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Un complément généalogique à l’entreprise amorcée de ma présente recherche de l’ascension sociale (et immobilière) des Gaudin à Saint-Jean-de-Luz au XIXe siècle avant 1880 : la branche des Gaudin issue de Charles Gaudin (1841 – 1897) et son épouse Louisa Schlaegel (1850 – 1929)…

09août

En complément à l’entreprise amorcée de ma présente recherche de l’ascension sociale (et immobilière) des Gaudin à Saint-Jean-de-Luz au XIXe siècle avant 1880 (cf mon article d’hier lundi 8 août « « ),
voici ce mardi un petit récapitulatif concernant la branche Gaudin issue du frère aîné de Saint Martin Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 _ rue Neuve n° 38 _ – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920 _ 41 rue Gambetta _),
je veux dire la branche issue de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1841 _ rue Neuve n° 39 _ – Saint-Jean-de-Luz, 9 novembre 1897 _ Grand Rue n° 4 _) et son épouse Louisa Schlaegel (Hasparren, 28 janvier 1850 – Hasparren, 19 août 1929) ;
Charles Gaudin et son frère Saint-Martin Edmond étant les deux fils de Martin Gaudin (Ciboure, 9 octobre 1788 – Saint-Jean-de-Luz, 22 avril 1864 _ Grand Rue n° 4 _) et son épouse _ ils se sont mariés à Saint-Jean-de-Luz le 26 janvier 1831 _ Catherine Goyetche (Saint-Jean-de-Luz, 13 août 1799 _ Baraboure n° 200 _ – Saint-Jean-de-Luz, 24 juin 1875 _ Rue Neuve n°8 _).
À leurs décès, en avril 1864 et juin 1875, Martin Gaudin était propriétaire marineur, et sa veuve Catherine Goyetche, propriétaireétair marchande.

 

 

Charles GAUDIN (Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1841 _ Rue Neuve n° 39 _ – Saint-Jean-de-Luz, 9 novembre 1897 _ Grand Rue n° 4 _), épouse le 30 septembre 1874 à Hasparren (Pyrénées Atlantique) Jeanne-Marie-Françoise-Louise dite Louisa SCHLAEGEL (Hasparren, 28 janvier 1850 – Hasparren, 19 août 1929). Ils vivaient à Saint-Jean-de-Luz, au 9 rue Gambetta ou 8 rue Tourasse.

Charles et Louisa ont eu 7 enfants GAUDIN – SCHLAEGEL :

– 1)       Marie Justin Paul dit Paul GAUDIN (Saint-Jean-de-Luz, 26 juillet 1875 _ Rue Neuve n°8 – ?) épouse le 19 juin 1902 au Mexique, à Hidalgo del Parral, Etat de Chihuahua, Marie-Salomée dite Salomé INARRA, espagnole (Vera de Bidasoa 28 octobre 1881 – ?). Pas d’enfant.

– 2)      Catherine-Louise-Marie dite Marie GAUDIN (Saint-Jean-de-Luz, 9 décembre 1977 _ Rue Neuve n° 8 _ – Saint-Jean-de-Luz, 6 avril 1945)

– 3)      Jean-Marie-Eugène dit Eugène GAUDIN (Hasparren, 5 septembre 1880 – Magnac-sur-Touvre, 1er avril 1921, tombé d’un train)

– 4)      Charles-Marie-Jean dit Jean GAUDIN (Saint-Jean-de-Luz, 8 septembre 1882 à Saint-Jean-de-Luz – ? 1940) prêtre

–  5)     Marcel-Marie dit Marcel GAUDIN (Hasparren, 4 septembre 1884 – Orthez, 24 novembre 1959) épouse au Mexique Maria della Concepcion, dite Concha LEGARDA, mexicaine (Hidalgo del Parral 14 août 1855 – ?)

3 enfants GAUDIN – LEGARDA :

o1)    Juliette dite Lilita GAUDIN (Saint-Jean-de-Luz 1er janvier 1918 – Palm Beach, 7 juin 2011) épouse Josh HOWLAND, américain (Cleveland, 1er janvier 1912 – Cleveland, 22 novembre 1986)

3 enfants HOWLAND – GAUDIN :

001) Paul HOWLAND (Cleveland, 6 juillet 1947) épouse Amna SEIBOLT (Cleveland, 1957 – Grand Rapids, 5 décembre 2011)

4 enfants  HOWLAND – SEIBOLT :

0001) Christopher HOWLAND (Cleveland, 26 juillet 1983)

0002) Hayden HOWLAND (21 mars 1985 Grand Rapids)

0003) Merril HOWLAND (13 octobre 1985 (Grand Rapids)

0004) Paul HOWLAND (27 novembre 1990 Grand Rapids)

002) John HOWLAND (Cleveland, 28 décembre 1949) épouse Victoria GEISHEKER

2 enfants HOWLAND – GEISHEKER :

0001) Julia HOWLAND (11 septembre 1985)

0002) Spencer HOWLAND (9 septembre 1987)

003) Perry HOWLAND (Cleveland, 11 juin 1952) épouse Bonnie ASKAW (1955)

2 enfants HOWLAND – ASKAW :

0001) Kate HOWLAND (Cleveland, 20 novembre 1985)

0002) Anson HOWLAND (Cleveland, 14 décembre 1994)

o2)    Charles dit Carlitos GAUDIN (El Paso 29.8.1914 – ?) épouse Monica SEEVONN, amérindienne d’origine allemande

3 enfants GAUDIN – SEEVONN :

001) Dominic GAUDIN

002) Lilona GAUDIN

003) Victor GAUDIN

o2)    Jacques GAUDIN (Saint-Jean-de-Luz 6 janvier 1916 – Pau 22 septembre 1993) épouse Simone LASSALE – CALES (Orthez 19 avril 1916 – Pau 15 avril 2017)

4 enfants GAUDIN – LASSALE-CALES :

001) Françoise GAUDIN (1941) épouse Jean VIDAL

002) Jean-Marie GAUDIN (Orthez, 14 juin 1942) épouse à Orthez le 15 juin 1968 Dominique DELAGE DE LUGET (Saint-Lô, 17 février 1944 – Bidos 18 mai 1996)

4 enfants GAUDIN – DELAGE DE LUGET :

0001) Benoît GAUDIN

0002) Olivier GAUDIN (16 février 1972) épouse le 2 août 2000 Sandrine TERONDEL (1978)

2 enfants GAUDIN – TERONDEL :

00001) Romane GAUDIN (6 octobre 2001)

00002) Jérôme GAUDIN (2004)

0003) Mayalène GAUDIN

0004) Maïder GAUDIN

003) Philippe GAUDIN (Orthez, 14 juin 1942) épouse Saveria DELAGE DE LUGET (Villeneuve-sur-Lot, 15 mars 1949)

4 enfants GAUDIN – DELAGE DE LUGET :

0001) Hélène GAUDIN (Tarbes, 1er avril 1975) épouse le 8 juin 2019 Jean-Luc CATOIRE

0002) Sabine GAUDIN (Tarbes, 6 janvier 1977)

0003) Julia GAUDIN (Orthez, 18 juillet 1978)

0004) Thomas GAUDIN (4 octobre 1988)

004) Marie-Hélène GAUDIN dite Chou GAUDIN

–  6)     Marie-Thérèse dite Thésée GAUDIN (Hasparren 2 décembre 1886Marseille 20 août 1986), religieuse carmélite

–  7)     Xavier-Joseph-Henri dit Henri GAUDIN (Hasparren 12.09.1889 – Saint-Jean-de-Luz 6 août 1953) épouse le 6 octobre 1923 à San Sebastian Donostia Jeanne DRAPER (Port-Vendres 26 juin 1890 – Saint-Jean-de-Luz 20 juin 1969)

Une fille GAUDIN – DRAPER :

o1)    Henriette GAUDIN (Saint-Jean-de-Luz 9 juillet 1924 – Saint-Jean-de-Luz 1er novembre 2009) épouse Henri AGUILLON (Laruns-Les-Eaux-Chaudes 30 août 1920 – Versailles 6 août 2015)

7 enfants AGUILLON – GAUDIN :

001) Paul AGUILLON (Saint-Jean-de-Luz 23 février 1950 – Saint-Jean-de-Luz 23 février 1950)

002) Danielle AGUILLON

003) Françoise AGUILLON (5 mai 1952) épouse Bertrand DE CHERISEY

1 enfant DE CHERISEY – AGUILLON :

0001) Clara DE CHERISEY

004) Jean AGUILLON épouse Christine

005) Maité AGUILLON (1946) épouse Michel RICHONNIER (1943 – Bruxelles 25 février 2019)

…      

3 enfants RICHONNIER – AGUILLON :

0001) Gracianne RICHONNIER (Laeken)

0002) Guillaume RICHONNIER

0003) Delphine RICHONNIER (13 février 1973) épouse Jean Marc LE CAM

2 enfants LE CAM – RICHONNIER :

00001) Luann LE CAM (2006)

00002) Titouan LE CAM (2008)

006) Pierre AGUILLON épouse Zita SCHIRRU (   ) 

007) Catherine AGUILLON ( – 2010)

Voilà pour ce complément d’information généalogique concernant la branche des Gaudin issue de Charles Gaudin et son épouse Louisa Schlaegel.

Ce mardi 9 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

La question de l’ascension sociale et immobilière des Gaudin à Saint-Jean-de-Luz au XIXe siècle avant 1881…

08août

En forme de suite à mon article «  » d’hier dimanche,

et après m’être penché sur les membres de la famille Bibal susceptibles d’avoir agrandi avant 1880 leur patrimoine immobilier luzien,

il me faut me tourner ce lundi sur les membres de la famille Gaudin ayant acquis les moyens d’acheter des terrains et y faire bâtir des maisons, tout particulièrement à Saint-Jean-de-Luz au pied de la colline d’Aïce Errota, promise à un bel avenir balnéaire ;

afin d’être mieux à même de mettre quelques prénoms sur les noms de ces familles Bibal et Gaudin présents sur les 2 cartes consultables aux pages 21 et 24-25 du beau livre « Saint-Jean-de-Luz Architecture _ la Ville-jardin d’Aïce Errota » de Françoise Vigier et Daniel Albizu, paru aux Éditions Kilika en décembre 2018, où ces bien utiles cartes _ pour notre recherche _ sont reproduites…


A l’origine,

les Gaudin viennent s’installer à Ciboure, où Patrice Gaudin (1674 – Ciboure, 29 novembre 1752) épouse, le 24 janvier 1708, Gana Dupuy (1678 – Ciboure, entre 1737 et 1752).

Leur fils Antoine Gaudin (Ciboure, 15 octobre 1711 – Ciboure, 30 septembre 1760) épouse à Ciboure le 29 avril 1737 Marie d’Agorret (Ciboure, c. 1711 – Ciboure, après 1774).

Et à la génération suivante, c’est leur fils Bixente Gaudin (Ciboure, 5 mai 1753 – disparu vers 1815), marin, qui épouse à Ciboure le 28 janvier 1784 la cibourienne Plachincha Etchenique (Ciboure, c. 1752 – Ciboure, après 1831).

De ce couple formé des cibouriens Vincent Gaudin et Placide Etchenique,

deux fils, Pierre et Martin Gaudin, nés à Ciboure le 4 octobre 1786 et le 9 octobre 1788, viendront, par mariages à Saint-Jean-de-Luz,

Pierre, le 18 janvier 1815, avec Dominique Berindoague (Saint-Jean-de-Luz, 1er novembre 1791 – Saint-Jean-de-Luz, 12 août 1825), puis le 25 juillet 1827, avec Isabeau Tison (Saint-Pée-sur-Nivelle, 1792 – Saint-Jean-de-Luz, 6 avril 1868) ;

et son frère Martin le 26 janvier 1831, avec Catherine Goyetche (Saint-Jean-de-Luz, 13 août 1799 – Saint-Jean-de-Luz, 24 juin 1875),

s’installer à Saint-Jean-de Luz, et auront désormais, tous les deux, une descendance Gaudin luzienne…

Pierre Gaudin finira sa vie, à Saint-Jean-de-Luz _ rue du Centre n°18 _ le 14 mars 1858, à 71 ans et 5 mois, marin ;

et ses 6 enfants, du 30 décembre 1815 au 17 mai 1833, sont tous nés rue du Rivage n°1.

 

Tandis que son frère Martin, d’abord tonnelier, deviendra un très prospère propriétaire marineur. Il décèdera à Saint-Jean-de-Luz _ Grand Rue n°4 _ le 22 avril 1864, à l’âge de 75 ans et 6 mois ;

et ses 2 enfants, Charles et St Martin Edmond, sont nés, Charles le 12 septembre 1841 _ rue Neuve, n° 39 _, et St Martin Edmond le 17 novembre 1844 _ rue Neuve n° 38.  

À suivre…

Ce lundi 8 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Recherches à mener sur l’ascension sociale des Bibal (et Gaudin) à Saint-Jean-de-Luz au XIXe siècle…

05août

Dans la continuité de mon article d’hier, « « ,

voici ces considérations-ci :

Je me suis procuré ce matin le très intéressant livre « Saint-Jean-de-Luz Architecture La ville-jardin d’Aïce Errota » de Françoise Vigier et Daniel Albizu,
comportant divers plans datés indiquant, notammentent, des emplacements de maisons ou terrains ayant appartenu à divers membres des familles Bibal et Gaudin…
Je vais tâcher de rechercher de plus amples renseignements (si possible datés) concernant ces propriétés et leurs propriétaires,
afin d’en préciser l’historique…
Sachant que Pierre Bibal (né le 5 septembre 1806, et devenu maître au cabotage) a épousé Victoire Dupous le 26 avril 1843 ;
et qu’ils ont eu 9 enfants Bibal : de Jean-Baptiste Bibal né le 7 février 1844 (et décédé à Rochefort le 18 février 1871) à Bernardine Bibal (la « Tante Bibi » de la correspondance de Maurice Ravel avec, surtout, sa chère et fidèle amie Marie Gaudin _ cf, parmi quelques autres articles consacrés à la recherche de l’identité de cette mystérieuse « Tante Bibi« , ceux du 10 juillet 2019 « « , ainsi que celui du 12 juillet suivant : « «  _), née, cette Bernardine Bibal, le 22 août 1855 _ soit trois semaines à peine avant le décès de son père, Pierre Bibal _(et qui décèdera, la dernière de la fratrie de ces 9 enfants Bibal, à Saint-Jean-de-Luz le 28 février 1943).
La mère d’Annette Bibal, Victoire Dupous (née le 9 juin 1822) est donc devenue veuve de Pierre Bibal le 12 septembre 1855 ;
et est décédée le 16 juin 1903 au 41 rue Gambetta.
De 1855 à 1903, c’est elle, Victoire Dupous, veuve Bibal, qui a été la maîtresse de la maison du 20, puis 41 Grand Rue ; puis 41 rue Gambetta…
Puis, en 1903, la propriétaire-maîtresse de la maison Bibal-Gaudin du 41 rue Gambetta, est devenue Annette Bibal, épouse d’Edmond Gaudin (marineur) depuis le 27 janvier 1875, et sa veuve depuis le 28 décembre 1920.
Annette Bibal et Edmond Gaudin auront, du 19 novembre 1875 au 23 février 1886, 7 enfants Gaudin ;
dont seuls Charles (19 novembre 1875 – 12 septembre 1910) et Jane (16 octobre 1880 – 28 mars 1979) auront une descendance, Gaudin et Courteault.
Annette Bibal, veuve d’Edmond Gaudin le 28 décembre 1920, décèdera, elle, le 21 novembre 1936.
Ses petits-enfants étant, d’une part, fils de Charles Gaudin et Magdeleine Hiriart (11 mars 1875 – 19 juin 1968), Edmond Gaudin (30 mai 1903 – 28 décembre 1988),
et, d’autre part, enfants de Jane Gaudin et Henri Courteault (26 août 1867 – 2 novembre 1937), Pierre Courteault (21 avril 1910 – 15 décembre 2006) et sa sœur Annie Courteault (26 septembre 1913 – 21 août 1994).
L’histoire des maisons et propriétés luziennes des Bibal et des Gaudin, est, elle aussi, intéressante.
Et bien du travail se profile à réaliser à partir à la fois des archives familiales conservées,
mais aussi des mémoires personnelles des descendants présents. C’est passionnant !
Et je comprends que l’importante ascension sociale des Bibal et des Gaudin, suscite la curiosité.
J’ai bien sûr toujours la possibilité de faire un saut à Saint-Jean-de-Luz et Ascain.
Avec tous mes remerciements pour ce très bon moment passé hier dans la fraîche Thébaïde ascandar,
Francis Lippa
P. s. : 
en ce moment, et jusqu’au 25 août, a lieu en divers lieux de Saint-Jean-de-Luz, à la Villa Ducontenia ainsi qu’à La Rotonde, une exposition intitulée « Portraits basques » ;
mais j’ignore si elle comporte ou pas des œuvres de Pascal Bibal (12 juin 1847 – Bilbao, 12 avril 1898) et de son fils Paquito Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de-Luz, 26 mai 1944) _ sur eux et leurs œuvres superbes, cf mon article du 19 décembre 2019 : « « ……
Ce vendredi 5 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

De premières promesses tenues, en riche suite à « un inattendu coup de fil » reçu le 14 avril 2022 : une rencontre ce matin à Ascain…

04août

Un précédent article mien, sur mon blog « En cherchant bien« ,

intitulé « « , en date du 17 avril 2022 _ le coup de fil reçu avait eu lieu le 14 avril précédent, autour de 13 heures _,

entretenait un vif désir de ma part de rencontrer au pays basque chez lui l’émetteur de ce singulier très prometteur et chaleureux contact…

Cf aussi mes deux articles du 19 et du 21 avril suivants :

« « 

et « « …

Et voilà qu’un bref séjour de deux jours _ hier mercredi 3 août et aujourd’hui jeudi 4 août _, pour raisons personnelles, à mon domicile de vacances à Saint-Jean-de-Luz,

m’a donné le vif espoir de l’opportunité de rencontrer enfin, chez lui, en un de ses domiciles de vacances, l’émetteur de ce coup de fil si riche de promesses du 14 avril dernier…

Hier donc, je me suis rendu à son domicile luzien,

où mon correspondant ne se trouvait hélas pas ;

mais un rapide échange téléphonique avec lui nous a permis d’organiser une entrevue pour ce jeudi 4 août, en sa maison sise en dehors de Saint-Jean-de-Luz, à 10h 30.

Notre entretien, très riche et extrêmement sympathique, a alors duré deux pleines heures ;

et a permis à mon correspondant de me montrer aussi quelques très belles œuvres de son arrière grand-oncle le peintre Pascal Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – Bilbao, 2 avril 1898),

ainsi que d’autres, très belles aussi, du fils de celui-ci, le peintre François-Ignace Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de-Luz, 26 mai 1944) ;

de même, aussi, que de très précieuses photos de famille, comportant divers membres des familles Bibal, Gaudin, Courteault,

ainsi que Maurice Ravel lui-même…

Le principal axe de curiosité de mon corrrespondant

se trouvant être l’histoire de la constitution, au XIX siècle, de la fortune de certains des membres de la famille des Bibal _ et secondairement des Gaudin _ de Saint-Jean-de-Luz…

D’où son vif intérêt pour les recherches que j’ai menées et mène sur les sédimentations de leur histoire familiale, et celle des Gaudin,

où viennent interférer, aussi, divers membres de la famille Delouart, Billac, Hiriart

ainsi que Maurice Ravel lui-même,

grand ami de la luzienne Marie Gaudin…

Avec de formidables portraits sur le vif de sa part de certains des membres de sa famille,

avec une très grande lucidité ainsi que franchise, qui me plaisent beaucoup,

 de même que sa très grande ouverture d’esprit, et son humour très fin.

Une personne très remarquable, donc…

Voilà déjà pour ce soir !

Et à suivre, bien sûr…

Ce jeudi 4 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques nouvelles pistes de recherche pour mieux comprendre le déni de la part de certains, de la parenté effective (de cousinage au 3e degré) existant entre Maurice Ravel (1875-1937) et Magdeleine Hiriart (1875-1968), l’épouse (le 28 septembre 1901) de Charles Gaudin (1875-1910)…

22avr

Suite à de nouveaux échanges de correspondance,

voici ces réflexions-ci, aujourd’hui vendredi 22 avril 2022.

 

ll me semble que désormais a vraiment été « intégré » le cousinage très effectif, au 3e degré, de Magdeleine Hiriart-Gaudin avec Maurice Ravel,

nés à 4 jours d’intervalle, les 7 et 11 mars 1875, lui à Ciboure, et elle à Saint-Jean-de-Luz.
La résistance à l’admettre vraiment, jusqu’au déni tenu face à ses propres enfants, par exemple, de la part d’Edmond Gaudin (1903-1988), est probablement issu du fait que dans la famille Bibal-Gaudin, le petit-neveu d’une « gouvernante » _ Gachucha Billac _ et le fils d’une « femme de chambre » _ telle que l’a probablement été un court moment Marie Delouart, avant son départ en Espagne pour assister la modiste parisienne Madame Félix, puis, surtout, au retour d’Espagne, son mariage avec Joseph Ravel, le 3 mars 1873, à la mairie du XVIIIe arrondissement, à Paris _ tel qu’était en effet le petit Maurice Ravel, en son enfance et son adolescence, lors des vacances qu’il passait à Saint-Jean-de-Luz, auprès de sa grand-tante et marraine Gachucha Billac, « domestique » dans la famille Gaudin, 
pouvait un peu difficilement passer tout de suite _ et même après, pour des raisons que j’ignore et qui me font question… _ pour un cousin effectif des grands amis Hiriart, et désormais parents, une fois réalisée l’union de Magdeleine Hiriart _ cousine au 3e degré de Maurice Ravel _ et Charles Gaudin le 28 septembre 1901, à Saint-Jean-de-Luz _ et Gachucha Billac étant encore vivante : elle décèdera moins de trois mois plus tard, le 17 décembre 1901, bien sûr au domicile des Gaudin, 41 rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz…
Lui le petit Maurice dont la mère Marie Delouart, née à Ciboure en 1840, et la grand-mère Sabine Delouart, à Ciboure, en 1809, étaient toutes deux nées de pères inconnus.
Et en effet le tout premier ancêtre masculin, en remontant dans le temps, de la branche maternelle de Maurice Ravel, était le cibourien Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798)…
Et de fait, toute sa vie de musicien célébré de par le monde entier, le discret et foncièrement humble Maurice Ravel a gardé trace, même discrète _ et entièrement prise sur soi _ de cette situation-là…
Nonobstant son génie vraiment hors-pair de compositeur…
Cf ce qu’en dit le compositeur Karol Beffa dans le sublime entretien vidéocasté que j’ai eu avec lui à Bordeaux le 25 mars dernier ;
ainsi que dans son merveilleusement passionnant livre « L’Autre XXe siècle musical »…
Je suis sûr que les échanges à venir à propos de la famille luzienne des Gaudin, et au sujet des liens des membres de celle-ci avec Maurice Ravel
(ainsi que sa mère Marie Delouart, et que sa grand-tante et marraine Gachucha Billac),
seront non seulement passionnants, mais aussi très féconds pour un peu mieux éclairer l’histoire même de ces liens, 
restés difficiles à connaître jusqu’ici, notamment faute d’abord de documents tangibles sur lesquels se fonder,
en plus de la transmission de la mémoire familiale des Gaudin et Courteault…
 
En particulier pour ce qui concerne les séjours du petit Maurice à Saint-Jean, durant son enfance, puis son adolescence : cf les témoignages transmis au sein de la famille Gaudin…
Ainsi que, et c’est aussi important, en ce qui concerne les liens ayant existé avant 1875 _ la naissance à Ciboure, le 7 mars 1875, du petit Joseph-Maurice _ entre la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart et l’arrière-grand-mère, Annette Bibal-Gaudin, de Maylen Gaudin-Lenoir (fille de Charles Gaudin et son épouse Magdeleine Hiriart-Gaudin) et Pascal Courteault (fils de Jane Gaudin et son époux Henri Courteault).
Mais aussi, et forcément très lié à ces liens-là, pour mieux cerner l’historique, encore confus, de la situation de Gachucha Billac, la tante (et plus proche parente après Sabine Delouart, sa mère) de Marie Delouart, la mère de Maurice, auprès des Gaudin :
Edmond Gaudin et Annette Bibal se sont mariés à Saint-Jean le 23 janvier 1875 ;
et nous savons que Marie Delouart se trouvait à cette date présente à Ciboure _ il est donc tout à fait possible, et même très probable, qu’elle a assisté au mariage d’Annette et Edmond ce 23 janvier ! _
en raison
d’une part du décès (et ses suites) de sa mère, Sabine Delouart (décédée le 22 décembre 1874, en la maison San Esteven, rue du Quai, et mentionnée sur l’acte d’état civil de son décès comme étant de profession « marchande de poissons » ; elle était née le 11 mars 1809),
et d’autre part de l’accouchement à venir, à Ciboure plutôt qu’à Paris, du petit Maurice (ce sera le 7 mars 1875, au même endroit : rue du Quai, n° 12).
Qui, de Sabine Delouart (née en 1809), ou de sa sœur Gachucha Billac (née en 1824), toutes deux mentionnées en ces actes d’état-civil à la mairie de Ciboure des 23 décembre 1874 et 8 mars 1875, comme de même profession : « marchandes de poissons » ; laquelle des deux faisait fonction de « concierge » en la belle maison San Esteven, au 12 de la rue du Quai ?
Et résidait donc au rez-de-chaussée de cette splendide demeure, là même où Marie Delouart accouchera de son petit Maurice le 7 mars, à « dix heures du soir » ?..
Cela demeure encore difficile à trancher…
Le premier-né d’Edmond Gaudin et son épouse Annette, sera Charles, qui naîtra 10 mois plus tard, le 19 novembre 1875.
Il me semble possible d’envisager, du simple fait de l’existence déjà, au moins depuis 1870, de liens _ de domesticité, probablement… _ entre Marie Delouart et Annette Bibal,
l’hypothèse que Gachucha Bibal (née le 15 mai 1824), la tante de Marie Delouart (née le 24 mars 1840),
aurait peut-être été, à moins que ce n’ait été plutôt sa nièce, Marie Delouart, elle-même ! ou bien toutes les deux.., déjà au service de la mère d’Annette Bibal (née le 28 avril 1845), Victoire Dupous (née le 9 juin 1822), veuve de Pierre Bibal (né le 5 septembre 1806) depuis le 12 septembre 1855,
et mère de 9 enfants, nés entre le 7 février 1844 (l’aîné Jean-Baptiste) et le 22 août 1855 (la benjamine Bernardine).
En effet,
même si l’aîné d’entre ces 9 enfants Bibal, Jean-Baptiste Bibal, est décédé (âgé de 27 ans) _ au port de Rochefort _ le 18 février 1871 ; Marie, la jumelle de Pascal, le 13 mars 1849 ; Justine, le 31 mars 1854 ; Marie, le 13 mars 1855 ; et Marie-Martine-Eliza, le 14 octobre 1870,
il s’est trouvé qu’à partir du mois de février 1871, c’est-à dire au décès de ce fils aîné Jean-Baptiste,
encore 4 enfants Bibal demeuraient à la charge de Victoire Dupous, veuve Bibal, au 41 de la Grand Rue
il s’agit de :
Annette (née le 28 avril 1845),
Pascal (né le 12 juin 1847),
Léon-Pierre (né le 1er mars 1849 ; et qui sera peintre lui aussi),
et enfin Bernardine (née le  22 août 1855), qui deviendra la« Tante Bibi » de la correspondance de Maurice Ravel avec sa grande amie Marie Gaudin…
Mais déjà, en amont de cette date de février 1871,
le 12 septembre 1855, au moment de la disparition, à l’âge d’à peine 49 ans, de Pierre Bibal,
la veuve de celui-ci, Victoire Dupous, se trouve avoir à sa charge 6 enfants encore petits :
11 ans pour Jean-Baptiste, 10 ans pour Annette, 8 ans pour Pascal, 6 ans pour Léon-Pierre, 22 mois pour Marie-Martine-Eliza, et 2 mois pour Bernardine.
Et à cette date du 12 septembre 1855, Gachucha Billac avait 31 ans ; et sa nièce Marie Delouart, 15 ans… 
Il serait donc intéressant de savoir à partir de quelle date Gachucha Billac (indiquée de profession « marchande de poissons » et « domiciliée à Ciboure » sur l’acte d’état civil de la naissance de son petit-neveu Maurice Ravel, à la mairie de Ciboure le 8 mars 1875) serait entrée au service de Victoire Dupous, veuve Bibal ;
avant de devenir, mais à quelle date ?, la « gouvernante » des 6 enfants d’Edmond Gaudin ; l’aîné de ceux-ci, Charles, étant né le 19 novembre 1875 ; et le benjamin, Louis, le 23 février 1886 (il décèdera de maladie le 2 novembre 1899).
Et de savoir aussi ce qu’il en a été, plus précisément, du service, dont Pascal Courteault a été, à ma connaissance, le premier à faire état, de Marie Delouart auprès de cette même famille Dupous-Bibal _ c’est-à dire Victoire Dupous-Bibal, puis Annette Bibal-Gaudin _, avant son départ pour Madrid, probablement en 1871, avec la modiste parisienne Madame Félix, en remplacement d’Annette Bibal, retenue cette année-là à Saint-Jean-de-Luz afin de veiller à la convalescence, après blessures de guerre, de celui qui n’était encore que son fiancé, Edmond Gaudin…
Toutes ces questions sont loin d’avoir été résolues,
peut-être, d’abord, faute d’avoir été clairement posées : mais qui s’y intéressait vraiment ?
Il faudrait donc tâcher de réunir, d’une part, des souvenirs de famille transmis d’une génération à l’autre, 
et, peut-être aussi, et surtout, quelques éventuelles traces documentaires tangibles qui auraient pu être conservées…
De toutes façons, c’est détail après détail, indice de piste après indice de piste, que la recherche  est à même, patiemment et méthodiquement, de progresser…
Du moins pour qui s’intéresse à la vérité des faits à établir sérieusement….
À suivre…
Ce vendredi 22 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

 

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