Posts Tagged ‘Ferenc Fricsay

Quelques actualités discographiques Bartok : d’abord, le CD « Bartok Piano Concertos » de Pierre-Laurent Aimard, le San Francisco Symphony et Esa-Pekka Salonen…

08oct

Le 15 septembre dernier,

vient de paraître le CD Pentatone PTC 5187 029 « Bartok Piano Concertos« 

des 3 Concertos pour piano et orchestre (de 1926 _ créé à Francfort le 1er juillet 1927 _, de 1931 _ créé à Francfort le 23 janvier 1933 _ et de 1945 _ créé à Philadelphie le 8 février 1946 _) de Bela Bartok (Nagyszentmiklós, 25 mars 1881 – New-York, 26 septembre 1945),

par Pierre-Laurent Aimard, le San Francisco Symphony et Esa-Pekka Salonen _ soient, Aimard (né à Lyon le 9 septembre 1957), un pianiste excellent bartokien et, Salonen (né à Helsinki, le 30 juin 1958), un chef somptueux !

De ces 3 œuvres réunies interprétées par un même pianiste et un même chef,

ma discothèque comporte déjà les interprétations superbes de :

_ Geza Anda et Ferenc Fricsay,

avec le Radio-Orchester Symphonie Berlin,

soit le double CD Deutsche Grammophon 427 410-2, enregistré à Berlin, en septembre 1959 et octobre 1960 _ un enregistrement toujours de référence, de deux hongrois tous deux formés à l’ultra-brillanta Académie Franz Liszt de Budapest (par laquelle est lui aussi passé Bela Bartok : il y a enseigné de 1907 à 1934…): Geza Anda, né à Budapest le 19 novembre 1921, et décédé à Zurich le 13 juin 1976 ; Ferenc Fricsay, né à Budapest le 9 août 1914, et décédé à Bâle le 20 février 1963… _ ;

_ Stephen Kovacevich et Colin Davis,

avec le London Symphony Orchestra et le BBC Symphony Orchestra,

soit le CD Philips 675 8690, enregistré à Londres en décembre 1968, et Watford en avril et mai 1975 _ j’aime beaucoup, beaucoup, Kovacevich, né le 17 octobre 1940 à San Pedro, en Californie, d’un père serbe et d’une mère américaine ; Sir Colin Davis, lui; est né le 25 septembre 1927 à Weybridge, et est décédé le 14 avril 2013, à Londres _ ;

_ Zoltan Kocsis et Ivan Fischer,

avec le Budapest Festival Orchestra,

soit un CD (présent dans le coffret de 26 CDs « Zoltan Kocsis » Philips 485 1589), enregistré à Budapest en décembre 1984, décembre 1985 et décembre 1986 _ Kocsis (né le 30 mai 1952 à Budapest, et décédé, dans la même ville, le 6 novembre 2016), formé lui aussi à l’Académie Franz Liszt de Budapest, est un pianiste fabuleux, tout spécialement dans Bartok ; et Fischer, hongrois lui aussi, né le 20 janvier 1951 à Budapest, est un immense chef bartokien… _ ;

et

_ Andras Schiff et Ivan Fischer,

avec le Budapest Festival Orchestra, 

soit un CD (présent dans le coffret de 20 CDs « Bela Bartok » 0190296729817), enregistré à Budapest en avril 1996 j’aime énormément aussi le magnifique Andras Schiff, né le 21 décembre 1953 à Budapest, et formé, lui encore, à l’Académie Franz Liszt de Budapest

 

Ce dimanche 8 octobre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pourquoi si peu de réussites discographiques de la Messe en ut mineur K. 427 de Mozart ? Minkowski, après Harnoncourt. Ou Fricsay…

03oct

Á plusieurs reprises déjà,

j’ai recherché une interprétation discographique vraiment réussie de la Messe en ut mineur K. 427 de Mozart.

Pour quelles raisons celle-ci est-elle donc si malaisée à vraiment « attraper« 

et « rendre » à la perfection

par ses interprètes ?..


Cf par exemple mon article du 19 mai 2020 « « …

Hier, 2 octobre, sur son site Discophilia,

et sous le titre « Baroque« ,

Jean-Charles Hoffelé a donné un compte-rendu

de l’interprétation que vient de donner de cette mozartienne Messe en ut mineur K. 427

Marc Minkowski,

à la tête de ses Musiciens du Louvre,

pour le label Pentatone _ soit le CD PTC 5186812.

Voici cet article :

BAROQUE

Sombre Kyrie ! Avant qu’Ana Maria Labin n’entonne son Kyrie, Marc Minkowski donne une couleur tragique à la grande Messe en ut, soupesant ses ombres, affirmant un sens du discours qui entend bien immerger l’œuvre dans une esthétique baroque _ voilà le parti pris. Tout ne sera qu’expression _ quasi expressionniste… _, la liturgie de la messe devenant une petite passion _ voilà : au sens de la psychologie de l’affectivité _ où les sentiments s’expriment avec une intensité d’autant plus prenante qu’elle est contenue _ un bel oxymore _, le chef maîtrisant le temps avec un art certain _ et c’est une forme de compliment.

Le petit chœur – neuf chanteurs – s’accorde à rejoindre dans des fondus assez inouïs la palette _ volontairement _ obscure des Musiciens du Louvre, l’équilibre se trouvant moins aisément dans les tonnerres du Gloria, mais que la douceur revienne, et comme tout cela prie et émeut _ soit un nouvel oxymore !

En majesté, le Credo rayonne, avant que l’émotion de l’Et incarnatus est _ un hapax de climax _ ne vienne vous saisir, ce mystère où Mozart aura écrit l’une de ses plus belles mélodies de soprano _ c’est très juste, en effet, anecdotiquement, mais tout de même un tantinet réducteur quant à la portée de l’œuvre elle-même…

L’approche de Marc Minkowski est si singulière _ voilà _ dans ce pan du répertoire mozartien qu’elle pourrait apporter l’éclairage nouveau _ seulement une démarque de marché ? _ que celui-ci attendait _ discographiquement _ depuis le geste de Nikolaus Harnoncourt. En poursuivra-t-il l’exploration ?

LE DISQUE DU JOUR

Wolfgang Amadeus Mozart(1756-1791)
Messe en ut mineur, K. 427

Ana Maria Labin, soprano I
Ambroisine Bré, soprano II
Stanislas de Barbeyrac, ténor
Norman Patzke, basse
Les Musiciens du Louvre
Marc Minkowski, direction

Un album du label Pentatone PTC5186812

Photo à la une : le chef Marc Minkowski – Photo : © DR

Ce samedi 3 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la joie endiablée de l’Intermezzo de la Suite de Hary Janos, op. 15, de Zoltan Kodaly

15juin

Un certain goût pour les musiques d’Europe centrale et orientale

me porte ce jour vers les Danses endiablées de Zoltán Kodály 

(Kecskemét, 16 décembre 1882 – Budapest, 6 mars 1967),

entre lesquelles j’hésite à porter mon choix :

les Danses de Galánta, de 1933,

les Danses de Marosszék, de 1930,

ou bien l’Intermezzo de la Suite pour orchestre, opus 15, de Háry János, de 1927…

J’en écoute plusieurs interprétations ;

et je balance, au final, entre les superbes directions _ toutes deux parfaitement idiosyncrasiques _ de

Ferenc Fricsay (Budapest, 9 août 1914 -Bâle, 20 février 1963),

à la tête de l’Orchestre Symphonique de la Radio Berlinoise,

en un enregistrement de novembre 1961,

sur un CD Kodaly conducts KodalyDeutsche Grammophon 427 408 – 2 ;

et d’István Kertész (Budapest, 28 août 1929 – Herzliya, 16 avril 1972),

à la tête du London Symphonic Orchestra,

en un enregistrement de février 1965,

sur un CD Decca Eloquence 480 4873.

Voici donc un podcast de l’enthousiasmant Intermezzo de la Suite Háry János,

par István Kertész ;

puisque je n’ai pas trouvé sur le web

de podcast de l’interprétation déchaînée de Ferenc Fricsay…

Fricsay, Kertész : deux immenses chefs,

trop précocement disparus,

l’un par maladie, à l’âge de 48 ans,

l’autre par noyade en Méditerranée, à l’âge de 42 ans.

Et Zoltan Kodaly : un magnifique compositeur !

Ce lundi 15 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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