Posts Tagged ‘descendances

Un bref rappel rétrospectif : les tous premiers encouragements de Joël Petitjean à mon travail de recherche, absolument original, à propos de la descendance des trois neveux (Amédée, Gaston et Raymond) de Louis Ducos du Hauron, en date des 24 et 25 septembre 2021…

22juil

En matière de bref recul rétrospectif sur mon patient et suivi travail de recherche _ débuté très précisément le dimanche 6 décembre 2020, avec mon article « «  ; cf mon tout premier article consacré à ma découverte de Louis Ducos du Hauron (dont j’ignorais jusque là jusquà l’existence !!!), en date du jeudi 2 décembre 2020 : « «  _ sur la descendance des trois neveux, Amédée et Gaston Ducos du Hauron et Raymond de Bercegol, de Louis Ducos du Hauron,

voici,

en forme de témoignage de l’amorce de notre amicale et féconde correspondance,

ces deux courriels reçus de Joël Petitjean en date des 24 et 25 septembre 2021 :

_ d’abord, celui-ci, en date du 24 septembre 2021, à 19h 58 :

« Cher Monsieur,

 
Il y a quelques mois _ décembre 2020… _, Claude Lamarque, avec qui je suis en relation très amicale, m’avait demandé s’il pouvait vous donner mon adresse courriel afin que nous puissions échanger sur notre passion commune, ce que j’ai accepté bien volontiers !
 
J’ai donc attendu votre message, et je le reçois aujourd’hui avec joie.
 
Passionné et travaillant sur Ducos du Hauron depuis de longues années, j’ai fait l’effort de suivre au jour le jour, lire (et imprimer) votre formidable travail _ et je retiens, bien sûr, cette extraordinaire expression ! _ (qui mériterait grandement d’être organisé pour une publication) _ Wow !!! et c’est bien sûr moi qui mets cela en rouge _ ; je suis donc un de vos lecteurs assidus _ re-wow !
 
Vous m’avez beaucoup appris _ voilà qui grandement m’honore !
 
Pour ma part, j’ai réuni une importante documentation et j’aurais quelques précisions à vous apporter.
 
Je suis donc à votre disposition pour convenir, si vous le souhaitiez, d’un rendez vous téléphonique ces prochaines semaines. (Nous nous rencontrerons peut-être en marge du colloque du 27 novembre, mais il n’est pas sûr que nous puissions échanger longuement.)
 
Je vous adresse en pièce jointe, pour information, un de mes articles ainsi que mon CV (c’est le plus simple…) où sont décrits tous mes travaux et réalisations sur Ducos du Hauron.
 
Au plaisir de vous lire, bien cordialement.
 
Joël Petitjean« …

Avec ma réponse du lendemain, le 25 septembre, à 11h  02 :

« Cher Monsieur,

 
Quelle magnifique et heureuse surprise que votre courriel !
 
Vous sachant très occupé, et m’étant petit à petit écarté du propos initial de ma recherche concernant les 3 neveux de Louis Ducos du Hauron, 
pour porter mon attention sur leurs descendances, et bientôt les affiliations de ces descendants ;
et plus encore, très vite, sur les parcours en Algérie _ Alger, Orléansville, etc. _ d’Amédée Ducos du Hauron et des personnes qui lui étaient de près, puis de plus loin, apparentées,
je n’ai pas voulu vous ennuyer avec ces recherches qui s’éloignaient des activités de recherche et inventions de Louis Ducos du Hauron 
(ainsi que de ses 3 neveux, qui ont plus ou moins, et à divers moments, collaboré _ Amédée lui aussi ! pas seulement Gaston et Raymond ; et il faudra assurément revenir le creuser !.. _ à ses travaux)…
 
J’étais donc un peu loin de penser que le chercheur très sérieux que vous êtes, pouvait s’intéresser aux interrogations et étapes de ma curiosité à propos de la famille de Louis Ducos du Hauron…
 
C’est que j’ignorais que vous êtes aussi, et peut-être d’abord, un passionné de la curiosité…
 
Les articles de mon blog constituent, en effet, une sorte de journal, quasi au quotidien, de ma recherche tâtonnante, et avançant par « sauts »,
au gré des indices que je parvenais, peu à peu, à glaner, et à connecter un peu entre eux, afin de répondre aux diverses strates de mes interrogations…
 
Même si, de temps, j’éprouvais le besoin d’en tirer quelques maladroites synthèses _ me corrigeant au fur et à mesure.
 
J’ai pu entrer en contact avec divers membres de familles directement issues des 3 neveux de Louis Ducos du Hauron, ou apparentées, via des mariages _ tout particulièrement en Algérie, et notamment à Orléansville et sa région…
Je me suis pas mal appuyé sur des faire-part de mariage et de décès, voire des annonces de naissance _ glanées via le web… _, qu’il m’a fallu éclaircir, au fur et à mesure.
 
Mais j’en ai pris l’habitude, ayant travaillé d’abord sur le parcours _ en zone dite libre, sous l’Occupation _ de mon père (1914 – 2006) durant la guerre (entre mai 1942 et septembre 1944),
pour découvrir, à partir de menus indices, ce qu’il avait vécu : au camp de Gurs, où il a fait partie de Groupes de Travailleurs Étrangers (G. T. E.) ; puis à Toulouse et à Oloron, où il a eu quelques activités de Résistance…
 
J’ai travaillé aussi sur la généalogie (béarnaise) de la famille Bioy, d’Oloron
dont le plus célèbre membre est l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares (1914 – 1999) _ ma mère (1918 – 2008) est née Marie-France Bioy : elle était LA mémoire de la famille… 

Puis, sur la généalogie basquaise de la mère _ Marie Delouart (1840 – 1917) _ de Maurice Ravel (1875 – 1937) : 
j’ai ainsi appris à une luzienne _ Maylen Lenoir, née Gaudin _ le cousinage effectif _ ignoré et même nié jusque là !!! _ de sa grand-mère, née Magdeleine Hiriart (1875 – 1968), avec Maurice Ravel ;
Maurice Ravel dont la grand-tante, Gachucha Billac (1824 – 1902), sœur de sa grand-mère maternelle Sabine Delouart (1809 – 1874),
était la gouvernante des enfants Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, dont l’aîné, Charles Gaudin (1875 – 1910), était le mari de Magdeleine Hiriart…
Dans 2 lettres de 1910  et 1914, à l’occasion des décès de Charles Gaudin, puis de ses frères Pierre (1878 – 1914) et Pascal (1883 – 1914) Gaudin,
Maurice Ravel et Magdeleine Hiriart s’appellent « Mon cher cousin », « Ma chère cousine » : j’ai simplement cherché à comprendre pourquoi…
 
Je suis bien sûr en lien constant avec le Président des Amis de Maurice Ravel, Manuel Cornejo, l’éditeur de la Correspondance de Maurice Ravel,
de laquelle je suis parti pour mes recherches…
J’ai ainsi pu corriger de grossières erreurs de certains biographes prétendument sérieux, qui se contentent de reprendre tels quels, sans critique _ni recherche originale de leur part ! _, les travaux de chercheurs antérieurs…
Manuel Cornejo en tiendra compte lors de la réédition à venir de cette très précieuse Correspondance
Lui aussi est un chercheur passionné (et sérieux !).
 
Dernièrement, je me suis intéressé aussi à la famille d’un ancien collègue de travail, au tournant des années 80,
dont deux neveux, fils de sa sœur Bertille de Swarte, sont d’intéressants musiciens baroques : Sylvain Sartre et Théotime Langlois de Swarte…
Je me souvenais, en effet, que mon collègue, originaire de Dordogne, avait des liens de parenté avec la famille Sartre ;
et il se trouve que le père de Jean-Paul Sartre était originaire de Thiviers, en Dordogne.
Il suffisait d’opérer les connexions nécessaires…
 
Le monde n’est pas si grand que des chemins ne finissent pas par se croiser…
 
Et ma belle-mère est d’une vieille famille d’Agen, les Boué…
 
Voici mon numéro de téléphone : …
Et mon adresse : Francis Lippa …
 
Je suis aussi Vice-Président de la Société de Philosophie de Bordeaux…
 
Encore merci de ce merveilleux contact !
 
Francis« …

Suivi de la réponse immédiate de Joël Petitjean, en date de ce même 25 septembre 2021, à 12h 48,

qui a constitué pour moi un encouragement magnifique, ainsi que le début d’une amitié de chercheurs curieux, honnêtes et généreux dans le partage de leurs découvertes… :

« Cher Monsieur,

Je suis si heureux de recevoir votre réponse !
 
Votre message est passionnant et votre parcours tout à fait remarquable.
 
Il me semble que personne, avant vous-même, n’avait tenté une étude et une synthèse aussi complètes sur la généalogie de Louis Ducos du Hauron _ Wow !!!
 
J’ai lu et entendu bien des choses sur sa vie et son œuvre, mais je suis en effet très curieux d’en savoir davantage sur sa personnalité, ses relations avec ses proches, la manière dont il fut aimé et admiré par les siens, les souvenirs qu’il a laissés à sa famille… Tout cela est de nature à mieux faire comprendre son magnifique et étonnant parcours _ telle était en effet l’intuition originaire qui m’a animé dès le départ….
 
C’est pourquoi mes longues conversations téléphoniques avec Claude Lamarque, dans un climat d’extrême gentillesse et de passion partagée, m’ont comblé de bonheur… (Je n’ai pas de nouvelle récente de Claude ; en avez-vous ?) _ Claude Lamarque va bien, m’a répondu à Lectoure samedi dernier 15 juillet son neveu Louis Allard, auprès duquel je m’enquérais de nouvelles de son oncle Claude…
 
Je me réjouis de notre future conversation. Je vous proposerai une date dans quelque temps (je prépare en ce moment ma communication pour le colloque).
 
Avec mes sincères remerciements, bien à vous.
 
Joël
 
N.B. 1. Après m’être senti bien seul durant de longues années (depuis 1998, sinon depuis 1984…), presque personne n’étant venu au musée voir les archives que j’ai retrouvées, je suis ravi de voir, depuis 2015, toute une synergie se mettre en place _ voilà ce qui est nécessaire à de telles entreprises ! _ à Chalon-sur-Saône, Paris, Agen, Lectoure, Langon, afin d’étudier et faire connaître Ducos du Hauron. Le colloque d’Agen _ du 27 novembre 2021 _ en sera un vibrant témoignage.
 
N.B. 2. Grâce à Charles _ Sarion _ et aux Amis de Ducos du Hauron, j’ai rendu un long article à la Société académique d’Agen. Celui-ci sera bientôt publié, avec d’autres contributions, dans un numéro de la Revue de l’Agenais consacré à l’inventeur« …

Voilà.

Le fait d’une pareille reconnaissance, précoce, de mon travail de recherche absolument original, et publié sur mon blog « En cherchant bien » dès le 6 décembre 2020, à propos des trois neveux de Louis Ducos du Hauron, Amédée et Gaston Ducos du Hauron et leur cousin Raymond de Bercegol, ainsi que de la descendance de chacun d’eux trois, est on ne peut plus précieux pour moi, tout particulièrement de la part d’un chercheur aussi compétent et admirable que Joël Petitjean…

D’autant que Joël Petitjean m’a confirmé, samedi dernier, à Lectoure, qu’il continuait de suivre régulièrement la publication de mes articles sur mon blog…

À suivre…

Ce samedi 22 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et les quelques taches aveugles qui demeurent dans mon effort pour comprendre qui sont exactement les frères et soeurs de Valentine Bitôt-Lourreyt, la mère de Marie-Amélie Lourreyt-Droin, la commanditaire-propriétaire de la sublime Villa Téthys du Pyla, en 1928 : 1) la question…

28sept

Les éléments de généalogie que m’ont fournis,

d’une part, et sur son site accessible à tous, le pilatais _ d’ascendance paternelle (les Vialard) lozérienne : du village d’Ussels (commune de Brion), situé sur le très beau plateau d’Aubrac, à la jointure des départements actuels de la Lozère et du Cantal, et à proximité de l’Aveyron…Raphaël Vialard (né en 1942),

et, d’autre part, cette fois sur ma demande explicite et précise, au tout début du mois de mars 2017, le cantalien _ et plus précisément maursois d’ascendance paternelle (les Bersagol) : Maurs est cependant limitrophe du Lot, et proche de Figeac… _ qu’est Jean-Luc Bersagol (né en 1959),

ne me permettent pas encore d’établir un tableau tout à fait complet de la famille Bitot-Oré,

je veux plus précisément parler ici de la fratrie complète des enfants nés du mariage _ mariage dont, déjà, j’ignore le lieu, assez probablement Bordeaux, et la date, en 1848 au plus tard, au vu de la date de naissance de leur tout premier né : Marie-Thérèse Bitot, née le 8 octobre 1849… _ du podensacais Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 23 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888) et son épouse la bordelaise Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 15 octobre 1898) ;

ce mariage Bitot-Oré

dont proviennent notamment leur fille Valentine-Marie Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, 1931), épouse, à Bordeaux, le 26 octobre 1880, de Charles-Louis-Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914),

puis, notamment aussi, leur petite-fille Marie-Amélie Lourreyt (dont j’ignore encore non seulement le lieu et la date de naissance, mais aussi le lieu et la date de décès ; je connais seulement le lieu, Dax, et la date, le 1er août 1910, du mariage de celle-ci avec l’avocat parisien Georges Droin (Paris, 4 février 1885 – 22 avril 1943) _ comment se sont-ils donc connus, et dans quelles circonstances ? lui, le parisien, et elle, la dacquoise… _,

la commanditaire et propriétaire, avec son mari Georges-A.-Laurent Droin, de la sublime Villa Téthys, de l’Avenue de la Plage, au Pyla (en 1928)…

Je vais tâcher d’avancer un peu dans ces élucidations généalogiques et familiales qui m’intriguent,

et provoquent ma présente curiosité…

À suivre :

demain, les investigations…

Ce mercredi 28 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et les raisons pour lesquelles le fils de Marie Suart (et puis sa descendance jusqu’au présent roi Charles III) a hérité du trône d’Angleterre, à la mort de la reine Elisabeth Iere d’Angleterre, le 24 mars 1603 : les ascendants royaux (autres qu’écossais) de Marie Stuart, en Angleterre, mais aussi en France et en Espagne (Castille)…

16sept

Afin de compléter mes articles «  » du 11 septembre,

et «  » du 12 septembre,

qui étaient consacrés aux liens de descendance de la défunte reine Elisabeth II (1926 – 2022) et le présent roi Charles III (né le 14 novembre 1948) avec la reine d’Écosse Marie Stuart (1542 – 1587),

je désire ici expliciter comment le fils de Marie Stuart, le roi d’Écosse Jacques VI Stuart (1566 – 1625), a pu devenir, le 24 mars 1603, le successeur de la meurtrière de sa mère, je veux dire la reine Elisabeth Ire d’Angleterre (1533 – 1603), Tudor, en devenant aussi, à cette date, le roi Jacques Ier d’Angleterre, Stuart, 

avec toute la descendance qui s’en est suivie de lui _ et son épouse Anne de Danemark (1574 – 1619) _ jusqu’à aujourd’hui.

Et surtout montrer de combien de rois, outre bien sûr ceux d’Écosse, la reine d’Écosse Marie Ire d’EcosseMarie Stuart, se trouve, de fait, être la descendante, d’abord, bien sûr, de rois d’Angleterre, ce qui permet de justifier le passge de la couronne d’Angleterre à son fils, le roi Jacques VI d’Écosse Stuart,

mais aussi, et par des princesses _ filles de rois _ traversant la Manche pour venir épouser des rois ou des princes Anglais ou Écossais,

qui donc étaient les filles de quelques rois de France, ainsi que de Castille _ les royaumes d’Europe n’étant en ces époques pas si nombreux que cela…

Commençons donc par les ascendances anglaises de ces Stuart écossais :

d’abord,

c’est au mariage, le 8 mai 1503 au palais de Holyrood, à Edimbourg, entre son grand-père paternel le roi Jacques IV d’Écosse Stuart (Stirling, 17 mars 1473 – Floddenfield, 9 septembre 1513) et sa grand-mère paternelle Marguerite Tudor (Westminster, 28 novembre 1489 – Mathven, 18 octobre 1541),

qu’advient le lien entre la lignée des rois Stuart d’Écosse et la lignée des rois d’Angleterre, en l’occurrence ici les Tudor,

cette reine Marguerite (1489 – 1541) étant la fille aînée du roi Henri VII Tudor d’Angleterre (Pembroke, 28 janvier 1457 – Richmond, 21 avril 1509) et son épouse Elisabeth d’York (Westminster, 11 février 1466 – Richmond, 11 février 1503)

_ une union, notons-le, qui scella la fin de la Guerre des Deux Roses entre les Lancastre, issus du duc de Lancastre Jean de Gand (Gand, 6 mars 1340 – Leicester, 3 février 1399), le 3e des fils du roi Edouard III d’Angleterre (Windsor, 13 novembre 1312 – Richmond, 21 juin 1377), et les York, issus du duc d’York Edmond de Langley (Kings Langley, 5 juin 1341 – Kings Langley, 1er août 1402), le 4e des fils du roi Edouard III… ;

le roi Henri VII Tudor (1457 – 1509) étant en effet issu d’une branche latérale des Lancastre, du fait du remariage de Catherine de Valois (Paris, 27 octobre 1401 – Londres, 3 janvier 1437), fille du roi de France Charles VI (Paris, 3 décembre 1368 – Paris, 21 octobre 1422) et son épouse la reine Isabeau de Bavière (Munich, 1370 – Paris, 24 septembre 1435), qui, une fois veuve, le 31 août 1422, de son premier époux le roi d’Angleterre Henri V (Monmouth, 16 septembre 1386 – Vincennes, 31 août 1422), s’était remariée avec Owen Tudor (Anglesey, 1400 – Hereford, 1461), grand-père paternel de ce roi Henry VII (1457 – 1509)), qui fonda la dynastie des Tudor, à la mort du dernier roi York, Richard III (Fotheringhay, 2 octobre 1452 – Bosworth, 22 août 1485), à la bataille de Bosthworth le 22 août 1485… _,

avec cette conséquence majeure qu’au décès de la reine Elizabeth Ire Tudor (Greenwich, 7 septembre 1533 – Richmond, 24 mars 1603), fille d’Henri VIII Tudor (Greenwich, 28 juin 1491 – Whitehall, 28 janvier 1547), et petite-fille d’Henri VII Tudor (1457 – 1509), le 24 mars 1603,

la couronne d’Angleterre passa  au roi Jacques VI d’Écossequi devint alors aussi le roi Jacques Ier d’Angleterre, en tant qu’arrière-petit-fils de Marguerite Tudor (Westminster, 28 novembre 1489 – Methven, 18 1541), fille aînée du roi d’Angleterre Henri VII Tudor (1457 – 1509), sœur aînée du roi Henri VIII Tudor (1491 – 1547), et tante paternelle de la défunte, ce 24 mars 1603, reine Elisabeth Ire Tudor (1533 – 1603) _ et c’est en octobre 1604 que le roi Jacques Ier, devenu roi d’Angleterre au décès, le 24 mars 1603 de la reine Elisabeth, réunit sous sa couronne les royaumes d’Écosse et d’Angleterre (il est aussi roi d’Irlande) sous le nom de Grande-Bretagne…

Ensuite,

voici la filiation unissant le roi Jacques VI d’Écosse et Jacques Ier d’Angleterre (1566 – 1625) et sa mère la reine d’Écosse Marie Stuart (1542 – 1587)

au roi Guillaume le conquérant (Falaise, 1028 – Rouen, 9 septembre 1087), le vainqueur le 14 octobre 1066 de la bataille d’Hastings :

Guillaume le conquérant (1028 – 1087)

Henri Ier d’Angleterre (1068 – 1135 ) _ quatrième fils de Guillaume le conquérant

Mathilde l’emperesse (1102 – 1167) _ épouse, d’abord, à Worms le 7 janvier 1114 de l’empereur Henri V du Saint-Empire (1086 – 1125), puis, au Mans le 11 juin 1128, de Geoffroy V d’Anjou Plantagenêt (1113 – 1151)

Henri II Plantagenêt d’Angleterre (1133 – 1189)

Jean Ier sans Terre d’Angleterre (1166 -1216)

Henri III d’Angleterre (1207 – 1272)

Edouard Ier d’Angleterre (1239 – 1307)

Edouard II d’Angleterre (1284 – 1327)

Edouard III d’Angleterre (1312 – 1377)

Edmond de Langley (1341 – 1402), duc d’York en 1355

Richard de Conisburgh (1385 – 1415)

Richard Plantagenêt, duc d’York (1411 – 1460)

Edouard IV d’Angleterre (1442 – 1483)

Elisabeth d’York (1466 – 1503) _ reine consort de Henry VII d’Angleterre Tudor (1457 – 1509)

Marguerite Tudor (1489 – 1541) _ reine consort de Jacques IV Stuart d’Écosse (1473 – 1512)

Jacques V Stuart d’Écosse (1512 – 1542) _ époux de Marie de Guise (1515 – 1560)

Marie Ire d’Écosse Stuart (1542 – 1587)

Jacques VI d’Écosse et Jacques Ier d’Angleterre (1566 – 1425)

Et maintenant il me faut adjoindre à ces ascendances anglaises des rois et reines Stuart d’Écosse, des ascendances un peu plus lointaines, via des princesses faisant la traversée de la Mer du Nord ou celle de l’Atlantique pour gagner l’Écosse septentrionale, d’une part quelques ascendances françaises, et d’autre part quelques ascendances castillanes _ passant sous silence ici les ascendances danoises. On n’hésitait pas à voyager très loin, et forcément par bateau (la Grande-Bretagne est une île !), en ces temps reculés de nous (et sans avions..) _,

des ascendances qui participent aussi de la généalogie de la reine Marie Stuart (1542 – 1587) et son fils Jacques (1566 – 1625), le roi d’Écosse Jacques VI qui deviendra aussi, en 1603, le roi d’Angleterre Jacques Ier ;

et cela en remontant dans le temps, jusqu’à Guillaume le conquérant, vainqueur en 1066 à la bataille d’Hasting, dont la célèbre tapisserie de la reine Mathilde _ conservée à Bayeux _ fait le récit en images…

Et d’abord, donc, les ascendances françaises par quelques princesses ayant fait ce septentrional voyage d’Ècosse :

en remontant dans cette généalogie des Stuart,

la seconde princesse française  _ après la princesse lorraine Marie de Guise (Bar-le Duc, 22 novembre 1515 – Edimbourg, 11 juin 1560), l’épouse, à Saint-Andrews le 12 juin 1538, du roi d’Écosse Jacques V (Edimbourg, 10 avril 1512 – 14 décembre 1560), et mère de la reine Marie Stuart (Linlithgow, 8 décembre 1542 – Fotheringhay, 8 février 1587) _est Catherine de France (Paris, 23 octobre 1401 – Londres, 3 janvier 1437), fille du roi de France Charles VI (Paris, 3 décembre 1368 – Paris, 21 octobre 1422) et de son épouse Isabeau de Bavière (Munich, 1370 – Paris, 24 septembre 1435) ;

la princesse Catherine de France, épouse en premières noces du roi d’Angleterre Henry V Lancastre (Monmouth, 16 septembre 1386 – Vincennes, 31 août 1422), et veuve de lui en date du 31 août 1422 ; mais, surtout pour notre généaologie, remariée en secondes noces avec le noble gallois Owen Tudor (Anglesey, 1400 – Hereford, 1461), qui seront les parents du Comte de Richmond Edmond Tudor (Much Hadhen, 11 juin 1430 – Caernavon, 3 novembre 1456) ;

lequel est le père de celui qui deviendra, le 30 octobre 1485, _ à la suite de la bataille de Bosworth, où le roi Richard III York (Fotheringhay, 2 octobre 1452 – Bosworth, 22 août 1485) est tué... _ le roi d’Angleterre Henry VII Tudor (Pembroke, 28 janvier 1457 – Richmond, 21 avril 1509),

époux, le 14 janvier 1486 _ en forme de clôture de la Guerre des Deux Roses (22 mai 1455 – 22 août 1485) _ d’Elisabeth d’York (Westminster, 1er février 1466 – Richmond, 11 février 1503), fille aînée du roi Edouard IV York (Rouen, 28 avril 1442 – Westminster, 9 avril 1483) ;

lesquels Henry VII Tudor et Elisabeth d’York seront les parents de Marguerite Tudor (Westminster, 28 novembre 1489 – Mathven, 18 octobre 1541) _ qui est aussi la sœur aînée du roi d’Angleterre Henry VIII Tudor (Greenwich, 28 juin 1491 – Whitehall, 28 janvier 1547) _, l’épouse du roi d’Écosse Jacques IV (Stirling, 17 mars 1473 – Floddenfield, 9 septembre 1513) ;

qui seront les parents du roi d’Écosse Jacques V (Edimbourg, 10 avril 1512 – Theobalds House, 14 décembre 1542),

et les grands-parents paternels de la reine d’Écosse Marie Ire Stuart (Linlithgow, 8 décembre 1542 – Fotheringhay, 8 février 1587).    

Puis, les rois d’Angleterre Edouard III (Windsor, 13 novembre 1312 – Richmond, 21 juin, 1377) et son père Edouard II (Caernavon, 25 avril 1284 – Berkeley, 21 septembre 1327) ont tous deux eus des épouses

ou bien française, pour le roi Edouard II :

Isabelle de France (Paris, vers 1292 – Hertford, 22 août 1358), fille du roi de France Philippe IV le Bel (Fontainebleau, avril 1268 – Fontainebleau, 29 novembre 1334) et son épouse Jeanne Ire de Navarre (Bar-sur-Seine, 14 janvier 1273 – Vincennes, 2 avril 1305) ;

ou bien d’ascendance française pour leur fils le roi Edouard III :

l’épouse de celui-ci, Philippa de Hainaut (Valenciennes, 1314 – Windsor, 15 août 1369) est en effet fille du Comte Guillaume Ier de Hainaut (vers 1286 – Valenciennes, 13 juin 1337) et son épouse Jeanne de Valois (Longpont, 1294 – Fontenelle, 7 mars 1352) ; laquelle était fille de Charles de Valois (Vincennes, 12 mars 1270 – Le Perray, 16 décembre 1325), le quatrième fils du roi de France Philippe le Hardi (Poissy, 1er mai 1245 – Perpignan, 16 octobre 1285) et de son épouse d’Isabelle d’Aragon (1247 – Cosenza, 28 janvier 1271) Charles de Valois, père du roi Philippe VI de Valois (1293 – Nogent-le-Roi, 22 août 1350), étant aussi celui qui donna naissance à la lignée des rois Valois, se succédant sur le trône de France depuis le 1er avril 1328 jusqu’au 2 août 1589, c’est-à-dire de l’accession au trône du roi Philippe VI, à la disparition, sans héritier direct, du roi Henri III (Fontainebleau, 19 septembre 1551 – Saint-Cloud, 2 août 1589) ; la maison des Valois cédant alors le trône de France à la lignée des Bourbon, à l’avènement, ce 2 août 1589, du roi Henri IV (Pau, 13 décembre 1553 – Paris, 14 mai 1610) ;

le premier roi Bourbon Henri IV (1553 – 1610) descendant en lignée masculine du roi Saint Louis (Poissy, 25 avril 1214 – Carthage, 25 août 1270) à la dixième génération, via la maison capétienne des Bourbon, issue du petit-fils de Louis IX- Saint Louis, et qui est aussi le sixième et dernier fils de celui-ci, Robert de Clermont (vers 1256 – 7 février 1317) et de son épouse Béatrice de Bourgogne (1257 – Murat, 1er octobre 1310), Louis Ier de Bourbon (Clermont, 1279 – Paris, 22 janvier 1341),

ayant, lui, le roi Henri IV, pour père Antoine de Bourbon, duc de Vendôme (La Fère, 22 avril 1518 – Les Andelys, 17 novembre 1562)…

Fin de l’incise.


Encore un cran plus en amont dans cette généalogie des rois d’Angleterre ancêtres de rois Stuart d’Écosse,

le roi Edouard Ier (Westminster, 18 juin 1239 – Burgh by Sands, 7 juillet 1307) _ père du roi Edouard II (Caernavon, 25 avril 1284 – Berkeley, 21 septembre 1327) _, est l’époux d’Eléonore de Castille (en Castille, vers 1241 – Harby, 28 novembre 1290), fille du roi de Castille Ferdinand III (Peleas de Arriba, 1199 – Séville, 31 mai 1314) et de son épouse la princesse française Jeanne de Dammartin (1220 – Abbeville, 16 mars 1279).

Ce roi Edouard Ier (1239 – 1307) dont le père est le roi Henri III Plantagenêt (Winchester, 1er octobrebre 1207 – Wesrminster, 16 novembre 1272) et la mère est la princesse provençale Eléonore de Provence (Aix-en-Provence, vers 1223 – Amesbury, 26 juin 1291) ;

 et dont les grands-parents paternels sont le roi Jean Ier sans Terre (Oxford, 24 décembre 1166 – Newark, 19 octobre 1216) et sa seconde épouse, la princesse aquitaine Isabelle d’Angoulême (vers 1890 – Fontevraud, 4 juin 1246).

Le roi Jean Ier sans Terre (1166 – 1216) étant lui-même fils du fameux roi Henri II Plantagenêt (Le Mans, 5 mars 1133 – Chiron, 6 juillet 1189) et son épouse la célébrissime Aliénor d’Aquitaine (Belin, 1122 – Poitiers, 1er avril 1204). 

Et en remontant encore un peu plus haut,

le roi Henri II Plantagenêt (1133 – 1189) est fils du comte Geoffroy V d’Anjou Plantagenêt (24 août 1113 – Château-du Loir, 7 septembre 1151) et de son épouse Mathilde l’emperesse (Sutton Courtenay, 7 février 1002 – Rouen, 10 septembre 1167), qui est fille du roi d’Angleterre Henri Ier d’Angleterre (Selby, 1068 – Lyons-la-Forêt, 1er décembre 1135) et de sa seconde épouse la princesse Mathilde d’Écosse (Dumfermline, 1080 – Westminster, 1er mai 1118) ; 

Henri Ier d’Angleterre (1068 – 1135) étant lui-même le 4éme fils du grand Guillaume le conquérant (Falaise, 1028 – Rouen, 9 septembre 1087) et de son épouse la fameuse Mathilde de Flandre (1131 – Caen, 2 novembre 1083) ;

et Mathilde d’Écosse (1080 – 1188) étant la fille cadette du roi Malcom III Grosse tête d’Écosse (1031 – Ainwick, 13 novembre 1093) _ le vainqueur de Macbeth ! _ et son épouse Marguerite de Wessex (vers 1046 – Edimbourg, 16 novembre 1093).

On voit donc ici le croisement assez fréquent de ces dynasties royales écossaises et anglaises

et où donc situer géographiquement la lignée des Plantagenêt ?.. _,

mais aussi françaises, ainsi que castillanes…

Ce vendredi 16 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur