Posts Tagged ‘cousinage

Le violoniste baroque Théotime Langlois de Swarte et quelques attaches familiales siennes en Dordogne : un début de recherche…

25mai

Mon article du 12 mai dernier,

,

disait mon plaisir de l’épanouissement musical de ces deux interprètes _ au violon et au luth _ du CD « purcellien » The Mad Lover.


Mais cela faisait déjà un moment,

quelques années même _ depuis que le nom de Timothée Langlois de Swarte apparaît et brille dans les chroniques des revues musicales _,

que le nom du violoniste baroque Théotime Langlois de Swarte, me parlait ;

et d’abord je m’étais tout de suite rendu compte, sans cependant l’éclaircir complètement alors, de la parenté _ via ce nom un peu rare de De Swarte _ existant entre Théotime Langlois de Swarte, et celui qui, deux années, et dans deux lycées différents, avait été mon collègue _ Thibault de Swarte débutait alors, en effet, une carrière d’enseignant, et enseignait au lycée les sciences économiques et sociales _, Thibault de Swarte.

En effet, Thibault _ jeune marié et père d’une petite fille _ habitait alors Bordeaux, une maison dont le jardin donnait sur le jardin public ; et nous faisions souvent la route ensemble, en voiture, vers le lycée Max Linder de Libourne.

Nous avions donc l’occasion de parler longuement, et je savais donc que lui, ainsi, me semble-t-il, que son épouse, avaient des attaches en Périgord _ et même, plus précisément, j’avais gardé en mémoire le nom de la ville de Thiviers, au nord du département de la Dordogne…

Je connaissais ainsi aussi les liens de parenté, en sa famille _ mais sans davantage de précisions… _, avec des Sartre, qui étaient des cousins plus ou moins éloignés, et donc parents, de Jean-Paul Sartre, dont la famille paternelle était, en effet, originaire de ce nord de la Dordogne, et même précisément de Thiviers…

Mais Jean-Paul-Sartre (Paris 16e, 21 juin 1905 – Paris 14e, 15 avril 1980) avait très précocément _ l’enfant qu’il était n’avait que 15 mois au décès de son père… _ perdu son père _ officier de marine _ périgourdin, Jean-Baptiste Sartre (Thiviers, 5 août 1874 – Thiviers, 17 septembre 1906) ;

et c’est auprès de sa mère veuve, née Anne-Marie Schweitzer (Saint-Albain (Saône-et-Loire), 22 juillet 1882 – Paris 10e, 30 janvier 1969), et de ses grands-parents maternels Charles Schweitzer (Pfaffenhoffen (Bas-Rhin), 12 juin 1846 – Meudon, 21 mars 1935) et son épouse Louise Guillemin (Mâcon (Saône-et-Loire), 5 juillet 1850 – ?), que le petit Jean-Paul Sartre avait vécu et s’était épanoui, ainsi qu’il le raconte si magnifiquement dans Les Mots

Ainsi ai-je désiré en apprendre un peu plus que ce qu’apportent les minces notices biographiques de la presse musicale à propos de la généalogie familiale de Théotime Langlois de Swarte ; 

d’autant que j’avais appris, aussi, la proximité musicale _ à des concerts, ou au disque… _ de ce brillantissime jeune violoniste avec un autre musicien, lui aussi baroqueux : Sylvain Sartre, directeur de l’Ensemble Les Ombres _ avec Margaux Blanchard _, et flûtiste baroque : un Sartre donc…

Et tâcher de comprendre si il existait ou pas, quelque lien de parenté _ et si possible lequel _ de Timothée Langlois de Swarte avec mon collègue Thibault de Swarte, lui-même apparenté _ même si j’ignorais exactement comment _ à des Sartre, originaires de Dordogne…

Il me fallait donc chercher un peu à préciser ce lien…

À suivre, donc…

Ce mardi 25 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Poursuite de la recherche d’indices parmi le réseau des constellations familiales autour des Ducos du Hauron d’Algérie…

10jan

Mon début de recherche d’indices susceptibles de confirmer la validité des hypothèses que j’avançais encore assez prudemment sur quelques filiations au sein de la branche « algéroise – algérienne » des Ducos du Hauron,

cette branche qui naît de l’union d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey,

s’avère bien plus riche et fécond que je ne me le suis figuré hier,

en commençant à rédiger mon article :

Car j’ai d’abord bien plus clairement pris conscience du cousinage très effectif  existant entre celle qui deviendra, le 30 mars 1930, Madame Veuve Gadel,

et celui qui, le 9 mars 1905 à Orléansville, était devenu son époux…

Puisque Victor-Nicolas Benjamin Gadel (Le Grand Serre, 1872 – Alger, 1930), le mari d’Aimée-Laurence Rey _ la future « Mme Vve Gadel » d’à partir du 30 mars 1930… _, n’est autre que le fils aîné de celle, Marie-Eugénie-Hortense-Rey, qui se trouve être la sœur cadette du propre père d’Aimée-Laurence Rey, Jean-Anatole-Firmin Rey _ d’une famille du Grand Serre, un village tout au nord du département de la Drôme…

Ce qui a pour conséquence que la venue en Algérie, en sa carrière militaire, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, au mois d’octobre 1903 _ au régiment du 1er Tirailleurs algériens _, préalable à la rencontre de sa future épouse, probablement à Orléansville, où Aimée-Larence Rey était domiciliée _ possiblement chez un de ses oncles Gentet, qui pourrait être Louis Gentet (conseiller municipal à Orléansville) : Frédéric et Jacques Gentet, les frères de Louis et de la défunte Adélaïde, ayant quitté, eux, Orléansville pour Alger... _ paraît de moins en moins résulter d’un pur hasard…

J’ai aussi mis le doigt sur la présence renouvelée de divers membres de la famille Ducros, en particulier à Aumaledès les opérations militaires de conquête de l’Algérie, par le maréchal Bugeaud. 

Sans que je sois pour le moment en mesure d’identifier les filiations entre ces différentes personnes portant le patronyme de Ducros, en liaison avec leurs situations, de nature administrative, à Aumale ; ainsi, aussi, mais plus tardivement, qu’à Azazga (qui fera partie de la « commune mixte » du Haut-Sébaou), mais cette fois pour des raisons de colonisation agricole.

Ainsi, le capitaine Ducros, appartenant au 64e régiment de ligne, et « chef du bureau arabe du poste d’Aumale« , « s’est particulièrement distingué à l’attaque de la première position » des insurgés kabyles, au Djurjura, et « a été grièvement blessé d’un coup de feu à la cuisse« , est-il rapporté dans le Mémorial d’Aix (des 30 mai et 3 juin 1847).

Plus tard, la carrière d’administrateur-adjoint de Henri Ducros,

dont la famille est installée depuis les années 80 du XIXe siècle à Azazga, et en l’occurrence son père, Henri Ducros, et sa mère née Philomène Roussel _ le numéro de L’Écho d’Alger du 24 juillet 1931 comporte le faire-part de décès de Madame Veuve Henri Ducros, née Philomène Roussel, décédée, à l’âge de 71 ans, le 19 juillet 1931, à Azazga ; faire-part sur lequel figurent Mme et M. Henri Ducros et leurs enfants Yves et Raymond, MM. Ducros Edmond, Ducros Alphonse et son fils Jean-Pierre, Ducros Paul-Henri, et leurs familles…) _,

passe, entre février 1915 (où Henri Ducros est nommé administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa) et décembre 1919 (où il est nommé administrateur de la commune d’Aumale), par le poste d’administrateur-adjoint de la commune mixte du Haut-Sébaou, dont le centre principal est, justement, Azazga.

À suivre…

Ce dimanche 10 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’affaire « Tante Bibi », suite : l’hypothèse « Mademoiselle Bibal » résiste, et se renforce de l’initiale « B. » de son prénom…

08juin

Ce jour,

voici que je découvre un nouveau document passionnant

pour mon enquête d’identification de qui est qui

en les familles Bibal-Gaudin-Courteault, de Saint-Jean-de-Luz,

du vivant de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937).

Il s’agit cette fois du faire-part de décès de Monsieur Edmond Gaudin,

décédé chez lui à Saint-Jean-de-Luz _ 41 rue Gambetta, la Grand’ Rue _ le 28 décembre 1920, en sa 77éme année

_ Edmond Gaudin était né à Saint-Jean-de-Luz le 17 novembre 1844, fils cadet de Martin Gaudin, tonnelier (Ciboure, le 9 octobre 1788 – Saint-Jean-de-Luz, le 22 avril 1864, Grand’ Rue, N° 4) et Catherine Goyetche, marchande (Saint-Jean-de Luz, le 13 août 1799 – Saint-Jean-de-Luz, le 24 juin 1875, Rue Neuve, N° 8), qui s’étaient mariés à Saint-Jean-de-Luz le 26 janvier 1831,

et époux, à Saint-Jean-de Luz, le 27 janvier 1875, d’Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, née le 28 avril 1845, et fille de Pierre Bibal, maître au cabotage (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855) et Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 – Saint-Jean-de-Luz, 16 décembre 1903), qui s’étaient mariés à Saint-Jean-de-Luz le 26 avril 1843 ; Annette Bibal-Gaudin décèdera à Saint-Jean-de-Luz, quelques jours avant le 23 novembre 1936 : le 21 novembre 1843) ;

vraisemblablement miné par le décès, tués ensemble, le jour même de leur arrivée sur le front,

à  Oulches-Hurtebise

_ sur le chemin des Dames, près de Craonne, dans l’Aisne _

le 12 novembre 1914,

de ses deux derniers fils

_ Charles, l’aîné de la fratrie des sept enfants Gaudin-Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875, est décédé, disparu, à Bimbo, dans le fleuve Congo, le 12 septembre 1910, à l’âge de 34 ans ; et Louis, le benjamin de la fratrie, né à Saint-Jean-de-Luz le 23 février 1886, est décédé de maladie le 2 novembre 1899, à l’âge de 13 ans _

Pierre (né à Saint-Jean-de-Luz le 7 février 1878) et Pascal Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 31 mars 1883),

âgés de 36 et 31 ans.

Voici ce faire-part

_ passionnant pour notre questionnement

à propos de l’identité précise des divers membres de la famille Bibal-Gaudin _ :

Madame Edmond GAUDIN ;

Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Henri COURTEAULT, Conservateur adjoint aux Archives Nationales, et Madame Henri COURTEAULT, Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur Edmond GAUDIN, Monsieur Pierre COURTEAULT, Mademoiselle Anne-Marie COURTEAULT ;

Madame Charles GAUDIN, Mademoiselle B. BIBAL, Madame Pascal BIBAL ;

Monsieur et Madame Paul GAUDIN, Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Eugène GAUDIN, Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN, Monsieur et Madame Marcel GAUDIN et leurs enfants, Mademoiselle Thérèse GAUDIN, Monsieur Henri GAUDIN, Monsieur et Madame François BIBAL, Mesdemoiselles Marie et Elise BIBAL, Monsieur et Madame Grégoire BIBAL, Monsieur Joseph BIBAL ;

Les familles LABORDE, DUPOUY, BORDES, AGUEREGARAY, DOUGIER et MANES ;

Ont l’honneur de vous faire-part de la perte douloureuse qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Monsieur Edmond GAUDIN,

leur époux, père, beau-père, grand-père, beau-frère, oncle, grand-oncle, cousin et petit-cousin décédé le 20 décembre 1920, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta N° 41, dans sa 77e année, muni des Sacrements de l’Eglise.

PRIEZ POUR LUI !

Saint-Jean-de-Luz, 41 rue Gambetta,

Paris, 7 rue Denis-Poisson 

Qui donc est qui ?

Attelons-nous à la tâche de l’explicitation,

qui va nous réserver quelques surprises et découvertes !


Madame Edmond GAUDIN

est _ comme il est explicité au déroulé du bas du faire-part _ l’épouse du défunt, et donc sa veuve :

Annette Bibal, née à Saint-Jean-de-Luz le 28 avril 1845, fille de Pierre Bibal, maître au cabotage (né à Saint-Jean-de Luz le 5 septembre 1806 et qui y est décédé le 12 septembre 1855, Grand’ Rue N° 20) et de Victoire Dupous, àgée de 52 ans à la date du mariage de sa fille Annette avec Saint-Martin Edmond Gaudin, le 30 septembre 1874, à Saint-Jean-de-Luz ; Victoire Dupous est née à Saint-Jean-de-Luz le 9 juin 1822 _ décédée à Saint-Jean-de-Luz le 16 décembre 1903. Annette Bibal-Gaudin décèdera à Saint-Jean-de-Luz au mois de novembre 1936 _ à ce jour, je dispose seulement de l’avis de Remerciements de sa famille, daté du lundi 23 novembre 1936, consécutif à ses obsèques ; cf mon article du 1er juin : … ;

Les trois suivants sur le faire-part du décès d’Edmond GAUDIN, sont ses deux filles et sa belle-fille : sa fille désormais aînée, Marie-Bernardine, dite Marie ; sa fille cadette Marie-Dorothée-Jeanne, dite Jane, précédée sur le faire-part, comme il convient, de son époux, Henri Courteault ;  ainsi que sa belle-fille, Magdeleine Hiriart-Gaudin, veuve de son fils aîné Martin-Marie-Charles, dit Charles, disparu, lui, dans le fleuve Congo le 13 septembre 1910 :

Mademoiselle Marie GAUDIN,

la fille désormais aînée du défunt, est née à Saint-Jean-de-Luz le 3 mars 1879 ; et, demeurée célibataire, elle y décèdera le 8 décembre 1976, à l’âge de 97 ans ;

Marie Bernardine Gaudin est la grande amie _ de toute leur vie _ de Ravel à Saint-Jean-de-Luz, et celle qui participe à la réception et au logement chez les Gaudin au 41 rue Gambetta, dès leur enfance-jeunesse _ nous possédons fort peu de renseignements documentés sur les possibles voire probables venues de Maurice Ravel enfant (et de sa famille) à Saint-Jean-de-Luz (et Ciboure ?) avant 1900, année des 25 ans de  Maurice Ravel : telles quelques anecdotes rapportées par divers membres de la famille Gaudin, dont celle à propos de son « jeu de chat« , encore enfant, sur le piano, moqué par sa chère vieille grand-tante Gachucha Billac, la gouvernante impérieuse et adorée des enfants Gaudin ; et cela jusqu’au petit-fils (fils de Charles et et neveu des autres enfants Gaudin) Edmond Gaudin, né le 30 juin 1903, sur les économies duquel Gachucha veillait affectueusement _ et jusqu’à la mi-1924 ; puis à la Villa Mirentchu, ensuite, quand celles qui restaient de la maisonnée Gaudin (Annette Bibal-Gaudin, sa fille Marie Gaudin, sa petite-fille Anne-Marie, dite Annie, Courteault _ qui a vécu là, à Saint-Jean-de-Luz, avec sa grand-mère Annette et sa tante Marie : elle suivait sa scolarité au Cours Sainte-Odile _, ainsi que la « tante Bibi » _ ne l’oublions pas ! _), changèrent de domicile _ entre le 21 juin et le 5 août 1924 : au cours du mois de juillet probablement…

En l’absence de correspondance à ce jour connue du jeune Maurice Ravel avec les membres de la famille Gaudin _ la jeune Jane et la jeune Marie : ce sont elles ses correspondantes luziennes _ antérieure au mois d’août 1901, nous demeurons dépourvus de documents tangibles concernant de possibles _ voire probables _ séjours de Maurice Ravel, avec ou sans d’autres membres _ sa mère, son frère _ de sa famille, au Pays basque, à Saint-Jean-de-Luz _ et Ciboure ? _, en son enfance et sa prime jeunesse _ en 1901, Maurice Ravel a déjà eu 26 ans le 7 mars ; il n’est certes plus un enfant au piano… _ :

est-ce par sa « chère » marraine et grand-tante Gachucha Billac _ sœur de sa grand-mère Sabine Delouart, décédée, elle, à Ciboure le 22 décembre 1874, peu de temps avant sa propre naissance à Ciboure le 7 mars 1875 _, qui était gouvernante dans la maison Gaudin du 41 rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz, que Maurice Ravel fut accueilli et reçu, là, par la famille Gaudin ? _ lui qui ne disposait d’aucun lieu appartenant à sa famille directe où pouvoir aller résider commodément à Ciboure… La commodité d’hébergement à Saint-Jean-de-Luz, ce sera la maison des Gaudin ; leur hospitalité…

On sait _ par lettres conservées et accessibles (in l’indispensable monumentale Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel publiée par Manuel Cornejo), mais aussi par photos ! Et Étienne Rousseau-Plotto nous offre plusieurs de bien intéressantes photos à examiner de près en son précieux Maurice Ravel _ Portraits basques _ que Maurice Ravel séjourna chez les Gaudin, au 41 de la rue Gambetta, à diverses reprises avant la Grande Guerre : en 1901, 1902 et en 1914, par exemple. Mais possiblement _ ou vraisemblablement _ aussi auparavant… Et là les documents d’appui _ pour le moment _ font défaut ; manquent !

Monsieur Henri COURTEAULT, Conservateur adjoint aux Archives Nationales,

est, lui, l’époux, le 22 avril 1908, à, Saint-Jean de-Luz, de la sœur cadette de Marie Gaudin, Jane ; et donc le gendre _ unique _ du défunt Edmond Gaudin ;

Henri Courteault a fait tout sa carrière aux Archives Nationales à Paris ; né à Pau le 26 août 1869, il décèdera Directeur des Archives Nationales le 2 novembre 1937, après une courte maladie, à l’âge de 68 ans, à Saint-Jean-de-Luz ;

et Madame Henri COURTEAULT,

est Marie-Dorothée-Jeanne Gaudin-Courteault, dite Jane, la fille cadette du défunt : née à Saint-Jean-de-Luz le 16 octobre 1880, mariée à Henri Courteault le 22 avril 1908 à Saint-Jean-de-Luz, c’est à Saint-Jean-de-Luz aussi qu’elle décèdera, veuve depuis le 2 novembre 1937, le 28 mars 1979, à l’âge de 98 ans ;

Madame Charles GAUDIN

est Magdeleine Hiriart-Gaudin (née à Saint-Jean-de-Luz, le 11 mars 1875, elle y décède le 15 juin 1968, à l’âge de 93 ans) _ elle est une des deux filles (l’autre, Marie, demeurera célibataire) de Dominique Hiriart et de son épouse Marie-Anne Imatz ; cf mon article du 26 mai dernier : _,

la belle-fille du défunt en tant qu’épouse, et veuve, de son fils aîné Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – fleuve Congo, 13 septembre 1910) ;

et c’est par elle, en tant que fille de Dominique Hiriart, petite-fille de Marie Etcheverry-Hiriart et arrière-petite-fille de Marie-Baptiste Delouart-Etcheverry _ cf mes articles précédents, et en particulier, j’y insiste, celui du 26 mai dernier : _, que la branche de la famille Gaudin issue d’elle, via le fils unique de Magdeleine et de Charles, Edmond Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1903, il y décède le 28 décembre 1988), est parente, cousine, avec Maurice Ravel-Delouart…

Magdeleine Hiriart-Gaudin est en effet le maillon crucial de ce cousinage des Gaudin et Lenoir d’aujourd’hui, à Saint-Jean-de-Luz, avec le cibourien Maurice Ravel-Delouart ! _ cf aussi mon article du 12 avril dernier :

Monsieur Edmond GAUDIN, Monsieur Pierre COURTEAULT, Mademoiselle Anne-Marie COURTEAULT,

les trois suivants sur le faire-part du décés, le 28 décembre 1920, de Monsieur Edmond Gaudin,

sont les trois petits-enfants, Gaudin et Courteault, du défunt :

Edmond GAUDIN

né à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1903 (il y décèdera le 28 décembre 1988, à l’âge de 85 ans)

est le premier petit-fils de l’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) qui vient tout juste de décéder, en sa 77 éme année ;

Cet Edmond Gaudin-ci _ qui a alors 17 ans _ est le fils _ unique _ du fils aîné du défunt, Martin-Marie-Charles Gaudin, dit Charles (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – fleuve Congo, 13 septembre 1910), et de la bru du défunt, Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968), la cousine au troisième degré de Maurice Ravel ;

sur ce cousinage des Hiriart-Gaudin avec les Ravel-Delouart, cf les deux seules lettres, ou cartes postales _ et ce fait interroge ! _ connues et publiées à ce jour _ que sont devenues les autres ? _ qui aient été échangées par ces deux cousins, Magdeleine et Maurice (datées des 8 octobre 1910 et 24 novembre 1914, aux pages 246 et 403 de la très précieuse Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel éditée par Manuel Cornejo) ;

le mystère demeurant _ cf mon article du 28 mai dernier : _ sur la rupture tant mémorielle que documentaire _ apparemment du moins : pour ce qui est publié et à ce jour accessible de la correspondance, si elle n’a pas été détruite… _ sur ce cousinage ravelien des présents descendants Gaudin et Lenoir des Hiriart-Gaudin, via les personnes de Magdeleine Hiriart-Gaudin _ leur grand-mère et arrière-grand-mère _ et de son fils Edmond Gaudin _ leur père et grand-père _ ;

qui se sont

ou bien tus _ quel étrange silence ! à quel(s) événement(s) pourrait-ce donc être dû ? _ comme dans la cas de Magdeleine, pourtant une conteuse volubile et ouverte et charmante auprès de ses petits-enfants, Charles-Paul Gaudin (1938 – 2006) et Maylen Gaudin-Lenoir ;

ou bien ont minimisé (au point d’en carrément nier _ même si ce fut en douceur… _ l’effectivité) un tel cousinage de Maurice Ravel avec eux,

ramenant les expressions de « Ma chère cousine« , de Maurice à Magdeleine, le 8 octobre 1910, et de « Mon cher Maurice » et « Votre cousine« , de Magdeleine à Maurice, le 24 novembre 1914, à de simples marques d’affection dépourvues de réalité effective…

Pareille rupture-coupure tant mémorielle que documentaire fait donc question : on peut légitimement s’interroger sur ce que furent les rapports entre Magdeleine Hiriart-Gaudin et son cousin au troisième degré Maurice Ravel, lors des venues et séjours de celui-ci à Saint-Jean-de-Luz, étant donné que le 34 rue Gambetta du domicile des Hiriart _ Maurice Ravel ne manquant pas de prier « sa cousine«  Magdeleine d’adresser aussi à ses parents, Dominique et Marie-Anne Hiriart, ainsi qu’à sa sœur, Marie Hiriart, ses « sentiments bien affectueux« , en sa lettre de condoléances du 8 octobre 1910, pour la cruelle perte de son époux (et leur gendre, et beau-frère) Charles Gaudin : « Nous sommes tous (sic) bien avec vous, de tout cœur, en cet affreux moment. Nous sommes vraiment affectés de la perte de ce bon Charles, qui nous était si sympathique « … ; et je remarque ici, au passage, tout ce qu’implique cette affirmation des liens effectifs de connnaissance des Ravel-Delouart et des Hiriart, antérieurement à la venue attestée à Ciboure trois longs mois de l’été 1911, un an plus tard, de Maurice Ravel accompagné de sa mère Madame Ravel-Delouart et son frère Edouard Ravel… _ (et de Magdeleine Hiriart-Gaudin _ une maison dont héritera Magdeleine aux décès de ses parents Dominique Hiriart (survenu entre 1926 et 1929) et Marianne Imatz-Hiriart (décédée le 9 juillet 1932) ; là se trouvait, en effet, ce qui avait été d’abord l’atelier de menuiserie, puis le magasin de meubles, de Dominique Hiriart ; je me demande ainsi quel fut le domicile de Magdeleine Hiriart à partir de son mariage (vers 1901-1902) avec Charles Gaudin, puis à partir de son veuvage, à l’automne 1910 ? A-t-elle été domiciliée un moment, ou pas, au 41 rue Gambetta, au domicile des Bibal-Gaudin ? Voire, à partir de juillet 1924 à la Villa Mirentchu. Nous l’ignorons à ce jour ; mais probablement pas… _) est tout proche _ presque en face _ du 41 rue Gambetta ; comme, aussi, de la Villa Mirentchu, rue du Midi, les domiciles successifs _ avant et après le mois de juillet 1924 _ des Gaudin…

De même qu’il est légitime de s’interroger sur ce que furent les liens d’amitié _ bien réels, madame Gaudin-Lenoir le confirme _ entre Maurice Ravel (né en 1875) et son petit-cousin Edmond Gaudin (né en 1903), en sachant que cet Edmond Gaudin-ci posséda très tôt une automobile, avec laquelle il emmena se promener son cousin Maurice par tout le Pays basque _ Labourd, Guipuzcoa, Navarre _ au cours des séjours luziens de celui-ci _ Maurice loge alors rue Tourasse (chez Madame Galichet), où il dispose d’un piano qui lui permet de composer sereinement ; et il vient déjeuner à la Villa Mirentchu, toute proche _ à partir de l’été 1927 _ Madame Maylen Gaudin-Lenoir me le détaille très aimablement ; cf aussi la remarque rapide et précieuse d’Étienne Rousseau-Plotto à la page 205 de son Maurice Ravel _ Portraits basques ;  _ et au début des années 30. On sait aussi _ la fille d’Edmond Gaudin, Madame Lenoir, met l’accent là-dessus _ qu’Edmond Gaudin fut un des tous premiers, sinon le premier même, à s’apercevoir des prémices des troubles neurologiques de Maurice Ravel, l’été 1932, lors de baignades sur la plage de Saint-Jean-de-Luz – Donibane, ou de corridas à Bayonne et à Saint-Sébastien – Donostia : ne plus savoir nager ; ne plus pouvoir prononcer certains mots ; ne plus pouvoir correctement orthographier ou même écrire, à certains moments, même si encore passagers alors…

Pierre COURTEAULT

né à Paris le 21 avril 1910 (il décèdera à Ascain le 15 décembre 2006, à l’âge de 96 ans)

est, après son cousin Edmond Gaudin, le second _ un premier fils était né à ses parents, Henri Courteault et Jane Gaudin-Courteault, en 1909, à Saint-Jean-de-Luz, mais il est décédé à l’âge de trois jours… _ des trois petits-enfants d’Edmond Gaudin qui vient de décéder ; il est le fils de l’archiviste Henri Courteault et son épouse Jane Gaudin-Courteault. Il a 10 ans ce 28 décembre 1910.

Anne-Marie, dite Annie, COURTEAULT

née à Paris le 26 septembre 1913, est la troisième et dernière des trois-petit-enfants d’Edmond Gaudin ;

elle est la fille de Henri Courteault et son épouse Jane Gaudin ;

dite Annie dans la famille, et alors que ses parents vivent à Paris, la petite Annie, peut-être à la suite du décès de son grand-père Edmond Gaudin et du sentiment de solitude dépressive affectant sa grand-mère Annette Bibal-Gaudin _ qui souffrait aussi d’asthme _, va demeurer à Saint-Jean-de-Luz auprès de sa grand-mère Annette et de sa tante Marie Gaudin (ainsi que de la « Tante Bibi« ) ; elle y poursuivra sa scolarité au Cours Sainte-Odile _ je note qu’Annie Courteault participe aux fêtes de fin d’année scolaire de cette institution données à la Pergola en 1929 et en 1930 ; Annie aura alors 15 et 16 ans. Ce 28 décembre 1920, elle a 7 ans.

Maurice Ravel aura beaucoup d’affection pour la petite Annie, et ne manquera pas de lui adresser des cadeaux à l’occasion de chaque Noël et nouvelle année ; ainsi que de lui adresser à l’occasion des cartes postales lors de ses voyages à l’étranger _ notamment aux États-Unis, en 1928. Annie épousera Edouard Vidal à Neuilly-sur-Seine le 2 mai 1947 ; et décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 21 août 1994, à l’âge de 80 ans _ je remarque aussi, au passage, que reposent réunies dans le même caveau du cimetière d’Aïce Errota, à Saint-Jean-de-Luz, Marie Gaudin, sa sœur Jane, sa nièce Annie, et le mari ce celle-ci, Edouard Vidal (décédé, lui, le 19 juin 1999). 

Madame Charles GAUDIN, Mademoiselle B. BIBAL, Madame Pascal BIBAL ;

les trois suivants sur le faire-part du décés, le 28 décembre 1920, de Monsieur Edmond Gaudin,

sont les trois belles-sœurs du défunt :

Madame Charles GAUDIN

est Jeanne-Marie-Françoise-Louise (dite Louisa) Schlaegel, née à Hasparren le 28 janvier 1850 _ où ses obsèques auront lieu le 19 août 1929 ; elle avait 79 ans _elle est l’épouse, et veuve _ depuis pas mal de temps déjà : Charles Gaudin serait décédé vers 1902 : le 9 novembre 1897 (ai-je appris le 2 avril 2021) _, de Charles Gaudin, né à Saint-Jean-de-Luz le  septembre 1843, le frère aîné du défunt, et donc une des belles-sœurs, côté Gaudin, du défunt. Et réputée bonne pianiste _ confirmation familiale de ce 2 avril 2021.

Mademoiselle B. BIBAL,

est elle aussi _ surtout ainsi placée sur le faire-part _ une belle-sœur du défunt, Edmond Gaudin, mais cette fois côté Bibal. Elle est _ forcément, et en tant que belle-sœur, et en tant que que Bibal _ une sœur demeurée célibataire (« Mademoiselle« ) d’Annette Bibal _ j’ai déjà eu l’occasion (en mon article du 1er juin : ) de constater les très nombreux décès soit en bas âge, soit assez jeunes, des enfants du couple formé par Pierre Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855) et son épouse Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 – Saint-Jean-de-Luz, 16 décembre 1903) dont le mariage a eu lieu à Saint-Jean-de-Luz le 26 avril 1843. Entre ce mariage du 26 avril 1843 et le décès de Pierre Bibal, le 12 septembre 1855, sur au moins 8 enfants (dont j’ai pu relever les noms sur des actes de décès, délivrés à Saint-Jean-de-Luz) qui naquirent à Pierre Bibal et Victoire Dupous : Jean-Baptiste, l’aîné (en 1844), Annette, la seconde (en 1845), Pascal, le troisième (en 1847), Marie (en 1847 ou 48), Léon (en 1849), Justine (en 1850), Marie (en 1852) et Marie-Martine (en 1853), seule demeure encore vivante ce 28 décembre 1920 parmi cette fratrie des 8 dont j’ai pu jusqu’ici constater l’existence, Annette Bibal (née le 28 avril 1845), l’épouse et veuve du défunt Edmond Gaudin. Les 7 autres enfants Bibal dont j’ai pu relever les noms sont en effet tous déjà décédés à cette date du 28 décembre 1920 : Jean-Baptiste, matelot (décédé à Rochefort, le 18 février 1871), Pascal, artiste peintre éminent (son épouse Dorotea de Iburuzqueta-Gaudin étant ici déclarée veuve : à quelle date ? et où ? nous l’ignorons. Ce qui est assez intriguant pour un artiste important !), Marie (décédée le 13 mars 1849), Léon, peintre décorateur (décédé le 28 avril 1884), Justine (décédée le 31 mars 1854), Marie (décédée le 13 mars 1855) et Marie-Martine (décédée, célibataire, le 15 octobre 1870). Reste donc cette demoiselle B. Bibal, dont est difficile de situer l’année de naissance (restant aussi l’éventualité d’une naissance gémellaire !) Les créneaux de grossesse possible pour sa mère (et de naissance pour cette B. Bibal) se restreignent aux années 1846, 48, 51, 54 et 1855… Mes recherches sont demeurées vaines jusqu’ici ; mais je vais bientôt en avoir la solution. J’ignore, surtout, pour quelles raisons c’est seulement avec l’initiale B., et pas avec son prénom complet (!), que cette demoiselle B. Bibal figure ainsi en ce faire-part : qu’avait-elle donc d’un peu singulier ?..

En tout cas, cette « Mademoiselle B. Bibal » représente la toute première option pour identifier la fameuse « Tante Bibi » des lettres (du 20 octobre 1921, 15 août 1930 et  3 janvier 1933) de Maurice Ravel à son amie Marie Gaudin cf là-dessus mon article du 1er juin :  Mais je me souviens aussi que que dans sa lettre du 20 octobre 1921 à Marie Gaudin, Maurice Ravel se demandait si « Tante Bibi » « se prêterait » d’assez bonne grâce, ou pas, à se laisser embrasser : qu’est-ce qui pouvait donc en elle faire difficulté ? De même, elle semble avoir l’habitude de s’habiller en noir…

Mais voici qu’avec ce faire-part de décès de décembre 1920 viennent peut-être d’apparaître quelques concurrentes « Demoiselles Bibal » pour mon identification de « Tante Bibi » ! La plausibilité de justesse de mon hypothèse du 1er juin n’équivalant pas tout à fait à la certitude absolue et définitive de sa vérité… Il va nous falloir examiner _ un peu plus bas, et de près _ cette nouvelle situation.

Madame Pascal BIBAL,

la troisième des belle-sœurs du défunt Edmond Gaudin, et à nouveau côté Bibal, est l’épouse, et veuve, de Pascal Bibal, le frère d’Annette Bibal-Gaudin, peintre important, né en 1846 ou 47 _ sans plus de précision ! et dont on apprend ici, au moins (c’est déjà ça !), qu’il est déjà décédé au mois de décembre 1920 ; mais sans davantage de précision non plus : pourquoi ce qui pourrait bien s’apparenter à mes yeux à une sorte de black-out ? Il y a là comme une étrangeté qui soulève la curiosité… Mais il est déjà décédé en 1910., nous allons bientôt l’apprendre… Les toiles de Pascal Bibal sont, elles, bien connues ! Et de valeur ! _,

soit Dorotea de Iburuzqueta, née à Zarautz (Guipuzcoa) en 1855, qui a épousé Pascal Bibal religieusement à Zarautz le 23 janvier 1877, puis civilement à Saint-Jean-de-Luz le 13 juillet 1878 ; leur fils (et futur peintre important lui aussi, François-Ignace Bibal, est né à Saint-Jean-de-Luz le 17 septembre 1878 _ une rue du quartier Urdazuri porte son nom. Données intéressantes.

Pascal Bibal et son épouse Dorotea ont eu _ nous l’apprenons précisément ici même par ce faire-part de décès (de décembre 1920) de leur père et beau-père, Edmond Gaudin _ au moins 5 enfants, neveux et nièces du défunt Edmond Gaudin : François-Ignace _ cela est pleinement avéré ; cf aussi son livret militaire _, Marie, Élise _ c’est plus que vraisemblable du fait de leur position en ce faire-part : entre les deux frères François-Ignace et Grégoire Bibal... _Grégoire _ cela est avéré déjà par son livret militaire _, ainsi, aussi, que Joseph Bibal _ ce dernier point vient d’être confirmé par l’attestation de l’association de Joseph Bibal avec son frère Grégoire (et leur ami architecte Eduardo Albarran), à La Havane au début des années 30, en la « Compania Albarran y Bibal SA » (cf aussi Los Propietarios de Cuba 1958, de Guillermo Jimenez Soler, en 2006) ;

à la différence du cas, plus loin, des enfants (dont un fils prénommé Jacques) du neveu du défunt et de son épouse, Monsieur et Madame Marcel Gaudin, auxquels enfants un sort très rapide et global est fait, avec l’expression non détaillée « et leurs enfants« , (mais ces enfants-là ne sont, après tout, que des petit-neveux, et non des neveux du défunt, Edmond Gaudin,

le cas des enfants de Pascal Bibal et son épouse Dorotea, lui, est donc soigneusement détaillé en ce faire-part : François-Ignace, Marie, Élise, Grégoire, et enfin Joseph ;

Joseph Bibal qui est donc bien, lui aussi, un neveu du défunt, et pas un petit-neveu, de la génération suivante…

Ce sont là des exemples de ce que l’on peut apprendre par déductions d’un document tel qu’un tel faire-part de décès…

Il est maintenant avéré que divers membres de la famille de Pascal Bibal, sinon lui-même et son épouse (?) _ celle-ci, native de Zarautz (Guipuzscoa), a aussi vécu un temps à Bilbao (Biscaye) _ ont séjourné au moins un certain temps à Cuba, comme l’attestent les documents militaires mentionnant la présence à La Havane, en 1905, de François-Ignace Bibal ; et celle, à La Havane aussi, de son frère Grégoire Bibal en  1930, 1931 et 1932, pour ce qui concerne au moins ces documents militaires…

Monsieur et Madame Paul GAUDIN, Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Eugène GAUDIN, Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN, Monsieur et Madame Marcel GAUDIN et leurs enfants, Mademoiselle Thérèse GAUDIN, Monsieur Henri GAUDIN, Monsieur et Madame François BIBAL, Mesdemoiselles Marie et Elise BIBAL, Monsieur et Madame Grégoire BIBAL, Monsieur Joseph BIBAL ;

Il s’agit ici des neveux et petits-neveux, côté Gaudin comme côté Bibal, du défunt Edmond Gaudin _ et à mon avis, les cousins et petits-cousins annoncés en suivant, concernent plutôt des membres des familles citées ensuite ; dont j’ai, d’ailleurs, du mal à découvrir les apparentements…

Côté Gaudin,

il s’agit des enfants et petits enfants du frère aîné d’Edmond Gaudin, Charles Gaudinné à Saint-Jean-de-Luz le 12 septembre 1843, et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 9 novembre 1897et de son épouse Louisa Schlægel, née à Hasparren le 28 janvier 1850 _ ils se sont mariés à Hasparren le 30 septembre 1874 ; et Louisa Schlægel-Gaudin, qui décèdera au mois d’août 1929, à l’âge de 79 ans, sera enterrée à Hasparren. Cependant l’avis d’obsèques de Louisa Schlægel-Gaudin, publié dans la gazette locale, en 1929, sera, constatons-le, bien succinct, se bornant à mentionner, sans autres précisions, les « familles Schlægel et Gaudin« … Qu’en déduire ? Un relâchement un peu sévère des liens familiaux des Gaudin postérieur à 1920 ? et au décès des deux frères Gaudin, Charles et Edmond ?.. C’est fort possible. Les obsèques de Louisa Schlaegel, veuve de Charles Gaudin, auront lieu à Hasparren le 19 août 1929.

Soient :

Paul GAUDIN,

Marie-Justin-Paul, dit Paul Gaudin : né à Saint-Jean-de-Luz le 26 juillet 1875, de profession commis, et son épouse, au Mexique (à Hidalgo del Parral, État de Chihuahua), Marie Salomé Inarra _ pas de descendance _ ;

Marie GAUDIN,

Catherine-Louise-Marie, dite Marie Gaudin : née à Saint-Jean-de-Luz le 9 décembre 1877, célibataire (et qui décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 6 avril 1945) _ excellente pianiste, elle aussi : Ravel l’a bien connue… _ ;

Eugène GAUDIN,

Jean-Marie-Eugène , dit Eugène Gaudin : né à Hasparren le 5 septembre 1880, employé, et célibataire (et qui décèdera _ tombé (ou poussé hors) d’un train _ à Magnac-sur-Touvre (en Charente), le 1er avril 1921) ;

l’Abbé Jean GAUDIN,

Charles-Marie-Jean, dit Jean Gaudin : né le 8 septembre 1882 (et qui sera curé à Bayonne en 1922) _ je n’en sais pas davantage ; si : il est décédé en 1940 _ ;

Marcel GAUDIN,

Marcel-Marie, dit Marcel Gaudin : né à Hasparren le 4 septembre 1884, de profession employé (et qui décèdera à Orthez le 24 novembre 1959), et son épouse mexicaine Maria de la Concepcion (dite Concha) Legarda ;

ainsi que leurs enfants _ Lilita (qui épousera Josh Howland) ; Charles (dit Carlitos, qui épousera Monica ?) ; et Jacques (qui épousera Simone Lasalle-Cales) _, dont leur fils Jacques Gaudin _ peut-être né à Orthez _ : tous petits-neveux du défunt ;

Thérèse GAUDIN

Marie-Thérèse, dite Thérèse Gaudin _ sur laquelle je n’ai trouvé aucun renseignement : Marie-Thérèse, dite « Thésée« , célibataire, a connu Pancho Villa au Mexique, puis s’est faite carmélite… _ ;

et Henri GAUDIN,

Xavier-Joseph-Henri, dit Henri Gaudin : né le 12 septembre 1889, de profession mécanicien, alors célibataire (et qui décèdera le 6 août 1953) _ Henri Gaudin épousera, le 6 octobre 1923 à Saint-Sébastien (Guipuzcoa) Jeanne Draper (Port-Vendres, 26 juin 1890 – Saint-Jean-de-Luz, 20 juin 1969 ; leur fille Henriette Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1924 – Saint-Jean-de-Luz, 1er novembre 2009) épousera Henri Aguillon (Laruns – Les Eaux Chaudes, 30 août 1920 – Versailles, 6 août 2015), qui auront 7 enfants Aguillon : Maïté Aguillon (née en 1946 ; qui épousera Michel Richonnier (?, 1943 – Bruxelles, 25 février 2019)) ; Pierre Aguillon (qui épousera Zita Schirru) ; Paul Aguillon ; Françoise Aguillon (née le 5 mai 1952, qui épousera Bertrand de Cherisey) ; Danièle Aguillon ; Jean Aguillon (qui épousera Christine ?) ; et Catherine Aguillon (décédée en 2010) _ ;

Côté Bibal,

il s’agit des enfants _ au moins cinq avérés en ce faire-part de décès de décembre 1920 : François-Ignace, Marie, Élise, Grégoire et Joseph _ du frère cadet d’Annette Bibal-Gaudin, Pascal Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz en 1847 _ sans plus de précision _, artiste peintre de très grande qualité _ dont j’ignore la date du décès : avant ce mois de décembre 1920, nous l’apprenons par déduction ici ; je me suis déjà exprimé plus haut sur cette étrangeté d’absence d’informations biographiques détaillées concernant un artiste de sa qualité ! pour en juger sur pièces, cf les images de tableaux de mon article du 27 mars dernier : _ et de son épouse _ ils se sont mariés religieusement à Zarautz le 23 janvier 1877 ; puis civilement à Saint-Jean-de-Luz le 13 juillet 1878 _ Dorotea de Iburuzqueta, née à Zarautz en 1855 :

Soient les neveux suivants du défunt :

François BIBAL,

né à Saint-Jean-de-Luz  le 17 septembre 1878, fils de Pascal Bibal et son épouse Dorotea de Ibuzqueta, et, comme son père Pascal Bibal, peintre tout à fait remarquable (François-Ignace-Victor Bibal, après avoir résidé _ ainsi que le révèle son livret militaire _ notamment à La Havane (en 1905), puis à Saint-Jean-de-Luz (en 1914, au 41 rue Gambetta), puis à Auch (en 1917), décèdera à Ainhoa en 1944 _ sans plus de précision ; et je trouve déjà cela plutôt étrange, à nouveau : le web est en général bien plus bavard… Non : Ignace-François-Victor Bibal est décédé en son domicile 5 Place Maréchal Foch, à Saint-Jean-de-Luz, le 26 mai 1944 _),

et son épouse, Marie-Rose _ dont j’ignore le nom de jeune fille, la date et le lieu de naissance ; je connais son prénom par la mention de celui-ci, Marie-Rose, sur sa tombe ; elle décèdera en 1963 ; car elle repose auprès de son mari François-Ignace Bibal au cimetière d’Aïce Errota à Saint-Jean-de-Luz ; on pourra se rendre compte de la qualité de l’œuvre picturale de ce dernier, en se reportant aussi aux images de tableaux de mon article du 27 mars :  Marie-Augustine Porterie, née à Auch le 22 mars 1874, est décédée en son domicile du 5 Place Maréchal Foch, à Saint-Jean-de-Luz, le 11 décembre 1962 _ ;

les sœurs Marie et Élise BIBAL,

sont _ ainsi situées dans le faire-part de décès d’Edmond Gaudin : leur oncle _ des sœurs cadettes de François-Ignace Bibal _ mais j’ignore présentement tout d’elles ; probablement leur naissance est-elle advenue entre celle de leur frère aîné François-Ignace, le 17 septembre 1878, à Saint-Jean-de-Luz, et celle de leur frère cadet, Grégoire Bibal, le 3 mai 1882, à Saint-Jean-de-Luz, lui aussi ; et peut-être à Saint-Jean-de-Luz, elles encore (et même au 41 de la rue Gambetta : la maison Dupous-Bibal-Gaudin, héritée des Benoît, boulangers plus avant dans le siècle…) ; elles aussi, Marie et Élise Bibal, étant des nièces côté Bibal du défunt, Edmond Gaudin _ ;

Grégoire BIBAL,

né le 3 mai 1882 à Saint-Jean-de-Luz, fils lui aussi de Pascal Bibal et son épouse Dorotea de Ibuzqueta, a été peintre, puis architecte de profession, lit-on sur sa fiche militaire :

considéré comme insoumis le 11 octobre 1915, il a vécu et vivra un moment hors de France, notamment à Bilbao _ et là, un moment, auprès de sa mère déjà devenue veuve (avant décembre 1920) _, et plus tard (notamment en 1930 – 1932 _ mais auparavant déjà : en 1927-28, par exemple _) à La Havane, à Cuba ; s’étant volontairement présenté au bureau de recrutement de Bayonne le 16 août 1929 (!), il sera laissé en liberté provisoire à Saint-Jean-de-Luz (rue du Midi, Villa Mirentchu _ le fait est bien sûr à relever ! auprès de sa tante paternelle Annette Bibal-Gaudin et de sa cousine Marie Gaudin _). Condamné le 18 octobre 1929 par le Tribunal militaire permanent de Bordeaux à 6 mois de prison avec sursis pour insoumission en temps de guerre, il ne subira pas de détention préventive. Et il sera libéré du service militaire le 14 octobre 1931. En 1930-31-32 _ ce livret militaire est un des rares documents concernant Grégoire Bibal auquel j’ai pu jusqu’ici accéder ; on trouve cependant aussi mention de lui à Cuba, en tant qu’architecte et aussi homme d’affaires, en collaboration avec son frère Joseph, dans les années 30 au moins… _, on le retrouve résidant à nouveau à Cuba _ où son frère François-Ignace avait lui aussi déjà résidé, par exemple en 1905 _ en 1930, 31 et 32. 

Mais au-delà de ce que révèle son livret militaire, nous apprenons aussi que, présent et actif à La Havane, d’août 1927 à décembre 1928, et en collaboration avec son confrère architecte Eduardo Albarran Machin, Grégoire Bibal construisit le théâtre Auditorium (nommé aujourd’hui Teatro Amadeo Roldan), le plus important théâtre de La Havane _ situé au coin des Calles San Ignacio et Obispo.

Préciser l’histoire de ces Bibal artistes peintres _ et maintenant architecte _ luziens _ il y a aussi le cas de Léon Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 1849 – Saint-Jean-de–Luz, 24 avril 1884, rue Gambetta N° 41), artiste-peintre lui aussi, décédé à l’âge de 35 ans, et frère cadet de Pascal Bibal _, dont le détail des vies est si mal connu, serait assurément enrichissant !

Joseph BIBAL,

est le benjamin _ et cinquième ; j’ignore sa date de naissance : postérieurement à 1882 _ de la fratrie des enfants de Pascal Bibal et son épouse Dorotea de Iburuzqueta, après ses frères et sœurs François-Ignace, Marie, Élise et Grégoire Bibal...

Au début des années 30, on trouvera Joseph Bibal à La Havane, où, avec son frère architecte Grégoire _ et leur ami architecte Eduardo Albarran Machin _, il fondera la « Compania Albarran y Bibal SA« , dont il sera, lui, Joseph, le président. Bien plus tard, le 17 mai 1954, et toujours à La Havane, sera fondé « El Banco de la Construccion« , dont Joseph Bibal sera ici encore le président. Il sera aussi vice-président de la « Union Petrolifera Aurerra – Jarahueca » _ cf Los Propietarios de Cuba 1958, de Guillermo Jimenez Soler, en 2006…

Ce n’est donc pas tout à fait un hasard si les frères Grégoire et Joseph Bibal sont mentionnés parmi les plus importants propriétaires de l’ère Batista, à Cuba, au moment de la Révolution et l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro, en 1958 _ j’ignore la date du décès, peut-être à Cuba (ou bien en exil ?), de chacun de ces deux frères : Grégoire et Joseph Bibal

_ ce 14 avril 2022, une passionnante conversation téléphonique avec Pascal Courteault (fils de Pierre Courteault et Jane Gaudin), m’apprend, entre autres précieuses informations, que Grégoire et Joseph Courteault se sont en effet exilés de Cuba en 1958, pour venir s’installer en Floride, où ils possédaient déjà une propriété. Et c’est probablement là qu’ils décèderont : une hypothèse qui reste, bien sûr, à confirmer


Pour finir, il me faut revenir réfléchir un peu sur les Demoiselles BIBAL, Marie et Élisequi auraient pu faire concurrence à Mademoiselle B. BIBAL pour le qualificatif-titre de « Tante Bibi » des trois lettres, en 1921, 1930 et 1933, de Maurice Ravel à son amie Marie GAUDIN.

Mais si Mademoiselle B. BIBAL a rang de belle-sœur pour le défunt Edmond GAUDINen tant que très probable sœur (cadette) de sa veuve, née Annette Bibal, et donc très probable tante de leur fille et destinataire de ces trois lettres,

il n’en va pas de même des Demoiselles Marie et Élise BIBALqui prennent place, elles, sur le faire-part de décès de leur oncle Edmond Gaudin dans le rang des neveux et nièces, et petits-neveux et petites-nièces, du défunt ; et qui ont donc seulement rang de cousines pour Marie GAUDIN

On ne saurait donc qualifier ni nommer aucune des deux, ni Marie, ni Élise, »Tante Bibi« ,

d’autant qu’il est peu probable qu’elles aient vécu toutes ces années _ 1921, 1930, 1933 _ au 41 rue Gambetta ou _ à partir du mois de juillet 1924 _ à la Villa Mirentchu _ c’est déjà beaucoup (pour notre recherche) qu’elles figurent sur le faire-part de décès de leur oncle Edmond GAUDIN ; elles devaient avoir toutes deux autour de 40 ans à cette date du 20 décembre 1920. En aucune de ses lettres à Marie GAUDIN, Maurice Ravel ne fait allusion à quelque membre de la maisonnée autre que celles toujours citées : la grand-mère Annette, son amie Marie, la petite-fille Annie, et la « Tante Bibi« … Que sont devenues les demoiselles Marie et Élise BIBAL ? Ont-elles vécu hors de France (en Espagne, à Cuba) auprès de leur mère veuve, Dorotea ?… C’est possible. En tout cas, je n’ai trouvé jusqu’ici aucune autre trace de ces deux « Demoiselles Bibal » en dehors de leur mention sur ce faire-part de décès de leur oncle Edmond GAUDIN, le 20 décembre 1920. Il arrive aussi que les familles se dispersent.

Et l’expression « Tante Bibi » n’a cours qu’au singulier dans les clins d’œil répétés _ en 1921, 1930 et 1933 : « Tante Bibi«  vit à demeure auprès de sa sœur Annette, de sa nièce Marie et de sa petite-nièce Annie, toutes les trois luziennes elles aussi à demeure ; semblant presque faire partie du décor… _ de Maurice à son amie Marie GAUDIN, de 1921 à 1933, du moins parmi la correspondance accessible et publiée.

La « Tante Bibi » _ de Marie GAUDIN _,  pourrrait être née entre 1846 et 1855 ; et les cousines Marie et Élise BIBAL, entre 1879 et 1881.

La « Tante Bibi« , B. BIBAL, née autour de 1850, avait donc, en 1920, autour de 70 ans ; comme elle aura autour de 86 ans au moment du décès de sa sœur aînée Annette (Madame Edmond GAUDIN), qui décèdera, elle, à l’âge de 91 ans, au mois de novembre 1936.

L’hypothèse de mon article du 1er juin, , tient donc toujours. Et se renforce même :

d’une initiale, B., pour un prénom !

Le « Mademoiselle Bibal » de l’avis de Remerciements du 23 novembre 1936, à l’occasion du décés d’Annette BIBAL-GAUDIN, vient, avec cette découverte du Faire-part d’annonce du décès de Monsieur Edmond GAUDIN du 28 décembre 1920, de recevoir l’initiale B. de son prénom !

Nous avançons…

Ce samedi 8 juin 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour faire un point un peu clair sur ma présente recherche sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel

29mai

C’est la lecture de la passionnante Correspondance de Maurice Ravel
_ homme éminemment discret et pudique, au delà du génial compositeur qu’il est d’abord pour nous, par la présence intense, sobre et noble de sa musique _
telle que vient de la publier, superbement, Manuel Cornejo,
qui m’a fait entreprendre des recherches sur les cousinages de Maurice Ravel à Ciboure ;
mais aussi à Saint-Jean-de-Luz,
une fois que j’ai pris conscience du cousinage _ au troisième degré _ de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937)
avec la luzienne Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968) ;
et cela à partir des qualifificatifs de « cousine » et « cousin »
que j’ai découvert employés dans leurs lettres respectives
de 1910 _ à propos de condoléances de Maurice Ravel à Magdeleine Hiriart-Gaudin pour le décès de son mari Charles Gaudin, disparu le 13 septembre 1910 sur le fleuve Congo _
et 1914 _ à propos de l’annonce par Magdeleine à Maurice du double décès (au front) de ses deux beaux-frères, frères de son mari Charles : Pierre (Saint-Jean-de-Luz, 7 février 1878 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914) et Pascal Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 31 mars 1883 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914).

J’ai désiré comprendre sur quoi ces qualificatifs _ que j’ai pris au sérieux _ pouvaient bien se fonder….
D’autant que j’avais commencé à établir la généalogie
_ complexe, du fait de ses ombres et « trous«  ; et bien méconnue, même depuis les travaux pionniers de Jean-Noël Darrobers _
de la famille cibourienne des Delouart,
depuis Gratien Delouart (1748 – 1798) jusqu’à aujourd’hui.
Inutile de préciser que bien des données continuent de me manquer…
Mais j’ai compris qu’avaient existé, né(e)s à Ciboure, trois Marie _ ou Marie-Baptiste, au moins pour les deux premières d’entre elles _ Delouart (plus un frère : Jean Delouart)
issu(e)s du mariage (le 28 janvier 1778, à Ciboure) de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (c. 1758 – après 1823 _ sans plus de précision _) :
les racines communes à ces divers cousins.
La première de ces trois Marie Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), 
est l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel 
et la mère, aussi, de Gachucha Billac (15 mai 1824 – avant 1916 _  sans plus de précision ; et j’ignore à ce jour la date de son décès _), la chère grand-tante (et marraine) du compositeur ;
la seconde de ces trois Marie Delouart (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), 
est la mère des deux _ sœurs _ Marie Etcheverry :
la première Marie Etcheverry (Saint- Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850), couturière, épouse (à Saint-Jean-de-Luz le 10 novembre 1846) de Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859), tonnelier ; 
et la seconde Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900), modiste, épouse (à Saint-Jean-de-Luz, le 27 août 1851) de Bernard Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 17 juin 1815 – Le Hâvre, 29 janvier 1862), maître au cabotage ;
ainsi qu’elle est _ cette seconde Marie Delouart-là _ l’arrière-grand-mère de la grand-mère paternelle de Maylen Gaudin-Lenoir : Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968) ;
et aussi la grand-mère maternelle de la « tante Clotilde » Dargaignaratz-Zozaya (Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1860 – Urrugne, 26 février 1943) _ l’amatrice de piano et collectionneuse de pianos ; qui, à sa mort, prit soin de léguer l’un de ses pianos au petit-fils de son cousin Dominique Hiriart, Edmond Gaudin et son épouse Angela _,
qui était, elle, la cousine germaine de l’arrière-grand-père de Maylen Gaudin-Lenoir : Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – entre 1926 et 1929
_ j’ignore jusqu’ici la date de son décès : entre avril 1925 (une médaille lui est alors décernée) et juillet 1932 (il est décédé lors du décès de son épouse-veuve, Marianne Imatz-Hiriart, le 9 juillet 1932, ou plus probablement, juillet 1929… ;
je note aussi que lors de son mariage avec Marianne Imatz, le 3 juin 1874, à Saint-Jean-de-Luz, Dominique Hiriart est indiqué comme de profession « menuisier«  ;
alors qu’au mariage, à Ciboure le 20 août 1890, de ses cousins Paul et Nicolasse Goyenague, pour lequel fait partie des quatre témoins, l’acte d’état civil le mentionne cette fois comme « commerçant« , à Saint-Jean-de-Luz ;
plus tard, en 1925, quand lui est décernée une médaille d’or pour services rendus aux œuvres de prévoyance sociale, le Journal officiel de la République du 9 avril 1925 (page 3605), le mentionne comme « administrateur«  de la succursale à Saint-Jean-de-Luz de la Caisse d’Épargne de Bayonne ; et quatre ans auparavant (Journal officiel du 26 juillet 1921), lui avait été décernée une médaille de bronze pour services rendus à la mutualité, au titre de vice-président de la société de secours mutuel Saint-Jean, à Saint-Jean-de-Luz ;
je note cependant qu’au mois de juillet 1929, aux cérémonies d’un mariage un peu mondain à Saint-Jean-de-Luz (celui de Mayi Elissague et Louis Lebrun), une « Madame Hiriart«  est citée par la Gazette locale comme figurant parmi l’assistance, sans un « Monsieur Hiriart«  qui l’aurait accompagnée : Marianne Imatz-Hiriart était-elle alors déjà veuve  ?.. Probablement… ;
je me permets de mettre ici l’accent sur la personne de Dominique Hiriart, car c’est bien lui qui, par son ascendance (les Delouart, via le mariage de sa mère la seconde Marie Delouart avec son père Jean Etcheverry) et sa descendance (les Gaudin, via le mariage de sa fille Magdeleine Hiriart avec Charles Gaudin), nous offre le maillon décisif (et non reconnu jusqu’ici par les rares auteurs qui se sont un peu intéressés aux liens familiaux de Maurice Ravel) permettant de justifier la parenté effective des actuels descendants Gaudin et Lenoir à Saint-Jean-de-Luz avec les ancêtres Delouart de Ciboure, dont descend aussi, et là c’est très clairement connu, Maurice Ravel... _) ;
et la troisième de ces trois Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – ? _ elle vivait encore en 1856 ; et est peut-être décédée en 1872 _), 
est la mère de Simon Goyenague (Ciboure, 22 novembre 1821 – Ciboure, 18 novembre 1890), marin ;
lequel est le presque parrain _ le 13 mars 1875, à l’église Saint-Vincent, de Ciboure _ de Maurice Ravel ;
ainsi que la grand-mère paternelle de Paul Goyenague (Ciboure, le 19 août 1859 – Ciboure, le 8 mars 1929), capitaine au long cours, qui fut _ durablement : au moins du 10 mai 1908 au 17 mai 1925 _ conseiller municipal de Ciboure ; et qui fut aussi capitaine de port de Saint-Jean-de-Luz-Ciboure _ poste pour lequel il put faire valoir ses droits à la retraite le 1er décembre 1925 _ : une personnalité cibourienne _ que Maurice Ravel a pu rencontrer à Ciboure…
D’ailleurs, dans sa lettre _ un document singulièrement important pour nous ! _ à son amie Marie Gaudin, du 22 juin 1911 (à la page 266 de la Correspondance), Maurice Ravel songe, parmi les divers propriétaires de logements possibles, à Ciboure, c’est spécifié (et pas à Saint-Jean-de-Luz !), pour sa mère, son frère Edouard et lui-même, les trois mois d’été qui viennent, à choisir plutôt divers parents cibouriens siens, dont, précisément « les Goyenague«  (au pluriel) ;
et cela pour des raisons de commodité, surtout pour sa cibourienne de mère… :
« Nous préférerions _ voilà ! _ que ce soit chez des parents. Les repas pris en commun seraient moins embêtants que chez des étrangers.
Cherchez donc pour commencer chez Sabadin _ Sabine _ Quinior, si elle vit encore ; chez Eslonta _ Etiennette _ Maicourné (c’est comme ça que ça s’écrit ?) _ qui peuvent-elles donc être ?.. Le mystère résiste pour le moment…  _, chez Marie-Dominique Anchochoury ; chez les Goyenague… _ voilà ! _ ou bien autre part« .
Marie Delouart-Ravel n’oublie certes pas ses parents-cousins cibouriens…
Au final, ce sera chez les Anchochoury, sur le Quai.
Quant au dernier né de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, 
Jean Delouart (Ciboure, le 27 août 1788 – Ciboure, 1872), marin lui aussi,
il eut de son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, le 18 décembre 1798 – Ciboure, le 30 septembre 1844) au moins trois enfants :
Sabine Delouart (née à Ciboure le 24 juin 1825), épouse (à Ciboure, le 12 août 1852) de Bernard Cerciat (Ciboure, le 18 octobre 1824 – Ciboure, le 9 mars 1868) ;
Marie Delouart (née à Ciboure, le 30 juin 1827), épouse (à Ciboure, le 21 décembre 1853) de Guilhen Etchepare (né à Ciboure le 8 juillet 1826)à ce jour j’ignore s’ils eurent une descendance, et, si oui, quelle elle est _  ;
et Jean Delouart (né à Ciboure en 1833), époux (à Ciboure, le 13 novembre 1861) de Dominique Etchepare (née à Ciboure en 1831), et marin, lui encore _ à ce jour j’ignore également si ce couple eut une descendance, et, si oui, quelle elle est.
Bien sûr, il est délicat de venir jeter ainsi un œil sur la généalogie d’une famille qui n’est pas la sienne.
Mon but est simplement de connaître et éclairer un peu mieux les cousinages (basques) de Maurice Ravel, 
lui qui aimait tant les paysages de sa terre natale ; et dont j’aime tant la musique.
Découvrir un peu mieux l’ancrage familial
_ même un peu lointain, pour lui, qui consacrait le plus clair de son temps, ici, à la musique (mais aussi à la baignade et à des promenades) _,
d’un génie aussi singulier que Maurice Ravel,
me paraît passionnant…

Voilà.
Ce mercredi 29 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les blancs questionnants de la mémoire familiale des cousins luziens de Maurice Ravel : pour continuer à progresser dans la recherche…

28mai

Continue, bien sûr, de me travailler _ et en attendant que je joigne la petite-fille de Magdeleine Hiriart-Gaudin _
la question de l’ignorance _ a priori assez étonnante ! _ de la part des présents enfants Gaudin
de leur parenté on ne peut plus effective _ via les Hiriart et les Etcheverry (et d’abord via Magdelaine Hiriart-Gaudin : chaînon crucial de la descendance luzienne des Delouart cibouriens !)avec Maurice Ravel.
Peut-être est-ce en partie dû, aussi, au fait de la force de rayonnement, au sein de leur famille, de l’amitié de Maurice Ravel avec Marie (1879 – 1976) et Jane Gaudin (1880 – 1979) ;
et leur correspondance connue.
Qui aurait pensé aller chercher quelque cousinage que ce soit
du côté des Hiriart ?..
_ sauf à lire avec la plus vigilante attention l’intégralité, et dans les plus petits détails, de la correspondance publiée !
Et, qui plus est avec le petit neveu de la gouvernante des enfants Gaudin, Gachucha Billac ?..
Ce cousinage Hiriart-Ravel échappait-il déjà aux belle-sœurs Gaudin, Marie et Jane, de Magdeleine ?
C’est peu vraisemblable. Magdeleine Hiriart-Gaudin était leur belle-sœur.
Mais quelle position occupait la belle-sœur Magdeleine
_ veuve, en septembre 1910, de Paul Gaudin, l’aîné (1875 – 1910) de la fratrie des sept enfants d’Edmond Gaudin (1844 – 1920) et son épouse Annette Bibal-Gaudin (1845 – 1936)… _ 
au sein de la configuration familiale des Gaudin ? Cela reste à creuser…
Et je suis donc curieux d’en apprendre un peu plus sur les liens ayant pu exister,
tout au long de leurs vies durant,
entre Maurice Ravel
et Magdeleine Hiriart-Gaudin (nés à quatre jours, au mois de mars 1875, et quelques centaines de mètres d’intervalle ! un peu plus que la largeur du port de Saint-Jean-de-Luz – Ciboure…)
_ Maurice (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) et Magdeleine (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – 15 juin 1968) _ ;
ainsi qu’avec Edmond, le fils de Magdeleine et Charles Gaudin (qui leur était né, à Saint-Jean-de-Luz, le 30 mai 1903 _ et décèdera le 28 décembre 1988 _)…
Nulle correspondance entre Maurice Ravel et Edmond Gaudin n’étant accessible jusqu’ici, semble-t-il…  
En remontant plus haut dans la galaxie familiale,
il faut dire que le père de Magdeleine Hiriart, Dominique Hiriart (né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849),
était très jeune (un an et onze mois !) lors du décès de sa mère, née Marie Etcheverry (et fille de la seconde Marie Delouart), le 28 décembre 1850, à Saint-Jean-de-Luz.
De même, aussi, qu’au moment du décès, à Saint-Jean-de-Luz, de son père, Jean-Baptiste Hiriart, le 24 septembre 1859 : 10 ans et 8 mois.
Le principal lien de Dominique Hiriart avec la mémoire familiale (maternelle) des Etcheverry
était cependant représenté par la tante maternelle de Dominique,
en la personne de la sœur cadette de sa mère, je veux dire la seconde Marie Etcheverry (épouse Dargaignaratz), qui décèdera, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 novembre 1900 :
Dominique Hiriart avait alors presque 51 ans. Et sa fille Magdeleine (née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875), avait 25 ans.
Puis, la fille de cette seconde Marie Etcheverry et de Bernard Dargaignaratz : Marie-Clotilde Dargaignaratz, épouse _ le 22 novembre 1905 _ de l’urrugnar Martin Zozaya ; elle décèdera à Urrugne le 26 février 1943…
Qu’a donc connu Magdeleine Hiriart-Gaudin de l’histoire familiale cibourienne des Etcheverry-Delouart ?
Et qu’en a-t-elle narré ? 
Au moins est-il à retenir que Magdeleine et Maurice connaissaient parfaitement, eux, leur propre cousinage ! Ce n’est pas rien.
Même si en sa vieillesse Magdeleine (qui décède le 15 juin 1968) demeura, semble-t-il _ ce que me confie Madame Maylen Gaudin – Lenoir _  muette sur le sujet de ce cousinage
_ elle qui était d’un tempérament plutôt volubile, se souvient sa petite-fille _
avec ses petits enfants, Charles-Paul et Maylen…
Cela aussi est à creuser…
La cousine Clotilde (née à Saint-Jean-de-Luz le 6 mars 1860) avait, elle, 40 ans au décès de sa mère, Marie Etcheverry-Dargaignaratz, le 20 novembre 1900, à Saint-Jean-de-Luz.
Je relève toutefois qu’au mariage de Dominique Hiriart et Marianne Imatz, le 3 juin 1874, à Saint-Jean-de-Luz,
en l’absence des deux parents Marie Etcheverry et Jean-Baptiste Hiriart, déjà décédés, du marié,
celui-ci est assisté de sa tante maternelle, Marie Etcheverry, veuve Dargaignaratz…
C’est tout à fait intéressant.
Celle-ci demeura donc proche de la famille de son neveu Dominique Hiriart.
Et en relisant mes articles précédents, ainsi que la documentation afférente,
je découvre ceci,
concernant le mariage à Ciboure, le 20 août 1890, de Pierre Paul Bernard Goyenague avec sa cousine Nicolasse Goyenague :
que figure parmi les quatre témoins de ce mariage, à Ciboure,
Dominique Hiriart :
« Dominique Hiriart, commerçant _ il n’est plus dit « menuisier« , et pas encore, non plus, « administrateur de la succursale de Saint-Jean-de-Luz de la Caisse d’Epargne de Bayonne«  _, âgé de 41 ans _ il est né en effet le 28 janvier 1849 à Saint-Jean-de-Luz _, domicilié à Saint-Jean-de-Luz« .
Les liens de cousinages
entre les descendants cibouriens et aussi luziens de Gratien Delouart et de ses quatre enfants (les trois Marie Delouart _ épouses Billac, Etcheverry et Goyenague _ et leur frère Jean Delouart),
demeuraient donc très vivants !
Comment Marie Delouart-Ravel aurait-elle pu complètement s’en exclure ?..
De même, encore, que la fille de Marie Etcheverry-Dargaignaratz, Clotilde Dargaignaratz-Zozaya,
demeura proche de la famille de son cousin Dominique Hiriart :
proche de son épouse Marianne Imatz-Hiriart,
proche de sa fille Magdeleine Hiriart-Gaudin,
et proche de son petit-fils Edmond Gaudin,
auquel elle offrit un de ses pianos _ peut-être à l’occasion du mariage de celui-ci, en 1935 ;
non, elle le laissa en héritage à son épouse et lui, lors de son décès, en 1943,
à bien entendre le témoignage de la petite-fille d’Edmond Gaudin…
Qu’a-t-il donc pu se transmettre,
via cette seconde Marie Etcheverry (épouse Dargaignaratz ; et luzienne),
puis via sa fille Clotilde (épouse Zozaya),
de la mémoire cibourienne de la famille Delouart ?
Pour quelles raisons, déjà,
la seconde Marie Delouart et son mari Jean Etcheverry (fils naturel de Jeanne Curutchet), tous deux cibouriens,
se marièrent-ils à Saint-Jean-de-Luz (le 17 août 1814) et s’y installèrent-ils,
à la différence du reste de la maisonnée cibourienne des Delouart ?..
Étaient-ils donc fâchés avec le reste de la famille Delouart ?..
Nous l’ignorons, à ce jour.
Et quels liens entretinrent, ou pas, les deux Marie Etcheverry luziennes (nées, à Saint-Jean-de-Luz, en 1817 et 1824)
avec leurs cousins germains cibouriens, issus, eux aussi, des Delouart :
… 
Sabine Delouart (née à Ciboure en 1809),
Gachucha Billac (née à Ciboure en 1819 _ j’ignore la date et le lieu de son décès : probablement avant 1916 : Maurice Ravel parlant d’elle alors au passé, en une lettre à Marie Gaudin _),
Simon Goyenague (né à Ciboure en 1821),
Jacques Goyenague (né à Ciboure en 1822)
et Marie Goyenague (née à Ciboure en 1827, et épouse en 1850, à Ciboure, de Martin Passicot _ né en 1824, à Ciboure _),
Sabine Delouart (née à Ciboure en 1825, et épouse, en 1852, à Ciboure, de Bernard Cerciat),
Marie Delouart (née à Ciboure en 1827, et épouse, en 1853, à Ciboure, de Guilhen Etchepare _ né en 1826, à Ciboure _)
et Jean Delouart (né à Ciboure en 1833) ?..
A la génération suivante, les cousins cibouriens seront, entre autres,
Marie Delouart (née à Ciboure en 1840, et épouse, à Paris, de Joseph-Pierre Ravel _ né à 1832, à Versoix, en Suisse _),
Paul Goyenague (né à Ciboure en 1859) et son épouse (en 1890, à Ciboure), et aussi cousine, Nicolasse Goyenague (née à Ciboure en 1864),
11 enfants Passicot (nés de 1851, pour l’aîné, Jean-Martin, né à Ciboure, et 1855, pour le second, Juan Tomas, né à Buenos Aires, à 1873, pour le onzième et dernier, Francisco, né à Buenos Aires ; et tous vivant en Argentine),
Jean-Baptiste Cerciat (né à Ciboure en 1854),
Jean Cerciat (né à Ciboure en 1859),
et peut-être quelques autres Cerciat,
ainsi que peut-être quelques Etchepare,
parmi ceux que j’ai à ce jour repérés…
Voilà quelques questions que je me pose
sur ces cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel.
 A suivre…
Je joindrai prochainement la petite-fille de Magdeleine Hiriart-Gaudin…
Ce mardi 28 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur