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Bertille de Swarte et les fécondes activités du Centre culturel de rencontre du château de L’Esparrou, à Canet-en-Roussillon…

21juin

Après mon ,

je poursuis ce que j’ai commencé d’engager avant-hier en mon article

Comme je l’ai indiqué,

la fondation en janvier 1988 à Perpignan de l’IRVEM (Institut de Recherche Vocale et d’Enseignement Musical Méditerranéen), a constitué une étape décisive _ et majeure _ dans la carrière culturelle de Bertille-Marie-Thérèse-Françoise de Swarte :

son activité, là _ à l’IRVEM _, d’enseignement du chant se poursuivant très activement aujourd’hui…

Une autre fondation est aussi très importante dans la carrière artistique de Bertille de Swarte :

celle de l’Association des Amis du château de l’Esparrou, à Canet-en-Roussillon association créée le 12 juillet 2001 _,

dans le domaine familial _ cf le bien intéressant article Un second souffle pour le château de l’Esparrou, paru dans L’Indépendant de Perpignan le 12 avril 2012 _ hérité de sa grand-mère maternelle Marie-Thérèse Sauvy (Perpignan, 1er mai 1896 – Canet-en-Roussillon, 30 juin 1994) ;

Marie-Thérèse Sauvy, l’épouse _ à Neuilly-sur-Seine, le 17 mars 1923 _ de André-Marie Rendu (Paisandu, Uruguay, 17 mai 1885 -Canet-en-Roussillon, 8 août 1953),

et surtout la fille de celui qui fut maire de Perpignan _ du 1er mai 1904 au 13 mai 1907_Eugène Sauvy (Perpignan, 19 octobre 1868 – 1917) ;

fils du premier propriétaire de ce beau domaine de Canet-en-Roussillon :

Joseph Sauvy (Perpignan, 30 octobre 1833 – 1892)

ASSOCIATION LES AMIS DE L’ESPARROU

L’association « Les Amis de l’Esparrou » s’est donné comme objectif principal dès sa création « la protection, la sauvegarde, la promotion et l’étude du patrimoine architectural, culturel et naturel du château de l’Esparrou, de son parc et de son environnement ». Un objectif qui trouve pleinement son sens aujourd’hui avec le projet de faire de l’Esparrou un haut lieu culturel et événementiel _ voilà ! _, comme il le fût d’une certaine manière dès sa construction en 1891. L’association Les Amis de l’Esparrou lors de sa création, a organisé à l’Esparrou et dans d’autres lieux équivalents de la région (le château du Parc-Ducup, etc.) des concerts et des lectures musicales autour d’auteurs et de compositeurs de la fin du XIXe. De même, elle a proposé des visites-conférences portant sur l’univers architectural, artistique et culturel de cette époque, et permettant d’interroger les spécificités de l’identité catalane, grâce à la découverte des demeures de la famille Pams à Perpignan, Port-Vendres et Valmy, ou de l’architecture de la fin du xixe siècle à Barcelone.

Après l’inscription du château à l’Inventaire des monuments historiques en 2011, qui a permis la protection du château, l’Association a engagé une démarche pour devenir Centre culturel de rencontre (CCR) dans un objectif de sauvegarde du patrimoine et de mise en place d’un projet _ culturel et artistique _ d’intérêt général. La Commission nationale du 5 janvier 2012 avait proposé au Ministre de prendre le projet en considération, une première étape qui a permis d’approfondir le projet, de travailler avec l’appui de la DRAC et des collectivités partenaires pour franchir les étapes vers le label. L’Association depuis 2012 développe un projet qui s’articule sur un thème, L’intime, décliné autour de quatre axes qui croisent à la fois l’histoire du domaine, une présence artistique essentielle, un fort positionnement dans le domaine de l’éducation artistique auprès des jeunes, un questionnement sur la société et l’environnement. La programmation annuelle se tourne vers tous les publics (familles, jeunes publics, publics empêchés, scolaires, tout public…) et propose des concerts, spectacles, expositions, conférences, formations, résidences d’artistes en lien avec l’environnement et le patrimoine de l’Esparrou.

LE PROJET DE CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE

Silhouette familière émergeant au-dessus d’une mer d’arbres et de feuillages, le château de l’Esparrou est le témoin d’une époque dont l’histoire est encore proche dans les esprits, palpable, racontée, photographiée. La volonté des propriétaires (descendants des bâtisseurs de l’Esparrou) est de créer une rencontre à travers l’art en valorisant ce patrimoine. L’ouverture à un public diversifié fait le lien entre ce passé et le présent. Le château marie de façon unique un terroir cultivé, des zones humides et les rivages de l’étang qui sont d’une très grande sensibilité écologique. De par sa situation, (enracinement dans la ruralité, biodiversité), son histoire (prenant de plein fouet le nouveau siècle et tout le modernisme qu’il suscita), et le lien étroit avec de nombreux artistes, l’Esparrou doit devenir un lieu de référence pour replacer l’homme dans une rencontre avec l’art, la culture et les milieux naturels dans une approche intimiste, « L’Intime » ayant été choisi comme axe de réflexion du futur CCR.
La configuration du lieu permettra d’accueillir après sa restauration des publics très variés. Les salons et la bibliothèque éclairés de larges fenêtres pourront recevoir des artistes qui résideront pour peindre, écrire ou composer. Le parc de 5 hectares, à quelques encablures de la civilisation, est un site exceptionnel, riche d’une histoire ornithologique hors du commun. La colline, avec ses vignes et ses bosquets, est un lieu remarquable en période de migration et de nombreux passereaux peuvent y être observés. L’anse de l’Esparrou est actuellement le seul endroit où les oiseaux de l’étang de Canet peuvent se réfugier. Des petits chemins jalonnés de bancs de pierre serpentent à l’intérieur du parc et invitent à la contemplation et au repos.

L’investissement de Bertille de Swarte _ et avec elle, celui de nombreux membres de sa famille, à commencer par ses enfants ; mais aussi ses neveux et nièces, gendres, belle-filles, petits-enfants… _ dans ce Centre de Rencontre culturel et artistique _ en particulier musical _, est donc, lui aussi, très important.

 

Ce lundi 21 juin 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et en suivant l’exploration de la tension des pôles d’attraction des domiciliations, l’essai d’une chronologie roussillonnaise des de Swarte, autour de l’Esparrou (des Sauvy et Rendu)…

04juin

Mon projet présent concerne l’éclairage de la tension des 2 pôles d’attraction

pour certains des membres de la famille des de Swarte-Rendu :

l’attraction du pôle périgourdin du Domaine de La Meynie, à Trélissac (Dordogne), depuis son acquisition par Alain de Swarte en 1956 ;

et l’attraction du pôle roussillonnais de L’Esparrou, à Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), depuis l’élévation du château, en 1889, suite à l’acquisition du Domaine, par Joseph Sauvy, en 1875…

Ainsi que la place qu’y tient la chronologie des événements familiaux les affectant,

à tenter d’établir le plus précisément possible...

La difficulté de la tâche tient à la relative pauvreté des données disponibles concernant le parcours de celle qui m’apparaît comme le centre polarisateur des attractions roussillonnaises, Bertille de Swarte,

dont j’ignore même le lieu _ Trélissac ? _, ainsi que la date _ et même seulement l’année _ de naissance.

Je suppose seulement que cette date de naissance de celle qui occupe la seconde place de la fratrie des 4 enfants d’Alain de Swarte et son épouse Geneviève Rendu-Sauvy _ après Thibault, et avant Béatrice et Eymeric de Swarte _,

se situe entre la date du 3 mars 1955 _ naissance de Thibault _, et la date du 29 mars 1962 _ naissance de Béatrice de Swarte _ : entre 1956 et 1961, par conséquent… 

Mais avant d’en venir là, je désire prendre en compte deux dates, et plus encore deux événements, qui me paraissent importants, voire essentiels, en cette chronologie de ce qui m’apparaîtt comme une attraction roussillonnaise de presque tous les membres de la famille de Swarte, du moins la parenté la plus proche d’Alain de Swarte (Hazebrouck, 3 janvier 1926 – Agnonac, 26 décembre 2009) :

je veux dire, d’une part, le repère que constitue, dans cette chronologie « roussillonnaise« , le décès à Prades (Pyrénées-Orientales), le 3 août 1990, de Pierre de Swarte (Vieux-Berquin, 10 décembre 1898 – Prades, 3 août 1990) _ alors que son épouse, Suzanne Martin de Ramefort (Gennes, Maine-et-Loire, 16 janvier 1902, Agonac 15 août 1997), est décédée, sept ans plus tard, en Dordogne, à Agonac…

et d’autre part, et surtout, le décès à Canet-en-Roussillon, le 30 juin 1994, de la grand-mère maternelle _ côté Rendu et Sauvy _ d’Alain de Swarte :

Marie-Thérèse Sauvy (Perpignan, 1er mai 1896 – Canet-en-Roussillon, 30 juin 1994), l’héritière du Domaine et du château de l’Esparrou.

Si le côté de Trélissac, et du Domaine de La Meynie,

c’est d’abord Alain de Swarte,

le côté de Canet-en-Roussillon, et du Domaine (et château) de L’Esparrou,

c’est d’abord Marie-Thérèse Sauvy, épouse Rendu.

Recherche bien sûr à suivre,

Ce vendredi 4 juin 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

La présence des De Swarte dans les Pyrénées-Orientales : la filiation de Geneviève Rendu, née Sauvy, avec les Sauvy de Perpignan (et le château de l’Esparrou à Canet-en-Roussillon)…

29mai

Maintenant,

de même que je me suis demandé ce qui a pu déterminer Alain de Swarte de quitter Neuilly-Sur-Seine et la région parisienne

_ Alain de Swarte, né à Hazebrouk le 3 janvier 1926, s’est marié à  Geneviève Rendu à Neuilly-sur-Seine au mois de juin 1954 ;

Neuilly-sur-Seine où leur est né le petit Thibault le 3 mars 1955… ; Neuilly-sur-Seine, où furent aussi domiciliés (cf le Bottin de 1912, page 330) Eugène Sauvy (qui fut maire de Perpignan de 1904 à 1907) et son épouse Rose Sisqueille, les grands-parents maternels de Geneviève Rendu, au 20 bis de l’Avenue de Neuilly ; Neuilly-sur-Seine, aussi, où est décédé le 2 octobre 1995 Henri Sauvy, l’oncle maternel (frère de Marie-Thérèse Sauvy) de Geneviève Rendu… _

pour venir s’installer en 1956 _ l’année qui a suivi la naissance de Thibault _ au Domaine de la Meynie, à Trélissac, en Dordogne, et cela en l’absence de tout lien familial _ ni côté de Swarte, ni côté Rendu, ou Sauvy _ avec le département de la Dordogne,

de même, je me suis demandé ce qui a pu occasionner la résidence de la sœur d’Alain de Swarte, Bertille de Swarte, dans les Pyrénées-Orientales : à Perpignan, à Céret, ou à Canet-en-Roussillon

_ j’ai cependant noté, dans mes recherches, que le père d’Alain de Swarte (qui décèdera, lui, à Agonac, Dordogne, le 26 décembre 2009), Pierre de Swarte, né à Vieux-Berquin le le 10 décembre 1898, est décédé le 3 août 1990 à Prades (Pyrénées-Orientales) ;

alors que l’épouse de Pierre de Swarte, Suzanne Martin de Ramefort, née à Gennes, Maine-et-Loire, le 16 janvier 1902, est décédée à Agonac, Dordogne, le 15 août 1997…

Or, il se trouve que dans l’établissement d’une généalogie, il ne faut jamais négliger, ni perdre de vue, les ascendances maternelles des personnes…

Et les ascendances maternelles de Bertille de Swarte _ et de ses frères (Thibault et Eymeric) et sœur (Béatrice), issus du mariage d’Alain de Swarte avec Geneviève Rendu-Sauvy _ ont un puissant ancrage en Roussillon, comme nous allons le découvrir…

Si l’on remonte en effet dans la généalogie des enfants _ dont Thibault, et Bertille de Swarte _ d’Alain de Swarte (Hazebrouk, 3 mars 1926 – Agonac, 26 décembre 2009) et son épouse Geneviève Rendu-Sauvy (Paris, 1er décembre 1929 – Antonne-et-Trigonant, Dordogne, 26 octobre 2008)

_ il faut remarquer ici que les communes de Trélissac, sur le terroire de laquelle se trouve le Domaine de la Meynie, où avait choisi de s’installer, en 1956, Alain de Swarte, et où réside désormais son plus jeune fils, Eymeric de Swarte ; Agonac, où sont décédés Alain de Swarte (le 29 décembre 2009) et sa mère, née Suzanne Martin de Ramefort (le 15 août 1997) ; Antonne-et-Trigonant, où est décédée l’épouse d’Alain de Swarte, née Geneviève Rendu-Sauvy (le 26 octobre 2008) ; de même que Champcevinel, où se trouve le cimetière où reposent Alain de Swarte et son épouse Geneviève Rendu, sont des communes rurales voisines les unes des autres, dans les environs relativement proches de Périgueux _,

la généalogie _ ou ascendance _ maternelle en amont de Geneviève Rendu-Sauvy, est fort intéressante, géographiquement, tout particulièrement du côté _ roussillonnais… _ des Sauvy :

en effet, Geneviève Rendu-Sauvy _ ainsi que la nomme bien significativement son fils aîné Thibault de Swarte _, est la fille du couple formé _ leur mariage a eu lieu à Neuilly-sur-Seine le 17 mars 1923 _ par André-Marie Rendu (Paisandu, en Uruguay _ ou bien Provins, en Seine-et-Marne)… _, 17 mai 1885 – Canet-en-Roussillon, 8 août 1953) et Marie-Thérèse Sauvy (Perpignan, 1er mai 1896, Canet-en-Roussillon, 30 juin 1994).

Et cette dernière, Marie-Thérèse Sauvy _ la grand-mère maternelle des 4 enfants (Thibault, Bertille, Béatrice et Eymeric de Swarte) d’Alain de Swarte et Geneviève Rendu-Sauvy _, est la fille du couple _ le mariage a eu lieu à Rivesaltes le 21 juin 1894 _ formé par Eugène Sauvy (Perpignan, 19 octobre 1868 – 1917) et Rose Sisqueille (Estagel, 16 novembre 1873 – 21 mars 1945).

Et il se trouve qu’Eugène Sauvy a été maire de Perpignan : de 1904 à 1907.

Eugène Sauvy (1868 – 1917) est lui-même le fils du couple _ le mariage a eu lieu à Perpignan le 7 septembre 1857 _ formé par Joseph Sauvy (Perpignan, 30 octobre 1833 – 7 novembre 1892) et Joséphine Izam (Perpignan, 10 juillet 1838 – Perpignan, 10 janvier 1925).

Et en 1875, Joseph Sauvy, prospère négociant en vins perpignanais, et Président de la Chambre de commerce des Perénées-Orientales, acquiert l’important Domaine de l’Esparrou, à Canet-en-Roussillon, sur lequel il fait bâtir, en 1889, un château, le château de l’Esparrou.

Les successions familiales des Sauvy _ les descendants de Joseph Sauvy sont nombreux… _ sont relativement complexes,

mais le château de l’Esparrou constitue bien un fort ancrage, tant patrimonial qu’artistique (et musical) _ de nombreux concerts y sont donnés _, pour Bertille de Swarte et les siens,

tant Sartre que Langlois de Swarte…

À suivre,

Ce samedi 29 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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