec Emérancie David ; et le second, le 4 juin 1907, à Bordeaux, avec Yvonne Marinier…

Ensuite, plus de traces de son parcours existentiel _ qu’a-t-il fait ? quand et où est-il décédé ? Si : je découvrirai bientôt les naissances et les décès de deux filles de lui ; la première, Marie Henriette, fille de sa première épouse (et cousine) Emérancie David (décédée à Bélaye, au château de Floyras, le 31 octobre 1905), est née à Bélaye, au château de Floyras le 16 janvier 1899, et décédée à Joinville-le-Pont le 15 novembre 1912 ; et la seconde, Simone Camille Jeanne Marie, fille de sa seconde épouse Marguerite Yvonne Marinier, est née à Joinville-le Pont le 13 mars 1910, et décédée à l’Hôpital Marie de Lannelongue, dans le 13e arrondissement de Paris, le 7 septembre 1912. 1912 : une terrible année pour Raymond de Bercegol… _ ;

ni, non plus, de son éventuelle descendance…

Mais je n’ai pas non plus découvert pour le moment ce qu’est devenue, ni où et quand est décédée, après son veuvage survenu à Cahors le 21 septembre 1896, sa mère Berthe, la sœur d’Alcide et Louis Ducos du Hauron. 

À suivre…

Ce mardi 8 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Louis Ducos du Hauron : afin de mieux comprendre le contexte des inventions, ma méthode d’enquête (qui ? où ? quand ?)

06déc

Depuis ma découverte factuelle très récente des géniales inventions photographiques de Louis Ducos du Hauron,

et face à ce « dossier » que je me propose _ me donne, comme en un jeu… _ à un peu mieux pénétrer

j’applique une nouvelle fois ma méthode personnelle d’enquête, face aux divers faits commencés d’appréhender, les uns après les autres :

mieux identifier, d’abord, qui, où et quand…

Car les données d’abord accessibles sont forcément parcellaires ;

et il m’est nécessaire de commencer à relier les détails de ces données _ d’abord isolées _ les uns aux autres,

afin de mieux, et chacun, les cerner, les connaître vraiment,

et surtout mieux les comprendre en profondeur,

en les contextualisant le plus précisément possible…

Selon de tels objectifs méthodologiques,

j’ai donc commencé par rechercher les constellations familiales _ qui ? _, en leur temporalité et histoire _ dans la durée des années : à partir du XVIIIéme siècle, et jusqu’à aujourd’hui... _ relativement accessible ;

et les données reçues comportent déjà bien des trous…

Il m’a fallu aussi tenter de connaître le plus précisément possible le parcours géographique _ où ? _, sur la durée des 82 ans de la vie _ et quand ? _, de Louis Ducos du Hauron…

C’est ainsi que je me suis assez vite rendu compte de la grande importance, en ce déroulé des découvertes successives de Louis Ducos du Hauron, du contexte familial immédiat pour ce célibataire ne disposant d’aucune ressource financière propre lui assurant ne serait-ce que le simple quotidien des jours…

De sa naissance à Langon le 8 décembre 1837 au décès de son père Jérôme Amédée Ducos du Hauron, à Auch le 14 octobre 1863 _ Louis n’a alors pas encore 26 ans, et son père décède à l’âge de 64 ans _, le jeune homme ne se prépare à aucune carrière professionnelle ; et se livre seulement à ses recherches _ assez théoriques pour l’essentiel… ; mais fondamentales pour toutes les applications pratiques qui, peu à peu, en seront faites… _ de physique et chimie, autour du phénomène des couleurs et de leur captation et reproduction matérielles, en bénéficiant de la protection paternelle _ qui a fait toute sa carrière, lui, son père, dans la fonction publique des contributions indirectes.

Il semble que sur son lit de mort, à Auch, le père a fait promettre à son fils aîné _ de 7 ans plus âgé que son cadet Louis : Alcide, lui, a 33 ans _, Alcide _ engagé en une carrière dans la magistrature _, de veiller très scrupuleusement à son jeune frère, et de subvenir à tous ses besoins matériels, afin que le très inventif Louis puisse se livrer le plus librement possible à ses recherches _ très intellectuelles pour commencer _ de physique et chimie des couleurs…

Promesse qu’Alcide accomplira complètement, de ce 14 octobre 1863 du décès de leur père, à Auch, à son propre décès, à Savigny-sur-Orge, le 13 mai 1909…

Mais ce dont ne paraissent pas s’être assez souciés jusqu’ici, du moins à ma connaissance présente, les biographes de Louis Ducos du Hauron, c’est de la plus large constellation familiale _ au-delà de la personne-clé de son frère aîné Alcide _ qui a continuellement assisté de toutes les manières possibles _ d’abord affectivement, mais matériellement aussi _ Louis, en plus du soutien si essentiel et constant de son frère Alcide.

Car très rapidement après ce 14 octobre 1863 du décès de leur père à Auch, Alcide, nommé juge suppléant au tribunal d’Agen le 14 mai 1864, s’est marié, au Temple-sur-le Lot, le 11 septembre 1864, à Césarine-Marie de Fourcauld, dont il aura au moins 4 enfants : 2 fils, Amédée _ né le 9 février 1866 et décédé à Alger le 15 juillet 1935 : il fera toute sa carrière dans l’administration de l’Algérie _ et Étienne Gaston, né à Agen le 16 juin 1870, et 2 filles, dont l’une se prénomme Alice : Alice et sa sœur _ dont j’ignore donc pour le moment le prénom _ survivront à leurs 2 frères _ décédés, donc, le cadet, en 1912 (à l’âge de 41 ans) et l’aîné en 1935 (à l’âge de 71 ans) _, ainsi qu’en témoigne une très intéressante lettre conservée d’Alice, en date du 6 juillet 1948, adressée à M. Lacroix, à Villeneuve-sur-Lot : en effet, à l’âge de 41 ans, le cadet, Gaston Ducos du Hauron décèdera précocément à Savigny-sur-Orge le 3 avril 1912 _ Gaston s’était marié, à Saint-Mandé, le 7 janvier 1898, à Edmée de Lamarque (née à Poitiers le 8 janvier 1876, et décédée à Saint-Mandé le 22 février 1902) ; et le couple a eu 2 filles, dont l’aînée est Etiennette Ducos du Hauron, née le 26 décembre 1898 à Saint-Mandé, qui se mariera à Agen le 20 juillet 1920, à Alfred Lamarque (né à Angers le 30 juin 1898, et décédé à Paris le 1er décembre 1976), et qui aura 10 enfants ; Etiennette décèdera à Paris le 20 décembre 1996… Je remarque au passage, et surtout, que ce mariage à Agen le 20 juillet 1920 précède d’un mois et 11 jours le décès, à Agen, de Louis Ducos du Hauron, le 31 août 1920… _ ; et Amédée, l’ainé, fera carrière dans les services administratifs en Algérie, où il décèdera à Alger le 15 juillet 1935 _ Amédée Ducos du Hauron était marié à Marie-Louise Rey, née en 1879, et décédée à Agen, le 20 septembre 1933, à l’âge de 54 ans ; le couple a eu au moins 5 enfants, dont une petite Edmée, née à Lamartine le 8 juillet 1904, et un fils prénommé Gérard Yves Alcide, né à Berrouagha le 30 août 1909, et qui décèdera à Avignon le 27 janvier 2000. À l’occasion d’une belle exposition d’anaglyphes de Louis Ducos du Hauron au Casino d’Alger en 1927, un entrefilet du journal L’Echo d’Alger mentionne la présence d’Amédée Ducos du Hauron (qui fut un collaborateur direct de son oncle, est-il alors rappelé…), désormais retraité, à Rébeval, en Algérie, à la tête d’une famille de 5 enfants… Louis a ainsi communiqué sa passion pour la recherche photographique à trois de ses neveux ; Amédée et Etienne Gaston Ducos du Hauron, les deux fils de son frère Alcide ; et Raymond de Bercegol, le fils de sa sœur Berthe ! Il faut le souligner… Même si ses neveux ne furent guère plus efficaces que leur oncle Louis dans la gestion industrielle de leurs inventions…

Césarine-Marie et ses enfants, ainsi que Louis _ retenu dans le Sud-Ouest par d’importants travaux dans une entreprise toulousaine _, ne rejoindront en Algérie Alcide, nommé conseiller à la cour d’appel d’Alger le 25 janvier 1881, qu’en 1883 pour Césarine-Marie et ses enfants, et 1884 pour Louis…

Et Césarine-Marie, devenue veuve d’Alcide le 13 mai 1909, demeurera au domicile familial _ depuis 1902 _ de Savigny-sur-Orge en compagnie de son beau-frère Louis, jusqu’au mois d’août 1914 _ au début de la guerre _ ; et je suppose que c’est en ce domicile familial du 14 rue des Rossays, à Savigny-sur-Orge, qu’est décédé le fils cadet d’Alcide et Césarine-Marie, Gaston, le 3 avril 1912.  

Mais Louis Ducos du Hauron est demeuré très proche aussi de la famille de sa sœur Berthe _ née à Libourne le 23 janvier 1842 ; j’ignore à ce jour la date et le lieu de son décès: Berthe était présente au second mariage de son fils Raymond, le 4 juin 1907, à Joinville-le Pont, et domiciliée avec son fils au n° 17 de l’avenue Pauline de Joinville-le-Pont… _ et de son époux Fabien Onézime de Bercegol _ leur mariage avait eut lieu à Agen, le 11 février 1866. Un de ses neveux Bercegol _ Raymond ! _ accompagnera diverses entreprises de son oncle Louis, notamment à l’occasion de divers brevets de procédés photographiques, au début du XXème siècle en région parisienne…

Louis Ducos du Hauron est certes demeuré célibataire et sans enfants,

mais c’est en compagnie de sa belle-sœur Cézarine-Marie qu’il quitte Savigny-sur-Orge au mois d’août 1914 pour gagner, plus loin du front, la propriété familiale des de Fourcauld, au Temple-sur-Lot ;

et c’est toujours avec sa belle sœur qu’il s’installe en 1920 à Agen au 58 de la rue Lamouroux, en ce qui sera son dernier domicile, puisqu’il y décède bientôt le 31 août 1920 ;

mais non sans avoir été présent _ j’y insiste _ au mariage, à Agen, le 20 juillet 1920, de sa petite-nièce, la fille aînée du regretté Gaston Ducos du Hauron, Etiennette, née à Saint-Mandé le 26 décembre 1898, avec Alfred Lamarque _ né à Angers le 30 juin 1898…

Je constate aussi l’importance des tropismes gascons : gersois (Nogaro, Auch, Lectoure) et lot-et-garonnais (Tonneins, Agen, Le Temple-sur-Lot), qui caractérisent, génération après génération, pas mal des membres de la famille Ducos du Hauron, depuis la vie à Nogaro des ancêtres François Ducos et Jean-Marie Ducos du Hauron : ce dernier, en effet, né à Nogaro en 1778, s’est marié à Bordeaux le 10 août 1797 avec Marie de Montalembert, native de Penne d’Agenais en 1780, et est décédé à Tonneins, en Lot-et-Garonne, en 1853…

Mes recherches sur la constellation familiale qui a protégé toute sa vie durant Louis Ducos du Hauron ne font ainsi que commencer…


Ce dimanche 6 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Post-scriptum :

Lettre d’Alice Ducos du Hauron

à Monsieur LACROIX Ancien Chef de laboratoire, 46, rue des Girondins, Villeneuve S/Lot,

en date du 6 août 1948 :

Monsieur,

Je reçois votre lettre qui m’émeut profondément, et j’espère qu’aucun événement pénible ne viendra m’empêcher d’être parmi mes chers compatriotes le 5 septembre.
Nous restons seules descendantes directes, ma sœur et moi, mes 2 frères étant morts, mais il y a des petits et arrières-petits neveux : 2 _ Gérard et Roger (je l’apprendrai plus tard) _ en Algérie fils de mon frère aîné _ Amédée _, 2 filles de mon frère cadet _ Gaston _, mariées, et l’une _ Étiennette _ mère de 8 enfants, l’autre de 2.

Ma sœur et moi, non mariées, avons consacré notre jeunesse à l’éducation de deux petites nièces orphelines de père et de mère (filles de mon frère cadet _ Gaston, et de son épouse Edmée _) et toutes 4 vécûmes toujours auprès de notre cher oncle _ voilà ! _ qui ne quitta jamais son frère, mon père. L’aînée _ Étiennette _ eut 8 enfants, la seconde _ Simone (je l’apprendrai plus tard) _ 2, elle est depuis 4 ans paralysée à l’âge de 48 ans, et ma sœur ne la quitte jamais.
L’aînée sera certainement avec moi, elle est à Luchon en ce moment où je la préviens. C’est un mois après son mariage _ à Agen le 20 juillet 1920, avec Alfred Lamarque _ que nous fermions pour toujours les yeux de notre cher oncle que nous aimions à l’égal de notre père _ et c’est bien sûr à relever !

Je suis heureuse que cet hommage _ agenais _ lui soit rendu, non pour la gloire, nous savons tous ce qu’elle vaut, mais pour réparer les si nombreuses erreurs et injustices dont il fut victime.
C’est l’année de la naissance de Louis Lumière que « Ducos du Hauron » prit son premier brevet pour le cinéma, en mars 1864 et sous le n° 61 975 et sous le nom de « chronophotographie », appelée aujourd’hui « cinématographie ». Les brevets étaient tombés depuis longtemps dans le domaine public quand ses inventions furent industrialisées. Comme le disait un journaliste, pour avoir des branches, il faut un tronc solide, mais ce ne sont que des branches qui n’auraient pas existé si le tronc n’avait pas poussé d’abord !

C’est le 14-7-1862 que D.du H. fit sa première communication à l’Institut sur la « Photographie des Couleurs et c’est en Sbr 1868 qu’il prit son premier brevet sous le n° 83 061 . Le Musée d’Agen et la Société Française de Photographie à Paris possèdent plusieurs exemplaires de ses premiers tirages.
Pour ne citer que ces deux premières inventions qui furent une source de richesses pour beaucoup mais pas pour lui, il se ruina, nous ruina et n’eut jamais les ressource nécessaires pour mettre sur pieds ce qui devait avoir plus tard un si grand succès ! (ma sœur et moi n’avons même pas une entrée gratuite au cinéma). Et tout en rendant hommage à L. Lumière pour ses intéressants travaux, il n’est pas comme on l’appelle : « le Père du Cinéma ».

La bourse du savant et celle de son frère était commune et presque toujours vidée par les frais qu’occasionnaient les expériences poursuivies _ voilà. Mon père était Conseiller à la Cour, il commença sa carrière à Agen comme Juge d’Instruction. L’Allemagne avait demandé à mon oncle d’acheter son brevet de la « Photographie des Couleurs », par patriotisme il refusa, et Dieu sait comment il en fut remercié.

Je m’excuse, Monsieur le Maire de ce si long exposé, mais une mise au point est de temps en temps nécessaire car un trop long silence touche de très prés à l’oubli.
Comme je suis émue, ma sœur _ Marguerite-Jeanne _ le sera aussi (elle est toujours de moitié dans tous mes sentiments) de cette si délicate pensée de faire restaurer notre cher caveau où toutes nos affections sont ( ) pauvres chers disparus, si unis dans la vie _ voilà _, puissent-ils voir que leurs pensées (nous sont) aussi présentes que le jour de leurs départs. Nos maigres ressources ne nous permettent jamais de faire remettre en état cette dernière demeure _ le caveau de famille d’Agen _, dans laquelle hélas, nous ne pourrons jamais être transportées pour y dormir notre dernier sommeil. C’est un luxe aujourd’hui auquel ma sœur et moi ne pourrons plus jamais songer.

En attendant le plaisir de vous les exprimer de vive voix, croyez, Monsieur le Maire, à tous nos reconnaissants sentiments.
A. Ducos du Hauron

23, rue d’Argenteuil, Paris 1°

PS : En 39, j’avais déjà été avisée que cette cérémonie devait avoir lieu mais M. (… ministre… ne put venir…), puis ce fut la guerre.

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