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Une très vivante « Journée d’études et hommages » à Pier Paolo Pasolini à la Salle capitulaire, Cour Mably, à Bordeaux…

05nov

Précédée vendredi soir 4 novembre de la projection de « Teorema » (1968) au Cinéma Utopia,

s’est déroulée ce samedi 5 novembre une très vivante « Journée d’études et hommages » à Pier Paolo Pasolini (Bologne, 5 mars 1922 – Ostie, 2 novembre 1975),

à la salle Capitulaire, Cour Mably à Bordeaux ;

avec une assistance nombreuse et très attentive…

Comme il se doit pour une telle « journée d’études« , les contributions rassemblent principalement et d’abord des intervenants qui sont des chercheurs spécialistes de l’auteur à ainsi honorer, qui se font part, entre eux ainsi qu’à l’assistance qui s’y intéresse, voire s’y passionne, des fruits souvent pointus de leurs plus récentes  recherches…

Et pour ce qui me concerne,

parvenu seulement en fin de matinée Cour Mably, en cette belle salle capitulaire,

j’ai hélas manqué le discours d’accueil de la présidente de l’Association invitante « Notre Italie« , Stefania Graziani, ainsi que la contribution _ passionnante, m’a tout de suite confié, à mon arrivée, ma cousine Françoise Morin _ de Pierre Katuszewki (Université de Bordeaux-Montaigne) concernant « Les Hymnes poétiques du théâtre de Pier-Paolo Pasolini » ;

mais j’ai pu assister à la très intéressante et originale contribution de Hervé Joubert-Laurencin (Université de Paris-Nanterre), « Pasolini scénariste dans les années 50 _ Cinéma de poésie« ,

avant de me joindre au repas des conférenciers et organisateurs, au tout proche restaurant Mably _ que je connaissais bien il y une vingtaine d’années ; parmi les convives, l’ami (passionné éminent de l’œuvre de Pasolini) Éric des Garets…

….

À la reprise à 14h 30,

c’était l’ami René de Ceccatty qui intervenait « À propos de Pétrole« , dont va paraître le 1er décembre prochain, dans la collection L’Imaginaire de Gallimard, une traduction plus complète, toujours par lui, de cette œuvre décisivement majeure (et tragiquement inachevée, du fait d’abord et surtout de l’assassinat de Pasolini, le 2 novembre 1975, aux abords de la plage d’Ostie) ;

« Pétrole« , dont René a très clairement explicité et la complexité, et l’importance déterminante ; ainsi que les liens très étroits à l’assassinat même de Pasolini _ là-dessus, lire l’indispensable (!) « Une ordalie« le chapitre ajouté, aux pages 241 à 279, par René de Ceccatty à la réédition, en février 2022, de sa très claire biographie de Pier-Paolo Pasolini : « Pasolini« , en Folio-biographies… 

Et immédiatement en suivant,

ce fut l’amie Monique Moulia (membre de « Notre Italie« , et cheville ouvrière de ces passionnantes journées Pasolini à Bordeaux), qui nous a donné une superbe _ et splendidement poétique _ justissime contribution « À propos des lucioles : rage et ‘joy’ de Pier-Paolo Pasolini« .

Et j’ai hélas dû alors quitter l’assistance pour impératifs personnels…

En tout cas,

j’ai été ravi et comblé de l’accent si parfaitement mis par chacun, sans exception, de ces divers intervenants sur l’importance fondamentale du poétique, et de la poésie, dans tout l’œuvre, sans exception aucune, de Pasolini,

et cela quel que soit le médium d’adresse _ et interpellation la plus vive et marquante possible _en direction du plus vaste et varié public qui puisse être touché, choisi pour s’exprimer par ce poète ultra-brûlant et à vif, à la si forte et incisive présence, en tout, qu’a été et demeure, par tout son œuvre, Pier-Paolo Pasolini…

Ce samedi 5 novembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Décès de Jean Mauriac, un homme juste et droit

29août

C’est hier que, un peu par hasard,

en parcourant la presse quotidienne,

j’ai appris la nouvelle un peu sèche du décès, lundi 24 août dernier, de Jean Mauriac,

le dernier vivant des quatre enfants de François Mauriac (Bordeaux, 11 octobre 1885 – Paris, 1er septembre 1970) :

Claude Mauriac (Paris, 25 avril 1914 – Paris 22 mars 1996, époux de Marie-Claude Mante) ;

Claire Mauriac (Paris, 5 août 1917 – Paris, 19 novembre 1992, épouse d’Yvan Wiazemsky) ;

Luce Mauriac (Paris, 17 avril 1919 – Boulogne-Billancourt, 16 octobre 2011, épouse d’Alain Le Ray) ;

et Jean Mauriac (Paris, 15 août 1924 – Paris, 24 août 2020, époux de Caroline Flipo).

Sur les tombes _ loin de Bordeaux, de Malagar, et de Saint-Symphorien _ de quelques uns des membres de la famille Mauriac,

cf cet informatif article de Bertrand Beyern : Qui repose à Vémars ? _ Vémars (Val d’Oise) se situe entre Roissy-en-France et Mortefontaine…

J’ai rencontré Jean Mauriac, à Bazas, lors d’un très amical déjeuner sous les arcades de la Grand-Place,

à l’occasion d’un salon du livre de Bazas, auquel je participais aussi ;

et j’en ai conservé une forte impression,

d’un homme juste et droit.

Et c’est avec un vif plaisir que j’ai lu son très vivant et direct François Mauriac à Malagar _ Entretien avec Eric des Garets,

paru en janvier 2008, aux Éditions Fayard ;

ainsi que son passionnant et très riche Le Général et le journaliste _ conversations avec Jean-Luc Barré, également paru aux Éditions Fayard, et en janvier 2008.

Je me souviens aussi de ce mot d’un ami commun,

en janvier 2016,

alors que je faisais des recherches un peu fouillées sur la vaste famille bordelaise des Mauriac :

« Tu as raison d’être mauriacien ! Et sans te limiter au seul François. C’est incontestablement une famille d’écriture. Depuis le père de François _ Paul Mauriac (Saint-Pierre d’Aurillac, 22 mai 1850 – Bordeaux 11 juin 1887) _ jusqu’à sa petite fille Anne _ Wiazemsky (Berlin, 14 mai 1947 – Paris, 5 octobre 2017). 

J’aime beaucoup Jean dont j’ai été très proche. A mes yeux, c’est un bien meilleur écrivain que Claude qui est davantage un « chroniqueur ». Jean est plus libre ! Et son écriture, comme celle de son père, si sensuelle, si attachée au monde. Jean est très fatigué.
J’ai aimé le livre d’Anne Duprez _ Claire Mauriac _ le roman d’une mère _, si imparfait soit-il. La bio de Barré _ François Mauriac _ biographie intime, en deux volumes _ est infiniment supérieure à celle de Lacouture, et elle ne triche pas !« …

Jean Mauriac : une perte marquante pour la grande culture française.

Ce samedi 29 août 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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