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En hommage à l’idiosyncrasie musicale singulière d’Ottorino Respighi, et en la situant, via Gian-Francesco Malipiero, dans le contexte précis de son époque de création (entre 1900 et 1920), une somptueuse réalisation de Norberto Cordisco Respighi…

25juil

Avec ce CD « Italian Piano Music 1900-1920 – Respighi – Malipiero » du pianiste Norberto Cordisco Respighi _ le CD Evidence EVCD 087, enregistré en octobre 2021 à la Salle Colonne à Paris, pour Little Tribeca _,

ce n’est pas le premier CD de ce pianiste _ descendant d’Ottorino Respighi (Bologne, 9 juillet 1879 – Rome, 18 avril 1936), Norberto Cordisco Respighi est né le 4 août 1984 ; et Gian-Francesco Malipiero (Venise, 18 avril 1882 – Trévise, 1er aoûtt 1973) … _ que je viens chroniquer ici, sur ce blog « En cherchant bien » :

déjà, en mon article «  » du 10 mai 2018,

je m’étais penché sur le très beau CD de piano à quatre mains « Respighi Piano Four Hands – Pines of Rome – Fountains of Rome – Ancient Airs and Dances » par les pianistes Giulio Biddau et Norberto. Respighi _ le CD Evidence EVCD 035, enregistré à Paris en janvier 2017, pour Little Tribeca… Écouter (et regarder) Norberto Cordisco Respighi présenter ce très beau CD de piano à 4 mains en cette brève vidéo de 2’39 enregistrée le 29 août 2017. Au passage, remarquer la ressemblance physique frappantec entre Norberto et Ottorino Respighi… Regarder et écouter aussi cette vidéo un peu plus longue (15′ 50) de Giulio Biddau et Norberto Cordisco Respighi interprétant en concert au studio 106 de la Maison de la Radio à Paris, le 27 novembre 2017, un extrait des « Fontaines de Rome«  ; ainsi que, en ce même concert, celui-ci (de 20′ 03) des « Pins de Rome« 

C’est à un travail musical (et pianistique) passionnant _ et absolument superbe !!! _ que, en ce nouveau CD « Italian Piano Music 1900-1920 – Respighi – Malipiero« , se livre ce décidément excellent pianiste qu’est Norberto Cordisco Respighi, qui s’attache à nous faire très clairement (et poétiquement) admirablement percevoir l’idiosyncrasie musicale de son aïeul Ottorino Respighi (1879 – 1936) _ dont l’œuvre musical est « le résultat de sa vision du monde » grande ouverte sur ses objets… _, en la contextualisant et comparant à celle de son contemporain et ami proche Gian-Francesco Malipiero (1882 – 1973), à l’univers musical davantage auto-centré sur soi _ « un reflet direct de sa personnalité« , écrit très finement Norberto Cordisco Respighi, à la page 12 du livret de ce CD… _, et plus sombre, aussi…

Un pianiste,

ainsi qu’auteur _ cf son « Ottorino Respighi«  et son « Giacomo Puccini«  respectivement parus aux Éditions Bleu nuit le 9 février 2018 et le 19 août 2022… _,

décidément à suivre :

un très authentique passeur d’esthétique singulière, à l’oreille et au doigté ultra-fins…

Mais d’abord, un admirable merveilleux CD, à ne surtout pas laisser passer !!!

Une réalisation discographique véritablement somptueuse…

Qui vous touchera vous aussi, en plein cœur, en son intimité

_ qui n’est pas sans personnellement m’évoquer, en quelque recoin de ma sensibilité, celle, sublime aussi (et heureuse, pareillement, en sa tranquille humilité), du très pudique catalan Federico Mompou de « Musica callada« , une musique bien plus tardive dans le siècle…

Par-delà les singularités essentielles,, rayonnent aussi de discrètes profondes micro-affinités, pour reprendre un concept qu’affectionne François Noudelmann, philosophe mélomane et pianiste, à l’ultra-fine sensibilité (cf par exemple son superbement subtil « Penser avec les oreilles« , en plus de son, mieux connu, « Le toucher des philosophes : Sartre, Nietzsche et Barthes au piano« )…

Respighi, Mompou… ; Ravel, et même Debussy aussi.

En l’éclat paisible et pacifié, doucement irisé et heureux, de leurs monades musicales bien distinctes…

Ce mardi 25 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Julien Behr : « solaire et élégant, puissant et délicat, charmant et profond », ou la confirmation de son éclatant talent de ténor de demi-caractère dans l’épatantissime CD « Confidence » (Alpha 401, en 2018)…

29juin

En éclatante confirmation

de ce que m’avait révélé le merveilleux tout récent CD « L’Heure espagnole – Bolero«  _ de Maurice Ravel _ par le flamboyant François-Xavier Roth et Les Siècles _ soit le CD Harmonia Mundi HMM 905 361 _ ;

cf l’enthousiasme jubilatoire de mon article «  » du 20 juin dernier,

voici ce jeudi 29 juin,

que l’écoute plus que ravie de l’épatantissime CD « Confidence » (Alpha 401) de Julien Behr, avec Pierre Bleuse dirigeant l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, un CD paru le 28 septembre 2018 _ CD que je m’étais empressé de commander illico presto à mon disquaire préféré… _,

me fait complètement adhérer à ce qui en a été dit, lors de la parution de ce CD, à l’automne 2018, sur le site »OperaOnline.com« , sous le titre « Chronique d’album : Julien Behr, Confidence« , pour qualifier la prestation magnifique de ce formidable charismatique ténor de demi-caractère qu’est Julien Behr… :

« le timbre solaire et élégant de Julien Behr, à la fois puissant et délicat, charmant et profond. Ajoutons à cela une diction qui frôle l’exemplarité. (…) Il devient difficile de ne pas succomber à cet enregistrementt balayant près d’un siècle de musique » _ française romantique : le CD a aussi bénéficié des conseils très avisés du Palazzetto Bru-Zane, dont le directeur, l’excellent Alexandre Dratwicki, signe le très riche texte de présentation du livret de ce CD « Confidence« 

Quelle présence ! Quel charme !

Et je rappelle à nouveau ici, au passage, le témoignage absolument décisif de la prestation magnifique tout spécialement de Julien Behr, en bachelier-poète Gonzalve, que nous offre l’enthousiasmante vidéo de l’enregistrement de la scène finale de « L’Heure espagnole » de Maurice Ravel, avec ses quatre collègues chanteurs _ Isabelle Druet, Loïc Félix, Jean Teitgen, Thomas Dolié _, et Les Siècles, sous la direction justissime, clarissime _ en son ultra-fin irrésistible esprit français… _, et enivrante de vie, de François-Xavier Roth…

 

Ce jeudi 29 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

La première de deux révélations majeures dans le stupéfiant CD de « L’heure espagnole » de Maurice Ravel par François-Xavier Roth et Les Siècles : l’éclatantissime talent du ténor Julien Behr…

20juin

Dans mon article d’avant-hier 18 juin « « ,

je m’empressais de donner un lien à la magique vidéo (d’une durée de 3′ 21), captée lors de l’enregistrement du CD de cette « Heure espagnole » de Maurice Ravel et Franc-Nohain, sous la direction de François-Xavier Roth, dans le quintette vocal final de la dernière scène,

magistralement servie aussi par cinq chanteurs d’un exceptionnel talent : la  mezzo-soprano Isabelle Druet (Concepcion : l’épouse coquette de l’horloger Torquemada), le ténor Julien Behr (Gonzalve : le bachelier poète), le ténor Loïc Félix (Torquemada : le mari horloger), le baryton Thomas Dolié (Ramiro : le muletier) et la basse Jean Teitgen (Don Inigo Gomez : le banquier) ;

et sous la direction, aussi, du chef de chant Mathieu Pordoy

_ à comparer, et c’est bien intéressant, avec le podcast (d’une durée, cette fois, de 3′ 06) de l’interprétation, considérée jusqu’ici comme de référence, sous la direction de Lorin Maazel, en 1965, et avec les chanteurs Jane Berbié (Concepcion), Michel Sénéchal (Gonzalve), Jean Giraudeau (Torquemada), Gabriel Bacquier (Ramiro) et José Van Dam (Don Inigo Gomez) : excusez du peu !.. Il leur a seulement probablement manqué, ce jour-là, le petit plus, un rien, mais qui fait toute la différence, de la patte d’un chef de chant aussi génial, oui, que Mathieu Pordoy… Et ce peut bien être à pareille aune-là qu’on peut mesurer par ici (Roth) et par  (Maazel) le degré de qualité, poétique et proprement magique, oui, de  l’exceptionnel talent de Mathieu Pordoy…

Ma première révélation, pour ce jour, concerne le ténor Julien Behr,

dont j’apprécie le talent superlatif, tant de comédien que de chanteur, dans le rôle du bachelier poète Gonzalve ;

ansi que cela éclate merveilleusement en la superbe vidéo de ce magistral bouquet final…

Une miraculeuse leçon d’esprit _ français _ et d’intelligence _ la plus purement ravelienne… _ de comédie et de chant !

Il n’est que de comparer la prestation donnée en ce CD-ci, avec la qualité formidable de clarté et de vie _ elles sont exceptionnelles ! _avec les précédentes interprétations proposées, le plus souvent hélas bien confuses, et parfois même scolaires _ sans direction assez intelligente, ni fidèle à l’esprit si fin, et de Franc-Nohain, et de Maurice Ravel… _, jusqu’ici en la discographie ;

du moins celles qui figurent en ma discothèque personnelle :

_ celle dirigée par Manuel Rosenthal, en 1944 _ en un CD Ina Mémoire vive _ ;

_ celle dirigée par André Cluytens, en 1952 en un coffret Erato  _ ;

_ celle dirigée par Lorin Maazel, en 1965 _ en un double CD Warner _  ;

_ celle dirigée par Armin Jordan, en 1985 _ en un coffret Warner _  ;

_ et celle dirigée par Stéphane Denève en 2014 _ en un CD SWD Music.

Ce qui m’a incité à désirer très vivement approfondir ma connaissance des précédentes réalisations discographiques de cet excellentissime Julien Behr ;

comme, par exemple, son incarnation de Pelléas dans le « Pelléas et Mélisande » de Claude Debussy, sous la direction, déjà, de François-Xavier Roth, et avec Les S!ècles _ soit le triple CD Harmonia Mundi HMM 935352.54…

Mais aussi dans un récital d’airs français intitulé « Confidence« , soit le CD Alpha 401, paru en 2018 ;

que je suis allé, illico presto, commander à mon disquaire préféré…

Surtout quand je me suis aperçu qu’y figurait, tout au final de ce récital, une sublime interprétation _ l’écouter ici  ; ou bien la regarder _ de la chanson de Charles Trénet, en 1936, « Vous qui passez sans me voir« …

La chanson préférée de ma mère (11 février 1918 – 27 octobre 2018)…

Et demain, je développerai ma seconde révélation majeure, et cruciale !, d’après cette sublime vidéo du quintette vocal final de cette « Heure espagnole« , si magnifiquement dirigée en ee magistral CD…

Ce mardi 20 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’extraordinaire réussite du chef John Nelson en sa réalisation discographique berliozienne de ces chefs d’oeuvre que sont « Roméo et Juliette » et « Cléopatre » : un très réjouissant éblouissement…

15avr

Le degré éblouissant de réussite musicale du double CD Erato 5054197481383 de la magnifique _ et très originale _ symphonie dramatique « Roméo et Juliette » et de la percutante et frémissante scène lyrique « Cléopatre » d’Hector Berlioz, sous la direction électrisante de vie, en même temps qu’infiniment délicate, claire et juste, du chef d’orchestre John Nelson,

a quelque chose de très surprenant et formidablement réjouissant à la fois,

qui nous emporte…

Comme si nous redécouvrions en leur vérité musicale la plus intense et la plus profonde ces deux formidables chefs d’œuvre de Berlioz qui nous ont pourtant déjà enchantés…

Que l’on écoute ainsi le presque inaugural _ soit la plage 3 du premier CD de ce double album Erato _ sublime « Premiers transports que nul n’oublie » de Joyce DiDonato _ ici en sa prise en concert public à Strasbourg le 7 juin 2022 _ de « Roméo et Juliette« , pour un tout premier avant-goût de cette si merveilleusement  réussie interprétation collective de l’œuvre :

la direction dynamique, fluide, inspirée, claire, souple, tellement juste, de John Nelson _ idéal berliozien dans chacune de ses réalisations ! _,

à la tête d’un hypersensible vivant et délicat à la fois Orchestre Philharmonique de Strasbourg,

le Coro Gulbenkian et le Chœur de l’OnR _ au rôle si important dans cette œuvre (de « symphonie dramatique » riche et complexe (en même temps qu’évidente et si naturelle…), de Berlioz _,

et bien sûr les superbes chanteurs solistes que sont la mezzo-soprano Joyce DiDonato, le ténor Cyrille Dubois _ qu’on écoute les 2′ 44 de son idéal (quel jeu ! quelle diction ! quel charme !) « Scherzetto de la reine Mab«  à la plage 5 du premier CD... _ et le baryton Christopher Maltman…

Ce dont rend très bien compte l’excellent détail de l’article de Charles Sigel, le 7 avril dernier, sur le site de ForumOpéra.com

pour ce qui concerne la « Cléopatre » extraordinaire, elle aussi _ un must discographique ! _, du second CD de ce double album, dans l’interprétation-incarnation absolument superlative (!!!) _ au moins au niveau de celles de la merveilleuse Janet Baker _ de Joyce DiDonato…

Un généreux double album indispensable…

Ce samedi 15 avril 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le Mozart merveilleusement vivant, ressuscité en sa bondissante et fluide jeunesse, par le jeu clair et lumineux comme jamais de Julien Chauvin et son décidément excellent Concert de la Loge…

22oct

Ce sont deux écoutes successives, la première sur France-Musique (et mon auto-radio) le 30 septembre dernier en route vers Saint-Jean-de-Luz, tôt le matin, et qui fit découvrir le Mozart si véloce, si clair et si parfaitement juste _ comme jamais entendu ainsi aussi bien servi par une interprétation au disque… _, de Julien Chauvin et son Concert de la Loge dans la Symphonie n°40 en sol mineur K. 550 (joliement baptisée ici « La Dodécaphonique«  _ j’avais retenu ce détail _),

puis une autre fois, toujours sur mon auto-radio (et sur France-Musique), en un autre extrait de ce CD « Simply Mozart » Alpha 875,

qui m’ont fait me précipiter, à sa sortie, sur ce CD Alpha 875,

qui comporte aussi l’Ouverture de Don Giovanni K. 527 ;

ainsi qu’un magnifique Concerto pour piano et orchestre n° 23, en la majeur, K. 488, idéalement servi, aussi, au pianoforte, par un plus que jamais splendide Andreas Staier…

Grand merci ! et Bravo !!! à ces interprètes

si magnifiquement inspirés…

Ce samedi 22 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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