Posts Tagged ‘échanges de courriels

Un simple et bref point sur le suivi à ce jour de ma lecture de l’oeuvre de François Noudelmann…

19juin

Ma lecture enchantée de son  « Les enfants de Cadillac«  _ publié au mois d’août 2021 aux Éditions Gallimard, et reparu en Folio le 4 mai dernier ; cf mes articles du 21 au 29 mai, puis le 5 juin dernier ; et mon récapitulatif « «  _, m’a donné le très puissant désir de prendre une connaissance vraiment précise et fouillée, par la lecture minutieuse de ses divers ouvrages publiés, du passionnant parcours de penser (et écrire), tout à fait singulier, de François Noudelmann ;

lequel François Noudelmann, très étrangement, je n’avais plus lu, depuis 2008,

alors même que m’avait très positivement marqué la lecture, à sa parution, en octobre 2008, aux Éditions Gallimard, de son très remarquable « Le toucher des philosophes : Sartre, Nietzsche, Barthes au piano« .

Et sur ce magnifique travail, j’avais de fait rédigé le 18 janvier 2009 cet article-ci : « « …

J’avais même pu alors échanger par courriels avec François Noudelmann, comme le narrait, un peu plus tard, mon article du 5 avril 2009 : «  » ; comportant ces courriels que je m’empresse de rapporter ici :

Le petit mot amical de François Noudelmann à mon envoi d’articles de mon blog « En cherchant bien« 
m’a fait très plaisir. Et c’est de lui que je retiens ce mot même d’ »énergie » :


De :      Titus Curiosus
Objet :     Écriture et musique
Date :     28 mars 2009 07:48:48 HNEC
À :       François Noudelmann

Au delà du plaisir de découvrir que votre « Toucher des philosophes  » vient de se voir récompensé
du « Grand Prix des Muses«
 _ déjà un bien beau nom ! _,
je me permets de vous adresser cet article « Rebander les ressorts de l’esprit (= ressourcer l’@-tention) à l’heure d’une avancée de la mélancolie : Jean Clair » à propos du dernier volume du « Journal » de Jean Clair « La Tourterelle et le chat-huant« ,

car une remarque de Jean Clair fait état de l’importance pour lui de la musique pour s’aider à « écrire plus juste« …
J’ai conclu mon article sur cette note (et le rappel de votre livre).


Bien à vous,
Titus Curiosus

Et la réponse de François Noudelmann :

De :       François Noudelmann
Objet :     Rép :Écriture et musique
Date :     30 mars 2009 08:41:55 HAEC
À :      Titus Curiosus

Merci beaucoup pour ces informations et vos textes. Quelle énergie vous avez, c’est impressionnant ! J’aimerais avoir le secret de ces “ressorts”…
Amicalement, François

Voilà !

Et maintenant retour à mai- juin 2o23…

Avant même la réponse, par courriel, en date du 5 juin dernier, de François Noudelmann

_ « Cher Francis (si je peux me permettre),

Quel bonheur et quel privilège d’être lu par vous et de partager tant d’affinités. Non seulement nos histoires résonnent ensemble, mais vous savez parfaitement analyser les enjeux de ces questions sur l’identité, francité et judéité, diffractées dans les archipels créolisés et pensés par Glissant. Je vous remercie infiniment pour ces conversations entre nous, à distance, qui se perdent parfois dans les spam, mais ressurgissent comme un hasard objectif qui permet de « tomber sur » et de relever l’espoir d’être entendu, d’écouter une voix amie et riche de sa propre mémoire. 

En amitié,

François«  _

à mon envoi, par courriel, le 31 mai 2023, des 7 articles que j’avais consacrés à ma lecture de ce passionnant « Les enfants de Cadillac », autour de la formation  (« feuilletée ») d’une identité personnelle un peu singulière : « ,

je m’étais très vite procuré _ en les ayant spécialement commandés _, son « Les airs de famille : une philosophie des affinités » ainsi que, dans la foulée, peu après, son « Penser avec les oreilles« , paru au mois d’août 2019, aux Éditions Max Milo.

Enchantement de ces successives lectures !

J’ai alors aussi retrouvé dans une des piles de ma bibliothèque personnelle un exemplaire _ que je n’avais pas encore lu : il demeurait là comme en souffrance de lecture d’un courrier pas encore décacheté ! _ de son « Le génie du mensonge« , paru en septembre 2015, aux Éditions Max Milo.

Puis,

parmi les étagères du rayon des essais littéraires de la librairie Mollat,  m’attendait encore un exemplaire du plus récent « Un tout autre Sartre« , paru au mois d’octobre 2020, aux Éditions Gallimard…

Et ce même jour, c’était vendredi dernier 16 juin, vers 10h 30, je me suis empressé de commander aussi son « Hors de moi« , paru en librairie au mois de février 2006, aux Éditions Léo Scheer ;

ainsi que son « Édouard Glissant : l’identité généreuse« , paru, lui au mois de février 2018, aux Éditions Flammarion…

Voilà donc, très simplement, ce petit point rapide sur mes lectures passées, présentes et à venir des ouvrages de François Noudelmann,

entre lesquels je vais tâcher de préciser les divers liens et connexions de penser et écrire _ et publier, chez divers éditeurs… _ de leur auteur…

Ce lundi 19 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos de prochaines parutions discographiques ramistes, et autres, d’oeuvres créées à l’Académie royale de Musique, à Paris, en 1723, 1735, 1751 et 1752…

29oct

Mes échanges de courriels mélomaniaques, avec divers amis mélomaniaques eux aussi,

portent des fruits.

Ainsi voici mon récent envoi de ce jour :

Merci, cher P., de ces bonnes nouvelles ramistes (et autres…) ;

et je retiens, bien sûr, et note sur mon carnet, ces CDs à venir :

l’ « Acante et Céphise », de Jean-Philippe Rameau (Dijon, 25 septembre 1783 – Paris, 12 septembre 1764), une pastorale héroïque créée à l’Académie royale de Musique, à Paris, le 18 novembre 1751,

par Alexis Kossenko _ qui paraîtra le 5 novembre prochain, chez Erato _,

ainsi que le CD « Legros haute-contre de Gluck » _ Joseph Legros, Monampteuil, 7 septembre 1739 – La Rochelle, 20 décembre 1793 / Christoph Willibald Gluck, Erasbach, 12 juillet 1714 – Vienne, 15 novembre 1787 _, par Reinoud Van Mechelen, décidément passionnant (et magnifique !) :

un CD qui, consacré cette fois à Joseph Legros (haute-contre principalement de Gluck), viendra s’ajouter aux passionnants CDs Alpha 554 et Alpha 753 que Reinoud Van Mechelen a consacrés (en août 2018, et septembre 2020) à Louis Dumesny _ du côté de Montauban, vers 1635 – entre 1702 et 1715… _, haute-contre principalement de Lully _ Florence, 28 novembre 1632 – Paris, 22 mars 1687 _, et à Pierre Jelyotte _ Lasseube, 13 avril 1713 – Estos, 11 septembre 1797 _, haute-contre principalement de Rameau _ Dijon, 25 septembre 1683 – Paris, 12 septembre 1764.

Mais connaître _ et admirer ! _ aussi quelques airs magnifiques d’œuvres marquantes, voire chefs d’œuvre, de compositeurs contemporains des grands Lully, Rameau, Gluck, mais un peu moins retenus, eux, de la postérité,

est mieux que bienvenu pour enrichir et densifier avec justesse la culture musicale de l’honnête homme d’aujourd’hui… 

Parmi mes grands coups de cœur discographiques récents,

d’une part, le CD « Amazone  » (Erato 0190295065843) de Léa Désandré

_ dont j’ai eu pour élève le père, P. Désandré, à Bordeaux en 1979 (!) : le 20 octobre dernier, nous avons eu le plaisir de converser un moment au téléphone… _,

avec, notamment, de très beaux airs d’André-Cardinal Destouches (extraits de sa « Marthésie, première reine des Amazones », de 1699, à Fontainebleau)

et Anne Danican Philidor (extraits de sa mascarade « Les Amazones », de 1700, à Marly)

_ cf mes articles L’éclatant CD « Amazone » de Léa Désandré, Thomas Dunford, et Jupiter : la plénitude d’une splendide voix (de mezzo-soprano) et la révélation d’un répertoire français (et italien) magnifique, à redécouvrir vraiment ; ou la magie d’un CD… ,

puis Le très enthousiasmant CD « Amazone » de Léa Désandré et l’Ensemble Jupiter chroniqué par ResMusica , dans lesquels je rectifie certaines erreurs du livret du CD_

Les airs italiens extraits des 2 « Mitilene, regina delle Amazoni »,

celle du florentin Giovanni Bonaventura Viviani _ Florence, 15 juillet 1638 – Pistoia, décembre 1692 _, créée à Parme (et donnée ensuite aussi à Naples) en 1681,

et celle du napolitain Giuseppe De Bottis _ 1678 – 1753 _, créée à Naples en 1707,

sont eux aussi splendides… ;

ainsi que, d’autre part, le CD « Baritenor » (Erato 0190295156664) de Michael Spyres,

dont le travail, tant de recherche que d’interprétation, m’a passionné ;

et auquel j’ai consacré une série d’articles :

_ Le travail de composition du programme du CD « Baritenor » par Michael Spyres, eu égard à l’histoire de l’opéra et des chanteurs, entre 1781 et 1937 : l’intelligence de la dynamique souple des voix, de Michael Spyres… ;

_ La richesse des impressions éprouvées en écoutant en boucle le programme très varié du si beau « Baritenor » de l’admirable Michael Spyres ;

_ Ce qu’on peut apprendre aussi du précédent récital d’airs d’opéra de Michael Spyres, « Espoir », en 2017

Michael Spyres est un chanteur exceptionnel ;

et Léa Désandré a désormais cessé d’être seulement « prometteuse » : elle est dès maintenant magnifiquement accomplie.

Elle aussi nous réserve d’excellentes surprises, je n’en doute absolument pas : elle sort vraiment du lot des chanteurs de maintenant ;

et n’a plus rien à faire de quelque parrainage _ Cecilia Bartoli, Véronique Gens, etc. _ que ce soit…

Je suis aussi bien d’accord avec toi pour très vivement souhaiter des enregistrements intégraux, enfin, de ces œuvres vraiment majeures du si beau répertoire français du XVIIIe siècle, à côté des œuvres flamboyantes _ et assez bien servies au disque… _ de notre génial Rameau,

que sont

_ le ballet héroïque « Les Fêtes grecques et romaines », de François Colin de Blamont (Versailles, 22 novembre 1690 – Versailles, 14 février 1760), une œuvre créée à l’Académie Royale de Musique, à Paris, le 13 juillet 1723 ;

_ la tragédie en musique « Scanderberg », de François Rebel (Paris, 19 juin 1701 – Paris, 7 novembre 1775) et François Francœur (Paris, 8 septembre 1698 – Paris, 5 août 1787), une œuvre créée à l’Académie Royale de Musique, à Paris, le 27 octobre 1735 ;

_ le ballet héroïque « Les Amours de Tempé », d’Antoine Dauvergne (Moulins, 3 octobre 1713 – Lyon, 11 février 1797), une œuvre créée à l’Académie Royale de Musique, à Paris, le 7 novembre 1752…

Quelles scandaleuses absences discographiques il y a là !..

Même si la production discographique, comme sur la scène, d’un opéra revient assurément cher…

Et si, peut-être, le public en mesure de l’apprécier, ne cesse de se réduire, et assez vite, comme une peau de chagrin…

Il n’est que de voir aussi, en aval, la réduction drastique de la plupart des rayons de CDs de classique…

Même si, très heureusement, le rayon-musique de la grande librairie Mollat à Bordeaux, résiste, pour le moment, à cette bien triste « nanisation »,

avec des vendeurs cultivés et ultra-compétents…

Bien à toi, cher P.,

et à suivre…

Francis, à Bordeaux

Voilà,

une petite actualité de la meilleure production discographique,

tant immédiatement présente, qu’à venir prochainement…

Ce vendredi 29 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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