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De nouvelles avancées à propos de « Mme Vve Bonopéra » et la famille de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 19 janvier 1916)

09fév

Mes 4 précédents articles

consacrés aux ramifications des familles Wachter ( et ) et Bonopéra ( et )

résultaient d’un effort de réunir le maximum d’informations accessibles _ du fait de l’irrémédiable disparition des archives d’Etat-civil lors des terriblement destructeurs tremblements de terre d’Orléansville, en 1954 et 1980 _, dans l’espoir de rencontrer la plus anodine et apparemment futile information susceptible de me servir d’infime indice capable de me mettre enfin sur la voie de données plus précises concernant l’identité de cette « Madame Veuve Bonopéra« , dont j’avais fini par découvrir qu’elle était sœur _ donc née Confex _ de « Madame Veuve Wachter, née Confex« …

Bonopéra, Wachter :

des noms assez peu présents parmi la constellation des noms présents sur les faire-part de décès de la branche « algérienne-algéroise » des Ducos du Hauron qui m’intéresse,

à partir des filiations de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron,

et Aimée-Laurence Rey _ la sœur cadette de Marie-Louise et belle-sœur d’Amédée _, épouse, puis veuve, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel,

avec les Gentet d’Orléansville _ Marie-Louise et Aimée-Laurence étant filles d’Anatole et Rey et son épouse Adélaïde Gentet ; et ayant probablement vécu, devenues orphelines de leurs deux parents, à partir du décès de leur père Anatole, à Oran, le 28 janvier 1890, au foyer orléansvillois de leur oncle Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906), et de son épouse née Wachter : mais j’ignore toujours son prénom, ainsi que sa place dans la fratrie des enfants de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – ?) et son épouse Elisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925) _ et les familles qui leur sont apparentées.

Quant nom même de Rey, il est très vite devenu absent des faire-part.

Et pour le nom de Confex, pas une seule fois celui-ci n’est apparu.

Et j’ai fini par comprendre que le destin des Ducos du Hauron et Gadel d’Algérie, passait, à travers la filiation des Rey aux Gentet, par des apparentements de ces familles

aux familles Ferrand _ Albert-Philippe-Albert Ferrand (1869 – Alger, 18 décembre 1927) étant l’époux de Marie-Emélie Wachter (née très probablement à Orléansville en 1874 ou 75), qui devient sa veuve le 18 décembre 1927  _,

Wachter ;

et, un peu plus lointainement, Bonopéra ;

toutes possédant un certain ancrage _ voire un ancrage certain : plusieurs (Louis Gentet, Emile Wachter, Paul Bonopéra) y sont au moins conseillers municipaux ; et Anatole Rey en ayant été le maire, d’octobre 1880 à mai 1882 _ dans la cité d’Orléansville.

Alors, j’en viens enfin au fait de mes découvertes d’hier soir.

D’abord, j’ai découvert, sur le site d' »un siècle de naturalisations en Algérie, au Maroc et en Tunisie, de 1830 à 1930« , la date et le lieu de naissance _ que j’ignorais jusqu’ici : elles demeuraient inaccessibles… _ de ce Paul Bonopéra

dont la « Mme Vve Paul Bonopéra » qui m’intéresse, est tombée veuve, à Orléansville, le 19 janvier 1916 :

Paul Bonopéra, lui, est né à Miliana le 10 janvier 1856 _ cf ici les renseignements capitaux fournis par son livret militaire, en 1876.

Ainsi, ce Paul Bonopéra est-il très probablement, lui aussi, un des membres de la fratrie des enfants, tous, eux aussi, nés à Miliana :

le 2 février 1847 (la petite Hyacinthe),

le 22 janvier 1849 (la petite Marguerite),

le 19 février 1851 (le petit Jean-Baptiste-Nicolas),

tous issus du mariage entre Jean-Dionis-François Bonopéra, débitant de boissons, limonadier, et son épouse Margalida Miguela Saura…   

La seconde découverte que j’ai faite hier soir

est celle de la parenté de ces Bonopéra d’Orléansville _ outre ce Paul Bonopéra (et ses six fils), notamment le neveu Auguste (né à Mustapha le 5 juillet 1894 et fils du frère de Paul, Jean-Baptiste-Nicolas Bonopéra, et d’Antoinette Mélisse, veuve Poulin) ; à ne pas confondre avec l’Auguste (né à 0rléansville le 3 mars 1883), fils de Paul, qui tiendra le Café Bonopéra, rue d’Isly, à Orléansville _ avec un des maires d’Orléansville :

Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904).

En effet, celui-ci a eu, en sa jeunesse _ viens-je d’apprendre sur un site présentant les maires successifs d’Orléansville : « pour la petite histoire, M. Morand a eu une fille illégitime à l’âge de 23 ans (1867) avec Mlle Marguerite Bonopéra (18 ans en 1867). Il ne l’a reconnue que le 28 juin 1871, à l’âge de 4 ans. Il ne se lie en mariage avec sa concubine qu’en juin 1875 » ; j’ignore le degré de fiabilité de cette « petite histoire« , mais celle-ci a eu au moins le mérite de m’apprendre cet apparentement des Bonopéra avec les Morand de la Genevraye ; car, d’autre part, Auguste Morand de la Genevraye ont eu d’autres enfants que cette Augustine-Marguerite avant la date donnée ici pour le mariage de leurs parents, au mois de juin 1875 : Angèle ; Alphonse-Jean, né le 7 juin 1872 ; et peut-être aussi Jocelyne et Auguste-Michel ; en tout cas, Jules-Charles est né après juin 1875 : le 17 juin 1881... _ une enfant née hors-mariage, Augustine _ à ne pas confondre avec sa sœur Angèle, comme cela se découvre dans les actes de naissance des 4 enfants (trois avec Augustine, et un avec Angèle) que les deux sœurs ont eus avec le même époux Georges-Auguste Révillon d’Apreval : au décès d’Augustine, en effet, son mari, Georges d’Apreval, épousera sa belle-sœur Angèle, la sœur Morand de la Genevraye de la défunte Augustine _ avec Marguerite Bonopéra _ la sœur de Paul et de Jean-Baptiste-Nicolas Bonopéra ; et tante d’Auguste Bonopéra, qui tiendra le café Bonopéra, rue d’Isly, à Orléansville : une important institution de la ville… _, le 1er janvier 1866 ;

avant d’épouser un peu plus tard Marguerite Bonopéra, et reconnaître officiellement la paternité de leur fille Augustine ;

puis d’avoir avec Marguerite Bonopéra, ensuite, au moins trois fils :

Alphonse-Jean Morand de la Genevraye (Orléansville, 7 juin 1872 – 19 mars 1922) ;

Jules-Charles Morand de la Genevraye (Orléansville, 17 juin 1881 – après 1938 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _) ;

et Georges Morand de la Genevraye (Orléansville, 21 février 1888 – Orléansville, 7 octobre 1935).

Ainsi se justifie la présence de « Madame Veuve Bonopéra » _ née Confex (j’ignore son prénom), et tante maternelle du défunt Alphonse Morand de Genevraye, dont la mère était Marguerite Bonopéra, la belle-sœur de celle-ci qui, née Confex, était la veuve d’un Bonopéra, Paul, décédé le 19 janvier 1916 à Orléansville…  _ sur le faire-part du décès de son neveu Alphonse Morand de la Genevraye _ décès survenu le 19 mars 1922, à Orléansville _, paru dans le Progrès d’Orléansville, le 25 mars 1922 Alphonse étant l’aîné des trois fils de Marguerite Bonopéra et son époux Auguste Morand de la Genevraye.

Et l’on comprend que ce statut de belle-sœur _ via Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1849), la sœur de son époux Paul Bonopéra (né à Miliana le 10 janvier 1856) _ du maire Auguste Morand de la Genevraye, assurait à « Mme Vve Paul Bonopéra« , propriétaire, une confortable place dans la constellation orléansvilloise ;

apparentée qu’elle était déjà aussi _ via divers apparentements par mariages _, avec les anciens maires ou conseillers municipaux d’Orléansville : Anatole Rey _ maire d’Orléansville en 1880-81, puis adjoint au maire d’Oran à son décès, à Oran, en 1890 _, Louis Gentet _ conseiller municipal et adjoint au maire d’Orléansville _, et, au tout premier chef, son mari, Paul Bonopéra, conseiller municipal d’Orléansville.

À suivre…

Ce mardi 9 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Comment établir le lien de filiation entre le fils Albert-Philippe-Joseph Ferrand (et son épouse Marie-Emelie Wachter) et son père Philippe Ferrand (et son épouse Aimée-Justine-Marie Confex) : par leur commune résidence (en 1874 ; puis 1899 et 1902) à Alger, Avenue Gandillot, n° 6

04fév

À force de rechercher en vain des renseignements d’Etat-civil (naissances, mariages, décès) concernant certains concitoyens d’Orléansville dont le parcours existentiel en Algérie m’intéresse, : les Gentet, les Schwartz, et les Rey, tout d’abord, qui y sont nés, mais aussi Amédée Ducos du Hauron, Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, puis son fils Robert-Victor-Eugène Gadel, qui s’y sont mariés ou installés au moins un temps ; sans compter, bien sûr, les Wachter, les Bure, etc.,

j’ai fini par comprendre que cette étrange absence _ hélas rédhibitoire _ provenait plus que vraisemblablement des deux (les 9 et 16 septembre 1954 _ et je me souviens bien de ces terribles nouvelles d’alors… _),  ou même trois terribles tremblements de terre (avec celui de 1980) qu’Orléansville et sa région ont alors subis, avec leurs milliers de victimes et destructions…

La _ pauvre et très partielle _ ressource de remplacement, ou secours pour la recherche, étant la _ forcément patiente et minutieuse _ recollection, puis synthèse, des bribes d’informations locales, forcément plus partielles et moins précises sur les éléments d’identité des personnes, que la presse d’alors _ Le Progrès d’Orléansville, ou L’Écho d’Alger _ a publiées…

Mais à force, encore, de reprendre une nouvelle fois ce que j’ai pu relever et noter, jour par jour, des données biographiques des personnes qui m’intéressent,

je viens de finir de dénicher, très indirectement : par la seule identité de leur adresse à Alger :

_ en 1875, pour la naissance (et le décès, le même jour  : le 10 février 1875) au domicile de ses parents, Philippe Ferrand (Fleurey-lès-Lavoncourt, 7 août 1828 – Alger, 2 décembre 1889) et son épouse Aimée-Justine-Marie Confex (Alger, 7 février 1839 – ?), du petit Lucien Paul Ferrand _ ses parents, qui se sont mariés à Alger le 18 juin 1868 _ ;

_ en 1899 et en 1902, pour les naissances le 30 août 1899, du petit Henry-Philippe-Auguste, et le 20 mars 1902, de la petite Yvonne-Aimée-Marie Ferrand, tous les deux à Alger, au domicile de leurs parents Albert-Philippe-Joseph Ferrand (né _ j’ignore où _ en 1869 _ sans plus de précision _,  et décédé à Alger, le 18 décembre 1927 ; cf son _ très précieux pour notre recherche _ avis de décès dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927…) et son épouse Marie-Emélie Wachter (née très probablement à Orléansville en 1874 ou 1875 ; et décédée j’ignore où et quand) ; et il est aussi assez probable que c’est à Orléansville qu’Albert-Philippe-Joseph Ferrand et Marie-Emelie Wachter se sont mariés :

ces trois fois-là, en effet,

l’adresse de naissance des enfants de deux générations de Ferrand (celle du père, Philippe, né en 1828, et celle de son fils, Albert-Philippe-Joseph, né en 1869), au domicile de leurs parents, est la même _ voilà le lien qui me permet de présumer la filmiation entre Philippe Ferrand et son fils Albert-Philippe-Joseph Ferrand ! _ : au 21 de l’Avenue Gandillot, à Alger.

 

Car le 9 décembre 1889, c’est effectivement en ce même domicile de l’avenue Gandillot, à Alger, que Philippe Ferrand, « ex-employé de commerce« , estt décédé, comme est venu le déclarer à la mairie d’Alger son beau-frère Jules Confex, 42 ans _ Jules Confex est né à Alger le 19 février 1841 : deux ans après sa sœur Aimée, née à Alger le 7 février 1839 ; et trois ans après leur sœur aînée, Elisabeth, née à Marseille le 28 décembre 1836 ; cette Elisabeth Confex qui épousera à Mustapha, le 26 mai 1857, Jean-Baptiste-Antoine Wachter ; Elisabeth et Jean-Baptiste-Antoine, qui seront les parents de plus des 5 enfants Wachter que je suis parvenu jusqu’ici à repérer :  Elisabeth-Marie-Louise (née à Medea le 9 mars 1858) ; Aimée-Marie (née à Mustapha le 2 septembre 1859) ; Louis-Jules (né à Orléansville le 29 juillet 1866) ; Emile (né à Mustapha le 15 mai 1869) ; puis Marie-Emelie (probablement née à Orléansville et qui sera la veuve d’Albert-Philippe-Joseph Ferrand) ; mais manque encore à l’appel celle qui deviendra la veuve de Louis Gentet, à Orléansville, le 9 août 1906, et dont, faute d’Etat-civil conservé, j’ignore encore jusqu’au prénom !.. _, architecte, domicilié, lui, 42 rue Constantine à Alger.

Et il se trouve aussi que la source d’Etat-civil (de la France d’Outre-mer, et pour l’Algérie) à laquelle j’ai pu avoir accès s’interrompt malheureusement en 1904 ; je ne dispose donc pas des données de la naissance du troisième enfant du couple formé par Albert-Philippe-Joseph Ferrand et son épouse Marie-Emélie Wachter : la petite Simone Ferrand, née postérieurement à 1904 _ et probablement elle aussi au domicile de ses parents, à Alger, Avenue Gandillot, au n°6. 

Cependant, l’avis de décès d’Albert Ferrand paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927, nous donne, cette fois, pour le domicile du défunt « Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots« , une autre adresse que celle de l’Avenue Gandillot :

9 rue Rovigo, cette fois, à Alger :

« Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter et ses enfants : Yvonne et Simone ; M. Henri Ferrand et Mme ; Mme Vve Bonopéra ; Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ; Mme et M. Emile Wachter et leurs enfants ; Mme Vve Louis Wachter et sa fille ; Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants ; M. A. Gastaud ; les familles Ferrand d’Avancourt, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ; M. Albert Billiet ; MM. Tiné, le personnel de la Maison Tiné et Cie,

ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots, leur époux regretté, père chéri, neveu, beau-frère, cousin et allié, décédé à Alger le 18 décembre 1927, dans sa 59e année. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à quatre heures. Réunion au domivile mortuaire, 9 rue Rovigo. Regret éternel« .

Ainsi vient presque se boucler une nouvelle boucle de notre recherche : celle qui réunit,

via deux générations de Ferrand, originaires de Fleurey-lès-Lavoncourt (Haute-Saône), entre Vesoul et Langres,

les Confex, originaires de Marseille,

et les Wachter, originaires de Rougemont-le-Château (autrefois Haut-Rhin, et maintenant Territoire de Belfort).

Il m’a fallu un certain temps _ et un peu de patience _ pour être enfin à même de relier à ces Ferrand, Confex et Wachter  _ dont les noms apparaissaient peu (pour les Ferrand ou les Wachter), et même pas du tout (pour les Confex) dans les faire-part publiés dans la presse à l’occasion d’événements importants pour les familles qui leur sont apparentées _, ces Orléansvillois de la constellation familiale des Ducos du Hauron qu’ont été :

les Gentet, originaires de Satolas (Isère),

les Schwartz, originaires de Saint-Jean-Rohrbach (Moselle),

les Rey, originaires du Grand-Serre (Drôme),

les Ducos du Hauron, originaires de Nogaro (Gers) et Agen (Lot-et-Garonne),

les Gadel, originaires de Tarascon (Bouches-du-Rhône),

les Ducros

et les Charavel, originaires de La-Capelle-Masmolène (Gard),

ainsi que les Bure, peut-être originaires de Roanne (Loire).

Mais c’est aussi tout un pan riche de la vie de l’Algérie coloniale qui se montre à nous ici,

en dépit de l’Histoire tragique de ce pays, et des séismes qui l’ont affecté,

tels les terriblement meurtriers tremblements de terre d’Orléansville, en 1954 et 1980.

Ce jeudi 4 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et les Bonopéra, apparentés aux Confex, Wachter, Ferrand : l’environnement humain des Gentet, Schwartz, Rey à Orléansville…

03fév

Je désire aussi rédiger une petite note d’éclaircissement à propos des éléments épars, et encore trop embrouillés et confus que j’ai pu rencontrer jusqu’ici à propos de la famille Bonopéra, à Orléansville, ou ailleurs : par exemple à Miliana…

Et d’abord pour une raison basique, dont j’ai fini par prendre conscience : l’absence _ irrémédiable pour nous lecteurs-déchiffreurs _, du fait des destructions des terribles tremblements de terre qu’ont subis Orléansville et sa région en 1954 et 1980, des données recueillies par les registres d’Etat-civil. 

Même si aucun lien d’apparentement direct, ni surtout de filiation, n’apparaît vraiment avec les Gentet, les Schwartz, les Rey d’Orléansville _ et a fortiori les Ducos du Hauron et les Gadel qui s’y sont mariés avec des Rey… _, en dépit de la filiation avérée des Bonopéra avec les Confex, comme l’indique la sororité _ Confex... _ clairement affirmée d’Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex, « Veuve Wachter » _ née à Marseille le 28 décembre 1836, Elisabeth Confex épouse à Mustapha, le 26 mai 1857, Jean-Baptiste-Antoine Wachter, né à Rougemont (Haut-Rhin), le 5 février 1827 _, avec « Madame Veuve Bonopéra » _ qui donc est celle-ci ? que sait-on d’elle jusqu’ici ? à part le fait que ses parents sont aussi Jean-Baptiste-Pierre  Confex (Marseille, 28 décembre 1811 – Mustapha, 28 mai 1887) et Marie-Claire-Joseph Vidal (Marseille, 22 septembre 1815 – Mustapha, 6 juillet 1860) ; ainsi que cet autre fait que le mari dont elle devient veuve est un Bonopéra ; mais lequel ? Quel est le lien de parenté de celle qui va devenir « Madame Veuve Bonopéra«  avec le Paul Bonopéra qui décède à Orléansville le 18 janvier 1916, à l’âge de 60 ans ; et donc est né, lui, en 1856 ?.. _dans le bien significatif _ et décisif pour notre recherche _ article paru sous la rubrique « Nécrologie« , à l’occasion du décès, le 30 mars 1925 à Alger, d’Elisabeth Confex, veuve de Jean-Baptiste-Antoine Wachter, dans Le Progrès d’Orléansville du 2 avril 1925 :

« Nous avons appris avec peine le décès survenu à Alger, à l’âge de 89 ans, de « Madame Veuve Wachter, née Confex, mère de notre ami M. Émile Wachter d’Orléansville » _ né à Mustapha le 15 mai 1869 _, et « sœur de Madame Veuve Bonopéra« Très aimée à Orléansville où elle avait demeuré de très nombreuses années, la défunte ne laisse que de bons souvenirs à tous ceux qui l’ont connue. En cette pénible circonstance, nous adressons aux familles atteintes par ce deuil cruel nos bien sincères condoléances« …

Ce qui implique aussi _ mais comment précisément ? C’est cela qu’il va falloir explorer… _ un apparentement des Bonopéra avec les Wachter et les Ferrand ; si l’on se rapporte, cette fois à l’éclairant _ au moins partiellement ; mais il constitue une très précieuse base de recherche… _ faire-part du décès d’Albert-Philippe-Joseph _ prénommé d’autres fois Albert-Hippolyte _ Ferrand, paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927 :

« Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter et ses enfants : Yvonne et Simone ; M. Henri Ferrand et Mme ; Mme Vve Bonopéra ; Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ; Mme et M. Emile Wachter et leurs enfants ; Mme Vve Louis Wachter et sa fille ; Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants ; M. A. Gastaud ; les familles Ferrand d’Avancourt, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ; M. Albert Billiet ; MM. Tiné, le personnel de la Maison Tiné et Cie,

ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots, leur époux regretté, père chéri, neveu, beau-frère, cousin et allié, décédé à Alger le 18 décembre 1927, dans sa 59e année. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à quatre heures. Réunion au domivile mortuaire, 9 rue Rovigo. Regret éternel« 

Si l’on se fie à ce faire-part,

de même que « Madame Veuve Wachter (…) mère de notre ami M. Émile Wachter d’Orléansville » _ soit Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex, née à Marseille le 28 décembre 1836, et qui décède à Alger le 30 mars 1925 _ est bien « née Confex » _ fille, en effet, de Jean-Baptiste-Pierre Confex (Marseille, 28 décembre 1811 – Mustapha, 28 mai 1887) et de son épouse Marie-Claire-Joseph Vidal (Marseille, 22 septembre 1815 – Mustapha, 6 juillet 1869) _,

Mme Vve Bonopéra » est, elle, la tante (« née Confex« ), non pas du défunt lui-même, Albert Ferrand, mais de son épouse et désormais veuve, « née Wachter« , qui est elle-même, forcément, une des sœurs d’Émile Wachter _ lequel est aussi un de ses neveux _ :

soit Marie-Emélie Wachter (née en 1874 ou 1875, et probablement à Orléansville) ; comme nous l’indiquent très explicitement les actes de naissance disponibles de deux de ses enfants Ferrand : Henry-Philippe-Auguste Ferrand, né à Alger le 30 août 1899, et Yvonne-Aimée-Marie Ferrand, née à Alger le 20 mars 1902 ;

et tous les deux nés au domicile des Ferrand, au n° 6 de l’Avenue Gandillot, qui était déjà _ je m’en suis rendu compte en relisant très attentivement ces divers actes d’Etat-civil _ le domicile des grands-parents Ferrand : Philippe Ferrand (Fleurey-lès-Lavoncourt, 7 août 1828 – Alger, 2 décembre 1889) et son épouse Aimée-Justine-Marie Confex (Alger, 7 février 1839 – probablement Alger après 1904…) : c’est en effet à cette adresse du 6 avenue Gandillot, à Alger, que naît (et décède, le même jour), le 26 janvier 1874, un fils de Philippe Ferrand et son épouse Aimée-Justine-Marie Confex : le petit Lucien-Paul Ferrand ; et que décède Philippe Ferrand lui-même, le 2 décembre 1889…. 

Le faire-part de naissance de la troisième enfant de Marie-Emélie Wachter et son époux Albert-Philippe-Joseph Ferrand, la petite Simone Ferrand, n’est hélas pas disponible, car les documents d’État-civil des Archives d’outre-mer ne sont accessibles que jusqu’à l’année 1904 ; la petite Simone Ferrand doit donc être née postérieurement à cette année 1904.

De même que, n’ayant pas pu accéder à l’acte d’État-civil de son décès, j’ignore et la date (après 1804 ?) et le lieu du décès d’Aimée-Justine-Marie Confex, l’épouse de Philippe Ferrand, et mère d’Albert-Philippe-Joseph Ferrand : à Alger, au 6 de l’Avenue Gandillot ? à Orléansville ?…

Je peux cependant indiquer que sur l’acte de naissance du petit-fils de Philippe Ferrand _ né à Alger le 30 août 1899 _, et fils d’Albert-Philippe-Joseph Ferrand : Henry-Philippe-Auguste Ferrand, a été rajoutée la mention de son mariage, à Alger, le 17 octobre 1922, avec Raphaëlle Apostolico, née à Batna le 7 août 1899 _ et qui décèdera à Nice le 19 décembre 1963.

De même qu’a été rajoutée sur l’acte de naissance de la sœur de Henry-Philippe-Auguste Ferrand : Yvonne-Aimée-Marie Ferrand _ née à Alger le 20 mars 1902 _, la mention de son mariage, à Alger, le 4 février 1928, avec Antoine-Julien-Albert Gastaud : déjà présent, au final de la liste des faisant-part du décès de son futur beau-père _ Albert Ferrand _ qui venait de décéder _ à Alger le 18 décembre 1927 _ : « M. A. Gastaud« .

Alors que Raphaëlle Apostolico, déjà mariée avec Henry-Philippe-Auguste Ferrand depuis le 17 octobre 1922, accompagne son époux sur le faire-part du décès de son déjà beau-père, dans la mention « M. Henri Ferrand et Mme« …

Je aussi relever que la co-présence _ et c’est là un élément crucial pour notre présente recherche _ de ces noms de Ferrand, Wachter et Bonopéra avec les noms de Gentet, Ducos du Hauron et Gadel, se constate _ presque au complet, chaque fois ; ces six noms constituant ce que je nommerai ma liste de référence pour la confrontation que je vais opérer… _ dans les faire-part des décès suivants :

1) le décès de Louis Wachter (fils de Jean-Baptiste-Antoine Wachter et Élisabeth Confex ; et époux de Thérèse Grazia Gallo), décédé à Birkadem le 24 août 1926, en sa 60ème année _ sont ici co-présents les noms de Ferrand, Wachter, Bonopéra et Gentet ; manquent seulement les noms de Ducos du Hauron et Gadel _ ;

2) le décès d’Albert Ferrand (fils de Philippe Ferrand et Aimée Confex ; et époux de Marie-Emélie Wachter), décédé à Alger le 18 décembre 1927, en sa 59ème année _ sont cette fois co-présents tous les noms précités, de Ferrand, Wachter, Bonopéra, Gentet, Ducos du Hauron et Gadel _ ;

3) le décès de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (fils de Victor-Alexandre-Philémon Gadel et Marie-Eugénie-Hortense Rey ; et époux de Aimée-Laurence Rey), décédé à Alger le 30 mars 1930, en sa 58éme année _ sont cette fois à nouveau co-présents tous les noms précités, de Ferrand, Wachter, Bonopéra, Gentet, Ducos du Hauron et Gadel _ ;

4) le décès d’Éveline Ducos du Hauron (fille d’Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey _ elle-même fille d’Anatole Rey et Adélaïde Gentet _ ; et épouse de Henri Ducros), décédée à Alger dans les derniers jours de décembre 1939, à un âge que j’ignore encore, pour ignorer sa date de naissance _ et sont ici co-présents les noms de Ferrand, Gentet, Ducos du Hauron et Gadel ; manquent seulement, de la liste de référence, les noms de Wachter et Bonopèra ; remplacés par les noms de Ducros et de Charavel.

Et il est bien dommage de ne pas disposer du faire-part de décès de Louis Gentet (fils de Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz ; et époux d’une dame née Wachter _ dont j’ignore encore, hélas, le prénom ; et fille de Jean-Baptiste-Antoine Wachter et son épouse Élisabeth Confex : celle qui devient alors la « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter«  du faire-part de décès de M. Albert Ferrand, paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927 _), décédé à Orléansville le 9 août 1906, à l’âge de 53 ans…

Ce qui permet de se représenter la place qu’occupe « Madame Veuve Bonopéra« , « née Confex« , au sein de la constellation familiale des Wachter, Gentet, Ducos du Hauron, Gadel et Ferrand…  

En un prochain article, je tâcherai d’apporter de plus amples précisions sur l’identité et la situation familiale, à Orléansville, de cette « Madame Bonopéra« , « née Confex« …

Ce mercredi 3 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et maintenant, le lien familial, en Algérie, des Wachter et des Ferrand aux Confex…

31jan

Et voici que, dans la foulée de la découverte de ce nom jusqu’ici non mentionné de Confex dans les divers faire-part de décès des familles plus ou moins directement affiliées et apparentées à la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron,

je découvre aussi les liens de la famille d’origine marseillaise des Confex à plusieurs membres de ces familles Ferrand et Wachter, en Algérie, effectivement apparentées à ces Ducos du Hauron, Rey, Gentet, Schwartz, de la famille du couple formé par Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey…

Il me faut donc ici cerner ces apparentements des Confex d’Algérie à ces Ferrand et Wachter eux-mêmes plus ou moins directement apparentés au couple d’Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey (et leurs descendants), ainsi qu’au couple de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et Aimée-Laurence Rey (et leurs descendants)…

La présence de membres de la famille marseillaise des Confex est issue de la venue en Algérie, en 1837, de Jean-Baptiste-Pierre Confex (né à Marseille le 28 décembre 1811 et décédé à Mustapha le 28 mai 1887) _ dont les parents étaient Louis Confex (né à Marseille en 1773 et décédé à Marseille le 29 juillet 1835) et son épouse Magdeleine Grimaud (née à Vitrolles le 22 novembre 1774 et décédée à Marseille le 5 janvier 1848) _, et Marie-Claire-Joseph Vidal (née à Marseille le 22 septembre 1815 et décédée à Mustapha le 6 juillet 1869 : leur mariage avait eu lieu à Alger le 22 août 1837.

Leur fille aînée, Élisabeth-Joséphine-Baptistine, née à Marseille le 28 décembre 1836, donc avant leur mariage, fut reconnue par son père au moment de leur mariage à Alger au mois d’août suivant, le 22 août 1837. Et celle-ci aura une longue vie (elle décèdera à Alger le 30 mars 1925), marquée notamment par son mariage, à Mustapha, le 26 mai 1857 : elle épouse un alsacien, originaire de Rougemont (aujourd’hui  dans le Territoire-de-Belfort) : Jean-Baptiste-Antoine Wachter (né à Rougemont le 5 février 1827 _ j’ignore la date de son décès en Algérie… _), issu d’une famille nombreuse.

L’article paru sous la rubrique « Nécrologie » à l’occasion du décès d’Élisabeth Confex, veuve Wachter, dans Le Progrès d’Orléansville du 2 avril 1925, est déjà bien significatif :

« Nous avons appris avec peine le décès survenu à Alger, à l’âge de 89 ans, de Madame Veuve Wachter, née Confex, mère de notre ami M. Émile Wachter d’Orléansville, et sœur de Madame Veuve Bonopéra.

Très aimée à Orléansville où elle avait demeuré de très nombreuses années, la défunte ne laisse que de bons souvenirs à tous ceux qui l’ont connue.

En cette pénible circonstance, nous adressons aux familles atteintes par ce deuil cruel nos bien sincères condoléances« …

En plus d’Élisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925), épouse, puis veuve Wachter,

au moins cinq autres enfants Confex naîtront au couple formé par Jean-Baptiste-Pierre Confex et son épouse Marie-Claire-Joseph Vidal, entre 1839 et 1852 _ et qui sont donc les frères et sœurs d’Elisabeth Confex, veuve Wachter _ :

_ Aimée-Justine-Marie Confex (née à Alger le 7 février 1839 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _), qui épousera, à Alger, le 18 juin 1868, Philippe Ferrand (né à Fleurey-lès-Lavencourt, Haute-Saône, le 7 août 1828 _ et qui décèdera à Alger le 2 décembre 1889 _), employé de commerce ;

_ Marius-Ernest-Jules Confex (né à Alger le 19 février 1841 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _), architecte, qui épousera, à Saint-Eugène, le 26 août 1876, Marie-Augustine Crémonini (née à Alger, le 12 janvier 1851, et qui décèdera à Saint-Eugène le 8 janvier 1894) ;

_ Marius-Étienne Confex (né à Alger le 29 novembre 1843 _ et qui décèdera à Relizane, le 30 décembre 1894 _), plâtrier, qui épousera à Oran, le 5 mai 1870, Félicité-Adélaïde Tauriac (née à Alger, le 31 juillet 1848 _ et qui décèdera à Mostaganem le 23 novembre 1888 _) ;

_ Marie-Léontine Confex (née à Alger le 28 mars 1846 _ et dont j’ignore tout du reste : s’est-elle mariée ? a-t-elle eu des enfants ? de qui fut-elle peut-être la veuve ?.. _) ;

_ et Zoé-Marie-Thérèse Confex (née à Alger le 19 août 1852 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _), qui épousera à Mustapha, le 13 mai 1876, Henry-Anastas Clément (né à Vallesrest, le 15 juin 1850 _ j’ignore la date de son décès _).

Laquelle de ces trois dames Confex _ ou bien encore une quatrième non encore repérée de moi jusqu’ici… _, sœurs d’ d’Élisabeth Confex

apparaîtra, au mois de mars 1927, sous l’identité de « Mme Vve Bonopéra » dans le faire-part du neveu Ferrand par alliance avec une Wachter ? :

_  Aimée-Justine-Marie,

née le 7 février 1839, et devenue veuve de Philippe Ferrand le 2 décembre 1889 ?

_ Marie-Léontine,

née le 28 mars 1846 ?

_ Zoé-Marie-Thérèse,

née le 19 août 1852, et devenue épouse de Henry-Anastas Clément le 13 mai 1876 ?

Cf aussi ce faire-part de décès en date du mois de décembre 1927 :

« Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter et ses enfants : Yvonne et Simone ; M. Henri Ferrand et Mme ; Mme Vve Bonopéra ; Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ; Mme et M. Emile Wachter et leurs enfants ; Mme Vve Louis Wachter et sa fille ; Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants ; M. A. Gastaud ; les familles Ferrand d’Avancourt, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ; M. Albert Billiet ; MM. Tiné, le personnel de la Maison Tiné et Cie,

ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots, leur époux regretté, père chéri, neveu, beau-frère, cousin et allié, décédé à Alger le 18 décembre 1927, dans sa 59e année. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à quatre heures. Réunion au domivile mortuaire, 9 rue Rovigo. Regret éternel« .

À la génération suivante,

le couple formé par Jean-Baptiste Wachter et son épouse Élisabeth-Joséphine-Baptistine Confex, aura _ au moins… _ quatre enfants Wachter  :

_ Élisabeth-Marie-Louise Wachter (née à Medea le 9 mars 1858 _ et dont j’ignore tout du reste : s’est-elle mariée ? a-t-elle eu des enfants ? de qui fut-elle peut-être la veuve ?.. _).

_ Aimée-Marie Wachter (née à Mustapha le 2 septembre 1859 _ et dont j’ignore tout du reste : s’est-elle mariée ? a-t-elle eu des enfants ? de qui fut-elle peut-être la veuve ?.. _).

Au passage, je me demande fortement si l’une de ces deux Demoiselles Wachter _ ou encore une troisième non encore repérée de moi _ ne pourrait pas être la « Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter » du faire-part de décès; en date du mois de décembre 1927, de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , qui nous intrigue tant dans notre recherche de mieux apprendre qui est qui, parmi la constellation familiale des Ducos du Hauron et apparentés d’Algérie…

_ Louis-Jules Wachter (né à Orléansville le 29 juillet 1866 _ et dont j’ignore la date et le lieu du décès _, et qui a épousé à Bône, le 14 janvier 1905 Thérèse-Grazia Gallo (née à Bône le 26 octobre 1883 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _), et qui sera la « Mme Vve Louis Wachter » du faire-part de décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927 ; cf mon article du 30 janvier dernier : .

_ Et peut-être enfin _ s’il est bien le dernier des enfants de ce couple Wachter-Confex _ Émile  Wachter (né à Mustapha le 15 mai 1869 _ j’ignore encore à ce jour et la date et le lieu de son décès _), qui mit en œuvre une entreprise de transports hippomobiles entre Orléansville et Ténès, qui fit faillite (en 1911), et se reconvertit en agent d’assurances.

Émile Wachter épousa, à Orléansville, le 21 octobre 1897, Mademoiselle Hélène-Etiennette-Sophie Janet ;

et le couple eut plusieurs enfants Wachter, auxquels j’ai l’intention de consacrer prochainement un article un peu développé.

Et c’est dans la perspective de mieux comprendre tout le détail du faire-part du décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927, que je me penche sur l’identité des personnes mentionnées en ce faire-part important, dans ma quête de pénétrer l’intelligence de la constellation familiale de la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron ;

tout spécialement dans le paysage d’Orléansville où résidèrent les membres de la génération des premiers colons d’Algérie, dès la décennie des années 30 du XIX e siècle… 

À suivre…

Ce dimanche 31 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et puis la découverte du lien des Ferrand, via les Wachter, aux Gentet d’Orléansville : le faire-part du décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots », à Alger, en 1927…

30jan

Dans ma recherche des filiations et apparentements de la branche « algéroise- algérienne » des Ducos du Hauron, je suis encore loin de la fin des surprises et de mes découvertes.

Car à force de rechercher les apparentements des Ducros et des Charavel, et la réalité complexe des Ferrand d’Algérie _ bien des pièces et articulations me manquent encore... _,

voici que je viens de tomber sur un faire-part de décès qui m’avais échappé jusqu’ici :

celui de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots » : un Ferrand décédé à Alger, en sa 59éme année, le 18 décembre 1927,

paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927 ;

et cela, alors que je traquais surtout la moindre information concernant l’Ingénieur des Travaux Publics de l’État Marius-Alexandre-Jacques Ferrand,

qui passa plus de quinze ans à Orléansville, de 1906 à 1921, en charge de la construction de la ligne nouvelle de chemin de fer de Ténès à Orléansville, d’après un article de L’Écho d’Alger du 13 décembre 1921, qui annonçait sa promotion d' »Ingénieur TPE adjoint à M. le Directeur des Travaux Publics de l’Etat au Gouvernement général de l’Algérie« …

Ce M. Marius Ferrand qui épousa le 10 avril 1912, à Orléansville, « Melle Jeanne Clément, fille de notre ami Clément Lui, Maire d’Orléansville« , comme en informait Le Progrès d’Orléansville en date du 4 avril 1912…

Et même si je ne parvenais pas à découvrir encore de quels parents ce brillant Marius Ferrand était le fils ;

et donc quels pouvaient être ses précis liens de parenté avec les Ducos du Hauron, les Rey, les Gentet, etc….

Il me faut donc très précisément détailler ce passionnant _ et décisif ! _ faire-part du décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , à Alger, qui m’ouvre bien des perspectives sur l’apparentement des Ferrand aux Ducos du Hauron, aux Gentet, aux Gadel,  via les Wachter d’Orléansville ; auxquels il faut joindre aussi les Bonopéra, ainsi que les Gastaud et les Malinconi… _ certaines boucles finissent parfois par se boucler…

« Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter et ses enfants : Yvonne et Simone ; M. Henri Ferrand et Mme ; Mme Vve Bonopéra ; Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ; Mme et M. Emile Wachter et leurs enfants ; Mme Vve Louis Wachter et sa fille ; Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants ; M. A. Gastaud ; les familles Ferrand d’Avancourt, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ; M. Albert Billiet ; MM. Tiné, le personnel de la Maison Tiné et Cie,

ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots, leur époux regretté, père chéri, neveu, beau-frère, cousin et allié, décédé à Alger le 18 décembre 1927, dans sa 59e année. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à quatre heures. Réunion au domivile mortuaire, 9 rue Rovigo. Regret éternel« .

J’apprends ici la parenté Wachter de diverses personnes :

d’abord, la parenté directe de Mme Vve Albert Ferrand, née Wachter ;

de Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ;

de M. Emile Wachter ;

et du déjà défunt Louis Wachter ;

mais aussi, peut-être la parenté indirecte _ nous découvrirons bientôt par quel biais, et un biais d’importance : même si le nom qui manque ici n’est jusqu’ici apparu dans nulle filiation, ni nul apparentement, des Ducos du Hauron, des Gentet, des Gadel, etc. _ Wachter, de Mme Jules Malinconi…

Le premier apport d’importance de la lecture attentive de ce faire-part,

est de m’apprendre, sinon l’identité complète, puisque manque encore le prénom de cette veuve, du moins le fait que Louis Gentet, le frère d’Adélaïde, et le protecteur, à Orléansville, depuis les décès de leurs deux parents, Adélaïde Gentet et son époux Anatole Rey, à Oran, en 1886, puis en 1890, des deux enfants devenues orphelines de ce couple : Marie-Louise Rey, qui deviendra l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron, et Aimée-Laurence Rey, qui deviendra l’épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ; le fait, donc, que Louis Gentet (Orléansville, 1855 – Orléansville, 9 août 1906) avait bien une épouse _ mais probablement pas d’enfant : la mention de sa veuve n’est, en effet, pas suivie, en ce faire-part de décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , d’une mention d’enfants issus de ce couple Gentet… _ ; et, mieux encore, que celle-ci, « Mme Vve Louis Gentet« , était « née Wachter« .

Et encore aussi, au passage, que celle-ci, veuve depuis le 9 août 1906, vivait encore à la date du 20 décembre 1927 : soit 21 ans plus tard…

 Ensuite, je découvre aussi que cette famille Wachter, bien présente en effet à Orléansville, comportait divers membres ; et notamment diverses veuves _ réunies sur ce faire-part par leur appartenance à la famille Wachter, originaire de Rougemont aux confins de l’Alsace et de la Franche-Comté _ :

_ d’abord, bien sûr, la veuve, « née Wachter« , de ce M. Albert Ferrand qui venait de décéder à Alger le 18 décembre 1927 _ et j’apprends, par l’acte de naissance de sa filla aînée, Yvonne-Aimée-Marie Ferrand, que la mère de l’enfant (et épouse de M. Albert-Philippe-Joseph Ferrand) se nommait Marie-Emilie Wachter, âgée de 27 ans à la naissance de la petite Yvonne : elle est donc née en 1875… _ ;

_ puis la veuve d’un « Monsieur Bonopéra«  _ très probablement la veuve de Paul Bonopéra-le-père, décédé, à l’âge de 60 ans, à Orléansville le 18 janvier 1916 (ce qui fait remonter la naissance de celui-ci à l’année 1856 ; Paul Bonopéra-le-fils décèdera, lui, le 3 novembre 1930, à l’âge de 52 ans … _, même si j’ignore le nom de jeune fille de celle-ci, que le faire-part présente comme étant la tante, soit du défunt lui-même, Albert Ferrand, soit de sa veuve « née Wachter« … : cette « Mme Vve Bonopéra » est-elle née, elle aussi, Wachter ? Non : cela aurait été bien sûr mentionné ; ou bien plutôt Ferrand ? Car cette veuve Bonopéra peut être ou bien la tante du défunt Albert Ferrand ou bien la tante de sa veuve « née Wachter« … ; de quel côté, donc ? est-ce du côté Ferrand, du défunt ? ou bien du côté Wachter, de sa veuve ?… _ jusqu’ici, rien ne me l’a indiqué (notamment au moment des publications des divers avis de décès de Paul Bonopéra, au mois de janvier 1916 ; et il me faut donc, ici, continuer de le chercher… Mais j’apprendrai bientôt, par un faire-part de décès paru dans Le Progrés d’Orléansville le 2 avril 1925, que cette « Mme Vve Bonopéra«  est en réalité une tante (née Confex) de la veuve (née Confex) d’Albert Ferrand, et non pas du défunt lui-même… _ ;

_ la veuve, donc, de Louis Gentet, décédé à Orléansville le 9 août 1906, et elle aussi « née Wachter » _ ainsi belle-sœur Wachter du défunt ; mais j’ignore toujours le prénom de cette veuve « née Wachter«  de Louis Gentet… _ ;

_ et la veuve de Louis Wachter _ belle sœur, par le fait, de la veuve « née Wachter » du présent défunt Albert Ferrand…

Mais aussi Emile Wachter, beau-frère du défunt Albert Ferrand,

mais surtout et d’abord frère de sa veuve « Mme Vve Albert Ferrand née Wachter« ,

ainsi que frère de Louis Wachter,

et frère aussi de « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter » :

lesquels, ces trois derniers-là, sont tous tous des Wachter. 

À suivre…


Ce samedi 30 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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