L’adorable récital de Lieder avec orchestre « Im Arm der Liebe » de Juliane Banse, en un CD BR Klassik paru en 2017 : Joseph Marx, Walter Braunfels, Erich-Wolfgang Korngold, Hans Pfitzner…
26août
Découvert une fois encore, en cherchant bien, parmi la malle au trésor des CDs soldés cet été 2024 par mon disquaire préféré,
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c’est un absolument adorable récital de Lieder avec orchestre titré « Im Arm der Liebe » de la soprano Juliane Banse, avec le Münchner Rundfunkorchester placé sous la direction de Sebastian Weigle, que le CD BR Klassik 900322 « Im Arm der Liebe » paru en 2017 _ enregistré à Munich les 26 et 27 mars et du 10 au 12 décembre 2015 _ nous offre à découvrir,
avec des Lieder rares et jusqu’ici très peu enregistrés des compositeurs Joseph Marx (Graz, 11 mai 1882 – Graz, 3 septembre 1964), Walter Braunfels (Francfort, 19 décembre 1882 – Cologne, 19 mars 1954), Erich-Wolfgang Korngold (Brünn, 29 mai 1897 – 29 novembre 1957), Hans Pfitzner (Moscou, 5 mai 1869 – Salzbourg, 22 mai 1949)…
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Sur ce délicieux et très délectable CD « Im Arm der Liebe » _ écoutez-en ici le podcast… _ paru, donc, en 2017,
j’ai pu dénicher un bel et très juste article, intitulé « Im Abendrot« , en date du 5 février 2018, sous la plume de l’avisé Jean-Charles Hoffelé, sur son toujours excellent blog Artamag – Discophilia :
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IM ABENDROT
Marx, Korngold, Pfitzner, Braunfels : ce disque qui embaume _ voilà ! _ serait-il un manifeste ? Juliane Banse y dore de son soprano miellé _ oui, oui… _ le chant postromantique allemand _ voilà… _, ouvrant l’album par le grand rêve éveillé des Lieder und Gesänge de Joseph Marx, avec son orchestre éperdu, aux teintes d’automne _ oui. Si ce n’est pas entré d’emblée au cœur de cette veine dont l’acmé fut les Vier letzte Lieder de Richard Strauss qui étrangement manquent ici : le minutage assez court (52 minutes) les aurait pourtant autorisés _ certes.
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C’est le seul bémol que je peux porter, mais Juliane Banse et Sebastian Weigle auront certainement voulu en rester au rare, au quasi inédit au disque _ voilà ! _, exhumant les Chants chinois de Braunfels, à l’orchestre si évocateur, à l’univers de petite comédie des _ éminemment délicieux ! _ Einfache Lieder d’un Korngold encore gamin (et qui sait son Richard Strauss).
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Cinq Lieder de Pfitzner concluent ce voyage d’émotion, plus sombres, plus secrets, véritable fin d’automne _ oui _ où peuvent se lire déjà les orages de l’hiver. Venus mater fut assez célèbre, mais les autres plus guère courus depuis le temps où la Radio du Reich les donnait à Michael Raucheisen et à ses chanteurs. Magiques _ oui ! _ surtout incarnés comme cela _ absolument ! _, avec cet art des mots à fleur de lèvre _ oui _, dans cet orchestre profond comme la nuit _ oui, oui. Disque d’une sombre magie _ en effet… _ dont il est impossible de se déprendre _ et c’est aussi mon cas.
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LE DISQUE DU JOUR
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Joseph Marx (1882-1964)
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Lieder und Gesänge (6 extraits : No. 2, Waldseligkeit ; No. 24, Und gestern hat er mir Rosen gebracht ; No. 17, Marienlied ; No. 3, Der bescheidene Schäfer ; No. 9, Selige Nacht ; No. 22 Sommerlied)
Italienisches Liederbuch (extrait : No. 2 Ständchen)
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Walter Braunfels (1882-1954)
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Drei Chinesische Gesänge, Op. 19
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Erich Wolfgang Korngold (1897-1957)
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6 einfache Lieder, Op. 9 (4 extraits : No. 1, Schneeglöckchen ; No. 3, Das Ständchen, No. 4, Liebesbriefchen ; No. 6, Sommer)
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Hans Pfitzner (1869-1949)
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Venus mater, Op. 11 No. 4
Trauerstille, Op. 26 No. 4
Gretel, Op. 11 No. 5
Untreu und Trost, Op. 26 No. 4
Nachts, Op. 26 No. 2
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Juliane Banse, soprano
Münchner Rundfunk Orchester
Sebastian Weigle, direction
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Un album du label BR-Klassik 900322
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Photo à la une : Julian Banse, au Theater an der Wien, dans une représentation de « Das Tagebuch der Anne Frank », de G. Frid – Photo : © Herwig Prammer
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C’est principalement le nom d’Erich-Wolfgang Korngold, mais aussi celui de Juliane Banse, qui m’ont conduit à enrichir ma discothèque personnelle de ce merveilleux récital de 54′ 40…
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Bravissimo, Madame…
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Ce lundi 26 août 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa