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Hypothèses sur deux noms de parents cibouriens de Marie Delouart (Sabadin Quinior et Eslonta Maicourné) dans une lettre de Maurice Ravel à Marie Gaudin du 22 juin 1911

05oct

En suivant mon article d’hier ,

revient me solliciter, gardée bien au frais en un coin de ma mémoire, l’énigme toujours à vif des noms de « parents cibouriens » (sic) retranscrits phonétiquement par Maurice Ravel des paroles prononcées par sa mère _ qui « a la flemme d’écrire » (sic) ; de fait, celle-ci n’écrivait jamais… _, la cibourienne Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917),

dans une lettre du compositeur à son amie luzienne Marie Gaudin du 22 juin 1911, quand celui-ci lui faisait part des souhaits assez urgents de sa mère pour « nous trouver un logement à Ciboure (…) à partir du 15 juillet, et resterions 3 mois« …

« Il faut 2 chambres, dont l’une puisse contenir 2 lits. Bien entendu, pension comprise : je ne veux pas que maman fasse autre chose que se reposer. Nous préférerions que ce soient chez des parents (sic !). Les repas pris en commun seraient moins embêtants que chez des étrangers. Cherchez donc pour commencer chez Sabadin Quinior, si elle vit encore _ en juin 1911 _ ; chez Eslonta Maicourné (c’est comme ça que ça s’écrit ?), chez Marie-Dominique Anchochoury ; chez les Goyenague _ qui sont bien des cousins très effectifs !.. A partir du mariage à Ciboure le 28 février 1821 de la Marie Delouart n°3 (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872) et Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849). Ou bien autre part.« 

Soit la lettre 401 de la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo, à la page 266

de ce magnifique et si précieux recueil.

Pour ce qui concerne « Marie-Dominique Anchochoury » et « les Goyenague« , nous sommes moins perdus que pour ces hapax que sont ces noms retranscrits de « Sabadin Quinior » et « Eslonta Maicourné« …

Quelles parentes de Marie Delouart peuvent-elles donc bien être ?

Et ici vient me solliciter l’hypothèse que Sabadin (= Sabine) Quinior et Eslonta (= Etiennette) Maicourné désigneraient peut-être, mais sous leurs noms d’épouses (? si tant est qu’elles se sont mariées…), deux sœurs Delouart, cibouriennes, filles de Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 16-11-1888) et Dominique Etchepare (Ciboure, 1831 – Ciboure, 16-4-1897) :

de fait, Sabine (= Sabadin) Delouart, née à Ciboure le 5 septembre 1866, est décédée à Ciboure le 25 février 1952 _ mais j’ignore à ce jour si elle s’est mariée ! _ ;

quant à Etiennette (= Eslonta), ce pourrait être _ mais c’est bien sûr à confirmer ! il ne s’agit ici que d’une hypothèse… _ une sœur Delouart de la précédente, dont, justement, une sœur aînée, mais décédée à l’âge de 4 ans, portait ce prénom d’Etiennette : celle-ci était née à Ciboure le 5 septembre 1866, et décédée à Ciboure le 8 novembre 1870…

Je me raccroche à ces deux prénoms basques, Sabadin et Eslonta, données par la bascophone Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel…

Mais jusqu’ici, ces transcriptions phonétiques, de l’aveu même de Maurice Ravel, des noms de Quinior (?) et Maicourné (?), n’ont pas donné lieu _ confinement post-Covid empéchant… _ à découvertes de ma part à Ciboure :

ni dans les pages des archives municipales de Ciboure _ mais il faudrait en entreprendre une lecture exhaustive ! _,

ni, non plus, dans la lecture de quelques annuaires téléphoniques _ il est vrai bien trop récents : à la recherche d’éventuels descendants de ces familles…

À suivre…

Ce lundi 5 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les parents cibouro-luziens de Marie Delouart-Ravel contemporains de la naissance de Maurice Ravel, le 7 mars 1875, à Ciboure : un provisoire panorama sur une très méconnue généalogie familiale…

04oct

 

Je désire faire ici un panorama récapitulatif le plus complet possible,

en dépit de ce qu’il me reste encore à trouver en allant examiner méthodiquement, sur place, les précieux livres d’archives de la mairie de Ciboure,
des parents effectifs (c’est-à-dire vivants à la date du 7-3-1875) de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 24-3-1840 – Paris, 5-1-1917),
à la naissance de Maurice Ravel, le 7 mars 1875 ;
et suite au décès de sa mère, Sabine Delouart (Ciboure, 11-3-1809 – Ciboure, 22-12-1874), à Ciboure, le 22 décembre 1874.
La plus proche parente alors en vie de Marie Delouart (1840-1917), à cette date du 7 mars 1875, est sa tante Gachucha Billac (Ciboure, 15-5-1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17-12-1902),
la demi-sœur de sa mère Sabine Delouart (1809-1874) qui vient de décéder le 22 décembre 1874 ;
et que Marie Delouart (1840-1917) choisit pour être la marraine du bébé prénommé Joseph-Maurice, à l’église Saint-Vincent de Ciboure, le 13 mars 1875.
Gachucha Billac (1824-1902) a bien eu un fils, Romain Billac, né à Ciboure le 4 août 1844, mais celui-ci est prématurément décédé à Ciboure le 2 décembre 1862.
Et celui qui tient lieu de parrain, en l’absence à Ciboure du parrain du bébé sur les fonts baptismaux, ce 13 mars 1875,
est Simon Goyenague (Ciboure, 22-11-1821 – Ciboure, 18-11-1890), cousin germain de la défunte Sabine Delouart (1809-1874) :
la mère de Simon Goyenague, Marie Delouart (Ciboure, 17-8-1788 – Ciboure, 15-12-1872 ; épouse à Ciboure le 28-2-1821 de Michel Goyenague (1790-1849)), étant la seconde sœur de son aînée Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29-6-1782 – Ciboure, 28-8-1855),
laquelle, elle, est la mère de Sabine Delouart (1809-1874), ainsi que de Gachucha Billac (1824-1902) ; ainsi que la grand-mère de Marie Delouart (1840-1917), la mère de Maurice Ravel le 7 mars 1875.
La mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (1840-1917), avait bien eu un frère aîné, Pierre Casabon, né à Ciboure en 1838 ;
mais jusqu’ici j’ignore quasiment tout de son existence ; et d’une éventuelle descendance sienne…
Á nul moment le nom de celui-ci n’apparaît, non plus, dans la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo.
Seconde fille (Saint-Jean-de-Luz, 20-11-1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30-11-1900) de la sœur suivante de la Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855), et portant le même nom de Marie-Baptiste Delouart _ d’où ont procédé pas mal de confusions… _, Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17-6-1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3-1-1842), et du mari de celle-ci (le mariage eut lieu à Saint-Jean-de-Luz le 17-8-2014), Jean Curutchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 15-9-1777 – en mer, au large d’Hendaye, 15-11-1841),
est toujours vivante à la date de ce 7 mars 1875 la cousine germaine luzienne (de Sabine Delouart (1809-1874)) Marie Etcheverry (n°2), veuve Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz 20-11-1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30-11-1900).
La sœur aînée de celle-ci, Marie Etcheverry n°1 (Saint-Jean-de-Luz, 21-6-1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27-12-1850 ; et épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 10-11-1846, de Jean-Baptiste Hiriart (1816-1859)), étant alors décédée :
cette Marie Etcheverry n°2 (1824 –1900) avait épousé à Saint-Jean-de-Luz le 27-8-1851 Bernard Dargaignaratz (1815-1862).
Et de ce couple Bernard Dargaignaratz (1815-1862) – Marie Etcheverry n°2 (1824-1900), à cette date du 7 mars 1875, vivent deux filles Dargaignaratz :
Gracieuse Dargaignaratz (1855 – Urrugne, 15-4-1879)
et Marie-Clotilde Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 6-3-1860 – Urrugne, 26-2-1943), qui épousera à Urrugne le 22-11-1905 Martin Zozaya (Urrugne, 1-8-1858 – Urrugne, 5-4-1932).
Issus de la luzienne Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et de son mari luzien Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10-4-1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24-9-1859),
à cette date du 7 mars 1875 vivent deux fils Hiriart, luziens :
Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28-1-1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20-12-1926, qui épouse à Saint-Jean-de-Luz le 3-6-1874 Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28-10-1844 – Saint-Jean-de-Luz, 9-7-1932))
et Jean-Charles Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 20-12-1850 – en Uruguay, ?), qui épousera bientôt à Saint-Jean-de-Luz le 30-6-1877 Marie Arramendy (Saint-Jean-de-Luz, 18-12-1858 – en Uruguay ?) : leur descendance vit toujours en Uruguay…  
 …
Issus de la troisième sœur Delouart, la cibourienne Marie Delouart n°3 (Ciboure, 17-8-1886 – Ciboure 15-12-1872) et de son mari le cibourien Michel Goyenague (Ciboure, 11-1-1790 – Ciboure, 20-11-1849),
à cette date du 7 mars 1875 vivent,
outre le fils aîné, et tenant lieu de parrain à Maurice Ravel le 13 mars 1875, le cibourien Simon Goyenague (1821-1890), époux, à Ciboure, le 15-11-1853, de Josèphe Joachine Albistur (Fontarabie, 4-2-1828 – ?),
et son fils Pierre Paul Goyenague (Ciboure, 19-8-1854 – Ciboure, 6-3-1929), qui épousera, à Ciboure, le 20-8-1890, sa cousine germaine Nicolasse Goyenague (1864-1945),
plusieurs autres enfants de ce couple Goyenague-Albistur :
Jacques Goyenague (Ciboure, 16-10-1823 – Ciboure, 22-11-1886 ; qui épouse à Ciboure le 23-4-1856 la cibourienne Catherine Larrea (1832-1895) ; Jacques Goyenague (1823-1886) et son épouse Catherine Larrea (1832-1895) auront au moins cinq enfants :
Simon Goyenague (Ciboure, 18-6-1856 – Ciboure, 14-1-1874) ; Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11-7-1864 – Ciboure, 1-6-1945) ; qui épousera, à Ciboure, le 20-8-1890, son cousin germain Pierre-Paul Goyenague (1854- 1929) ; Gracieuse Goyenague (Ciboure, 15-7-1866 – Ciboure, 16-8-1950) ; Josèphe Goyenague (Ciboure, 12-6-1868 – ? ) ; Alexandrine Goyenague (Ciboure, -5-1872 – Ciboure, 19-7-1872).
Marie Goyenague (Ciboure, 28-7-1827 – à Buenos Aires, après 1898), qui épouse à Ciboure le 17-7-1850 l’urrugnard Martin Passicot (Urrugne, 24-10-1824 – Buenos Aires, 22-10-1888) ; ils auront au moins 11 enfants Passicot…
et Bertrand Goyenague (Ciboure, 6-3-1832 – ?).
De Marie Goyenague (1827-après 1898) et Martin Passicot (1824-1888),
seul l’aîné de leurs 11 enfants, Jean-Martin Passicot (Ciboure 17-5-1851 – Buenos Aires, après 1895) est né en France, à Ciboure.
Les 10 autres enfants Passicot sont nés en Argentine,
les 7 suivants (Juan Tomas Gabriel, le 30-3-1855 ; Marcelina, le 5-6-1856 ; Pascuala, le 27-6-1858 ; Pedro, le 21-4-1860 ; Catalina, le 9-7-1861 ; Pedro, le 19-11-1863 et Bernarda Mariana le 20-11-1865) à Buenos Aires ; et les 3 derniers (Maria-Luisa, le 26-6-1867 ; Juan Maria, le 26-11-1869 et Francisco, le 15-6-1873) à Las Lomas de Zamora.
Marie Goyenague, son époux Martin Passicot et leur fils aîné Jean-Martin, avaient embarqués pour l’Argentine au port de Pasajes en 1851.
Enfin, du frère cadet des 3 Marie (ou Marie-Baptiste) Delouart (n°1 : 1782-1855 ; n°2 : 1784-1842 ; n° 3 : 1786-1872),
Jean Delouart (Ciboure, 27-8-1788 – Ciboure, 23-9-1872 ; époux à Ciboure le 30-4-1823 de la cibourienne Marguerite Larrea (1798-1844))
à cette date du 7 mars 1875, vivent au moins 3 enfants Delouart issus de ce couple :
L’aînée, Sabine Delouart (Ciboure, 24-6-1825 – ?), épouse, à Ciboure le 12-8-1852, de Bernard Cerciat (Ciboure, 18-10-1824 – en mer, 9-3-1868) ; qui auront au moins 3 enfants Cerciat :
Jean-Baptiste Cerciat (Ciboure, 20-9-1854 – Ciboure, 26-11-1914 ; qui épousera à Guéthary le 4-7-1877 Marie Doyhenart (1853 – après 1923) ; et ce couple aura au moins 4 enfants Cerciat, dont :
Marianne Cerciat (Ciboure, 3-3-1890 – Ciboure, 13-4-1950 ; Jean-Vincent Cerciat (Ciboure, 15-12-1894 – Ciboure, 28-4-1961 ; qui épousera à Ciboure le 6-4-1921 Marianne Ochoteco (Saint-Pée-sur-Nivelle, 28-9-1899 – Ciboure, après 1961) ; et qui auront pour fille Mercedes Cerciat (Ciboure, 18-9-1921 – Ciboure, 9-3-2012)) ; et Marie-Louise Cerciat (Ciboure, 12-4-1900 – Saint-Jean-de-Luz, 15-4-1975 ; qui épouse à Ciboure le 27-2-1923 Adolphe Philippe Sagarzazu (Fontarabie, 5-5-1900 – Ciboure, 1-1-1961 ; et qui auront 3 enfants : Marie-Jeanne Sagarzazu, elle-même mère de Marcel René Sagarzazu ; Jean-Baptiste Sagarzazu et Anita Sagarzazu)) ;
Jean Cerciat (Ciboure, 19-4-1859 – Nouméa, ? ; qui épousera à Nouméa le 24-7-1893, Marie-Eudoxie Allard (12-9-1872 – ?) ; le couple aura au moins 3 enfants Cerciat :
Elise Cerciat (Nouméa, 30-7-1894 – ?) ; Raymond Cerciat (Nouméa, 27-1-1897 – ?) ; André Cerciat (Nouméa, 3-4-1899 – ?) ;
et Jeanne Cerciat (Ciboure, 20-2-1864 – Saint-Jean-de-Luz, 23-9-1947).
La seconde, Marie Delouart (Ciboure, 30-6-1827 – Ciboure, 17-3-1917 ; qui épouse à Ciboure le 21-12-1853 Guilhen Etchepare (Ciboure, 8-7-1826 – Ciboure, 22-5-1872) ; j’ignore s’ils ont eu ou pas des enfants ;
et enfin Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 26-11-1888 ; qui épouse à Ciboure le 13-11-1861 Dominique Etchepare (1831 – Ciboure, 16-4-1897) ; le couple aura au moins 2 enfants Delouart :
Etiennette Delouart (Ciboure, 5-5-1866 – Ciboure, 8-11-1870) ;
et Sabine Delouart (26-4-1868 – Ciboure, 25-2-1952).
Il faut ajouter aussi les descendants luziens de la Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et son époux Jean-Baptiste Hiriart (1816-1859), 
soient les deux frères Hiriart :
Dominique Hiriart (1849-1926 ; époux de Marie Dimatz (1844-1932)) ;
et Jean-Charles Hiriart (1850- ? ; époux de Marie Arramendy 1858- ?)).
Ce dernier couple a quitté la France pour l’Uruguay suite à de mauvaises affaires de Jean-Charles Hiriart, maître bottier.
Mais Dominique Hiriart et son épouse Marie Dimatz eurent, en 1875 et 1877, deux filles Hiriart :
Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11-3-1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19-6-1968) ; qui épousa Charles Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 19-11-1875 – Bimbo, 13-9-1910) le fils aîné d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17-11-1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28-12-1920) et Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz 28-4-1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21-11-1936) ;
Magdeleine Hiriart et Charles Gaudin, dont le fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30-5-1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28-12-1988) véhiculait, dans son automobile personnelle, Maurice Ravel par tout le pays basque, en Espagne comme en France, lors des séjours (ou moments) de villégiature du compositeur sur la côte basque, à la fin des années 20 et début des années 30 ;
et Marie Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 27-7-1877 – Saint-Jean-de-Luz, 19-10-1945).
La Correspondance de Maurice Ravel connue à ce jour _ manque hélas la correspondance de toute la période d’enfance et adolescence, avant 1900 ! Dans quels tiroirs privés se cache-t-elle donc ? _
n’atteste de séjours à Saint-Jean-de-Luz ou Ciboure de Maurice Ravel qu’à partir de 1901.
Mais divers témoignages oraux de plusieurs membres de la famille Gaudin, tels ceux de Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3-3-1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8-12-1976), Jane Gaudin, veuve Courteaut (Saint-Jean-de-Luz, 16-10-1880 – Saint-Jean-deLuz, 28-3-1979) ou Pierre Courteault (Paris, 21-4-1910 – Ascain, 15-12-2006), affirment, très significatives anecdotes à l’appui, la venue de l’enfant Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta, chez les Gaudin, et en particulier auprès de celle qui faisait fonction de gouvernante auprès des 6 enfants Gaudin (Charles, né le 19-11-1875 ; Pierre, né le 7-2-1878 ; Marie, née le 3-3-1879 ; Jeanne (née le 16-10-1880) ; Pascal, né le 31-1-1883 ; et Louis, né le 23-2-1886) : sa marraine et grand-tante _ la demi-sœur (1824-1902) de sa grand-mère Sabine Delouart (1809-1874) : toutes deux filles de Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855) _, sa « chère tante Gachucha » …
En 1900,
pour prendre une date concernant davantage Maurice Ravel lui-même _ et ce que rapportent les premières lettres conservées (et connues à ce jour) à propos de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure _, plutôt que sa mère Marie Delouart en 1875,
étaient donc bien présents à Ciboure et Saint-Jean-de Luz pas mal de parents et cousins de Maurice Ravel,
dont ceux-ci, parmi ceux que j’ai pu repérer jusqu’ici :
Gachucha Billac (1824-1902),
Dominique Hiriart (1849-1926) et son épouse Marie Dimatz (1844-1932), Magdeleine Hiriart (1875-1968) et son époux Charles Gaudin (1875-1910), Marie Hiriart (1877-1945),
Marie Etcheverry veuve Dargaignaratz (1824-1900) et sa fille Marie-Clotilde Dargaignaratz (1860-1943),
Pierre-Paul Goyenague (1854-1929) et son épouse Nicolasse Goyenague (1864-1945),
Gracieuse Goyenague (1866-1950),
Marie Delouart veuve Etchepare (1827-1917),
Jean-Baptiste Cerciat (1854-1914), et son épouse Marie Doyhenard (1853-après 1923), Marianne Cerciat (1890-1950), Jean-Vincent Cerciat (1894-1961), Marie-Louise Cerciat (1900-1975),
Jeanne Cerciat (1864-1947),
Sabine Delouart (1868-1952)…
Ce dimanche 4 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

« Acotz », par Jakintza : troisième volet d’une passionnante série de beaux livres sur « Saint-Jean-de-Luz » et « Ciboure »

18sept

Ce jour, un article de Sud-Ouest intitulé « Saint-Jean-de-Luz : retour sur l’histoire du quartier d’Acotz« 

m’apprend la sortie d’un nouveau volet _ le troisième _ d’histoire locale,

par la très féconde Association Jakintza,

consacré cette fois au quartier _ luzien _ d’Acotz,

situé au nord de Saint-Jean-de-Luz, et limitrophe, en sa frontière, de Guéthary.

Dès mon prochain passage, prochainement, à Ciboure,

je ne manquerai pas, bien sûr, de me procurer ce beau livre…

« Vaste territoire au nom mystérieux, qui n’a jamais eu d’existence géographique, ni administrative déclarée »,

« ni hameau, ni paroisse »,

mais « tour à tour, berceau et grenier de Saint-Jean-de-Luz, avant de disparaître sous les pelleteuses du progrès« ,

précise le journaliste présentant ici l’ouvrage ;

et désignant par cette dernière expression les aménagements assez récents de la zone industrielle et commerciale de Jalday,

au débouché de la sortie « Saint-Jean-de-Luz – nord » de l’autoroute qui mène à la frontière de Biriatou…

03 septembre 2020

Parution du livre sur ACOTZ

ACOTZ-AKOTZ – Les origines de Saint-Jean-de-Luz…

Ce livre complète l’histoire de Saint-Jean-de-Luz parue dans deux volumes en 2018 et en 2019 intitulés « Saint-Jean-de-Luz, de Napoléon III à Charles de Gaulle » et « Chantaco, de la commune de Serrés à Saint-Jean-de-Luz et Ascain ». Ainsi le territoire communal de la cité des Corsaires a été étudié dans sa totalité de la partie urbaine autour du port à ses quartiers excentrés, et de la mer à la Nivelle.


Acotz, plus ancienne partie de Saint-Jean-de-Luz, appartient à la cité luzienne, mais ne se fond pas dans la ville. Ce vaste territoire au nom mystérieux, n’a jamais eu d’existence géographique définie, ni administrative déclarée. Ce n’est pas un hameau ni une paroisse, juste une zone _ voilà _ vallonnée de bois, landes, plages, terres cultivables. Les quartiers actuels, du nom des anciennes fermes qui s’y trouvaient, ont acquis une renommée internationale grâce au surf, au tourisme, et aussi pour la vie économique dans un secteur entrecoupé par la voie ferrée, la route d’Espagne et l’autoroute A 63.

Écrit par Monique Béristain, Jasques Ospital, Serge Harismendy et Guy Lalanne, ce gros (1,6 Kg !) livre , édité par « La Geste » comprend 250 pages et est vendu au prix de 35 euros.

Je me souviens, bien sûr, de nos promenades de vacances, le long des falaises entre la plage d’Erromardie et le territoire de Guéthary,

et des buissons gorgés de mûres du chemin de Chibaou…

Et dans mes recherches généalogiques sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel,

j’ai maintes fois rencontré cette domiciliation _ de paysans, pas de bourgeois… _ en ce quartier d’Acotz…

Ce vendredi 18 septembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Reprise (avec ajouts) de l’article « Dates de naissance et de décès de la « chère Tante Gachuch » de Maurice Ravel » : les avancées d’une recherche

06sept

À des fins d’amélioration de la lisibilité,

et, plus encore, de complétude _ eu égard à la suite de mes recherches (et découvertes !) _,

je viens de procéder à une ré-écriture de mon article du 21 septembre 2019

en mettant en évidence aussi les fruits ultérieurs de ma recherche.

Dates de naissance et de décès de la « chère Tante Gachuch » de Maurice Ravel

— Ecrit le samedi 21 septembre 2019 dans la rubrique “Histoire, Musiques”.

Pour faire un point sur mes nouvelles découvertes aux archives d’état-civil de Ciboure et Saint-Jean-de Luz vendredi 20 septembre,

ceci,

soit un courriel adressé à Manuel Cornejo :

mon séjour hier à Saint-Jean-de Luz et Ciboure m’a permis de passer _ avec profit ! _ un peu de temps aux archives municipales de ces deux cités _ procéder à partir des données documentaires (même sérieuses) du web comporte des limites : elles demeurent lacunaires. Et la recherche est infinie.
Voici pour commencer _ d’autres documents bien intéressants aussi suivront ! _ de quoi rectifier les erreurs (de paresse de recherche) d’un bon auteur,
à propos de Gachucha Billac, la « chère grand-tante » maternelle de Maurice Ravel
(demi-sœur de sa grand-mère Sabine Delouart, née, elle aussi à Ciboure, le 11 mars 1809 _ de Marie Delouart et d’un père demeuré inconnu _),
cet acte de décès (n° 76) d’ »Engrâce Billac, décédée le 17 décembre, rue Gambetta, 41, (83 ans), célibataire« ,
en date du 17 juin 1902, à onze heures du matin :
L’an 1902, et le dix-sept décembre à onze heures du matin,
Par devant nous Dominique Larrea, maire, Officier de l’État Civil de la ville de Saint-Jean-de-Luz, département des Basses-Pyrénées, sont comparus en notre Mairie, Charles Gaudin, capitaine au long cours, âgé de vingt-sept ans, et Pierre Gaudin, employé, âgé de vingt-quatre ans, domiciliés en cette ville, voisins _ sic _ de la défunte,
lesquels nous ont déclaré que ce jour, à quatre heures du matin, Engrâce Billac, domestique, célibataire, âgée de quatre-vingt-trois ans, née à Ciboure
_ en réalité, c’est à l’âge de 78 ans, et non 83, que Gratieuse (et non Engrâce) Billac, née le 15 mai 1824 à Ciboure, décède à Saint-Jean-de-Luz le 17 décembre 1902 ; Gratieuse Billac ne doit pas être confondue avec sa sœur Engrâce, qui, née des mêmes parents Marie-Baptiste Delouart et Jacques Billac, à Ciboure, le 2 juin 1819, serait décédée, ce 17 décembre 1902, à l’âge de 83 ans, …seulement si c’était bien d’elle qu’il s’était agi ici ! ; mais, en réalité, cette petite Engrâce Billac est décédée, à Ciboure, à l’âge d’un jour, le 3 juin 1819 ! La confusion d’âge de la défunte qui marque le témoignage de Charles et Pierre Gaudin, a donc quelque chose d’un peu étrange ; de même que la substitution du prénom, Gratieuse, par Engrâce, même si ce sont là deux manières de signifier le même prénom, dont le dimininutif est Gachucha, ou Gachuch… _,
domiciliée en cette ville, fille de feu Jacques Billac _ âgé de 52 ans à la naissance de Gratieuse, marin : Jacques Billac est né à Ciboure le 5 septembre 1772 ; et il est décédé à Ciboure le 11 mars 1839 _ et de feue Marie Delouart, son épouse _ 41 ans, à la naissance de Gratieuse, poissarde : Marie Delouart est née à Ciboure le 29 juin 1782 ; et elle est décédée à Ciboure le 28 août 1855 _,
est décédée à la rue Gambetta, numéro quarante et un,
ainsi que nous nous en sommes assuré, et ont les déclarants
signé avec nous le présent Acte de Décès après qu’il leur en a été fait lecture.
Ont donc déclaré à la mairie de Saint-Jean-de-Luz le décès de Gachucha Billac
Charles Gaudin, capitaine au long cours, âgé de 27 ans _ né le 19 novembre 1875, à Saint-Jean-de-Luz, Grand’Rue n° 41 _,
et Pierre Gaudin, employé, âgé de 24 ans _ né le 7 février 1878, à Saint-Jean-de-Luz, Grand’Rue n° 41 _
« voisins de la défunte » _ et beaucoup plus que cela : Gratieuse-Gachucha avait pris la place la plus active à leur éducation quotidienne. Les enfants de la maisonnée Gaudin (Charles et Pierre étant les deux aînés) du 41 rue Gambetta, tenaient donc beaucoup, beaucoup à elle…
Suivront deux photos _ de simple confirmation des faits déjà reconnus ; cf mon article du 15 juillet dernier : _ de l’acte de naissance (à Ciboure, le 15 mai 1824) de Gracieuse Billac.
C’est la confusion _ d’où a-t-elle bien pu surgir ? Qu’est ce qui a donc pu la susciter ?.. _ par ce bon auteur de cette « Tante Gachuch » Billac avec la « Tante Bibi » des Bibal
qui a entraîné vos affectations à Gachoucha Billac, aux pages 764, 1250 et 1646 de votre magnifique Correspondance,
de ce qui revenait en réalité à Bernardine Bibal (née à Saint-Jean-de-Luz le 22 août 1855 ; je n’ai _ hélas _ pas pensé à rechercher aux archives municipales de Saint-Jean le document établissant la date de son décès ! _ ce que j’ai fait un mois plus tard, le 25 octobre suivant : Bernadine Bibal, célibataire, est décédée à Saint-Jean-de-Luz en son domicile, 5 Place Maréchal Foch, le 28 février 1943, à l’âge de 86 ans _)…
Un simple calcul d’âge, et, d’abord, une vérification des dates de naissance et de décès de ces deux personnes, Grâcieuse Billac et Bernardine Bibal,
auraient permis d’éviter cette ridicule confusion _ que j’ai déjà relevée ; mais maintenant je dispose de la date effective (et significative de tout ce qui nous manque (!) en fait de documents de la présence de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure avant 1901) du décès de Gachucha, le 17 décembre 1902 _ ; développée hélas dans le livre de cet auteur un peu trop négligent sur ses sources (et leur vérification)…

Compiler ne dispense pas de chercher aussi vraiment un peu et de penser toujours à vérifier (ou rectifier)…
Ce serait plus sérieux pour un travail aspirant à faire référence scientifique !
Précisions en forme de commentaire :
La première de ces 2 mentions par Maurice Ravel de Gachucha Billac, en une lettre à Jane Gaudin, en date du 16 octobre 1902 _ page 82 : « Donnez-moi bientôt de vos nouvelles, ma chère Jane, et en attendant, mes souvenirs affectueux à tous (comprenez dans ce tous la famille de votre tante _ Dorotea Uburuzqueta-Bibal (veuve de Pascal Bibal, frère de la grand-mère de Jane, Annette Bibal-Gaudin), ainsi que ses 6 enfants François-Ignace, Marie, Elise, Grégoire, Jeanne et Joseph Bibal… _ et les Hiriart _ la famille de Magdeleine Hiriart-Gaudin, l’épouse du frère aîné de Jane, Charles Gaudin : en l’occurrence, sa sœur Marie Hiriart, et ses parents Dominique Hiriart et Marie Dimatz _ ) sans oublier Mme Bibal _ Victoire Dupous-Bibal, qui décèdera le 16 juin 1903 _ et ma chère tante Gachuch«  _date de 2 mois et 1 jour avant le décès de Grâcieuse Billac, le 17 décembre 1902.

Jusqu’ici, nulle mention de ce décès _ et de ce qu’a pu en ressentir Maurice Ravel : mais tant de lettres ont disparu ! ou nous échappent !.. _ n’a été retrouvée dans la Correspondance conservée de Maurice Ravel
_ Madame Lenoir m’a répété hier qu’en un accès de rage une personne de sa parenté a (ou aurait) détruit (est-ce possible ???) toutes les lettres de Ravel que cette personne, qui en avait la détention après héritage) avait conservées en sa possession… Quelle terrible (et si absurde !) perte pour la connaissance !

La seconde _ et dernière _ de ces deux mentions du nom de Gachucha Billac dans la Correspondance conservée et connue jusqu’ici de Maurice Ravel 
est très postérieure à ce décès _ du 17 décembre 1902 _, puisqu’elle se trouve dans une lettre adressée à Marie Gaudin, en date du 20 septembre 1916 _ pages 537-538 _ :
son occasion est une dysenterie survenue à Saint-Dizier provoquée par des melons,
ces melons qu’affectionnait tout particulièrement la chère tante Gachucha : « J’ai voulu réaliser le vœu de ma pauvre tante Gachucha, qui souhaitait mourir d’une indigestion de melon. Je m’en suis fourré pendant trois jours avec accompagnement de tomates crues, le tout additionné d’eau contaminée. Me voici depuis 5 jours couché dans ma chambre, avec la perspective d’être transporté à l’hôpital « …
Maurice s’est alors souvenu avec émotion de sa grand-tante et de son goût immodéré des melons…
Les élucubrations d’E. sur les « 64 ans » (« Gachoucha resta ensuite au service de ce couple Gaudin pendant soixante-quatre ans« , lit-on page 30 du livre d’E.) _ d’où peut donc sortir un tel nombre de 64 ? La référence n’en est bien sûr pas donnée…que Gachucha aurait passés au service des Gaudin (Annette Bibal _ née le 28 avril 1845, Grand’Rue n°21, à Saint-Jean-de -Luz  _ et Edmond Gaudin _ né le 17 novembre 1844, Rue Neuve n° 38, à Saint-Jean-de-Luz _ se sont mariés le 27 janvier 1875
_ et si avant ce mariage Bibal-Gaudin de 1875, cela avait été au service des parents d’Annette Bibal (soient Pierre Bibal, né le 5 septembre 1806, rue Saint-Jacques n° 24, à Saint-Jean-de-Luz ; et son épouse Victoire Dupous, née le 9 juin 1822, rue Saint-Jean, n°4, à Saint-Jean-de-Luz) qui s’étaient mariés, eux, le 26 avril 1843, à Saint-Jean-de-Luz), et pas des Gaudin… que Gachucha Billac aurait pu être domestique, à Saint-Jean-de-Luz _)
manquent du plus élémentaire bon sens : 1875 + 64 = 1939 ! _ et 1843 + 64 = 1907 ; ce n’est toujours pas cohérent…
Gachucha Billac, née à Ciboure le 15 mai 1824, aurait atteint en 1939 l’âge beaucoup plus que canonique de 115 ans…
Alors que Bernardine Bibal, née à Saint-Jean-de-Luz le 22 août 1855, était de 31 ans plus jeune que Gachucha Billac
_ pour rappel, cf mon article du 1er juin dernier :  ; et celui du 12 juillet : … C’est pas à pas que l’enquête progresse.
Enfin, si l’on retranche 64 ans (de situation de domestique) des 83 ans de vie de Gachucha Billac (1902 – 64 = 1838),
il se trouve que le résultat de 1838
implique que la cibourienne Gachucha Billac aurait été domestique dès l’âge de 14 ans, en 1838,
des luziens Gaudin-Bibal (mariés à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875) _ de janvier 1875 à décembre 1902, cela ne fait que 28 ans _ ;
ou, plus tôt, des luziens Bibal-Dupous (mariés le 26 avril 1843) _ d’avril 1843 à décembre 1902 (la patronne Victoire Dupous-Bibal, survivant de 7 mois à sa domestique Gachucha Billac, décèdera le 16 juin 1903), cela ne fait encore que 59 ans de domesticité de Gachucha au service de cette même famille des Dupous-Bibal-Gaudin du 41 rue Gambetta : le compte des 64 ans n’y est toujours pas ! _ ;
et même, plus en amont encore, des luziens Dupous-Benoît _ les parents de Victoire Dupous (9 juin 1822 – 16 juin 1903), soient Baptiste Dupous (Béhobie, 26 juin 1800 – Saint-Jean-de-Luz, Grand’Rue n° 41, 11 avril 1865) et Françoise Benoît (Saint-Jean-de-Luz, 2 octobre 1786 – Saint-Jean-de-Luz, Grand’Rue n° 20, 13 septembre 1855) _, qui se sont mariés, eux, le 17 septembre 1821, à Saint-Jean-de-Luz !
Afin de se repérer un peu dans l’histoire de la numérotation des maisons de la rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz,
Ma recherche portant principalement sur les variations de numérotation de la maison des Dupous-Bibal-Gaudin, entre le 7 février 1843 (jour de la naissance, dans cette maison,au 21 Grand’Rue, de Jean-Baptiste Bibal, l’aîné des 9 enfants de Pierre Bibal et Victoire Dupous) et août 1924, quand Annette Bibal-Gaudin, devenue veuve de son mari Edmond Gaudin _ décédé le 28 décembre 1920 _, vend la trop grande désormais maison du 41 rue Gambetta, et part installer sa devenue restreinte famille luzienne _ réduite, en plus d’elle-même (elle a 79 ans), à sa sœur célibataire (âgée de 69 ans) Bernardine Bibal (dite « Tante Bibi« ), sa fille célibataire (âgée de 45 ans) Marie Gaudin (la grande amie de Maurice Ravel), et sa petite-fille, la petite (âgée de 10 ans) Annie Courteault, fille de Jane Gaudin et Henri Courteault ; laquelle Annie Courteault vit avec elles trois, Annette, sa grand-mère, Bernardine, sa grand-tante, et Marie, sa tante, à Saint-Jean-de-Luz, où Annie suit sa scolarité, alors que les parents de celle-ci, Jane et Henri Courteault, et son frère Pierre (il a alors 14 ans en août 1924) demeurent à Paris, où Henri Courteault est conservateur, chef du service administratif des Archives nationales (il en sera nommé Directeur en 1929) _ à la Villa Mirentxu, dans la proche rue du Midi…
Et il faut noter aussi que ce fut le 14 février 1883 que la Grand’Rue de Saint-Jean-de-Luz devint Rue Gambetta… 
La recherche, comme la publication, exigent un inlassable profond souci de la justesse
et un très grand sérieux !
Suivront d’autres précisions documentées : cette fois sur les Hiriart de la rue Gambetta…
Ce samedi 21 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce dimanche 6 septembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les parentés des Hiriart-Gaudin de Saint-Jean-de-Luz : un récapitulatif commode cette fin août 2019, dans le prolongement de mes recherches sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel

31août

Dans le prolongement de mes recherches _ assidues et patientesdes cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel

_ cf mon précédent répertoire récapitulatif (commode parce qu’exhaustif quant aux étapes, step to step, des découvertes de ma recherche) du 9 août dernier : 

 _,

voici ce jour

un répertoire récapitulatif de mes avancées sur quelques parentés des luziens Hiriart-Gaudin

_ cousins de Maurice Ravel, je l’ai démontré (alors qu’eux-mêmes aujourd’hui, telle Madame Maylen Gaudin-Lenoir, l’ignoraient : une étrangeté de situation qu’il faudra démêler ; cf mon article du 28 mai : …) ;

cf mes articles décisifs là-dessus des 13 et 26 mai 2019 :

et  _ :

Ce samedi 31 août 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
P. s. : voici _ toujours pour commodité de repérage _ le rappel exhaustif de ce ce que répertoriait mon récapitulatif du 9 août dernier : 
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