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Question : lesquels des « Tirages Fresson » de Bernard Plossu, sont ceux que je préfère ?.. Et maintenant, des images avec vue sur la mer

11nov

Et pour en terminer aujourd’hui avec les images d’extérieur de ce « Tirages Fresson« 

de septembre 2020, aux Éditions Textuel, de Bernard Plossu,

mon choix se porte maintenant sur 3 images « avec _ discrète _ vue sur la mer » :

aux pages 73 ( »Nice, France, 2008« )

et 98 (« Île de Ventotene, Italie, 2010« ),

pour ce qui concerne ma liste d’images préférées, au nombre de 13 ;

et à la page 42 (« Ligurie, Italie, 2008« ), dans ma liste complémentaire de 22.

La rencontre de notre regard avec la mer est

la plupart du temps _ mais il existe aussi de rares exceptions ; et, pour ma part, le paysage déchiqueté de rochers et falaises noirs de Suances, en Cantabrie, est représentative de ce genre répulsif pour moi… Alors que j’apprécie tant, et Santander, et la Cantabrie…magnifiquement bienfaisante ;

ne serait-ce que l’espace d’une brève seconde, par exemple lors d’un trajet en voiture ou en train _ j’en ai maintes fois fait l’expérience, par exemple au pays basque aimé, sur la côte entre Hendaye et Biarritz : que ce soit dans mes trajets (pour le travail) entre Saint-Jean-de-Luz et Bayonne, du côté de Bidart ; ou (pour le pur plaisir) le long des quelques kilomètres de la sublime corniche, entre Ciboure-Socoa et Hendaye ! Et chaque fois, j’exulte sur cette route de corniche, promise à probable prochaine disparition ! quand elle domine l’océan ; cf l’article de Sud-Ouest le 31 octobre dernier : Une partie de la corniche basque s’est effondrée _ :

une formidable bouffée d’énergie joyeuse nous est alors donnée, sans compter, par la simple vision de l’océan…

Ainsi l’œuvre de photographie _ et tout spécialement ses « tirages Fresson » en couleurs ; et peut-être, cela, pour le bleu tendre que ces tirages subliment si merveilleusement… _ de Bernard Plossu

comporte-t-il pas mal d’images fascinantes avec _ le plus souvent discrète _ « vue sur la mer«  ;

mais sans rien, jamais, de particulièrement pittoresque, spectaculaire, ni même décoratif ; surtout pas.

La mer se passe très bien de publicité…

Simplement ce bleu-là de la mer,

que l’image vient jusqu’à nous, qui la regardons, par quelque magique télétransportation en quelque sorte au carré,

 nous donner-transformer-augmenter, nous aussi

_ pour ce terme de « télétransportation« , cf l’usage que j’en fais, à la suite de René de Ceccatty en son magnifique « Enfance _ dernier chapitre« , en mon article du 12 décembre 2017 :

L’image référencée comme « Nice, France, 2008« , à la page 73,

présente pour l’essentiel,

et au-dessus d’un sol légèrement mouillé de pluie, qui en reflète _ et multiplie, par diffraction _ quasi imperceptiblement le bas,

le portique délicieusement suranné (en 2008), mais soigneusement conservé tel quel,

d’une plage privée de Nice, sur la Promenade des Anglais : la « PLAGE BEAU RIVAGE » ;

un portique _ un peu tarabiscoté _ qui s’élève, se dresse, à la fois fier et désuet _ d’où son étrange charme, indéniable _, au-dessus d’une mer uniforme, dépourvue de vagues,

et surtout sur le fond d’un ciel gris-bleu, lui aussi, tout embrumé ;

un portique _ de gloire balnéaire ! _ dont une fine rampe blanche propose de descendre jusqu’à la plage _ de galets de Nice _, qu’on ne voit pas, en contrebas…

Tout se présente ici à nous en un infiniment tendre _ quasi virginal et céleste _ camaïeu bleu et blanc.

Quant à l’image référencée « Île de Ventotene, Italie, 2010« , à la page 98 (et dernière de l’album)

Ventotene 2010 photo B.Plossu

 

et déjà présente dans l’album « Couleurs Plossu« , de 2013 aux Éditions Hazan, à la page 79,

c’est un très émouvant chef d’œuvre _ notablement marquant : on ne l’oublie certes pas ! _,

et lui aussi, bien évidemment ici, « avec vue sur la mer« ,

ici la mer Tyrrhénienne _ entre Campanie et Sardaigne _ :

Ventonene est une petite île volcanique,

située au large de la Campanie, au nord-ouest de l’île d’Ischia et au sud-est de l’île de Ponza ;

et qui, depuis l’empereur Auguste qui y exila, en l’an 2 ap. Jésus-Christ, sa propre fille Julia l’aînée, a servi maintes fois de prison de relégation et exil, suffisamment éloignée de la terre ferme, notamment pour des opposants au fascisme sous Mussolini.

Et c’est surtout une des îles préférées de Bernard Plossu, en Méditerranée.

Au premier plan, et en une prise de vue légèrement oblique,

au pied d’un muret de pierres qui le sépare de la mer et du ciel _ d’un bleu qui se confondent presque _, avant l’emprise, au haut de l’image, de gros nuages blancs,

un intrigant carrelage géométrique ocre et rose, désormais à ciel ouvert, d’une ancienne villa _ peut-être, ou peut-être pas, romaine (?) _, que vient doucement coloniser l’herbe,

et sur lequel est déposé, près du muret, en son coin gauche, un gros rouleau de ce qui pourrait être (?) du foin…

Une indicible harmonie du jeu du temps et de l’éternité dynamise discrètement l’espace sonore _ musical _ de ce paisible lieu de bout du monde…

La troisième des images choisies ici, fait partie, elle, de ma liste supplémentaire de 22.

Discrète _ elle aussi : c’est décidément un trait paradoxalement marquant de l’œuvre plossuien _, à la page 42 de l’album,

son référencement « Ligurie, Italie, 2008« , n’a pas eu besoin de retenir le lieu précis de cette plage ligure ;

comparable à bien d’autres, similaires…

Sa particularité est d’être beaucoup plus sombre que la plupart des autres images ;

il s’agit là d’une plage privée, comme bien d’autres, en Italie, sous un ciel noir assez menaçant,

et, comme souvent, sans la moindre figure humaine.

Une sorte de contrepoint ligure sombre _ mais tout de même en couleur ! _

au portique céleste _ assez lumineux lui _ de la « Plage Beau Rivage » de Nice…

Ce mercredi 11 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

« Acotz », par Jakintza : troisième volet d’une passionnante série de beaux livres sur « Saint-Jean-de-Luz » et « Ciboure »

18sept

Ce jour, un article de Sud-Ouest intitulé « Saint-Jean-de-Luz : retour sur l’histoire du quartier d’Acotz« 

m’apprend la sortie d’un nouveau volet _ le troisième _ d’histoire locale,

par la très féconde Association Jakintza,

consacré cette fois au quartier _ luzien _ d’Acotz,

situé au nord de Saint-Jean-de-Luz, et limitrophe, en sa frontière, de Guéthary.

Dès mon prochain passage, prochainement, à Ciboure,

je ne manquerai pas, bien sûr, de me procurer ce beau livre…

« Vaste territoire au nom mystérieux, qui n’a jamais eu d’existence géographique, ni administrative déclarée »,

« ni hameau, ni paroisse »,

mais « tour à tour, berceau et grenier de Saint-Jean-de-Luz, avant de disparaître sous les pelleteuses du progrès« ,

précise le journaliste présentant ici l’ouvrage ;

et désignant par cette dernière expression les aménagements assez récents de la zone industrielle et commerciale de Jalday,

au débouché de la sortie « Saint-Jean-de-Luz – nord » de l’autoroute qui mène à la frontière de Biriatou…

03 septembre 2020

Parution du livre sur ACOTZ

ACOTZ-AKOTZ – Les origines de Saint-Jean-de-Luz…

Ce livre complète l’histoire de Saint-Jean-de-Luz parue dans deux volumes en 2018 et en 2019 intitulés « Saint-Jean-de-Luz, de Napoléon III à Charles de Gaulle » et « Chantaco, de la commune de Serrés à Saint-Jean-de-Luz et Ascain ». Ainsi le territoire communal de la cité des Corsaires a été étudié dans sa totalité de la partie urbaine autour du port à ses quartiers excentrés, et de la mer à la Nivelle.


Acotz, plus ancienne partie de Saint-Jean-de-Luz, appartient à la cité luzienne, mais ne se fond pas dans la ville. Ce vaste territoire au nom mystérieux, n’a jamais eu d’existence géographique définie, ni administrative déclarée. Ce n’est pas un hameau ni une paroisse, juste une zone _ voilà _ vallonnée de bois, landes, plages, terres cultivables. Les quartiers actuels, du nom des anciennes fermes qui s’y trouvaient, ont acquis une renommée internationale grâce au surf, au tourisme, et aussi pour la vie économique dans un secteur entrecoupé par la voie ferrée, la route d’Espagne et l’autoroute A 63.

Écrit par Monique Béristain, Jasques Ospital, Serge Harismendy et Guy Lalanne, ce gros (1,6 Kg !) livre , édité par « La Geste » comprend 250 pages et est vendu au prix de 35 euros.

Je me souviens, bien sûr, de nos promenades de vacances, le long des falaises entre la plage d’Erromardie et le territoire de Guéthary,

et des buissons gorgés de mûres du chemin de Chibaou…

Et dans mes recherches généalogiques sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel,

j’ai maintes fois rencontré cette domiciliation _ de paysans, pas de bourgeois… _ en ce quartier d’Acotz…

Ce vendredi 18 septembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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