Posts Tagged ‘David Lynch

Un étrange film, pré-lynchien, de Nicolas Roeg, en 1973 : « Don’t look now » (« Ne vous retournez pas »), en une Venise fantomatique…

19août

Et aujourd’hui,

je suis tombé presque par hasard, sur un autre film inconnu de moi jusqu’ici :

« Don’t look now«  _ « Ne vous retournez pas«  _ de Nicolas Roeg, en 1973,

avec Donald Sutherland _ Saint-Jean (Nouveau-Brunswick, 17 juillet 1935)  _ et Julie Christie _ Chabua (Assam), 14 avril 1940 _,

deux acteurs très en vue en ces _ déshinibées et déjantées _ années 70,

tourné notamment en une bien fantomatique Venise 

_ le Mort à Venise de Visconti est sorti sur les écrans, lui, en 1971 .

Un film assez étrange

_ Nicolas Roeg (Londres, 15 août 1928 – Londres, 23 novembre 2018)

semble anticiper ici l’idiosyncrasie d’un David Lynch (Missoula, 20 janvier 1946) :

Eraserhead date de 1977, et Lost Highway de 1997…

et même plus dérangeant encore que déroutant…

Intéressant !

Ce mercredi 19 août 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les fascinantes énigmes du « Mulholland Drive » de David Lynch, en 2001, déjà ; revu à la télévision hier soir……

20juil

Hier soir, sur Arte,

rediffusion du Mulholland Drive (2001)

de David Lynch (Missoula, 21 janvier 1946).

La très longue et riche fiche de Mulholland Drive que propose Wikipedia

est, rien qu’elle-même,

tout à fait passionnante,

par la diversité des énigmes qu’elle juxtapose,

en défiant la sagacité du spectateur du film.

Le film, regardé à la télévision en 2020,

n’a rien perdu de la richesse de sa première vision, au cinéma, en 2001.

Ce lundi 20 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le talent singulier d’Alexi Erenkov : pour vous charmer

03juin

Une voix tendre et grave pour vous séduire : celle d’Alexi Erenkov…

en un CD aux mélodies prenantes,

intitulé Songs of The Saxophones (un CD Full Time Hobby).

Une voix qui me rappelle celle de Stuart Staples,

le chanteur de l’excellent Tindersticks. 

A preuve, cet article :

The Saxophones : cocktail pour un été très cool !

The Saxophones: cocktail pour un été très cool !

The saxophones, duo/trio américain, va sortir son 1er album Songs of the saxophones le 1er Juin (chez Full Time Hobby/Pias) après 2 singles  ( If you’re on the water en 2016 et Aloha début février, juste pour accompagner la naissance de leur 1er enfant). A noter aussi qu’en face B figure une très belle reprise du titre Just you (écrit par David Lynch et Angelo Badalamenti au début des années 90 et que l’on retrouvait dans Twin Peaks ).

 …

The Saxophones, c’est d’abord le projet solo d’un homme, multi instrumentiste, Alexi Erenkov, projet débuté au début de la décennie ; il voulait aussi introduire des percussions et a tout naturellement pensé à sa femme, Alison Alderdice, car, dit-il « Je voulais partager cette expérience avec elle » et il ne supportait pas l’idée non plus de pouvoir partir en tournée des semaines sans elle : « J’aurais été dévasté », déclarait-il aussi ; et on ne doute pas de sa conviction profonde quand il ajoute que « le facteur le plus important dans le choix (d’un membre) d’un groupe est l’Amour » !

Les chansons qui composent le 1er album ont été écrites à bord d’un bateau où le couple vivait, en baie de San Francisco, notamment lors de « matinées pluvieuses » d’hiver avec une simple « guitare acoustique ». Le couple dit s’inspirer d’enregistrements divers des années 50 (Ehen Ahb, l’hawaïen Buddy Fo et Martin Denny , auteur de l’album Exotica en 1947 et du genre musical en découlant), du compositeur italien Vittorio Impiglia et du jazz de la côte ouest.

Si le timbre de voix d’Alexi Erenkov peut rappeler Léonard Cohen sur certains titres (je pense notamment à Alone Again), on peut penser aussi à Stuart Staples (Tindersticks), deux valeurs sures… Ajoutez un zeste de Kurt Wagner (Lambchop), saupoudrez d’un peu de Mercury Rev, de Guillemots et de Cigarettes After Sex et vous avez le cocktailidéal pour préparer et passer un été cool.

Dès le 1er titre, Time is like a river , la tonalité est donnée… Le temps peut s’écouler lentement… Le 2ème titre, Picture, Alexi Erenkov l’a écrit « quelques semaines après la mort de Chuck Berry « … Il s’explique : « A mes oreilles, et c’est très personnel, le couplet d’ouverture ressemble à un Riding Along in my Automobile post moderne». Puis il ajoute : « Je le chante d’un point de vue d’un jeune surfeur californien qui est sur le point de remettre en question ses croyances; A d’autres moments, je réfléchis sur la façon dont ma quête de sens se manifeste dans les envies de consommer et de créer ».

Aloha était le single paru déjà il y a quelques mois ; et reflète le même charme suave que l’on va rencontrer tout au long de l’album. J’ai oublié de mentionner qu’Alexi Erenkov chantait et jouait de la guitare, mais aussi du saxophone (souvent présent et ajoutant une note nostalgique et envoutante à la fois), de la flûte et du synthé. Le duo est aussi accompagné par Richard Laws à la basse et au vibraphone. Après les très beaux Just give up et Alone again (un de mes 3 titres préférés), Work Music souligne la basse de Richard Laws. Les 3 derniers titres ne vous feront sans doute pas danser cet été (quoiqu’un slow est toujours possible !), mais ils vous feront glisser dans la « dream pop » des Saxophones, un petit verre à la main. Écoutez Mysteries revealed… et vous êtes définitivement emportés !

Un CD au charme un peu exotique

prenant.

Ce dimanche 3 juin 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

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