Posts Tagged ‘chanson française

L’art subtil de chanter le français : Cora Vaucaire (4)

23sept

Ce dimanche 23 septembre,

à l’émission Tour de chant, de Martin Pénet,

d’une durée de 30 minutes,

quatrième volet _ centré cette fois sur Jacques Prévert _ d’une série de quatre

consacrés à Cora Vaucaire :

Cora Vaucaire l’intemporelle (4/4)

Une leçon tout en douceur et délicatesse,

mais ferme, claire et magnifiquement nette,

de diction du français :

une pure merveille d’enchantement !

qui nous fait attendre avec impatience et gourmandise

la suivante et dernière

dimanche prochain, 23 septembre,

de 12h 30 à 13 h…


Dimanche 23 septembre 2018
..

Aucune formule ne peut résumer Cora Vaucaire, qui fut une interprète magistrale de la chanson française.

On l’appelait « la dame blanche de Saint-Germain-des-Prés« , comme Juliette Gréco en était « la muse noire« .

Femme passionnée, à la fois hors normes et hors du temps, Cora Vaucaire échappe à toutes les classifications.

Intemporelle, elle a mené une carrière sans concession, aux antipodes du show business et des hit-parades.

Formée à l’école de la comédie, elle interprète chaque chanson comme une petite pièce de théâtre.

Programme musical

Va danser
Document INA, 1965
(p : Gaston Couté – m : Marcel Legay)

La chambre
Document INA, 1976
(p : René Baër – m : Léo Ferré)

Cora Vaucaire
Cora Vaucaire

Les forains
Document INA, 1956
(p & m : Léo Ferré)

Dis quand reviendras-tu ?
Au cabaret de l’Ecluse, document INA, 1964
(p & m : Barbara)

Marche nuptiale
Au Théâtre de la Ville, 1973
(p & m : Georges Brassens)

Cora Vaucaire au Théâtre de la Ville
Cora Vaucaire au Théâtre de la Ville , © Productions Jacques Canetti

+ VISUEL DU CD de Cora Vaucaire au Théâtre de la Ville des « productions Jacques Canetti »

La chanson de Barbara
De « L’opéra de quat’ sous »; au Théâtre de la Ville, 1973
(p : Bertold Brecht – m : Kurt Weill) (adapté par André Mauprey)

L’écharpe
Document INA, 1976
(p & m : Maurice Fanon)

Je suis comédien
Document INA, 1997
(p & m : Jacques Debronckart)

L’équipe de l’émission :

  • Martin Pénet Production
  • Eric Lancien Réalisation
  • Dorothée Goll Collaboration

 

Ce dimanche 23 septembre 2018, Titus Curiosus – Titus Curiosus

L’art subtil de chanter le français : Cora Vaucaire (3)

17sept

Ce dimanche 16 septembre,

à l’émission Tour de chant, de Martin Pénet,

d’une durée de 30 minutes,

troisième volet _ centré cette fois sur Jacques Prévert _ d’une série de quatre

consacrés à Cora Vaucaire :

Cora Vaucaire l’intemporelle (3/4)

Une leçon tout en douceur et délicatesse,

mais ferme, claire et magnifiquement nette,

de diction du français :

une pure merveille d’enchantement !

qui nous fait attendre avec impatience et gourmandise

la suivante et dernière

dimanche prochain, 23 septembre,

de 12h 30 à 13 h…


Dimanche 16 septembre 2018

Aucune formule ne peut résumer Cora Vaucaire, qui fut une interprète magistrale de la chanson française. On l’appelait « la dame blanche de Saint-Germain-des-Prés« , comme Juliette Gréco en était « la muse noire« .

Femme passionnée, à la fois hors normes et hors du temps, Cora Vaucaire échappe à toutes les classifications.

Intemporelle, elle a mené une carrière sans concession, aux antipodes du show business et des hit-parades.

Formée à l’école de la comédie, elle interprète chaque chanson comme une petite pièce de théâtre.

Programme musical

La pêche à la baleine
par Agnès Capri
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

Quand tu dors
Document INA, 1950
(p : Jacques Prévert – m : Christiane Verger)

Deux escargots s’en vont à l’enterrement   (1948)
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

Les feuilles mortes
(bande sonore du film « Portes de la nuit »)
par Yves Montand (1946)
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

Les feuilles mortes  (1948)
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

Le gardien de phare  (1965)
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

Le miroir brisé (1965)
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

La fête continue  (1965)
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

Bloc-notes :

L’inauguration d’un musée consacré au souvenir de la chanteuse Damia (dont « Tour de chant » a retracé la carrière en début d’année) aura lieu le samedi 22 septembre à 18 h au château de Darney, village des Vosges où sa mère est née et où elle a passé une partie de son enfance chez ses grands-parents maternels.
Ce musée élaboré par l’Association des amis du patrimoine est constitué par les collections d’un proche de Damia décédé en 2016 (robes de scènes, affiches, partitions, disques, photos, tableaux…) léguées à la ville de Darney.
L’inauguration sera suivie d’un récital de Michèle Galliano qui reprendra les succès de Damia.

L’équipe de l’émission :
  • Martin Pénet Production
  • Eric Lancien Réalisation
  • Dorothée Goll Collaboration
 …

Ce dimanche 16 septembre 2018, Titus Curiosus – Titus Curiosus

L’art subtil de chanter le français : Cora Vaucaire (2)

09sept

Ce dimanche 9 septembre,

à l’émission Tour de chant, de Martin Pénet,

d’une durée de 30 minutes,

second volet d’une série de quatre

consacrés à Cora Vaucaire :

Cora Vaucaire l’intemporelle (2/4)

Une leçon tout en douceur et délicatesse,

mais ferme, claire et magnifiquement nette,

de diction du français :

une pure merveille d’enchantement !

qui nous fait attendre avec impatience et gourmandise

les deux suivantes

les deux prochains dimanches,

de 12h 30 à 13 h…


 

Tour de chant
PROGRAMMATION MUSICALE
..
Dimanche 9 septembre 2018
30 min

Cora Vaucaire l’intemporelle (2/4)

Aucune formule ne peut résumer Cora Vaucaire, qui fut une interprète magistrale de la chanson française.

On l’appelait « la dame blanche de Saint-Germain-des-Prés« , comme Juliette Gréco en était « la muse noire« .

Cora Vaucaire l'intemporelle (2/4)

Cora Vaucaire en 1965, © Getty / Keystone-France

Femme passionnée, à la fois hors normes et hors du temps, Cora Vaucaire échappe à toutes les classifications.

Intemporelle, elle a mené une carrière sans concession, aux antipodes du show business et des hit-parades.

Formée à l’école de la comédie, elle interprète chaque chanson comme une petite pièce de théâtre.

Programme musical

La vie d’artiste
Document INA, 1952
(p : Léo Ferré et Francis Claude – m : Léo Ferré)

Cora Vaucaire

Cora Vaucaire



La complainte de la butte

BO du Film « French Cancan » 1954
(p : Jean Renoir – m : Georges Van Parys)

Les trois manèges
du film « Clara et les méchants » 1957
(p : Michel Vaucaire – m : Georges Van Parys)

Trois petites notes de musique
BO du film « Une aussi longue absence » 1961
(p : Henri Colpi – m : Georges Delerue)

 Film  Une aussi longue absence

Film Une aussi longue absence


Quand les hommes vivront d’amour
Document INA, 1957
(p & m : Raymond Lévesque)

Et voilà les hommes
Document INA, 1960
(p : Jean Nohain – m : Mireille)

Ce mortel ennui
par Serge Gainsbourg, 1958
(p & m : Serge Gainsbourg)

La chanson de Prévert
Document INA, 1967
(p & m : Serge Gainsbourg)

L’équipe de l’émission :
  • Martin Pénet Production
  • Eric Lancien Réalisation
  • Dorothée Goll Collaboration

Ce dimanche 9 septembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

L’art subtil de chanter le français : Cora Vaucaire

06sept

Dimanche dernier, 2 septembre,

à l’émission Tour de chant, de Martin Pénet,

d’une durée de 30 minutes,

premier volet d’une série de quatre

consacrés à Cora Vaucaire :

Cora, l’intemporelle.


Une leçon tout en douceur et délicatesse,

mais ferme, claire et magnifiquement nette,

de diction du français :

une pure merveille d’enchantement !

qui nous fait attendre avec impatience et gourmandise

les trois suivantes

les prochains dimanches,

de 12h 30 à 13 h…


Tour de chant
PROGRAMMATION MUSICALE
Dimanche 2 septembre 2018
30 min

Cora Vaucaire l’intemporelle (1/4)

Aucune formule ne peut résumer Cora Vaucaire, qui fut une interprète magistrale de la chanson française. On l’appelait « la dame blanche de Saint-Germain-des-Prés« , comme Juliette Gréco en était « la muse noire« .


Cora Vaucaire l'intemporelle (1/4)
Cora Vaucaire en 1965, © Getty / Keystone-France


Femme passionnée, à la fois hors normes et hors du temps, Cora Vaucaire échappe à toutes les classifications.

Intemporelle, elle a mené une carrière sans concession, aux antipodes du show business et des hit-parades.

Formée à l’école de la comédie, elle interprète chaque chanson comme une petite pièce de théâtre.


Programme musical


Comme au théâtre
(document, INA 1971)
(p & m : Roland Arday)

Vous oubliez votre cheval
par Charles Trenet en 1938
(p & m : Charles Trenet)

J’ai préféré dev’nir chanteuse
par Agnès Capri en 1936
(p : Michel Vaucaire – m : Rudolf Goer)

Chanson tendre
(document INA, 1956)
(p : Francis Carco – m : Jacques Larmanjat)

Tout en causant
présenté par Michel Vaucaire
(document INA, 1947)
(p & m : Ferdinand-Louis Bénech et Ernest Dumont)

Les petits pavés
(document INA, 1951)
(p : Maurice Vaucaire – p : Paul Delmet)

Frédé
présenté par Michel Vaucaire
(document INA, 1952)
(p : Michel Vaucaire – m : Daniel White)

Jardins de Paris
enregistré à l’Ecluse
(document INA, 1952)
(p : Michel Vaucaire – m : Philippe-Gérar


L’équipe de l’émission :
  • Martin Pénet  Production
  • Eric Lancien  Réalisation
  • Dorothée Goll  Collaboration

Ce jeudi 6 septembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le charme unique de la mélodie française : la vivacité du surgeon québecquois aujourd’hui, avec deux passionnants chanteurs barytons (de Montréal) : Benoît Leblanc et Marc Boucher

06déc

A propos de 2 remarquables CDs de mélodies françaises

en provenance du Québec,

en l’occurrence le Studio 12 de Radio-Canada à Montréal,

pour la marque de CDs « XXI«  :

_ d’une part : « Gounod-Fauré Mélodies françaises« 

par Benoît Leblanc, baryton & Pierre McLean, piano _ CD XXI-CD 2 1584 _ ;

&

_ d’autre part : « Les Fleurs du mal // De Fauré à Ferré _ Charles Baudelaire (1812-1857)« 

par Marc Boucher, baryton & Olivier Godin, piano _ CD XXI-CD 2 1590.

Le goût de la mélodie française n’a pas tous les jours des concerts ou des disques propres à vraiment le « ravir« .

Dernièrement, cependant, une excellente _ ou même une carrément « merveilleuse« , si j’osais m’exprimer si mal… _ surprise, mais oui !, nous vint du « contreténor«  _ ainsi l’indique la quatrième de couverture du CD… _ Philippe Jaroussky, qui appropria à ce registre (anachronique, à la lettre, certes) de « voix » (de « contre-ténor » !), ce répertoire (pour baryton, surtout ; ou soprano ; ou ténor).

Pour ma part,

à part le malencontreux _ sacro-saint marketing désormais oblige !.. _ titre de ce CD Virgin-Classics _ 50999 216621 2-6 _ de Philippe Jaroussky, « Opium« , bien peu représentatif, ce-dit « titre« , des esthétiques des (24) mélodies (alors) servies _ même si le titre de ce CD « peut » être, si l’on veut bien, « dérivé » d’une des mélodies de ce récital, « Tournoiement« , de Camille Saint-Saens (1835-1921) : mélodie dont le sous-titre était, en effet,

du moins sous la plume du compositeur, sinon sous celle du poète (qui avait donné ce titre « Songe d’opium«  à un autre (tout autre !) de ses poèmes, publié, lui, en 1866, parmi le vaste recueil « Le Parnasse contemporain » (ou « Recueil de vers nouveaux« ) ; recueil auquel avaient contribué 37 poètes (dont Charles Baudelaire, Théophile Gautier, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé ; ainsi que Leconte de Lisle, José-Maria de Hérédia, Charles Coppée, Sully Prudhomme ; etc…) ; deux autres volumes de ce « Parnasse contemporain«  paraissant encore en 1869-71 , puis en 1876 ;

mélodie dont le sous-titre était, en effet, « Songe d’opium« , extraite du recueil des « Mélodies persanes« , opus 26 (de Saint-Saens), en 1870, sur un poème d’Armand Renaud (1836-1895), extrait, lui, du recueil de poèmes des « Nuits persanes« , publié également cette même année 1870 _,

pour ma part, donc,

j’ai trouvé ce récital donné par Philippe Jaroussky d’autant plus excellent _ voilà ! par l’intelligence superbe de l’articulation entre la diction de la poésie (à faire « entendre« ) et la subtilité juste de l’art du chant lui-même ! (à faire « ressentir« …) _ que j’avais assez peu « apprécié » jusqu’alors les prestations « baroqueuses » de ce chanteur, et, en particulier, l’usage plutôt ingrat, à mon goût du moins, de son timbre en ce répertoire baroque (notamment dans Haendel) ;

le tout dernier CD « Johann-Christian Bach _ La Dolce Fiamma, Forgotten castrato arias » de Philippe Jaroussky , venant très heureusement corriger, d’ailleurs, si j’ose le dire ainsi, cette impression mienne, par un usage du registre (et du timbre) de voix bien mieux approprié, à mon jugement, à l’art bien plus tendre et _ quasi onctueusement… _  « galant » _ et jusqu’ici très méconnu, car trop mal servi au concert, à l’opéra, comme au disque ! _ du dernier (1735-1782) des fils de Bach (et maître, à Londres, du jeune Wolfgang Amadeus Mozart : lequel l’a adoré ; et tant appris de son art très « aimable » : le séjour _ de seize mois _ du jeune Mozart à Londres eut lieu d’avril 1764 à juillet 1765 … ; Jean-Chrétien et Wolfgang Amadeus se rencontrèrent à nouveau à Paris en 1778, à la fin août…).

Sur tout cela,

cf mon article du 25 février 2009 « La grâce (et l’intelligence) “Jaroussky” en un merveilleux récital de “Mélodies françaises”, de Jules Massenet à Reynaldo Hahn _ un hymne à la civilisation de la civilité » ;

et sur ce, fin de l’incise « Jaroussky » ; retour à ma découverte des deux barytons montréalais… _

En témoigne, en forme de « demande de précision » à bonne source (québécquoise !), cet envoi de mail (un peu elliptique…) à mon ami Denis Grenier à Québec, après une première écoute des 2 CDS « Gounod-Fauré Mélodies françaises » par Benoît Leblanc, baryton & Pierre McLean, piano _ CD XXI-CD 2 1584 _ & « Les Fleurs du mal // De Fauré à Ferré _ Charles Baudelaire (1812-1857) » par Marc Boucher, baryton & Olivier Godin, piano _ CD XXI-CD 2 1590 _ :

De :   Titus Curiosus

Objet : 2 barytons québecquois
Date : 20 novembre 2009 15:42:28 HNEC
À :   Denis Grenier

Cher Denis,

des deux barytons (de Montréal ?) que je viens de découvrir au disque,
le chant de l’un m’agrée assez ;
alors que je trouve l’autre ridicule !


Vous devez les avoir entendus « au vif » sur les planches…
L’un est Benoît Leblanc et l’autre Marc Boucher…

Dans un répertoire qui m’intéresse tout particulièrement ;
et sur lequel je dois, et non sans plaisir,  « réfléchir« …

Titus

Réponse express de Denis, de Québec _ il est professeur émérite de l’Université Laval ; et anime une émission hebdomadaire de musique, « Continuo« , sur la radio québecquoise CKRL :

CONTINUO
MOYEN-ÂGE, RENAISSANCE, BAROQUE, PRÉ-CLASSIQUE


avec
Denis Grenier
CKRL, 89,1 MF Québec

A retrouver tous les dimanches, de 8h à 11h.
Dans le monde entier, de 14h à 17h (heure de Paris)
Toute la musique ancienne au 89,1
La radio culturelle

_ ; et non sans ellipses, non plus, comme on va en juger :

De :   Denis Grenier

Objet : Rép : 2 barytons québecquois
Date : 21 novembre 2009 16:57:08 HNEC
À :   Titus Curiosus

Cher Titus,

Non, je ne connais pas ces chanteurs _ de Montréal, pas de Québec, certes… Il est vrai qu’il y a plus fana que moi de l’art lyrique !

http://www.quartom.com/Aboutusfr.html

difficile de vous contredire, en tout cas le placage douteux du lyrique sur la musique ancienne _ par Quartom ! dont fait partie Benoît Leblanc… _ ne me ravit pas _ Denis a donc écouté ce qu’offrait à écouter ce lien… _, mais je sais bien que vous me parlez de la voix _ du baryton, seul et seulement ! _ en tant que telle… Ridicule certainement dans l’extrait de « Noëls anciens« , aucune notion de style ; ah le romantisme et ses effets pervers !

http://www.marcboucher.com/enregistrements.html

http://www.polymnie.qc.ca/sol-boucher.htm

Je fais toujours confiance à votre réflexion, merci de nous en faire bénéficier continûment avec tant de générosité… et de grâce.

Amitiés.

Denis.

Je suis dans la musique « hors système » !

Maintenant, mes impressions…

L’interprétation par Benoît Leblanc (et Pierre McLean : tout aussi excellent !) des mélodies de Gounod

_ « Déesse ou femme » (sur un poème de Jules Barbier & Michel Carré), « Viens, les gazons sont verts » (mêmes auteurs), « Ô ma belle rebelle » (la mélodie n°2 de « 6 Mélodies«  : sur un poème d’Antoine de Baïf), « Le Temps des roses«  (sur un poème de Camille Roy), « Prière » (sur un poème de Sully Prudhomme), « Ce que je suis sans toi » (sur un poème de Louis de Peyre) & « Venise » (la mélodie n°6 de « 6 Mélodies«  : sur un poème d’Alfred de Musset) _

me ravit

_ l’interprétation des mélodies de Gabriel Fauré (le premier Fauré, ici : celui-ci eut une longue carrière : 1845-1924 !) est elle aussi excellente ; mais ces mélodies-ci : « Lydia« , op. 4 (sur un poème de Leconte de Lisle) ; « Larmes« , op. 51 n°1 (sur un poème de Jean Richepin) ; « Prison« , op. 83 n°1 (sur un poème de Paul Verlaine) ; la « Sérénade du Bourgeois-Gentilhomme«  (de Molière) ; « En prière«  (sur un poème de Stéphan Bordèse) ; « Le Secret« , op. 23 n°3 (sur un poème d’Armand Silvestre) ainsi que les (trois) « Poèmes d’un jour« , op 21 (de Charles-Jean Grandmougin) et « Ici bas » (sur un poème de Sully Prudhomme) _, sont davantage « données«  à écouter tant au concert qu’au disque… _,

par son caractère direct, profond, tout en servant magnifiquement les nuances,

et cela de la part tant du chanteur, Benoît Leblanc, que du pianiste, Pierre McLean ;

et cinquante écoutes du CD ne m’en ont pas le moins du monde lassé !.. j’y reviens ! et en redemande ! Quel charme !!! profond sans la moindre pesanteur…

Gounod (1818-1893) n’est pas du tout assez « servi » au disque, lui, le père magnifique de la mélodie française…

Benoît Leblanc, avec un « présent » aussi réussi, me paraît promis à un magnifique « avenir » de mélodiste…

Mon rapport au second CD _ « Les Fleurs du mal // De Fauré à Ferré _ Charles Baudelaire (18212-1857) » : pour l’occasion de la célébration, en 2007, du cent-cinquantième anniversaire de la parution du chef-d’œuvre baudelairien des « Fleurs du mal« , en 1857… _ et à l’interprétation du baryton Marc Boucher est plus complexe ; et m’a demandé un peu plus de temps pour enfin l’apprécier…

D’abord, j’ai été agacé _ jusqu’à prononcer le mot « ridicule » ! _,

et surtout par contraste avec l’interprétation directe, profonde, ainsi que le timbre franc et tendre sans mièvrerie, de Benoît Leblanc,

par la première impression d’une interprétation jugée par trop chichiteuse _ un peu comme celle d’un Dieter Fischer-Diskau, face à la franchise « virile«  et plus « directe«  d’un Hermann Prey, toutes proportions gardées…

Avant de mieux écouter, et à plusieurs reprises ;

et surtout de me procurer un CD antérieur de ces mêmes Marc Boucher et Olivier Godin, le CD « Théodore Dubois _ Musiques sur l’eau et autres mélodies« ,  le CD XXI-CD 2 1570, paru en 2007 et brillamment récompensé… _, qui m’a fait mieux percevoir (et admirer) le talent de Marc Boucher ; et d’Olivier Godin.

C’est peut-être l’autorité _ poétique ! _ de Baudelaire qui vient un peu trop peser sur les épaules _ et le gosier _ de Marc Boucher, et lui faire craindre de « savonner » quelques unes des très riches, en effet, nuances de sa sublime _ oui _ poésie, en ce CD d’abord baudelairien _ cf le titre (on ne peut mieux choisi !) choisi de ce CD : « Les Fleurs du mal // De Fauré à Ferré _ Charles Baudelaire (1812-1857)«  _ qui vient de paraître cette fin d’automne 2009…

Le programme est tout à fait magnifique ;

et le choix

(un second CD « baudelairien » à partir de tout le matériel de mélodies découvert et rassemblé par Marc Boucher n’eut en rien déparé à la splendeur des pièces mélodiques du premier !)

des pièces nous donne à découvrir des mélodies merveilleuses, d’esthétiques amplement diverses, et de compositeurs qui méritent pleinement d’être enfin interprétés, chantés ; et ainsi écoutés, appréciés, admirés !

Citons-les : Pierre Onfroy de Bréville (1861-1979), Claude Duboscq (1897-1938), Alphons Diepenbrock (1862-1921), Jean Dora (1876-1941), René Lenormand (1846-1932), Pierre Capdeville (1906-1969)…

Rien qu’à ce titre (de « découverte » d’œuvres qui le méritent !), ce CD _ et le travail de défricheur de Marc Boucher _ vaut _ et valent _ le détour !


Marc Boucher s’étant révélé, somme toute, plus à l’aise en tant qu’interprète-chanteur avec les mélodies de Théodore Dubois (1837-1924 : un compositeur à découvrir pleinement !!) sur des poèmes d’auteurs un peu moins « impressionnants » que le Charles Baudelaire des « Fleurs du mal » : Albert Samain, Henri de Régnier, François Coppée, Sully Prudhomme, Armand Silvestre (1837-1900), mais aussi Joachim du Bellay, à côté d’un Maurice Bouchoir ; ou de complets inconnus jusqu’ici de moi _ qui ne suis pas un expert ! _ tels que Eugène Manuel (1823-1901), Charles Lomon, André Foulon de Vaulx (1873-1961), Jules Breton (1827-1906), Antonin Lugnier, Charles Dubois, Landely Hettich, ou Jules Barbey d’Aurevilly _ je veux dire ici en poète… _, et aussi Fernand Fouant de La Tombelle (1854-1928) et Louis de Courmont (1828-1900)…

Les trois poèmes de Baudelaire mis en musique par Léo Ferré (1916-1993), « La Vie antérieure« ; « La Musique » & « La Mort des amants« , sont hélas loin d’avoir, dans l’interprétation ici de Marc Boucher (et dans un arrangement pour le piano seul d’Olivier Godin) le charme intense mêlé de gouaille de Léo Ferré interprète _ c’était en 1957, pour le centenaire des « Fleurs du mal« , un trente-trois tours « Odéon » _ :

il y aurait fallu beaucoup plus d’audace et de familiarité (d’oreille d’abord) de Marc Boucher-interprète chanteur avec la tradition française de la chanson _ celle d’Yvette Guilbert, Damia, Fréhel, Berthe Sylva, Edith Piaf… _ :

que possédait ô combien ! l’immense Léo Ferré…

C’est là, sans doute, le point faible de ce travail du chanteur Marc Boucher en ce CD « découvreur » pourtant…

En tout cas,

avec ces CDs de mélodies françaises nous parvenant de Nouvelle-France et des rives du Saint-Laurent,

voilà un Marc Boucher bien intéressant ;

et un Benoît Leblanc plus que très talentueux _ très attentivement à suivre !

Titus Curiosus, ce 6 décembre 2009

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